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Événements contenant la ou les locutions cherchées



27 événements affichés, le premier en 1570 - le dernier en 1648



Mariage de Joachim III Frédéric de Brandebourg avec Catherine de Brandebourg-Küstrin

Joachim III Frédéric de Brandebourg épouse en 1570 Catherine de Brandebourg-Küstrin, fille de Jean Ier de Brandebourg-Küstrin.

Parmi leurs 11 enfants citons :



Mariage de Frédéric II de Danemark avec Sophie de Mecklembourg Gustrow

Frédéric II de Danemark épouse en 1572 Sophie de Mecklembourg Gustrow (1557-1631), fille d'Ulrich de Mecklembourg-Güstrow et d'Élisabeth.

Leurs enfants sont :



Naissance de Christian IV de Danemark

Christian IV de Danemark naît à Frederiksborg le 12 avril 1577, fils de Frédéric II de Danemark et de Sophie de Mecklembourg Gustrow.


Christian IV de Danemark Couronnement de Christian IV de Danemark - 1596

Mort de Frédéric II de Danemark

Christian IV de Danemark Roi de Danemark et de Norvège

Frédéric II de Danemark meurt le 4 avril 1588.

Frédéric II de Danemark établit la domination du Danemark sur la Baltique.

Frédéric II de Danemark crée une marine qui met fin à l'hégémonie de la Hanse dans la Baltique et construit la forteresse de Kronborg, à Elseneur, qui sert de cadre à la pièce de Shakespeare, Hamlet.

Christian IV de Danemark succède à son père et devient Roi de Danemark et de Norvège.



Majorité de Christian IV de Danemark

Christian IV de Danemark atteint sa majorité le 17 août 1596.

La cour du jeune roi est l'une des plus joyeuses et magnifiques d'Europe.

Durant son règne, des forteresses sont construites par les ingénieurs allemands.

La flotte royale danoise, qui en 1596 comprenait vingt-deux unités, comprend en 1610 soixante vaisseaux, certains construits d'après les plans de Christian lui-même.

La réforme de l'armée est plus complexe, les régiments étant composés de troupes recrutées pour la plupart parmi la paysannerie des domaines de la couronne.


Anne Catherine de Prusse

Mariage de Christian IV de Danemark avec Anne Catherine de Prusse

Christian IV de Danemark épouse le 27 novembre 1597 Anne Catherine de Prusse. Leurs enfants sont :



Mort de Jean VII d'Oldenbourg

Antoine II d'Oldenbourg Comte d'Oldenbourg

Jean VII d'Oldenbourg meurt à Oldenbourg le 12 novembre 1603.

Antoine II d'Oldenbourg se trouve à Hambourg, dans la suite de Christian IV de Danemark, qui est également son cousin.

Antoine II d'Oldenbourg devient Comte d'Oldenbourg en 1603.

Antoine II d'Oldenbourg, mineur, règne sous la tutelle d'un conseil où siègent :


Charles IX de Suède

Charles IX de Suède Roi de Suède

En 1604, les États généraux, assemblés à Norrkoeping, donnent la couronne de Suède, à Charles IX de Suède, Duc de Sudermanie.

Charles IX adopte son numéro à partir de l'Historia de omnibus Gothorum Sueonumque regibus de Johannes Magnus, qui inclut 6 rois Charles fictifs.

Charles IX mène une expédition en Pologne, envahissant la Livonie, sans succès.

Jacob De La Gardie, général suédois, originaire de France, est plus heureux contre les Russes, occupant même un moment Moscou.

Christian IV de Danemark, alarmé, par l'ambition affichée de Charles IX, déclare la guerre à la Suède et prend plusieurs places fortes en Suède.



Naissance de Frédéric III de Danemark

Frederik ou Frédéric III de Danemark naît à Haderslev le 18 mars 1609, fils de Christian IV de Danemark et d'Anne Catherine de Prusse.

Il appartient à la dynastie des Oldenbourg.



Liaison de Christian IV de Danemark avec Christine Madsdatter

Christian IV de Danemark a une liaison de 1610 à 1613 avec Christine Madsdatter (Kirsten Madsdatter) (morte en 1613).

Leur enfant est :



Guerre de Kalmar

Traité de Knaered

La première expérience de Christian IV de Danemark avec son armée nouvellement réorganisée est un succès.

Gustave II Adolphe de Suède poursuit la guerre contre le Danemark jusqu'au traité de Knaered en 1613

Dans la guerre contre la Suède, généralement connue sous le nom de Guerre de Kalmar (le chef des opérations est capturé par les Danois de Kalmar, une forteresse orientale de Suède), Christian IV de Danemark contraint Gustave II Adolphe de Suède à céder l'accès de tous les points stratégiques, par le traité de Knaered du 20 janvier 1613.



Liaison de Christian IV de Danemark avec Karen Andersdatter

Christian IV de Danemark a une liaison de 1613 à 1616 avec Karen Andersdatter (morte en 1673 à Copenhague). Leurs enfants sont :



Mariage de Christian IV de Danemark avec Christine Munk

Christian IV de Danemark épouse le 31 décembre 1615 Christine Munk. Leurs enfants sont :



Contrôle de Brême, de Verden et du Holstein par le Danemark

Christian IV de Danemark porte alors son attention vers l'Allemagne, avec un objectif double : obtenir le contrôle des grandes rivières allemandes, l'Elbe et la Weser afin d'assurer sa domination sur les mers nordiques, et acquérir les anciens évêchés allemands de Brême et de Verden comme apanages pour ses plus jeunes fils.

Christian IV de Danemark tire habilement profit de l'inquiétude des Protestants allemands pour assurer l'autorité sur Brême pour son fils Frédéric en septembre 1621, étape suivie en novembre par un arrangement similaire avec Verden.

Dans le même temps, Hambourg est forcée de reconnaître l'autorité danoise sur le Holstein.


Carte de la Guerre de Trente Ans

Période danoise de la guerre de Trente Ans

Entrée dans la guerre de Trente ans du Danemark

La période danoise de la guerre de Trente Ans dure de 1625 à 1629.

Christian IV de Danemark reste à l'écart de la guerre de Trente ans un certain temps, mais les sollicitations pressantes des puissances occidentales, et surtout sa crainte de voir Gustave II Adolphe de Suède le supplanter en tant que leader de la cause l'amènent à entrer dans la guerre contre l'Empire et la Ligue, sans aucune garantie d'aide des autres puissances.

Le 9 mai 1625, Christian IV de Danemark quitte le Danemark pour le front, avec à sa disposition entre 19 000 et 25 000 hommes, avec lesquels il remporte quelques batailles.

Bernard de Saxe-Weimar participe aux campagnes de Christian IV de Danemark.



Retour d'Ernst von Mansfeld aux Pays-Bas

Christian IV de Danemark entreprend en 1626.

, en liaison une campagne militaire qui est prévue pour le mener tout d'abord en Thuringe, puis en Allemagne méridionale.

En janvier 1626, Ernst von Mansfeld et son armée de "gens faits de sac et de cordes" repassent de Douvres aux Pays-Bas.

Ernst von Mansfeld revient en Allemagne prend un commandement dans l'armée danoise.



Bataille de Lutter-am-Barenberge

Christian IV de Danemark veut porter secours aux protestants allemands qui ont subi quelques semaines auparavant une sévère défaite au pont de Dessau.

Tilly, général en chef de l'armée de la Ligue catholique parvient à attirer Christian IV de Danemark à Lutter-am-Barenberge, au sud de la ville de Salzgitter en Basse Saxe, et le force à attaquer.

Le 27 août 1626, l'infanterie catholique enfonce par 3 fois les formations danoises, mais est retenue par une contre-attaque de la cavalerie. Cependant, à la longue, l'armée danoise ne peut se maintenir et, lorsque son artillerie tout entière tombe aux mains de l'ennemi, la panique gagne les rangs danois.

L'armée de Christian IV de Danemark fait retraite pendant que lui-même retourne vers la ville de Stade. Les pertes danoises sont d'environ 6.000 morts et 2.500 prisonniers.

Cette victoire amène la retraite de l'armée danoise vers le Jutland.

Après la bataille de Lutter, les princes du nord de l'Allemagne, jusqu'aux ducs de Mecklembourg, renoncent à porter aide à Christian IV.



Frédéric III de Danemark Évêque de Brême et Verden

Frédéric III de Danemark Commandant en chef de la forteresse de Stade

Pendant son enfance et son adolescence, Frédéric III de Danemark n'est pas l'héritier du trône.

Frédéric III de Danemark devient l'instrument de Christian IV de Danemark, son père, dans son désir d'expansion en Allemagne.

Alors qu'il est encore jeune homme, Frédéric III de Danemark devient Évêque de Brême et Verden, coadjuteur d'Halberstadt.

En 1627, Frédéric III de Danemark est promu commandant en chef de la forteresse de Stade.

Ainsi, Frédéric III de Danemark acquiert une considérable expérience comme administrateur.

Frédéric III de Danemark a un goût très prononcé pour les études littéraires et scientifiques.



Alliance du Danemark et de la Suède

Siège de Stralsund

Dans l'urgence, le 1er janvier 1628, Christian IV de Danemark forme une alliance avec les Suédois, par laquelle Gustave II Adolphe de Suède doit porter secours au Danemark.

Peu après une armée et une puissante flotte suédo-danoise contraignent Wallenstein à lever le siège de Stralsund.

Ainsi grâce à cette contre-attaque, le Danemark évite l'invasion.



Renvoi de Christine Munk par Christian IV de Danemark

Au cours de 1628 Christian IV de Danemark découvre une liaison scandaleuse entre sa femme, Christine Munk et l'un de ses officiers allemands. Christian IV de Danemark la renvoie; elle tente de cacher son déshonneur en prétendant une liaison entre le roi et Vibeke Kruse, une domestique.



Paix de Lübeck

Pour sauver son royaume, Christian IV de Danemark est contraint de signer avec Ferdinand II de Habsbourg la paix de Lübeck le 12 mai ou le 6 juin 1629, par laquelle le Danemark s'engage à ne plus intervenir dans les affaires de l'Empire. Toutefois le Danemark ne subit pas de diminution de territoire.

Elle marque ainsi le déclin du Danemark en tant que grande puissance européenne.

Christian IV de Danemark est maintenant un homme brisé.

Son action est temporairement ralentie par l'accumulation de déboires.

Entre 1629 et 1643, Christian IV de Danemark gagne en popularité et influence. Christian IV de Danemark obtient à nouveau le contrôle de la politique extérieure du Danemark et de la douane du Sund. Christian IV de Danemark espère même accroître encore son pouvoir avec l'aide des ses beau-fils, Corfitz Ulfeldt et Hannibal Sehested qui occupent le devant de la scène.

Même au plus bas de sa fortune, Christian IV de Danemark ne perd jamais espoir de la retrouver.

La situation en Europe entre 1629 et 1643 offre d'infinies possibilités pour les politiciens en mal d'aventure. Christian IV de Danemark n'est pas un chef d'État, et est incapable de mener une politique cohérente. Christian IV de Danemark ne peut ni se concilier la Suède, son plus dangereux ennemi, ni s'en protéger par un jeu de contre-alliances.



Rupture définitive de Christian IV de Danemark et de Christine Munk

Liaison de Christian IV de Danemark avec Vibeke Kruse

En janvier 1630, la rupture avec Christine Munk est définitive. Elle se retire dans ses domaines du Jütland.

Christian finit par reconnaître que Wiebke ou Vibeke Kruse (vers 1605-1648 à Copenhague) est effectivement sa maîtresse. Leurs enfants sont :

Les enfants de Vibeke deviennent les ennemis naturels des enfants de Christine Munk, et la haine des deux familles n'est pas sans influencer l'histoire du Danemark.


Bataille de Lützen Christine de Suède - avant 1656 - par David Beck

Bataille de Lützen

Mort de Pappenheim

Mort de Gustave II Adolphe de Suède

Christine de Suède Roi de Suède

Axel Oxenstierna Régent du royaume de Suède

Poursuivant son invasion vers le sud, Gustave II Adolphe de Suède marche vers Munich, poussant par là Ferdinand II de Habsbourg à engager une nouvelle armée dirigée par Wallenstein.

Alors que Gustave II Adolphe de Suède se prépare à assiéger Ingolstadt, début d'octobre 1632, il apprend l'arrivée sur ses arrières de l'armée de Wallenstein.

Menacé d'être coupé de ses bases, le roi de Suède rebrousse chemin vers le nord, vers Erfurt, parcourant 260 kilomètres en 18 jours.

Au 31 octobre 1632, les deux forces ne sont plus séparées que d'une quarantaine de kilomètres mais l'arrivée d'un temps froid amène les adversaires à penser qu'aucune opération d'envergure n'aura plus lieu et à diviser leurs forces en cantonnements multiples.

Wallenstein s'installe à Lützen avec 20 000 soldats, non loin du cantonnement de Gustave II Adolphe de Suède qui dispose de 12 000 fantassins et 7 500 cavaliers.

Matthias Gallas combat dans l'armée de Wallenstein.

Heinrich Matthias von Thurn, devenu Lieutenant général dans l'armée du roi de Suède, prend part à cette bataille.

Jean-Georges II de Saxe est absent de cette bataille.

Sachant que Wallenstein s'est séparé de la majeure partie de sa cavalerie, Gustave II Adolphe de Suède décide de prendre le risque d'une attaque contre une force encore supérieure.

Par malchance, son mouvement est détecté par un faible rideau de cavalerie impériale, dirigée par von Colloredo.

Ce dernier entreprend de résister sur la rivière Rippach et stoppe la progression suédoise durant une demi-journée avant d'être contraint à la retraite.

La résistance de von Colloredo permet à Wallenstein de regrouper ses forces et de rappeler 8 000 cavaliers dirigés par Pappenheim alors distants de 50 kilomètres.

Pour Gustave II Adolphe de Suède, l'élément de surprise est perdu...

Les deux armées se retrouvent face à face dans la plaine de Lützen, séparées par une route joignant Lützen à Leipzig.

Cette route est bordée de fossés qui sont approfondis par les soldats impériaux.

A 3 kilomètres de Lützen, la route franchit une rivière, le Flossgraben.

Les soldats impériaux de Wallenstein se massent en une seule ligne, du côté nord de la route, entre une crête garnie de moulins et le Flossgraben.

Au centre se trouve l'infanterie, sur les flancs la cavalerie.

Au matin du 16 novembre 1632, l'armée suédoise organisée sur deux rangs, s'avance à la rencontre des Impériaux dans un épais brouillard.

Gustave II Adolphe de Suède se rend rapidement compte qu'il lui est nécessaire de déloger Wallenstein de sa position défensive avant l'arrivée de Pappenheim et de son renfort de cavalerie.

Il choisit alors de placer ses troupes d'élite au sein de son aile droite, dont il prend personnellement le commandement, en vue de percer le flanc impérial et d'envelopper l'ensemble du dispositif de Wallenstein.

Le brouillard ne se lève que vers 11 heures.

Gustave II Adolphe de Suède lance l'assaut avec 3 heures de retard sur ses prévisions.

A la tête de l'imposante cavalerie de l'aile droite, il met en fuite les mousquetaires impériaux retranchés le long de la route puis parvient à la hauteur de la cavalerie impériale de l'aile gauche (commandée par Ottavio Piccolomini) qu'il repousse aisément.

À ce moment, Pappenheim fait son apparition sur le champ de bataille et rétablit l'équilibre en faveur des Impériaux.

Le répit n'est toutefois que de courte durée.

Pappenheim tombe et sa mort démoralise plusieurs de ses régiments qui ne tardent pas à prendre la fuite.

Sur la gauche suédoise, la cavalerie met à mal la cavalerie impériale de Colloredo, tandis qu'au centre, l'infanterie suédoise s'empare de batteries impériales qui sont retournées contre leurs anciens possesseurs.

Pour Gustave II Adolphe de Suède, la victoire semblait assurée.

Toutefois, le brouillard se reforme, gênant les impeccables manœuvres de l'armée suédoise.

La gauche suédoise est contrainte au repli.

De même, au centre, les Impériaux parviennent à récupérer leurs pièces d'artillerie.

Voyant son armée en difficulté, Gustave II Adolphe de Suède chevauche jusqu'à son centre mais se retrouve isolé dans le brouillard et est aperçu par des cavaliers impériaux.

Il s'effondre, touché de plusieurs balles, tandis que son cheval, ensanglanté, retourne vers les rangs suédois, portant la nouvelle de la mort du roi.

La mort de Gustave II Adolphe de Suède galvanise les Suédois.

Bernard de Saxe-Weimar prend le commandement de l'armée Suédoise et achève la victoire.

Vers 14 heures, ceux-ci réussissent à s'emparer des moulins à vents et de l'artillerie de Wallenstein.

Vers 17 heures, Wallenstein, ayant perdu son appui à droite et ne comptant plus que sur la résistance désespérée de son infanterie (organisée en grands carrés de piquiers et de mousquetaires selon le modèle espagnol), décide de se replier vers Leipzig, laissant la victoire aux Suédois.

Épuisés, ceux-ci ne peuvent organiser la poursuite.

La mort de Gustave II Adolphe de Suède désorganise quelque peu par la suite le commandement de l'armée.

Ce grand roi à la carrière si courte poursuivit l'œuvre de Gustave Ier de Suède (Gustav Vasa) et de son père.

Christine de Suède devient Roi de Suède en 1632.

Son titre réel est roi de Suède et non reine, conformément au souhait de Gustave II Adolphe de Suède, son père, afin de lui permettre ainsi de monter sur le trône.

Christine de Suède laisse gouverner Axel Oxenstierna, le régent, qui poursuit la politique allemande de Gustave II Adolphe de Suède.

En offrant sa médiation en faveur de l'empereur, après la mort de Gustave II Adolphe de Suède, Christian IV de Danemark tente de minimiser l'influence de la Suède en Allemagne.

Christian IV de Danemark y gagne quelques avantages mineurs.



Guerre du Danemark contre la Suède

Au cours de la guerre qui oppose le Danemark à la Suède de 1643 à 1645, Frédéric III de Danemark est nommé commandant des duchés par Christian IV de Danemark, son père.

Frédéric III de Danemark ne remporte que peu de victoires.

La cause principale incombe à des querelles qui l'opposent au maréchal Bille, commandant en chef des forces danoises.

C'est son premier affrontement avec la noblesse danoise qui considèrera toujours Frédéric III de Danemark avec méfiance.



Déclaration de guerre de la Suède au Danemark

Mais la politique scandinave de Christian IV de Danemark est si irritante et vexatoire que les hommes d'État suédois se persuadent que la guerre avec le Danemark est seulement une question de temps et au printemps 1643, le moment leur semble venu.

Les Suédois sont maintenant en mesure, grâce aux conquêtes de la guerre de Trente Ans, d'attaquer le Danemark au sud et à l'est.

L'alliance hollandaise les préserve en mer, et une attaque du Danemark empêche d'utiliser les négociations de paix imminentes au préjudice de la Suède.

En mai 1643, le Conseil privé suédois décide la guerre.

Le 12 décembre 1643, Lennart Torstenson venant de Bohême, traverse la frontière sud du Danemark.



Conquête du Jütland par la Suède

Bataille navale de Kolberge Heide

Bataille navale entre Fehmern et Lolland

À la fin janvier 1644, toute la péninsule du Jütland est en possession des Suédois de Lennart Torstenson.

Cette attaque tout à fait inattendue, menée du début jusque la fin avec une grande habileté et la rapidité de l'éclair, a un effet paralysant sur le Danemark.

Heureusement pour ses sujets, au milieu de la plus grande impuissance et confusion, Christian IV de Danemark connaît son devoir et a le courage de l'accomplir.

Dans sa 66e année, Christian IV de Danemark montre une fois de plus une part de l'incroyable énergie de sa jeunesse triomphante.

Jour et nuit, Christian IV de Danemark travaille à lever des armées et à équiper la flotte.

Heureusement pour lui, le gouvernement suédois diffère les hostilités en Scania jusqu'en février 1644, si bien que les Danois sont capables de préparer leurs défenses et sauver la forteresse primordiale de Malmö.

Lennart Torstensson est incapable de joindre le Jutland à la Fionie par manque de transport et la flotte auxiliaire hollandaise partie à sa rescousse est battue entre les îles de Sylt et Rømø sur la côte occidentale du Schleswig par les amiraux danois.

Une autre tentative de transporter Lennart Torstensson et son armée vers les îles danoises est contrecarrée par Christian IV de Danemark en personne le 1er juillet 1644.

Ce jour-là, les deux flottes s'affrontent au large de Kolberge Heide, au sud-est de la baie de Kiel.

Christian y montre un héroïsme qui lui gagne la sympathie de la nation danoise et rend son nom fameux dans des chansons et récits.

Lorsqu'il se trouve sur le pont de la " Trinité ", une balle suédoise fait exploser un canon proche et des éclats de bois et de métal blessent le roi en 13 endroits différents, lui aveuglant un œil et le projetant sur le pont.

Christian IV de Danemark se relève immédiatement, crie d'une voix forte qu'il va très bien et se fait un devoir de rester au poste sur le pont jusqu'à la fin de la bataille.

La nuit sépare les deux flottes sur un match nul même si la flotte danoise montre sa supériorité en bloquant les bateaux suédois dans la baie de Kiel.

La fuite de la flotte suédoise et l'anéantissement de la flotte danoise par les efforts combinés de navires suédois et hollandais après un combat opiniâtre entre Fehmern et Lolland à fin septembre 1644, épuisent les ressources militaires du Danemark et obligent Christian IV de Danemark à accepter la médiation de la France des Provinces Unies.


Frédéric III de Danemark Frédéric III de Danemark

Mort de Christian IV de Danemark

Frédéric III de Danemark Roi de Danemark et de Norvège

Les dernières années de Christian IV de Danemark sont assombries par les différends avec ses beau-fils et surtout avec le plus ambitieux d'entre eux, Corfitz Ulfeldt.

Le 21 février 1648, à sa demande, Christian IV de Danemark est amené en civière de Frederiksborg près de sa bien-aimée Copenhague.

Christian IV de Danemark meurt à Copenhague le 28 février 1648.

Ses derniers mots, recueillis par son médecin, auraient été : Döden, Döden, ce qui signifie : " La mort, la mort ".

Christian IV est un bon linguiste, il parle, en plus de sa langue maternelle, l'allemand, le latin, le français et l'italien.

Naturellement joyeux et accueillant, il se délecte d'une société animée mais il est également passionné, irritable et sensuel.

Il a du courage, un profond sens du devoir, un amour immodéré du travail, un zèle curieux, et le sens de l'invention d'un réformateur né.

Il privilégie son propre plaisir, que celui-ci prenne la forme de l'amour ou de l'ambition.

À l'apogée de sa jeunesse, son esprit et sa passion de l'aventure lui permettent de surmonter tous les obstacles.

Mais à la fin de sa vie, il cueille les fruits amers de son manque de self-control et meurt en vieil homme fatigué et au cœur brisé.

Malgré le fait qu'il dispose de toutes les qualités des grands princes, il n'atteindra jamais la grandeur attendue.

Frédéric III de Danemark succède à Christian IV de Danemark et devient roi de Danemark et de Norvège le 28 février 1648.

Jusqu'au 6 juillet 1648, les sujets de Frédéric III de Danemark refusent de lui prêter hommage.

Ils ne le font que lorsque Frédéric III de Danemark signe une charte par laquelle il réduit les prérogatives royales.

Frédéric III de Danemark est un prince réservé et énigmatique, riant rarement, parlant peu, écrivant encore moins, tout à l'inverse de son père Christian IV de Danemark.

Frédéric III de Danemark posséde à un haut degré les vertus de la modération et de la maîtrise de soi.

Sa devise est : " Le Seigneur est ma Providence " (Herren er mig forsyn).

Les premières années de son règne sont marquées par une secrète résistance contre les deux hommes les plus puissants du royaume :


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