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32 événements affichés, le premier en 1771 - le dernier en 1847



Naissance de Charles-Louis de Teschen

Adoption de Charles-Louis de Teschen

Karl ou Charles-Louis de-Teschen ou d'Autriche naît à Florence le 5 septembre 1771, fils de Léopold II d'Autriche et de Marie-Louise de Bourbon

Marie-Christine de Habsbourg-Lorraine ne peut plus avoir d'autres enfants.

Grâce à une généreuse décision de Léopold II d'Autriche, son père, Charles-Louis de Teschen est adopté et élevé à Vienne et à Bruxelles par Marie-Christine de Habsbourg-Lorraine, sa tante, et Albert-Casimir de Saxe-Teschen, son époux, tous deux sans enfant et gouverneurs des Pays-Bas.



Projet de mariage de Charles-Louis de Teschen avec Marie-Thérèse Charlotte de France

En 1796, il est question de marier Charles-Louis de Teschen à Marie-Thérèse Charlotte de France, sa cousine, fille de Louis XVI et Marie-Antoinette d'Autriche.

La jeune princesse déclare avec noblesse qu'elle ne peut épouser un homme ennemi de son pays.


Charles-Louis de Teschen

Campagne d'Allemagne de 1796

La campagne d'Allemagne de 1796 oppose :

Plusieurs fois défait par Jean-Victor Marie Moreau au début de l'été, Charles-Louis de Teschen laisse face à l'armée du Rhin-et-Moselle le corps de Baillet-Latour, fort de 30 000 hommes et se retourne contre l'armée de Sambre-et-Meuse.



Prise du fort de Koenisgstein

En 1796, Maurice Étienne Gérard participa à tous les combats par lesquels l'armée de Sambre-et-Meuse se rend maîtresse de la rive gauche du Rhin et tente, mais sans succès durable, d'effectuer une percée en territoire allemand.

Charles Antoine Louis Alexis Morand participe aux opérations de Jean-Baptiste Jourdan et Jean-Victor Marie Moreau contre Charles-Louis de Teschen, forçant le fort de Koenisgstein à capituler le 26 juillet 1796.


Bataille de Biberach - Collection Gert Nagel - 55 x 77 cm

Bataille de Biberach

Jean-Victor Marie Moreau continue sa marche sur Munich et Vienne en repoussant Baillet-Latour lorsque le 16 septembre 1796 la nouvelle de la défaite de Jean-Baptiste Jourdan lors de la bataille d'Amberg puis de la bataille de Würzbourg lui parvient.

Comprenant que Charles-Louis de Teschen, va remonter la vallée du Rhin pour tomber sur ses arrières, Jean-Victor Marie Moreau décide le 19 septembre 1796 de retraiter à travers la Forêt-Noire.

La mission de Baillet-Latour est alors de retarder le plus possible la retraite française par d'incessantes escarmouches pour permettre au corps principal des Impériaux de gagner le Rhin avant les français.

Pour mettre fin à ce harcèlement, Jean-Victor Marie Moreau décide de faire volte-face et attaque les autrichiens avec toutes ses forces le 2 octobre 1796 près de la ville de Biberach.

Les Impériaux sont sévèrement battus et laissent sur le terrain 300 morts et blessés, 4 000 prisonniers, 18 canons et 2 drapeaux.

Baillet-Latour se contentera dorénavant de suivre de loin la retraite française sans rien tenter pour l'entraver.

Laurent de Gouvion-Saint-Cyr organise la retraite de l'armée sur le Rhin.



Bataille d'Emmendingen

Charles-Louis de Teschen rattrape l'armée du Rhin et Moselle de Jean-Victor Marie Moreau en pleine retraite à Emmendingen le 19 octobre 1796.

L'avant-garde des troupes de Charles-Louis de Teschen attaque les français qui cherchent à s'ouvrir un passage vers le Rhin.

Environ 10 000 autrichiens seulement sont engagés ce jour là.

À la suite de ce combat indécis, Jean-Victor Marie Moreau laisse plusieurs centaines de prisonniers aux mains des autrichiens qui se proclament victorieux.

À Paris, le gouvernement croit pendant un moment que l'armée du Rhin et Moselle a été entièrement détruite.


Kehl Plan des attaques et de la défense de la tête de pont d'Huningue - depuis le 22 octobre 1796 jusqu'au 1er février 1797 - levé et dessiné par Charles Pinot

Attaques et défense de la tête de pont d'Huningue

Mort de Jean Charles Abbatucci

En 1796, Charles-Louis de Teschen repousse l'armée du Rhin au-delà du fleuve.

Après une longue campagne et l'arrivée d'un hiver rigoureux, Jean-Victor Marie Moreau propose un armistice à Charles-Louis de Teschen. Le Rhin est pris comme frontière.

Kehl et Huningue, les deux têtes de ponts, restent aux mains françaises.

Laurent de Gouvion-Saint-Cyr participe à ce siège.

Charles-Louis de Teschen entreprend le siège de Kehl et envoie le lieutenant-général Karl Aloys zu Fürstenberg assiéger Huningue avec 20 000 hommes.

La garnison française d'Huningue, forte de 3 000 hommes, est relevée tous les 10 jours.

Elle est commandée par Jean Charles Abbatucci devant les 20 000 hommes de troupe autrichienne.

La nuit du 21 au 22 novembre 1796, les Autrichiens ouvrent une tranchée sur la rive droite de la Kintzig.

Les Français passant par l'île Erhlen-Rhine attaquent en 2 colonnes :

Elles doivent revenir après une contre-attaque, l'affaire est chaude.

Louis Charles Antoine Desaix et Latour ont un cheval tué sous eux.

Les Autrichiens installent leurs batteries entre le 4 et le 12 novembre

Les Autrichiens font une série de travaux d'approche jusqu'au 24 novembre sans que l'artillerie française parvienne à les en empêcher.

Après deux bombardements massifs les 24 et 28 novembre 1796, Charles-Louis de Teschen somme les Français de se rendre, ce qu'ils refusent.

Cependant, le pont sur le Rhin est détruit et les assiégés ne sont plus ravitaillés que par barques.

Le 30 novembre 1796, après une forte canonnade, les Autrichiens donnent l'assaut avec 6 000 hommes.

Ils s'emparent d'un avant-poste français mais sont repoussés devant l'ouvrage principal.

Jean Charles Abatucci commande une contre-attaque et reprend l'avant-poste mais est mortellement blessé

Jean Charles Abbatucci meurt le 2 décembre 1796.

La place d'Huningue passe alors sous le commandement de Guillaume Henri Dufour.

Le 6 décembre 1796, les Autrichiens prennent par un coup de force :

Le village de Kehl tombe dans la nuit du 9 au 10 décembre 1796.

Après un répit, les tirs d'artillerie sur Huningue reprennent le 13 décembre 1796.

À partir du 20 décembre 1796, il y a plusieurs tentatives pour détruire le pont par des brûlots et autres machines incendiaires.

Le grand froid qui s'installe gèle le sol et rend les travaux de tranchée difficiles pendant quelques semaines.



Suite des sièges de Kehl et d'Huningue

Le temps très pluvieux ralentit les travaux d'approche mais rend aussi impossible la mise à feu des fougasses qui avaient été préparées pour les destructions des ouvrages tels que les ouvrages à cornes, devant la Kintzing ou les trous de loup.

Le pont de Kehl est enlevé par une attaque sous les ordres du général Staader le 1er janvier 1797.

L'île d'Erhlen-Rhine est évacuée le 5 janvier 1797.

Le 8 janvier 1797 des tirs sur le pont de bateaux finissent par en couler plusieurs.

Louis Charles Antoine Desaix conclut une reddition pour le 10 janvier 1797 à 16 heures.

Les Autrichiens et les émigrés de Condés ont alors la possibilité de regrouper plus de forces vers Huningue.

En 1797, François-Xavier Donzelot est blessé 2 fois à l'attaque du pont d'Huningue.

Les assiégés d'Huningue souffrent du manque de logements, détruits par les bombardements, et de combustible.

Du 17 au 28 janvier 1797, les Autrichiens creusent des tranchées d'approche, les deux camps échangeant des tirs d'artillerie.

Dans la nuit du 28 au 29 janvier 1797, les Français font une nouvelle sortie et détruisent quelques pièces d'artillerie ennemie.

Ils recommencent cette opération dans la nuit du 30 au 31 janvier 1797.

Le 31 janvier 1797, Charles-Louis de Teschen arrive au camp autrichien, amenant avec lui l'artillerie lourde et les bombes sont déployées.

Le 1er février 1797 à midi, Guillaume Henri Dufour, ayant tenu un conseil de guerre, décide de capituler.

Un accord est signé dans la journée : la forteresse est remise le 5 février 1797 et la garnison se retire vers la France avec armes et bagages.

Ce siège de 3 mois et 1/2, contre une forteresse réputée mineure, a coûté aux Autrichiens beaucoup d'hommes et de munitions et contribué indirectement au succès de l'armée française d'Italie au siège de Mantoue.


Passage du Tagliamento –Prosper Lafaye

Bataille du Passage du Tagliamento

François Étienne Christophe Kellermann Blessé

Accords de paix préliminaires de Leoben

Napoléon Ier se dirige rapidement vers Vienne.

François Ier d'Autriche envoie Charles-Louis de Teschen avec l'élite de l'armée à la rencontre des Français avec la lourde mission d'arrêter leur progression.

La division Jean-Baptiste Jules Bernadotte arrive d'Alsace.

Le Col du Brenner est occupé par Barthélémy-Catherine Joubert, celui de Tarvis par André Masséna, tandis qu'au sud, Napoléon Ier s'approche du Tagliamento derrière lequel Charles-Louis de Teschen garde la route de Trieste.

Le 16 mars 1797, la bataille dite du Passage du Tagliamento ou combat de Valvasone oppose les troupes françaises de l'armée d'Italie commandées par Napoléon Ier à celles de l'empire d'Autriche sous les ordres de Charles-Louis de Teschen.

L'arrière-garde des forces autrichiennes est retranchée sur la rive gauche du Tagliamento.

Napoléon Ier est bloqué par le fleuve et les ponts sont inutilisables car aux mains des Autrichiens.

Mais, faute de pluies suffisantes, le niveau du fleuve est très bas et guéable à de nombreux endroits.

Napoléon Ier tire profit de cette situation et ordonne au général Guieu de passer sur la droite de l'ennemi et Jean-Baptiste Jules Bernadotte sur la gauche.

Après quelques échanges de coups de feu, Napoléon Ier feint de suspendre l'attaque et fait mettre ses troupes au repos et dresser le camp.

Les Autrichiens, persuadés que la bataille n'aura pas lieu, se rassurent et imitent les Français.

Ceux-ci se jettent alors sur leurs armes et surprennent les Autrichiens par une attaque rapide en passant dans le lit du Tagliamento, protégés par l'artillerie.

L'exécution de la manœuvre est très rapide et les Autrichiens sont incapables de repousser l'infanterie française qui les culbute.

Jean-Baptiste Jules Bernadotte pour motiver ses troupes crie Soldats de Sambre-et-Meuse, l'armée d'Italie vous regarde.

La ligne autrichienne est rompue.

Charles-Louis de Teschen envoie alors sa cavalerie contre-attaquer les hommes de Jean-Baptiste Jules Bernadotte, mais elle est rejetée par la cavalerie française commandée par Charles-François-Joseph Dugua et François Étienne Christophe Kellermann qui est blessé de plusieurs coups de sabres dans la mêlée.

Charles-François-Joseph Dugua se distingue au passage du Tagliamento, du 25 et au 28 Ventôse soit du 15 au 19 mars 1797.

Le quartier général de Charles-Louis de Teschen est pris.

Profitant de la nuit, les Autrichiens se retirent dans la montagne environnante, puis sur Palmanova, abandonnant aux vainqueurs 6 canons et une partie de leurs bagages.

La route de Trevise à Udine et à Palma la Nuova, principale place de ravitaillement des Autrichiens, est ouverte aux Français.

Gradisca est prise le 19 mars 1797.

Botzen est prise le 22 mars 1797.

Un combat a lieu à Tarvis le 24 mars 1797.

Trieste est prise le 24 mars 1797.

L'Autriche est ainsi forcé à signer des accords de paix préliminaires à Leoben les 7 et 18 avril 1797.



Mort de Willem Guillaume Georges Frédéric d'Orange-Nassau

Willem Guillaume Georges Frédéric d'Orange-Nassau meurt à Padoue le 6 janvier 1799 d'une infection.

Cela force Charles-Louis de Teschen, commandant en chef des armées impériales, à passer le commandement de Willem Guillaume Georges Frédéric d'Orange-Nassau à Michael Friedrich Benedikt von Melas.



Communications entre Alexandre Vassilievitch Souvorov et Charles-Louis de Teschen

En 1799, Henri-Jean de Bellegarde est investi du commandement d'un corps d'armée fort de 25 000 hommes, chargé de maintenir les communications entre Alexandre Vassilievitch Souvorov ou Souvarov et Charles-Louis de Teschen.



Bataille de Stockach

La bataille de Stockach eut lieu le 25 mars 1799, entre l'armée française commandée par Jean-Baptiste Jourdan et l'armée autrichienne commandée par Charles-Louis de Teschen,

L'engagement personnel de Charles-Louis de Teschen au gros du combat est déterminant et permet aux renforts autrichiens d'arriver.

Les Français sont défaits et repoussés sur le Rhin.



Décision de l'Offensive par le Directoire

Le gouvernement français finit par demander des explications sur les mouvements de troupes.

Le silence de Vienne est le prétexte à la rupture, de l'offensive.

L'armée d'observation du Rhin, commandée par Jean-Baptiste Jules Bernadotte occupe Mannheim, marche sur Philippsburg et poursuit sa marche jusque dans la vallée du Necker.

Le 1er mars 1799, l'armée de Mayence, rebaptisée armée du Danube, franchi le Rhin, l'armée d'Helvétie doit la renforcer.

Charles-Louis de Teschen se hâte alors de rassembler ses troupes et d'avancer vers la Souabe pour empêcher la réunion de ces 2 armées.


Alexandre Vassiliévitch Souvorov à la bataille de Cassano - par Spiavonetti

Bataille de Magnano

Bataille de Cassano

François Ier d'Autriche demande au Paul Ier de Russie de confier le commandement des troupes austro-russes à Alexandre Vassiliévitch Souvorov, le plus réputé de ses généraux.

Lorsqu'il arrive, au printemps, Alexandre Vassiliévitch Souvorov dispose de 50 000 Autrichiens et de 30 000 Russes.

Henri-Jean de Bellegarde est investi du commandement d'un corps d'armée fort de 25 000 hommes, chargé de maintenir les communications entre Alexandre Vassiliévitch Souvorov et Charles-Louis de Teschen.

Sur tous les fronts, les Français ont 150 000 hommes mais, en Italie, Barthélemy Louis Joseph Schérer n'a sous ses ordres que 20 000 soldats qu'il a commis l'erreur de placer en un long cordon s'étendant de la Valteline jusqu'à Plaisance au-delà de l'Adda.

Il a divisé son armée en 3 fronts :

Barthélemy Louis Joseph Schérer et ses troupes sont battus le 6 avril 1799 à Magnano.

Barthélemy Louis Joseph Schérer doit évacuer l'Italie, remplacé par Jean-Victor Marie Moreau.

Barthélemy Louis Joseph Schérer est traduit devant une commission d'enquête, et acquitté.

Le Directoire, conscient des carences de Barthélemy Louis Joseph Schérer, le remplace courant d'avril 1799 par Jean-Victor Marie Moreau.

En arrivant sur le terrain, Jean-Victor Marie Moreau sait, qu'à moins d'un miracle, il ne pourra pas remporter la victoire.

Jean-Victor Marie Moreau espère l'arrivée rapide des renforts promis par le Directoire afin de lancer une offensive surprise.

De son côté, Alexandre Vassiliévitch Souvorov, qui vient d'entrer en Italie, décide de l'attaquer immédiatement.

Michael Friedrich Benedikt von Melas commande les troupes autrichiennes mais il est sous les ordres d'Alexandre Vassiliévitch Souvorov.

L'aile droite est sous les ordres du général Paul Kray, flanqué des généraux russes Pierre de Bagration et Alexandre Korsakov.

Alexandre Vassiliévitch Souvorov ordonne à Paul Kray de s'emparer de Brescia le 17 avril 1799.

Michael Friedrich Benedikt von Melas doit s'avancer vers Ciari, Frédéric Hermann Othon de Hohenzollern-Hechingen doit occuper Crémone.

Le 20 avril 1799, Peter-Carl Ott, Pierre de Bagration et Alexandre Korsakov arrivent devant Brescia, défendu par les 1 200 soldats du chef de brigade Boucret.

Après quelques heures de canonnade, la garnison française décide de se rendre.

Le 20 avril 1799, Frédéric Hermann Othon de Hohenzollern-Hechingen s'empare sans coup férir de Crémone, capturant par la même occasion 11 bateaux chargés d'artillerie et d'approvisionnements.

Les troupes françaises qui restent se retranchent derrière l'Adda.

C'est à ce moment que Barthélemy Louis Joseph Schérer rend officiellement le commandement à Jean-Victor Marie Moreau.

Le premier choc de la bataille a lieu le 25 avril 1799 lorsque l'avant-garde russe, commandée par Pierre de Bagration, tente de s'emparer du pont de Lecco, à la limite nord du front.

Les Russes sont mis en échec par Jean Mathieu Philibert Sérurier, qui tient bon malgré la supériorité numérique de l'armée ennemie.

La première journée se termine par une victoire française.

Le 26 avril 1799 au matin, Alexandre Vassiliévitch Souvorov met ses pions en place pour une attaque soutenue.

Pierre de Bagration est toujours devant le pont de Lecco, l'Autrichien Seckendorf s'est placé face aux troupes du général Laboissière à Lodi, Michael Friedrich Benedikt von Melas à Treviglio, Johann Zoph à Canonica, Wakassovitch à Brivio, Peter-Carl Ott devant le château de Trezzo.

Alexandre Vassiliévitch Souvorov lui-même s'est installé face au centre du front français à Cassano, lieu de commandement du général Jean-Victor Marie Moreau.

Les Français sont trop peu nombreux pour réussir à contenir l'attaque ennemie.

Wakassovitch s'empare de Brivio et réussit à franchir l'Adda.

Les soldats, qui tenaient la place, font retraite vers Cassano où Jean-Victor Marie Moreau cherche à concentrer ses troupes.

Plus tard, dans la journée, les Autrichiens parviennent à jeter un pont sur l'Adda près du château de Trezzo, que Peter-Carl Ott et Johann Zoph traversent aisément.

Le 26 avril 1799 se termine donc par une détérioration des positions françaises.

Le 8 floréal an VII soit le 27 avril 1799 au matin, Peter-Carl Ott et Johann Zoph attaquent un bataillon français qui se replie à Pozzo mais parvient à relancer une contre-offensive victorieuse.

Peter-Carl Ott est repoussé.

Pour les Français, ce sera cependant la seule victoire de la journée.

Ailleurs, le front est coupé en 3 parties par les troupes de Wakassovitch et Chastelet.

Le coup fatal est porté lorsque Michael Friedrich Benedikt von Melas attaque les retranchements français du canal de Retorto où ils couvrent la tête de pont de Cassano.

Ils sont refoulés mais retraitent en bon ordre et parviennent même à mettre le feu au pont afin d'arrêter la poursuite de l'ennemi.

C'est dans ces conditions que Jean-Victor Marie Moreau décide de se retirer vers Milan.

Il fait installer plusieurs batteries d'artillerie bombardant les Austro-Russes pendant la retraite de ses hommes.

Cette tactique lui permet de sauver l'armée française d'un désastre qui s'annonçait.

Les pertes françaises sont tout de même de 2 000 morts et 3 000 prisonniers.

La bataille de Cassano est gagnée par les Russes mais Jean-Victor Marie Moreau a tout de même limité les dégâts.

Jean-Victor Marie Moreau retraite vers Milan et couvre la ville afin de faire évacuer les membres du gouvernement cisalpin et tous les Milanais compromis avec les Français.

Le 29 avril 1799, Alexandre Vassiliévitch Souvorov entre dans Milan pendant que Jean-Victor Marie Moreau se retire vers Gênes et la Ligurie.



Première bataille de Zurich

André Burthe d'Annelet Chef d'escadron

La République helvétique est une république sœur de la république française.

Le général français André Masséna se doit donc de protéger ses frontières.

Ses lignes sont donc très étendues.

Il dispose d'environ 70 000 hommes sur toute la Suisse, mais plusieurs facteurs réduisent ses forces opérationnelles.

De plus, depuis le mouvement des forces autrichiennes dans les Grisons, plusieurs cantons sont le cadre d'insurrections paysannes anti-françaises.

Les mouvements préliminaires du général autrichien von Hotze, dès le 1er mai 1799, poussent André Masséna a édifié un camp retranché aux abords de Zürich.

Ce camp, appuyé sur les reliefs alentours, n'est pas terminé au début de la bataille.

La première bataille de Zurich a lieu le 16 prairial an VII soit le 4 juin 1799, sur les rives de la Limmat, à proximité de Zurich.

André Burthe d'Annelet sert à la défense du camp retranché de Zurich.

L'armée autrichienne, commandée par Charles-Louis de Teschen, forte de 40 000 hommes défait l'armée française forte de 30 000 hommes et l'oblige à se retirer.

Les français comptent 1 700 morts contre 3 500 chez les Autrichiens.

Après cette bataille, André Burthe d'Annelet est fait chef d'escadron le 10 juin 1799, par André Masséna.



Charles-Louis de Teschen Grand maître de l'ordre Teutonique

Charles-Louis de Teschen devient Grand maître de l'ordre Teutonique de 1801 à 1805.


Henri-Jean de Bellegarde - général autrichien

Henri-Jean de Bellegarde Feld-maréchal et Gouverneur civil et militaire de la Galicie

En 1806, Henri-Jean de Bellegarde est nommé feld-maréchal et gouverneur civil et militaire de la Galicie.

Il est alors nommé Gouverneur de Charles-Louis de Teschen qui est l'héritier du trône.



Entrée des troupes autrichiennes en Bavière

Dans les premières heures du 10 avril 1809, 140 000 Autrichiens sous les ordres de Charles-Louis de Teschen traversent l'Inn et entrent en Bavière.

La progression des Autrichiens en Bavière et en Italie oblige Napoléon Ier à quitter l'Espagne.

Napoléon Ier ordonne à Louis Alexandre Berthier de lever l'Armée d'Allemagne avec des troupes françaises et alliées sur le front du Danube.

Napoléon Ier dispose :

Ainsi, les premières semaines de la campagne sont marquées par plusieurs défaites françaises.

Les Autrichiens continuent leur progression en Bavière, balayant l'armée bavaroise.

Le 17 avril 1809, les armées françaises se mettent en marche.

Elles vont remporter 5 victoires en 4 jours.

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane participe à la campagne d'Allemagne.



Bataille de Teugn-Hausen

Les troupes du IIIe Corps de Louis Nicolas Davout se retrouvent isolées non loin de Regensburg ou Ratisbonne sur les rives du Danube.

Avec le Danube derrière lui, une défaite des troupes de Louis Nicolas Davout signifierait certainement la destruction totale de ses forces.

Charles-Louis de Teschen se rend compte de cette position fragile et décide donc de saisir cette chance de détruire l'armée française dans cette région du Danube.

Il dispose 3 corps de son armée et se prépare à l'attaque.

Les Autrichiens se déplacent au Nord, vers Regensburg, la dernière position connue de Louis Nicolas Davout.

Pendant ce temps là, Louis Nicolas Davout a déplacé ses troupes au Sud-est dans l'espoir de rejoindre les troupes bavaroises et les autres unités françaises.

À 11h00, le 19 avril 1809, près du village de Teugn, le IIIe corps du feld-maréchal Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen, avançant au-delà de la ligne de marche de la division du général Saint Hilaire, réalise qu'il a enfin trouvé le corps de Louis Nicolas Davout.

Il déploie immédiatement son IIIe corps pour repousser l'attaque française inévitable.

Il envoie un message pour informer Charles-Louis de Teschen, et pour lui demander que le IVe corps ainsi que les Grenadiers de réserve lui soient envoyés en renfort pour affronter Louis Nicolas Davout.

Le terrain autour de Teugn est très boisé.

La configuration du terrain ne facilite pas l'arrivée du courrier.

Quand Charles-Louis de Teschen reçoit finalement le message, il hésite à déployer sa réserve sans plus de renseignement.

À trop hésiter, Charles-Louis de Teschen perd l'occasion de détruire un des corps d'élite de Napoléon.

Louis Nicolas Davout parvient à repousser le IIIe corps de Friedrich von Hohenzollern-Hechingen jusqu'au village d'Hausen, ouvrant ainsi une ligne de communication avec ses alliés Bavarois venant de l'Ouest.

La bataille se termina vers 17 h 00, lorsqu'un violent orage met fin aux combats.

Les deux camps comptent environ 4 000 morts ou blessés, mais le IIIe corps de Louis Nicolas Davout sort indéniablement vainqueur de l'affrontement,.

Louis Nicolas Davout parvient peu après à rejoindre Napoléon Ier près d'Abensberg.

Cette bataille est appelée par erreur bataille de Tengen par les historiens français, ou encore bataille de Thann, Thann se trouvant quelques kilomètres au sud de Hausen.

La bataille marque le début d'une campagne de 4 jours qui se termine par la victoire française à Eckmühl.



Prise de Ratisbonne

La place de Ratisbonne est défendue par le 65e régiment, sous les ordres du colonel Coutard.

Le 20 avril 1809, à cours de munition celui-ci est obligé de se rendre aux Autrichiens de Charles-Louis de Teschen.


Napoléon Ier harangue les troupes bavaroises et wurtembourgeoises à Abenberg – par Jean-Baptiste Debret

Bataille d'Abensberg

La Bataille d'Abensberg a lieu le 20 avril 1809.

Elle oppose :

Charles Antoine Louis Alexis Morand participe à cette bataille.

À la gauche des armées coalisées, le corps de Jean Lannes repousse les Autrichiens qui n'opposent qu'une faible résistance.

Au centre, les Bavarois subissent de fortes pressions.

Napoléon Ier parvint à contourner l'armée autrichienne par la droite, et à l'attaquer par le flanc, ce qui contraint Charles-Louis de Teschen à ordonner la retraite.

Les Autrichiens comptent 2 800 morts et 4 000 prisonniers.

Les armées coalisées n'ont qu'environ 3 000 tués ou blessés.

Napoléon Ier parvient à diviser les Autrichiens en deux forces distinctes.

Charles-Louis de Teschen est forcé de se retirer à l'Est d'Eckmühl.

Le général Johann von Hiller et de ses 36 000 hommes est forcé de se retirer vers Landshut.


La bataille d'Eckmühl le 22 avril 1809 à 6 heures du soir

Bataille d'Eckmühl

Mort de Jean-Baptiste Cervoni

Accompagné des maréchaux Louis Alexandre Berthier, et Masséna, Napoléon Ier parti de Landshut, se dirige vers le nord pour gagner Eckmühl en Bavière où se trouve l'avant garde de l'armée allemande.

Au petit matin du 22 avril 1809, Napoléon Ier pense livrer la bataille décisive qui doit précéder la prise de Vienne.

Le 22 avril 1809, Napoléon Ier entreprend :

Charles Antoine Louis Alexis Morand participe à cette bataille.

Les troupes de François Joseph Lefebvre et de Louis Nicolas Davout sont chargées de repousser les Autrichiens sur la route d'Eckmühl à Ratisbonne.

Vandamme avance sur Eckmühl et repousse les troupes adverses vers le défilé d'Hagelstadt.

De l'autre côté Jean Lannes progresse en direction de Roking.

En face Charles-Louis de Teschen est inquiété par le défilé et les ponts sur le Danube qu'il lui faudra franchir si la situation tourne mal.

Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen combat lors de cette bataille d'Eckmühl.

À midi, la droite autrichienne attaque les forces de Louis Nicolas Davout en direction d'Abach.

La réaction de Louis Nicolas Davout est immédiate, il lance ses divisions contre l'ennemi.

Par le Sud, la brigade wurtembergeoise de Vandamme marche sur Eckmühl, dont elle parvient à s'emparer vers 14 heures.

La division de Saint Sulpice suit le mouvement et s'empare d'une grande batterie autrichienne stationné au Nord Ouest de la ville.

La division Gudin appartient au corps provisoire de Jean Lannes.

La division Gudin parvient à s'emparer d'une hauteur boisée située au nord d'Eckmühl, sans grande résistance.

Il poursuit son avance et sera rejoint dans la soirée par la division de Charles Antoine Louis Alexis Morand.

La division wurtembergeoise, suivant de près la division de Charles Antoine Louis Alexis Morand, depuis le village de Seligenthal près de Landshut, avance en direction d'Eckmühl et se positionne près d'Eggolfsheim.

La bataille est rude.

En fin de journée les 64 escadrons appartenant aux divisions de cuirassiers Saint Sulpice et Nansouty et des éléments bavarois et wurtembergeoise, réunis en une seule masse, chargent l'infanterie et à la cavalerie autrichienne.

La cavalerie, menée par Charles-Louis de Teschen, échoue à arrêter les cuirassiers.

La poursuite de l'armée autrichienne s'interrompt près de Köfernig en raison de la fatigue et de l'épuisement des chevaux.

Napoléon Ier, ayant pris conseil auprès de ses officiers, décide d'abandonner la poursuite et de laisser reposer ses troupes harassées par des combats incessants.

Napoléon Ier remporte la victoire en infligeant des pertes relativement élevées à l'ennemi.

Bien que cette bataille soit l'une des plus importantes de la campagne d'Autriche, Napoléon Ier ne parvient ni à l'écraser l'ennemi, ni à empêcher son repli.

Louis Nicolas Davout et le général Vandamme se distinguent particulièrement au cours de cette bataille.

Louis Nicolas Davout sera nommé prince d'Eckmühl par Napoléon peu après.

Jean-Baptiste Cervoni meurt lors de cette bataille tué par boulet de canon.



Bataille de Ratisbonne

Dans la nuit du 22 au 23 avril 1809, Napoléon Ier, installé dans le château d'Eggolfsheim, ordonne à ses forces de se diriger vers Straubing, Landshut et Passau.

Obnubilé par sa marche sur Vienne, l'empereur veut néanmoins assurer la sécurité de son flanc gauche en s'emparant de Ratisbonne

Charles-Louis de Teschen passe le Danube

Napoléon Ier dépêche vers la ville les troupes de Louis Nicolas Davout, avec les divisions Saint-Hilaire et Friant.

Il dépêche aussi le corps de Jean Lannes, accompagné par les divisions de Charles Antoine Louis Alexis Morand et de Gudin vers le même objectif.

Ces forces bénéficient du soutien des troupes de François Joseph Lefebvre qui s'engageront à l'ouest, appuyés par les divisions Bernhard Erasmus von Deroy et Demont.

Pendant ce temps dans la nuit du 22 au 23 avril 1809, Charles-Louis de Teschen organise l'évacuation de Ratisbonne.

Il fait passer le Danube à ses troupes par un ouvrage en pierre et par un pont de bateaux.

À 5 heures du matin, la réserve de cavalerie française commandée par les généraux Nansouty et Saint-Sulpice, se dirige vers Ratisbonne, accompagné par les divisions de Charles Antoine Louis Alexis Morand et de Gudin.

Ces troupes se heurtent à la cavalerie autrichienne.

Cette dernière est bien décidée à repousser les français pour permettre à Charles-Louis de Teschen de passer sur la rive nord du Danube.

Mais les cavaliers autrichiens, étrillés par les Français, doivent battre en retraite dans le plus grand désordre.

Ils dépassent Ratisbonne par l'ouest et franchissent le Danube par le pont de bateaux construit en amont du pont en pierre.

À 10 heures, Gudin prend les hauteurs situées au sud de Ratisbonne, entre les routes d'Abbach et d'Eckmühl.

La division De Charles Antoine Louis Alexis Morand, poursuivant l'action de Gudin par la droite, se range face à la porte de Straubing.

Elle est suivie par la division wurtembergeoise, tenue en réserve.

Au même moment, François Joseph Lefebvre suit tout d'abord le mouvement de Charles Antoine Louis Alexis Morand et de Gudin puis, se dirigeant vers l'ouest, arrive à Ratisbonne aux environs de midi.

La division Friant partie de son bivouac à 6 heures du matin, longe à l'ouest la route d'Abbach.

Friant avance en livrant combat aux troupes autrichiennes et arrive à Ratisbonne aux environs de 13 heures.

Les divisions de cavalerie Saint-Hilaire et Montbrun, progressant par Abbach, se joignent aux cuirassiers stationnés à l'ouest de Ratisbonne peu après 13 heures.

Leur rassemblement terminé, les troupes françaises, commandées par Jean Lannes, partent à l'assaut de la ville.

Cernée par d'épais remparts et défendue par 8 000 Autrichiens et 16 canons.

À 17 heures, après une intense préparation d'artillerie, les troupes françaises franchissent les fossés en avant des remparts.

Après avoir forcé une porte, les troupes de Jean Lannes entrent dans la cité dont les défenseurs finissent par se rendre.

Les combats de rue se poursuivent jusqu'à 19 heures, tandis que la division Friant franchit le pont en pierre sur le Danube, défendu par de nombreux canons.

Elle s'empare des faubourgs de Stadtamhof sur la rive nord du fleuve.

La division Gudin passe à son tour le fleuve dans la soirée.

La prise de Ratisbonne achève la campagne dite des cinq jours.

S'étant emparé de la Ratisbonne, Napoléon Ier, après avoir établi son quartier général dans l'abbaye de Pruel, lance à la poursuite de l'archiduc Charles un corps d'observation commandés par Louis Nicolas Davout.

Pendant ce temps, le gros de l'armée d'Allemagne qui poursuit, depuis le soir du 21 avril, les troupes de Hiller rejoint le corps de Bessières.

Pendant la bataille Napoléon Ier est blessé par une balle autrichienne, qui touche son talon ou sa cheville.

La balle ayant été tirée de loin, elle ne le blesse pas sérieusement mais lui cause une contusion.

La nouvelle se répand vite dans l'armée d'Allemagne et, le soir même, des milliers de soldats venus de toutes parts entourent l'empereur afin de lui faire part de leur attachement.



Entrée des Français dans Vienne

Cette retraite permet aux Français de pénétrer dans Vienne, vide d'ennemis, le 12 mai 1809.

Vienne est désertée par la famille impériale autrichienne.

Tous les ponts sont détruits par Charles-Louis de Teschen.

Napoléon donne l'ordre d'en construire de nouveaux.

Napoléon s'installe sur l'île de Lobau avec ses hommes, et prépare son attaque...


Pendant la bataille d'Essling les français sont pris à revers par les autrichiens Charles-Louis de Teschen à la bataille d'Essling

Bataille d'Essling

Mort de Jean Lannes

Le 21 mai 1809, très tôt le matin, 45 000 français traversent le fleuve et fondent sur les avant-gardes ennemis.

Le régiment d'Alexandre Gaulthier de Rigny est placé à l'avant-garde.

Blessé, Alexandre Gaulthier de Rigny ne veut pas quitter le champ de bataille.

Mais l'Autriche met en place sa contre offensive.

5 régiments, rangés en colonne, partent à l'assaut.

Bientôt les armées françaises sont acculées à la défensive.

Une des divisions d'André Masséna est retranchée dans la ville d'Essling.

Jean Lannes se porte en renfort.

Le soir, les deux armées organisent une pause.

Le lendemain, 22 mai 1809, Napoléon Ier obtient des renforts supplémentaires.

Alexandre-Edmond de Talleyrand-Périgord participe à la bataille d'Esslingen.

Il attaque alors le premier, avec le corps de Louis Nicolas Davout.

Jean Lannes est le pilier : l'issue de la bataille résultera de son efficacité.

Les autrichiens réussissent à scinder l'armée française, suivant la technique chère aux Alliés.

À 11 heures, Napoléon Ier se trouve dans une mauvaise passe.

Il galvanise ses troupes : il sait maintenant que Charles-Louis de Teschen va tenter de les refouler vers le fleuve, ce qui, s'il y parvient, sera une hécatombe pour les français.

Il envoie tous ses généraux à l'attaque.

Et soudain, Jean Lannes, son meilleur officier, son meilleur ami, est gravement blessé aux jambes.

Puis il le voit, étendu, agonisant.

Il ne peut contenir ses larmes.

Corvisart, le médecin personnel de sa Majesté, est formel : Jean Lannes, Duc de Montebello, va mourir, ce n'est qu'une question d'heures.

Napoléon Ier décide de le veiller jusqu'au bout.

Devant l'impassibilité de leur chef, les officiers de la Grande Armée hésitent entre repasser le fleuve pour éviter le désastre tant redouté, ou bien continuer à lutter.

Ils choisissent la seconde option, d'autant que Louis Nicolas Davout vient d'arriver avec ces troupes.

Mais, le pont s'écroule, coupant ainsi l'arrivée des renforts.

Napoléon Ier remis sur pied tant bien que mal n'a plus le choix, il doit résister jusqu'au rétablissement du pont, où le Génie dirigée par l'infatigable Henri Gatien Bertrand se tue à la tâche.

Louis Nicolas Davout envoie par petits bateaux des munitions et des vivres.

L'affrontement continue plus terrible que jamais.

Le pont est réparé.

Napoléon Ier décide d'ordonner le repli.

Antoine Charles Louis de Lasalle se distingue une à Essling.

Alexandre Gaulthier de Rigny est de nouveau blessé et mis hors de combat.

Sa belle conduite lui vaut le grade de lieutenant.

On ramasse les blessés dans la nuit du 22 au 23 mai 1809, et l'armée française repart en direction de Vienne.

Les pertes sont pratiquement identiques dans les deux camps.

Les autrichiens d'un côté salut par les honneurs le maréchal Lannes, un ennemi loyal.

Ils exultent à l'idée que Napoléon Ier est privé d'un très bon lieutenant.

Mais ils sont aussi terriblement inquiets de la réaction de l'Empereur.

Jean Lannes meurt à Vienne le 31 mai 1809 de ses blessures.

Jean Lannes sera inhumé en 1810 au Panthéon à Paris


Napoléon Ier regarde le champs de bataille de de Wagram

Bataille de Wagram

Mort de Général de Lasalle

Paix de Schönbrunn

Louis Alexandre Berthier Prince de Wagram

Après la bataille d'Essling, l'armée autrichienne est en partie détruite.

Les derniers carrés se sont enfuis vers Wagram.

Napoléon Ier, logé dans le palais impérial de Schönbrunn, décide d'en finir.

Pour obtenir la capitulation des autrichiens, il faut impérativement détruire leurs deux grandes armées.

Les espions révèlent à Napoléon Ier que Charles-Louis de Teschen va tenter de contourner l'armée française, mais le flanc précis est inconnu.

L'armée de Napoléon Ier est installée sur l'île de Lobau.

Il lui fait traverser le Danube.

Henri Gatien Bertrand construit les ponts de l'île Lobau sur le Danube.

Son aide de camp est alors Auguste du Moulin de La Fontenelle.

Le 5 juillet 1809, 100 000 hommes ont franchi le fleuve.

Les maréchaux de Napoléon Ier établissent des positions défensives, de façon à pouvoir intervenir rapidement et efficacement :

Jacques Jean Alexandre Bernard Law commande l'artillerie de la Garde.

Charles Antoine Louis Alexis Morand participe à cette bataille.

Jean-Mathieu Seras est grièvement blessé lors de cette bataille, où il commande la 1re division d'infanterie du VIe corps d'armée.

Jean Baptiste Cacault assiste à cette bataille.

Le cheval de Jean-Baptiste Bessières est fauché par un boulet.

À la tête de la cavalerie saxonne, Maurice Étienne Gérard contribue de manière significative à la victoire française.

À l'issue de la bataille de Wagram, Napoléon octroie à Jacques Jean Alexandre Bernard Law le grand cordon de la Couronne de Fer.

À 8 heures, l'assaut français est lancé avec une puissance extraordinaire.

Napoléon Ier remarque une faiblesse dans une ligne de défense ennemie.

Nicolas Charles Marie Oudinot attaque à Russbach détenue par Friedrich Franz Xaver de Hohenzollern-Hechingen, qu'il prend sans aucun problème.

Mais la contre-attaque autrichienne se met en marche, et Louis Nicolas Davout se trouve en difficulté.

Le corps d'armée de Jean-Baptiste Jules Bernadotte, composé de Saxons, arrivé dans la nuit, s'élance sur le plateau de Wagram, après avoir conquis les abords de la ville d'Aderklaa, plus au sud.

La nuit tombante, le combat ne baisse pas en intensité, et les autrichiens qui veulent tenir leurs positions jusqu'au bout, se défendent comme des lions.

Henri-Jean de Bellegarde se signale par sa bravoure lors de cette bataille de Wagram.

Grâce à ce courage désespéré, Napoléon Ier échoue dans sa tentative d'encerclement de l'armée de Charles-Louis de Teschen.

Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen continué à diriger le IIe Armee Korps.

Néanmoins, les pertes ennemis sont terrifiantes (environ 10 000 morts et disparus).

Alexandre Gaulthier de Rigny commande la compagnie en l'absence de son capitaine, qui vient d'être tué et se fait remarquer par son courage.

Lorsqu'il rejoint le champ de bataille, Jean-Baptiste d'Autriche tombe sur les arrières des Français et commence à attaquer les hôpitaux de campagne, mais est vite repoussé.

Le lendemain, le 6 juillet 1809, à 2 heures du matin, les deux camps reprennent leur offensive respective.

Charles-Louis de Teschen concentre ses forces à Aspern, en tentant de faire tomber le village détenu par André Masséna et Jean-Baptiste Jules Bernadotte.

Plus de 75 000 soldats attaquent.

Sous cette pression, les deux chefs français se replient sur Wagram.

La situation commence à devenir critique.

À 14 heures, Napoléon Ier rassemble ses forces sur Aspern pour, à première vue, reconquérir la ville.

En fait, il veut contourner des deux côtés l'armée autrichienne, et l'anéantir, puis fondre ensuite sur les derniers carrés encore debout de la ville.

Napoléon Ier ordonne à Antoine Drouot, surnommé le Sage de la Grande Armée, d'exécuter la manœuvre.

Antoine Drouot, met en place la plus formidable batterie d'artillerie dans une bataille : pas moins de 100 pièces de canons sont rassemblées en un même point, anéantissant les charges autrichiennes.

La terrible canonnade est déterminante.

Se lance ensuite les traditionnelles et puissantes charges françaises, menées par le général de Lasalle, qui malheureusement décèdera des suites de ses blessures.

Jacques Joseph Alexandre Macdonald enfonce le centre de l'armée ennemie que protègent 200 pièces de canon.

L'armée autrichienne de Charles-Louis de Teschen est presque totalement anéantie, les maigres bataillons survivants de la tuerie s'enfuient déjà vers Vienne.

Charles-Philippe de Schwarzenberg se retire à la tête de l'arrière-garde.

Les autrichiens comptent plus de 40 000 morts sur le plateau de Wagram, contre 20 000 pour les français.

Cette victoire, durement acquise, se solde par la capitulation de François Ier d'Autriche qui est contraint de demander la paix de Schönbrunn.

Sur le champ de bataille de Wagram, le colonel Gambin présente à l'Empereur les drapeaux pris à Gratz.

Colonel, lui dit Napoléon, je suis content de la bravoure de votre régiment et de la vôtre, vous ferez graver sur vos aigles : UN CONTRE DIX.

Napoléon Ier, mécontent de Jean-Baptiste Jules Bernadotte, lui retire son commandement, et le renvoie à Paris.

Louis Alexandre Berthier a son cheval tué sous lui à Wagram.

Louis Alexandre Berthier devient 1er prince de Wagram le 31 décembre 1809.


Famille de Charles-Louis de Teschen

Mariage de Charles-Louis de Teschen avec Henriette Alexandrine de Nassau-Weilburg

Charles-Louis de Teschen épouse en 1815 Henriette Alexandrine de Nassau-Weilburg (1797-1829), fille de Frédéric-Guillaume de Nassau-Weilburg et de Louise de Sayn-Hachenburg-Kirchberg. Leurs enfants sont :


Charles-Louis de Teschen - en 1819 par Thomas Lawrence (1769–1830)

Charles-Louis de Teschen Gouverneur de la ville de Mayence

Charles-Louis de Teschen passe le reste de sa vie dans le retirement, exception faite, pour une courte période en 1815, quand il est nommé gouverneur de la ville de Mayence.



Naissance d'Albert d'Autriche

Albert d'Autriche naît en 1817, fils de Charles-Louis de Teschen et d'Henriette Alexandrine de Nassau-Weilburg.



Naissance de Charles-Ferdinand d'Autriche

Charles-Ferdinand d'Autriche ou de Teschen naît à Vienne le 29 juillet 1818, fils de Charles-Louis de Teschen et d'Henriette Alexandrine de Nassau-Weilburg.



Mort d'Albert-Casimir de Saxe-Teschen

Charles-Louis de Teschen Duc de Teschen

Albert-Casimir de Saxe-Teschen meurt à Vienne le 10 février 1822.

Il est inhumé dans la crypte impériale.

Albert-Casimir de Saxe-Teschen et Marie-Christine de Habsbourg-Lorraine repose dans les tombes 111 et 112.

Charles-Louis de Teschen, son neveu et fils adoptif, hérite du duché de Teschen.

Albert-Casimir de Saxe-Teschen lui lègue sa collection d'art.


Charles-Louis de Teschen - par Anton Einsle - après 1847

Mort de Charles-Louis de Teschen

Charles-Louis de Teschen meurt à Vienne le 30 avril 1847.

Il est inhumé dans la tombe 122 de la crypte impériale de Vienne.


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