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Événements contenant la ou les locutions cherchées



26 événements affichés, le premier en 1739 - le dernier en 1824



Naissance de Charles-François Lebrun

Charles-François Lebrun naît à La Bouchelière près de Saint-Sauveur-Lendelin dans la Manche le 19 mars 1739, fils de Paul Lebrun (23 mars 1708-14 juin 1782), petit propriétaire exploitant, et de Louise Le Cronier (17 juin 1710-18 avril 1783).

Comme ses 7 frères, il est éduqué par un abbé et une parente leur donnant une instruction rudimentaire, avant de l'envoyer au collège de Coutances, puis au Collège des Grassin, composante de l'ancienne Université de Paris qui accueille principalement des jeunes gens du diocèse de Coutances.



Mariage de René V Nicolas-Charles-Augustin de Maupéou avec Anne Marguerite Thérèse de Roncherolles

René V Nicolas-Charles-Augustin de Maupéou épouse le 21 ou 22 janvier 1744 Anne Marguerite Thérèse de Roncherolles (1724 ou 1725-1751 ou 1752), Marquise de Bully, fille unique de Charles Michel François, Marquis de Roncherolles, et d'Angélique Marguerite de Jassaud. Leurs enfants sont :

Anne Marguerite Thérèse de Roncherolles est orpheline de père,

Jouissant immédiatement d'une grande fortune, Anne Marguerite Thérèse de Roncherolles appartient à une maison chevaleresque remontant au Xe siècle.

Pour instruire leurs fils, René V Nicolas-Charles-Augustin de Maupéou désigne Charles-François Lebrun, un jeune homme, futur troisième consul, Archi-trésorier de l'Empire et Duc de Plaisance.



Mariage de Charles-François Lebrun avec Anne Delagoutte

Charles-François Lebrun épouse le 15 juin 1773 Anne Delagoutte. Leurs enfants sont :



Achat d'une terre à Grillon par Charles-François Lebrun

En 1779, Charles-François Lebrun achète une terre à Grillon près de Dourdan, et s'y retire souvent loin de l'agitation parisienne, pour vivre selon les principes de Rousseau.



Charles-François Lebrun Député de Dourdan

Le 25 mars 1789, Charles-François Lebrun est élu député du bailliage de Dourdan par le tiers état, aux États- généraux.

À cette occasion, il renonce à ses privilèges pécuniaires et onéreux pour le tiers état.


Serment du Jeu de paume - par Jacques-Louis David - Versailles - musée de l'Histoire de France - Barère - assis à gauche du groupe central de 3 députés - tient un cahier sur ses genoux et s'apprête à consigner le serment prononcé par Jean Sylvain Bailly

Serment du Jeu de Paume

Au coup de force de Louis XVI répond un véritable coup d'État.

Le 20 juin 1789, les 578 députés du Tiers état se réunissent à la salle du Jeu de paume, à Versailles et jurent de ne se séparer qu'après avoir donné une constitution à la France.

C'est le député Joseph Ignace Guillotin qui signale aux députés, la présence de la salle du Jeu de paume, non loin du château de Versailles.

Jean-Baptiste-Pierre Bevière (1723-1807) rédige le serment du Jeu de Paume.

Sont présents les députés suivants :

Achille Pierre Dionis du Séjour et Anne-Pierre de Montesquiou font partie du groupe des 47 députés de la Noblesse qui se réunissent au Tiers état le 25 juin 1789.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord se rallie au tiers état le 26 juin 1789, avec la majorité du clergé.

Le 27 juin 1789, Louis XVI, désespérant de vaincre leur résistance, dit

Eh bien, dit-il, s'ils ne veulent pas s'en aller, qu'ils restent !

et ordonne aux privilégiés des deux autres ordres de se joindre au tiers, en une seule chambre.


Louis XVI traversant les rangs des troupes défendant le palais des Tuileries avec Augustin-Joseph de Mailly avant les combats du 10 août 1792 - par Yan' Dargent Louis XVI et sa famille au temple - par Matthew Ward

Suspension de Louis XVI

Emprisonnement de la famille royale

Au manifeste de Brunswick, le peuple de Paris répond par l'assaut sur les Tuileries.

Le 9 août 1792, quand Augustin-Joseph de Mailly apprend les dangers qui environnent la famille royale, il se rend aux palais des Tuileries.

François-Athanase Charette de La Contrie revient en France pour défendre la famille royale aux Tuileries, le 10 août 1792.

Le 10 août 1792 le bataillon d'Henri Gatien Bertrand se porte aux Tuileries pour défendre la royauté constitutionnelle.

Augustin-Joseph de Mailly se voit confier par le roi le commandement des troupes devant défendre les Tuileries.

Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara, revenu à Paris, assiste au 10 août aux côtés de Louis XVI.

Le 10 août 1792, la foule envahit le palais des Tuileries.

La défense est balayée, et Augustin-Joseph de Mailly échappe au massacre et reçoit de l'aide pour s'enfuir.

François-Athanase Charette de La Contrie échappe au massacre.

La prise des Tuileries choque particulièrement Charles-François Lebrun qui reste royaliste.

Marie-Louise de Savoie-Carignan suit la famille royale qui se réfugie à l'Assemblée législative.

Louis XVI est suspendu par l'Assemblée législative. La déchéance du roi est prononcée.

Louis XVI confie à Aimar-Charles-Marie de Nicolaï les sceaux de France, en lui demandant de les remettre plus tard au dauphin.

Louis XVI, Marie-Antoinette d'Autriche et Louis XVII sont emprisonné à la Prison du Temple. Marie-Louise de Savoie-Carignan fait partie du convoi.

Louis XVII est confié à la garde de son père qui poursuit son éducation.

Nicolas de Luckner perd toute sa popularité et est regardé comme suspect après le 10 août 1792.

Augustin-Joseph de Mailly est dénoncé puis arrêté peu de jours après sa fuite et conduit devant la section, qui veut l'envoyer à la prison de l'Abbaye. Son passé, son âge et ses idées généreuses du temps des Lumières, font qu'un commissaire réussit à s'y opposer. Augustin-Joseph de Mailly échappe donc de peu aux massacres de Septembre dans cette prison.

Augustin-Joseph de Mailly se réfugie avec sa famille dans leur château de Mareuil-Caubert, près d'Abbeville.

Sur le chemin du retour, François-Athanase Charette de La Contrie est arrêté à Angers et relâché grâce à l'intervention de Charles François du Perrier du Mouriez.



Charles-François Lebrun Candidat Député pour Dourdan

Vers la fin août 1792, Charles-François Lebrun est désigné, par la population de Dourdan qui continue de l'estimer, pour faire partie du collège électoral chargé d'élire les députés de Seine-et-Oise à la Convention.

Poussé par ses compatriotes, Charles-François Lebrun accepte de se présenter, ce qui déclenche une nouvelle cabale contre lui.



Charles-François Lebrun Prisonnier

Le 15 fructidor an I soit le 1er septembre 1793, Charles-François Lebrun est enfermé aux récollets de Versailles en tant que suspect.



Charles-François Lebrun Libéré

Charles-François Lebrun est libéré grâce au représentant Joseph-Augustin Crassous qui, suite à une mission en Seine-et-Oise, est intrigué et étudie son dossier, et finalement ordonne sa remise en liberté.

Charles-François Lebrun rentre à Grillon le 27 pluviôse An II soit le 15 février 1794.



Charles-François Lebrun Prisonnier

Le 26 prairial An II soit le 14 juin 1794, alors qu'il fait une demande pour un certificat de civisme, Charles-François Lebrun est renvoyé en prison aux récollets et, ironie de l'histoire, sur ordre de Joseph-Augustin Crassous.

Charles-François Lebrun craint pour sa tête mais sera sauvé par sa nièce Henriette Lebrun qui réussit à voler son dossier d'accusation provoquant ainsi un retard.



Libération de Charles-François Lebrun

Charles-François Lebrun est remis en liberté, sur ordre du Comité de sûreté générale, le 20 vendémiaire an II soit le 11 octobre 1794.

Cette mise en liberté est tardive à cause de l'obstination de Joseph-Augustin Crassous.


Bonaparte au Conseil des Cinq-Cents - par François Bouchot (1840) - Château de Versailles Les trois consules – Cambacérès Napoléon Lebrun

Coup d'État du 18 brumaire an VIII

Le Consulat

Le coup d'État du 18 brumaire an VIII soit le 9 novembre 1799 se prépare dans la maison de Joséphine de Beauharnais, rue Chantereine.

Lors des préparatifs du coup d'État, Joseph Bonaparte tente de concilier :

Jean-Baptiste Jules Bernadotte refuse de participer à ce coup d'État.

C'est dans l'orangerie du château de Saint-Cloud, devenu bien national, que se déroule ce Coup d'État.

Joachim Murat chasse les députés, Jean-Baptiste Bessières assure la protection de Napoléon Ier.

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald commande les Compagnies Versaillaises et appuie Napoléon Ier.

Joseph Fouché rend service à Napoléon Ier lors de ce coup d'État ne prenant aucune mesure contre lui.

Le Directoire est supprimé au profit du Consulat.

Le Conseil des Cinq-Cents est dissous.

Le Tribunat reprend une partie de ses attributions.

Napoléon Ier devient premier Consul.

Le poste de ministre de la Justice permet à Jean-Jacques Régis de Cambacérès d'appuyer le coup d'État.

Charles-François Lebrun devient troisième consul, particulièrement chargé des finances.

Après le 18 brumaire, Barthélemy Louis Joseph Schérer se retire dans ses terres.

Jean-Baptiste Robert Lindet quitte la vie politique après ce coup d'État qu'il réprouve, et reprend son activité d'avocat.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul échappe au supplice à la faveur du coup d'État du 18 brumaire an VIII.

Antoine Christophe Saliceti est hostile à ce Coup d'État,

François Cacault se rallie à Napoléon Ier.

Napoléon Ier marginalise Emmanuel-Joseph Sieyès.

Après ce coup d'État, Louis César Gabriel Berthier est nommé inspecteur aux revues.

Lazare Nicolas Marguerite Carnot est rappelé par le Premier Consul après le 18 brumaire an VIII.

Pierre Marc Gaston de Lévis rentre en France au 18 brumaire et est devient pair de France.



Fondation de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale

Napoléon Ier, Jean-Jacques-Régis de Cambacérès, Charles-François Lebrun sont les fondateurs de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale.



Proscription des jacobins

Après l'attentat de la rue Saint-Nicaise, l'enquête s'oriente dans un premier temps en direction des milieux des Jacobins exclusifs, qui ont conservé une grande influence dans le faubourg Saint-Antoine.

Miraculeusement rescapé, Napoléon Ier est convaincu que c'est dans ce milieu jacobin qu'il faut chercher les auteurs de l'attentat.

Au contraire, Joseph Fouché accuse les Chouans, mais Napoléon Ier ne l'écoute pas, convaincu que sa politique :

a trop affaibli leurs rangs.

La répression frappe le camp jacobin, touchant jusqu'à la veuve de Marat.

Afin de décapiter l'opposition de gauche, une liste de 133 proscrits est établie.

Quand la police de joseph Fouché arrête Pierre Robinault de Saint-Régeant et François-Joseph Carbon et établit que le complot de Nivôse est l'œuvre des Chouans, il est trop tard.

Par précaution, les jacobins ne sont pas condamnés pour leur participation supposée dans l'affaire de la rue Saint-Nicaise, mais au nom du salut public.

Toutefois, la mesure suscite l'opposition du Tribunat, qui y est farouchement hostile, et du Corps Législatif, qui se montre peu enthousiaste.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord suggère alors de faire voter la mesure par le Sénat conservateur, assemblée plus docile dont les délibérations ont l'avantage d'avoir lieu à huis clos.

Le 14 nivôse an IX soit le 4 janvier 1801, le Premier Consul Napoléon Ier et ses deux collègues Jean-Jacques Régis de Cambacérès et Charles-François Lebrun exilent 130 Jacobins.

Le décret consulaire explique : 130 citoyens dont les noms sont indiqués, suspects de porter une responsabilité partielle dans la tentative terroriste du 3 Nivôse, seront placés sous surveillance spéciale à l'extérieur du territoire européen de la République.

Le 15 nivôse an IX soit le 5 janvier 1801 le Sénat ratifie ce décret en votant un sénatus-consulte qui certifie que l'action des Consuls a préservé la constitution.

Les 130 infortunés sont condamnés à la déportation sans procès ni pouvoir faire appel.

Compris dans la liste des proscrits, Barthélémy Aréna et René-Pierre Choudieu parviennent à s'échapper.

71 militants révolutionnaires partent de Paris le 12 et le 16 janvier 1801 en direction de Nantes.

Sur les 39 hommes du premier convoi, un est gracié in extremis.

Les 38 autres sont déportés vers les Seychelles à bord de la corvette La Flèche dans les premiers jours de pluviôse an IX soit en fin janvier 1801.

Les 32 hommes du second convoi montent à bord de la frégate La Chiffonne le 23 germinal an IX soit le 13 avril 1801.

Parmi ces hommes, on compte :

Ils arrivent le 22 messidor an IX soit le 11 juillet 1801, après 89 jours de traversée.

Les 60 autres sont emprisonnés aux îles de Ré et d'Oléron et au fort de Joux, comme :



Constitution du 2 floréal an XII

Napoléon Ier Empereur héréditaire des Français

Le Sénat vote à l'unanimité la Constitution le 2 floréal an XII soit le 18 mai 1804.

Cette constitution instaure le gouvernement impérial.

Lazare Nicolas Marguerite Carnot vote contre.

Ce jour, Napoléon Ier est proclamé empereur héréditaire des Français au château de Saint-Cloud.

Royaliste dans l'âme, Joséphine de Beauharnais supplie Napoléon de renoncer au trône.

Je t'en prie, Napoléon, ne te fais pas roi !

Ce sénatus consulte octroie le titre de prince impérial au futur fils aîné de l'empereur et celui de prince français aux autres princes dynastes.

Joseph Bonaparte est altesse impériale et porte le titre de Prince français.

Eugène de Beauharnais est nommé colonel-général des chasseurs de la Garde.

Napoléon Ier lui fait confiance.

Jean-Jacques Régis de Cambacérès est nommé prince-archichancelier.

Lors des nombreux déplacements de l'empereur sur les théâtres des opérations militaires, Jean-Jacques Régis de Cambacérès assurera la présidence du Sénat et du Conseil d'État, ainsi que la direction de l'administration.

Charles-François Lebrun devient prince-architrésorier du Premier Empire.



Charles-François Lebrun Grand aigle de la Légion d'honneur

Napoléon Ier fait Charles-François Lebrun Grand aigle de la Légion d'honneur le 2 février 1805.



Création de la Cour des comptes

Le 17 septembre 1807, Napoléon Ier crée la Cour des comptes.

Sa mission est de vérifier les comptes sans étudier la légalité des dépenses.

Charles-François Lebrun participe à cette création.

Elle a pour but de remplacer les 12 Chambres des Comptes de l'Ancien Régime et surtout la Commission de la comptabilité nationale mise en place pendant la révolution et discréditée par les scandales.

Toujours en vigueur à l'heure actuelle, la Cour des comptes, dont le rapport annuel pointe du doigt les dérives financières des administrations et des entreprises publiques, exerce un contrôle externe sur les opérations budgétaires, comptables et financières de l'État.


Charles-François Lebrun

Charles-François Lebrun Duc de Plaisance

Charles-François Lebrun devient Duc de Plaisance en 1808.


Napoléon-Louis II Bonaparte

Abdication de Louis-Bonaparte Ier de Hollande

Napoléon-Louis II Bonaparte Roi de Hollande

Annexion de la Hollande à l'Empire français

En 1810, Louis revient vers ses sujets, mais peu de temps après les troupes françaises de surveillance étendent encore leur contrôle sur les villes de l'ouest du pays.

Louis-Bonaparte Ier de Hollande se rend compte que l'affaire est perdue.

Sans consulter son frère, Louis-Bonaparte Ier de Hollande abdique en faveur de son jeune fils Napoléon Louis II Bonaparte et s'enfuit à Vienne.

En 1810, Charles-François Lebrun est chargé d'organiser le rattachement à la France du royaume de Hollande mais devant son échec, l'empereur doit finalement envoyer Pierre-François Réal pour rétablir le calme.

Le royaume de Hollande est alors annexé à l'Empire français

Napoléon Ier institue un Conseil Général du Commerce à Paris.

Isaac Thuret décide de partir pour Paris où il représentera les intérêts d'Amsterdam à ce conseil.



Projet de mariage de Charles-François Lebrun avec Anna Pieri Brignole Sale

Charles-François Lebrun est veuf d'Anne Delagoutte.

Anna Pieri Brignole Sale est veuve depuis peu.

Elle est suivante de l'impératrice et remarquable tant par ses charmes que par son esprit.

Anton Brignole Sale, son fils, est ministre d'état.

Charles-François Lebrun s'éprend vers 1810 - 1811 d'Anna Pieri Brignole Sale, marquise génoise et comtesse d'Empire.

Elle fait partie d'une des premières maisons de Gênes qui a donné de nombreux et prestigieux doges à la république.

Le mariage projeté ne se fait pas à cause d'un fils de Lebrun qui demande à l'empereur de s'y opposer arguant d'une certaine légèreté de Madame de Brignole envers les hommes.



Sixième Coalition contre Napoléon Ier

Marie-Louise l'Autriche Régente de l'Empire

Après l'effroyable retraite de Russie, Napoléon Ier doit en toute hâte reconstituer une Grande Armée.

Il pousse son pays dans ses derniers retranchements au niveau militaire comme économique.

Mais la France est lasse de la guerre qui dure depuis 1792 !

Les nouveaux régiments sont composés de jeunes hommes d'à peine 20 ans qui, pour la plupart, n'ont jamais vu une bataille de leur vie.

On les surnomme les Maries-Louises, doux noms en référence à l'impératrice.

François Ier d'Autriche entre en 1813 dans la coalition contre Napoléon Ier, son gendre.

Marie-Louise d'Autriche se range du côté de Napoléon Ier contre François Ier d'Autriche, son propre père.

Napoléon Ier part en campagne contre la Russie et contre l'Autriche, Marie-Louise d'Autriche devient Régente de l'Empire.

Elle est entourée par :

Tous ces gens sont prêts à trahir Napoléon en son absence, tandis que Marie-Louise d'Autriche lui reste fidèle.

L'armée française sécurise l'Allemagne en détenant tous les points stratégiques, du Rhin jusqu'au Duché de Varsovie repris par les Alliés.

Mais la supériorité numérique des Coalisés oblige Napoléon Ier à se replier près du Rhin.



Charles-François Lebrun Pair de France

Lors de la chute de Napoléon, Charles-François Lebrun est nommé pair de France par Louis XVIII.


Le pont du Ponthaut - par Victor Cassien, (1808 - 1893)

Les Cent-Jours

Guillaume II des Pays-Bas commandant de l'armée néerlandaise

Napoléon Ier débarque sur les côtes françaises à Golfe-Juan.

Au tout début mars 1815, Napoléon Ier rencontre par hasard Honoré V Grimaldi.

La légende veut que l'Empereur, s'étant entendu répondre Je vais chez moi à Monaco, aurait affirmé que lui aussi se rendait chez lui aux Tuileries.

Lors du retour de l'Empereur en 1815, il semble que Jean Gabriel Marchand d'abord voulu éviter tout contact entre ses troupes et celles de l'île d'Elbe.

Jean Gabriel Marchand envisage même d'évacuer Grenoble et de se retirer sur Chambéry pour soustraire ses soldats au prestige de la présence de Napoléon Ier.

Cependant un bataillon du 5e de ligne et une compagnie de sapeurs sont partis avec l'ordre de détruire le pont du Ponthaut à quelques lieues de la Mure.

Ce détachement est commandé par le chef de bataillon Lessard le 7 mars 1815 à 9 heures au village de Laffrey.

Vers 13 heures, Napoléon Ier y arrive également.

Les 2 troupes s'observent pendant quelque temps

Mais l'hésitation, si elle existait, nest pas de longue durée.

Napoléon Ier met pied à terre, et s'avance vers le bataillon, et aussitôt les cris de vive l'Empereur retentissent.

Jacques Louis César Alexandre Randon n'a plus qu'à retourner vers, Jean Gabriel Marchand, son oncle pour lui rendre compte de ce qui se passe.

Jean Gabriel Marchand se retire par la route de Chambéry avec 150 hommes restés fidèles aux Bourbons.

Jean Gabriel Marchand, rallié aux Bourbons, est maintenu dans son commandement de la 7e division militaire et conserve Jacques Louis César Alexandre Randon pour aide de camp.

En 1815, Guillaume II des Pays-Bas prend le commandement de l'armée néerlandaise pour combattre Napoléon Ier pendant les Cent-Jours.

Louis Alexandre Berthier accompagne le roi et se voit rayé de la liste des maréchaux.

Pendant les Cent-Jours, Charles Ferdinand d'Artois suit Louis XVIII à Gand.

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot accompagne Louis XVIII, sur le chemin de Gand, jusqu'à Lille.

Charles César de Damas accompagne Louis XVIII en Belgique.

Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt se rallie à la restauration et suit le roi à Gand durant les Cent-Jours

En 1815, pendant les Cent-Jours, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé cherche à organiser la résistance royaliste en Anjou avant de fuir en Espagne.

Marie-Thérèse Charlotte de France se trouve à Bordeaux, où elle tente d'organiser la résistance à Napoléon Ier, quand le roi s'est réfugié en terre étrangère, à Gand.

Napoléon, admiratif, dit de Marie-Thérèse Charlotte de France qu'elle est le seul homme de la famille, et la laisse s'embarquer pour l'Angleterre.

Hortense de Beauharnais est fidèle à l'Empereur pendant les Cent-Jours.

Pendant les Cent-Jours, François Étienne Christophe Kellermann reste à l'écart des évènements.

Joseph Bonaparte est Lieutenant-général de l'Empire lors des Cent-Jours.

Pendant les Cent-Jours, Charles-Marie Denys de Damrémont est nommé colonel et reste sous les ordres d'Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont.

Commandant de la 1ère subdivision de la 12e division militaire à La Rochelle, François-Xavier Donzelot se rallie à Napoléon Ier.

Charles-François Lebrun accepte pendant les Cent-Jours la charge de grand maître de l'Université.

Henri Gatien Bertrand se réinstalle aux Tuileries et devient grand Maréchal du Palais et conseiller militaire de Napoléon Ier.

Se déclarant royaliste, Élie Louis Decazes refuse de signer une adresse de félicitations à Napoléon Ier après son retour de l'île d'Elbe et reste fidèle aux Bourbons.

Isaac Thuret est un des rares diplomates à rester à Paris lors des Cent Jours.

Victor-Guy Duperré est nommé Préfet maritime de Toulon aux Cent-Jours.



Charles-François Lebrun Privé de la pairie

Charles-François Lebrun est privé de la pairie lors du retour de la monarchie.



Mort de Charles-François Lebrun

Charles-François Lebrun se retire dans sa propriété de Sainte-Mesme.

Charles-François Lebrun meurt à Sainte-Mesme dans les Yvelines le 14 juin 1824. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 5).


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