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Événements contenant la ou les locutions cherchées
9 événements affichés, le premier en 1741 - le dernier en 1805
Naissance de Charles-François Delacroix
Charles-François Delacroix de Contaut naît à Givry-en-Argonne dans la Marne le 15 avril 1741, fils de Claude Delacroix (1717-1770), Sieur de Contault, et de Marguerite Louise Flize (1716-1799).
Mariage de Charles-François Delacroix avec Victoire Oeben
Charles-François Delacroix épouse à Paris en 1778 Victoire Oeben (1758-1814). Leurs enfants sont :
Charles-François Delacroix Député de la Marne à la Convention
Charles-François Delacroix est élu député de la Marne à la Convention le 3 septembre 1792.
Condamnation à mort de Louis XVI
Mort de Louis XVI
Louis XVII Roi de France
Le 15 janvier 1793, lors d'un premier vote, Louis XVI est déclaré coupable par 707 voix pour 718 votants.
La Convention nationale se réunit au manège du château des Tuileries, en séance permanente les mercredi 16 et jeudi 17 janvier 1793.
La Convention nationale procède à un scrutin rectificatif le 18 janvier 1793.
Le vote nominal, suivi d'une justification des votants à la tribune, donne 387 votes pour la peine de mort, dont 26 demandant un éventuel sursis.
Charles-François Delacroix, Jean-Baptiste Robert Lindet, Pierre Joseph Cambon, Antoine Christophe Saliceti, Alexandre Paul Guérin de Chateauneuf-Randon et Lazare Nicolas Marguerite Carnot vote la mort de Louis XVI.
Jean-Jacques Régis de Cambacérès ne vote pas la mort, mais demande que Louis XVI soit gardé en otage jusqu'à la paix, et qu'en cas d'invasion du territoire, il soit exécuté.
Joseph Fouché voter la mort de Louis XVI et bascule vers les bancs des Montagnards.
La majorité requise étant de 361 voix, Louis XVI le roi est condamné à mort pour un unique vote.
Ce scrutin ne souffre cependant pas de contestations du fait de sa nature nominale.
On commence à le surnommer Louis le dernier.
Marie-Thérèse Charlotte de France commence à écrire ses mémoires peu avant l'exécution de son père.
Louis XVI meurt le 21 janvier 1793, guillotiné à Paris sur la place de la Révolution, ancienne place Louis XV, aujourd'hui place de la Concorde.
Les bourreaux veulent dépouiller Louis XVI de ses habits. Il les repousse fièrement, se déshabille lui-même et défait le col de sa chemise.
Ils veulent lui lier les mains. Cette dernière humiliation le révolte : Que prétendez-vous ?, demande-t-il. " Vous lier ", lui est-il répondu. Louis XVI reprend : Me lier ? Non, je n'y consentirai jamais. Faites ce qui vous est commandé, mais vous ne me lierez pas ; renoncez à ce projet. Avec un mouchoir, Sire demande le bourreau Sanson avec respect, montrant un morceau de soie.
Louis XVI, qui n'avait plus été appelé Sire depuis bien longtemps, accuse le coup. Il hésite quand il se tourne vers son confesseur. Les bourreaux vont l'empoigner quand l'abbé Henri Edgeworth de Firmont lui dit : Sire, dans ce nouvel outrage je ne vois qu'un dernier trait de ressemblance entre Votre Majesté et le Dieu qui va être votre récompense.
Louis XVI lève les yeux au ciel : Assurément, dit-il, il ne faut rien de moins que son exemple pour que je me soumette à un tel affront. Et se tournant vers les bourreaux : Faites ce que vous voudrez, je boirai le calice jusqu'à la lie. Il se laisse dès lors lier les mains et couper les cheveux. S'appuyant sur l'abbé Henri Edgeworth de Firmont il monte calmement les marches qui conduisent à l'échafaud. L'abbé Henri Edgeworth de Firmont craint que le courage commence à lui manquer, et il ajoute, ému : Fils de Saint-Louis, montez au Ciel !
Mais, parvenu au pied de la guillotine, Louis XVI, placide, considère un instant les instruments de son supplice et demande si les tambours s'arrêteront de battre. Il s'avance pour dire : Je meurs innocent des crimes qu'on m'impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez verser ne retombe pas sur la France.
Il veut poursuivre mais les tambours couvrent ses dernières paroles. On crie aux bourreaux de faire leur office. Le roi déchu redevint silencieux, et n'oppose plus aucune résistance à l'exécution.
Le couperet siffle à 10 heures 22, sous les yeux de 5 ministres du conseil exécutif provisoire et de quelques autres personnes, invitées par le ministre de la Marine dans son bureau, pour assister à l'exécution.
Il est inhumé au cimetière de la Madeleine, rue d'Anjou-Saint-Honoré.
Louis XVII est séparé de Louis XVI, le matin du 21 janvier 1793.
En vertu du principe selon lequel la continuité dynastique est automatique en France, Louis XVII succède à son père et devient Roi de France.
Il est reconnu comme tel par Louis XVIII alors émigré à Hamm, près de Düsseldorf en Westphalie.
Les Vendéens et les Chouans, mais aussi de fidèles royalistes dans d'autres provinces, se battront et mourront en son nom. Leurs étendards portent l'inscription : Vive Louis XVII.
Le jeune Louis XVII est confié à sa mère, également emprisonnée au Temple.
Complot du 9 Thermidor An II
Mort de Georges Auguste Couthon
Mort deSaint-Just
Mort de Maximilien de Robespierre
Fin de la Terreur
Le Comité de salut public s'est divisé. Maximilien de Robespierre n'y paraît plus depuis plus d'un mois.
Collot d'Herbois, Billaud-Varenne, Carnot se sentent menacés et prennent contact avec d'autres groupes :
Le 5 thermidor An II soit le Bertrand Barère est à l'origine de la réunion de réconciliation des deux comités, réconciliation acceptée, semble-t-il, par Georges Auguste Couthon et Saint-Just mais rejetée par Maximilien de Robespierre.
Au cours de la nuit du 8 et 9 Thermidor An II soit les 26 et 27 juillet 1794, se battant avec énergie pour sauver sa vie, Joseph Fouché joue un rôle décisif, dans les négociations avec les chefs de la Plaine, leur promettant la fin de la Terreur pour prix de leur alliance.
Modéré de cœur comme de raison, Lazare Nicolas Marguerite Carnot prend position contre Maximilien de Robespierre et Saint-Just.
Le 8 thermidor An II soit les 26 juillet 1794, Bertrand Barère adopte une attitude attentiste, tentant de jouer les conciliateurs.
Au soir du 9 Thermidor An II soit le 27 juillet 1794 Bertrand Barère présente le décret mettant les partisans de Maximilien de Robespierre, hors la loi, mesure qui va largement contribuer à paralyser l'insurrection.
Maximilien de Robespierre Saint-Just, Georges Auguste Couthon et Dumas meurent place de la Révolution à Paris le 28 juillet 1794 exécutés.
La Grande Terreur s'achève par l'élimination des Robespierristes, du 9 au 12 thermidor an II soit du 27 au 30 juillet 1794.
Bertrand Barère, c'est la Plaine, ralliée au gouvernement révolutionnaire tant que celui-ci lui semble indispensable pour sauver la Révolution, mais désireuse d'effacer terreur et dictature dès lors que la Révolution lui semble sauvée.
Joseph Fouché est marginalisé.
Le sort de Louis XVII s'améliore relativement, même s'il demeure prisonnier dans la tour du Temple.
Jeanne Marie Ignace Thérésa Cabarrus est surnommée Notre-Dame de Thermidor parce qu'elle a poussé Jean-Lambert Tallien, le conventionnel, son amant d'alors, à renverser Maximilien de Robespierre.
Charles-François Delacroix se rallie à la réaction thermidorienne, et est envoyé en mission en Ardennes.
Charles-François Delacroix Ministre des Affaires extérieures
Charles-François Delacroix est Élu au Conseil des Anciens sous le Directoire.
Charles-François Delacroix est nommé ministre des Relations extérieures le 5 novembre 1795.
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord Ministre des Affaires étrangères
Coup d'État du 18 fructidor an V
Déportation de Louis François Joseph de Bourbon-Conti
L'opposition des royalistes ne permet pas à Joseph Bonaparte de siéger au Conseil des Cinq-Cents avant le coup d'État du 18 fructidor an V.
En 1797, lors du renouvellement annuel du tiers des Conseils, les royalistes, se présentant en défenseurs de l'ordre, se retrouvent majoritaires dans le Conseil des Cinq-Cents et le Conseil des Anciens, formant le pouvoir législatif.
Jean-Charles Pichegru est député des Cinq-Cents et président de ce corps.
Ils réussissent à faire nommer Balthazar François de Barthélemy comme directeur.
Les Conseils suppriment alors les lois contre les émigrés et les prêtres réfractaires.
Le Directoire se retrouve alors divisé en 2 camps :
Entre les deux Paul Barras tergiverse.
Il finit par se ranger du côté des républicains après la découverte de documents suspects portés par Emmanuel Henri Louis Alexandre de Launay, un agent royaliste, arrêté par Napoléon Ier.
Paul Barras obtient l'accord des autres Directeurs, qui sont pourtant hostiles à Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord.
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord remplace Charles-François Delacroix comme ministre des Relations extérieures le 16 juillet 1797.
Lors de sa nomination, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord aurait dit à Benjamin Constant : Nous tenons la place, il faut y faire une fortune immense, une immense fortune.
De fait, et dès cet instant, cet homme d'infiniment d'esprit, qui manquait toujours d'argent prend l'habitude de recevoir d'importantes sommes d'argent de l'ensemble des États étrangers avec lesquels il traite.
Pour assurer leur puissance, Paul Barras, Jean-François Reubell et Louis-Marie de La Révellière-Lépeaux qui forme une sorte de triumvirat, soutenus par l'armée, organisent le coup d'État du 18 fructidor an V soit le 4 septembre 1797 contre les modérés et les royalistes.
À l'aube, Pierre Augereau, envoyé d'Italie, fait occuper militairement Paris.
Le général Verdière arrête :
Ils sont incarcérés au Temple et déportés à Sinnamary en Guyane française.
Des affiches sont placardées dans Paris révélant, d'après les papiers d'Emmanuel Henri Louis Alexandre de Launay, la trahison de Jean-Charles Pichegru.
De nombreux députés, prêtres et journalistes sont eux aussi déportés en Guyane, et les élections de 49 départements sont annulées.
Lazare Nicolas Marguerite Carnot qui craint d'être arrêté, prend la fuite et s'exile en Allemagne.
Ce coup d'État marque un renforcement de l'exécutif au détriment du pouvoir législatif.
Une loi de déportation est votée qui frappe l'ensemble des membres de la maison de Bourbon.
Louis François Joseph de Bourbon-Conti est conduit sous escorte armée jusqu'à la frontière espagnole, non sans avoir obtenu du Directoire une provision annuelle de 50 000 francs sur le produit de ses biens, grâce à une réclamation du citoyen Desgraviers, institué son légataire universel.
En 1797, Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara tente de faire rayer son nom de la liste des émigrés avec l'aide de ses amis royalistes comme Mathieu Dumas, mais le coup d'État de Fructidor lui ôte tout espoir.
Le sénat de Hambourg ordonne l'expulsion de Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara.
Après ce coup d'État, Joseph Bonaparte peut enfin siéger au Conseil des Cinq-Cents.
Naissance d'Eugène Delacroix
On peut douter de la paternité biologique d'Eugène Delacroix.
Charles-François Delacroix est affecté d'une excroissance qui l'empêche de procréer.
Cette excroissance est retirée le 13 septembre 1797.
Eugène naît 32 semaines après l'opération.
Eugène Delacroix naît le 26 avril 1798, fils de Charles-François Delacroix et de Victoire Oeben.
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord ayant une liaison avec Victoire Oeben, certains biographes de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord font de lui le géniteur.
Il n'existe qu'une source sur cette paternité, les Mémoires de Madame Jaubert.
Mort de Charles-François Delacroix
Charles-François Delacroix meurt à Bordeaux le 26 octobre ou le 4 novembre 1805.
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