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Événements contenant la ou les locutions cherchées



17 événements affichés, le premier en 1667 - le dernier en 1734



Mariage de Charles-Honoré d'Albert d'Ailly avec Jeanne Marie Thérèse Colbert

Charles-Honoré d'Albert d'Ailly épouse le 3 février 1667 Jeanne Marie Thérèse Colbert, fille de Jean-Baptiste Colbert et de Marie Charron de Menars. Leurs enfants sont :



Mariage de Charles Antoine de Lévis avec Marie-Françoise de Béthisy

Charles Antoine de Lévis épouse le 4 août 1668 Marie-Françoise de Béthisy. Leurs enfants sont :



Naissance de Charles-Eugène de Lévis

Charles-Eugène de Lévis naît à Paris le 21 juin 1669, fils de Charles Antoine de Lévis et de Marie-Françoise de Béthisy.

Charles Antoine de Lévis est Lieutenant pour le roi dans la province du Bourbonnais en survivance de son père.



Charles-Eugène de Lévis Militaire

Charles-Eugène de Lévis commence à servir en 1688.


Bataille de Fleurus - 1er juillet 1690 - Attribué à Pierre-Denis Martin - Château de Versailles

Bataille de Fleurus

Mort de Charles-Édouard Colbert

Le 1er juillet 1690, la bataille de Fleurus oppose une armée française aux armées d'une coalition rassemblant les Provinces-Unies, les Impériaux, l'Espagne et l'Angleterre.

Les troupes françaises sont sous le commandement de François-Henri de Montmorency-Bouteville accompagné de Louis François de Boufflers, de Louis-Auguste de Bourbon, de Claude de Choiseul, de Philippe de Vendôme et de François-Louis de Bourbon-Conti.

Les armées de la coalition sont commandées par le général allemand Waldeck.

Les artilleurs français tirent sur leurs régiments d'infanterie dont ils n'ont pas identifié les couleurs. Tous les drapeaux reçoivent alors, comme signe distinctif commun, une écharpe blanche nouée au sommet de la hampe.

La France remporte une grande victoire sur la coalition qui perd 20 000 hommes alors que la France ne perd que 4 000 hommes.

Charles-Eugène de Lévis s'illustre à la tête d'un régiment de cavalerie lors de cette bataille.

Yves de Tourzel d'Alègre et Antoine V de Gramont participent à cette bataille.

Yves de Tourzel d'Alègre devient Brigadier.

Louis d'Aubusson prend part à cette bataille.

César III Auguste de Choiseul commande l'aile droite de l'armée française.

Ferdinand de Marsin est blessé au cours de cette bataille.

Claude de Jussac meurt lors de cette bataille.

Charles-Édouard Colbert meurt lors de cette bataille.

Jean-Jules-Armand Colbert, son frère, hérite du régiment de Champagne le 11 juillet 1690.


Siège de Mons

Siège de Mons

Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, le siège de Mons se déroule du 15 mars au 10 avril 1691.

Avec une armée de 46 000 hommes, Louis François de Boufflers investit la ville le 15 mars.

Charles-Auguste de Goyon-Matignon participe à ce siège.

Une armée d'observation équivalente en nombre, commandée par François-Henri de Montmorency-Bouteville, couvre le siège

François-Louis de Bourbon-Conti participe au siège de Mons.

Charles-Eugène de Lévis s'illustre lors de ce siège.


Siège de Namur - par Jean-Baptiste Martin (1659 - 1735)

Siège de Namur

Pendant la guerre de la ligue d'Augsbourg, Louis XIV se déplace personnellement pour assister au siège de Namur et de sa citadelle.

L'armée sous le commandement François-Henri de Montmorency-Bouteville couvre le siège.

L'ingénieur en chef du roi, Sébastien Le Prestre est responsable des opérations de siège.

Désormais membre de l'armée de Flandre, Jean-Jules-Armand Colbert fait la campagne et participe aux sièges de Mons et de Namur.

Charles-Auguste de Goyon-Matignon, François-Louis de Bourbon-Conti et Antoine V de Gramont participent à ce siège.

Charles-Eugène de Lévis s'illustre lors de ce siège.

Après un mois, la garnison commandée par Coehoorn capitule le 30 juin 1692 et quitte la ville avec les honneurs de la guerre.

Elle reprendra la ville 3 ans plus tard.


Bataille de Steinkerque

Bataille de Steinkerque

Mort de Louis-Christophe Gigault

Après la prise de Namur par les Français, ceux-ci établissent une forte position défensive.

Le 2 août 1692, François-Henri de Montmorency-Bouteville, commandant de l'armée des Flandres, apprend par un espion que les Coalisés feront grand fourrage le lendemain, sur la droite française, et s'attend donc à une belle journée calme.

Pourtant, le Comte de Tracy découvre que l'ennemi se livre à de considérables mouvements de troupes et avertit son supérieur.

Guillaume III d'Orange-Nassau commandant en chef des alliés de la Ligue d'Augsbourg (majoritairement des anglo-hollandais) décident de lancer une attaque surprise à l'aube du 3 août 1692.

Le 3 août 1692 au matin, l'attaque de l'avant-garde alliée surprend complètement les Français mais leur armée principale perd beaucoup de temps durant sa marche. Les Français ont le temps d'organiser une ligne de défense efficace quand débute l'attaque principale, aux alentours de midi.

Les premières lignes françaises perdent du terrain mais une extrême confusion règne dans l'armée alliée avec notamment la cavalerie hollandaise qui gêne la progression de l'infanterie anglaise.

Pris de court, François-Henri de Montmorency-Bouteville ordonne à ses brigades de se ranger en ligne dès que possible, et masse son infanterie en un pâté de 5 rangs.

La cavalerie est déployée derrière l'infanterie, et sur les ailes afin de couvrir les flancs.

François-Henri de Montmorency-Bouteville donne l'ordre de contre-attaquer et, après de rudes combats, les alliés sont repoussés.

À 9 heures, l'ennemi débouche entre Rebecq et le Petit-Enghien, au nord de Steinkerque.

Steinkerque est aujourd'hui devenue Steenkerque en Belgique wallonne.

Mais le terrain très accidenté entrave leur avance.

Il faudra une heure pour que les coalisés soient au contact, ce qui ôte quelque peu l'effet de surprise.

Les Coalisés portent leurs coups sur l'aile droite des troupes françaises, mais toute cohésion tactique est illusoire en un lieu si peu commode.

Par fraction séparée, toutes les lignes françaises prendront part à l'action.

Par ailleurs, au cours de l'engagement, les piquiers abandonnent leurs armes obsolètes pour ramasser les fusils de l'ennemi.

Enfin, Louis François de Boufflers arrive d'Enghien à marche forcée avec ses dragons, il charge la cavalerie ennemie.

Voyant que les pertes subies par son infanterie sont sévères et que la bataille est en train de lui échapper, Guillaume III d'Orange-Nassau donne l'ordre de la retraite.

Il a perdu 10 000 soldats et 9 drapeaux qui iront décorer la nef de Notre-Dame, et 10 canons.

Les Français, ayant également souffert de lourdes pertes, ne sont pas en état de poursuivre leurs adversaires.

François-Louis de Bourbon-Conti y a 2 chevaux tués sous lui.

Un coup de feu casse le bras d'Yves de Tourzel d'Alègre.

Charles-Eugène de Lévis s'illustre lors de cette bataille.

Louis d'Aubusson participe à cette bataille.

Louis-Christophe Gigault meurt lors de cette bataille.

Jean-Jules-Armand Colbert participe à ce combat où il est blessé.

César III Auguste de Choiseul commande la Maison du roi lors de cette bataille.



Bataille de Neerwinden

Mort de Patrick Sarsfield

Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, la bataille de Neerwinden ou de Landen se déroule le 29 juillet 1693 entre :

L'armée française se compose de 190 escadrons de cavalerie, 90 bataillons d'infanterie et 2 régiments d'artillerie, soit 75 000 hommes.

Les forces alliées se composent de 142 escadrons de cavalerie et de 64 bataillons d'infanterie dont au moins 2 bataillons espagnols provenant des Tercios de Zúñiga et Mancheño, soit 50 000 hommes.

Guillaume III d'Orange-Nassau est installé sur une bonne position défensive et décide d'attendre l'attaque française qui porte d'abord sur le centre l'obligeant à dégarnir ses flancs.

Puis les français débordent les ailes et provoquent la déroute mais ils ne suivent pas car leurs pertes sont lourdes avec 9 000 morts. Les alliés perdent 18 000 hommes.

Au cours de cette bataille Guillaume III d'Orange-Nassau, furieux que les Français ne reculent pas face au feu des forces alliés, s'écrie : Oh ! l'insolente nation !

François-Louis de Bourbon-Conti est blessé d'un coup de sabre avant d'abattre son agresseur.

Louis d'Aubusson participe à cette bataille.

Charles-Eugène de Lévis s'illustre lors de cette bataille.

Claude François Bidal marche à la tête des dragons, attaque 3 le retranchement des ennemis près du village, les force à la dernière attaque.

Claude François Bidal a l'épaule cassée.

Patrick Sarsfield, exilé irlandais, chef de la Brigade irlandaise, commande l'aile gauche de l'armée française. Il est mortellement blessé durant cette bataille et mourra à Huy quelques jours plus tard.

Henri d'Harcourt-Beuvron contribue par sa jonction avec François-Henri de Montmorency-Bouteville à la victoire.

Henri de Massue prend part à cette bataille pour Guillaume III d'Orange-Nassau où il est blessé.

Henri de Massue s'échappe par ruse en parlant français.

François-Henri de Montmorency-Bouteville est surnommé le Tapissier de Notre-Dame en raison du grand nombre de drapeaux ennemis, qu'il prend sur les champs de bataille et que l'on suspend dans le cœur de la cathédrale.

François-Henri de Montmorency-Bouteville est reçu partout avec enthousiasme à Paris, sauf par Louis XIV, qui ne voit en lui qu'un parent et disciple d'Henri Jules de Bourbon-Condé.

Revenu à la cour, auréolé de prestige militaire, François-Louis de Bourbon-Conti s'insinue dans les bonnes grâces de Louis le Grand Dauphin, ce qui achève de lui aliéner Louis XIV.



Mariage de Charles-Eugène de Lévis avec Marie-Françoise d'Albert

Avec le consentement du Roi, Charles-Eugène de Lévis épouse en l'église Notre-Dame de Versailles le 27 janvier 1698 Marie-Françoise d'Albert, fille de Charles-Honoré d'Albert d'Ailly et de Jeanne Marie Thérèse Colbert. Parmi leurs enfants citons :

Lors de la célébration des noces, on s'aperçoit que Charles-Eugène de Lévis n'a jamais reçu le moindre sacrement : on le baptise le matin, il fait sa communion à midi et se marie le soir à minuit.

Marie-Françoise d'Albert est dame du palais de Marie-Adélaïde de Savoie de 1698 à 1712 et son amie.

C'était selon Louis III de Rouvroy de Saint-Simon : Charles-Eugène de Lévis est un jeune homme bien fait, tout militaire et fort débauché qui n'a jamais eu la plus petite teinte d'éducation mais qui, avec cela, a de l'esprit, de la valeur, de l'honneur et beaucoup d'envie de bien faire.



Naissance de Marie-Françoise de Lévis

Marie-Françoise de Lévis ou de Lévis-Charlus naît en 1698, fille de Charles-Eugène de Lévis et de Marie-Françoise d'Albert.



Charles-Eugène de Lévis Brigadier

Charles-Eugène de Lévis devient Brigadier en 1701 ou 1702.



Charles-Eugène de Lévis Brigadier Maréchal de camp

Charles-Eugène de Lévis obtient le grade de maréchal de camp en 1704.



Charles-Eugène de Lévis Lieutenant général des armées

Charles-Eugène de Lévis obtient le grade de lieutenant général des armées en 1707.



Érection de la terre de Lévis en duché-pairie

Charles-Eugène de Lévis est le dernier des marquis de Poligny.

Anciennement Poligny-en-Bourbon, la terre de Lévy-Neureux-Champroux prend le nom de Lévis.

Charles-Eugène de Lévis fait ériger, pour lui et ses descendants mâles, le 13 février 1723 cette terre en duché-pairie de Lévy.

Il comprenait alors les seigneuries :

À partir de ce moment, Lurcy-le-Sauvage est appelé Lurcy-Lévy, puis Lurcy-Lévis.



Charles-Eugène de Lévis Duc de Lévis

Majorité de Louis XV

Charles-Eugène de Lévis est le dernier des marquis de Poligny. IL est Lieutenant général des armées du roi et de la province du Bourbonnais, gouverneur de Mézières, et commandant en Franche-Comté.

Le 13 février 1723, Louis XV érige pour Charles-Eugène de Lévis et ses descendants mâles, les terres et seigneuries de Lurci, le Sauvage, Polligni,... en duché-pairie sous le nom de duché de Lévis ou Lévy.

C'est à partir de ce moment que Lurcy-le-Sauvage fut appelé Lurcy-Lévis.

Charles-Eugène de Lévis est reçut au parlement de Besançon le 22 février 1723, le Roi y tenant son lit de justice à l'occasion de sa majorité.



Mort de Charles-Eugène de Lévis Duc de Lévis, Comte de Charlus

Charles-Eugène de Lévis, Duc de Lévis-Charlus, aurait été fait Maréchal de France en 1734 par Louis XV.

Charles-Eugène de Lévis meurt à Paris le 9 mai 1734.

Marie-Françoise de Lévis, seule héritière, apporte la terre et le château de Lévis, à la famille de Castries, famille de son défunt époux.


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