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Événements contenant la ou les locutions cherchées



27 événements affichés, le premier en 1684 - le dernier en 1773



Mariage de Victor-Amédée II de Savoie avec Anne Marie d'Orléans

Marie Jeanne Baptiste de Savoie-Nemours met un terme à sa régence en mariant son fils avec une nièce du roi de France.

Victor-Amédée II de Savoie épouse à Versailles le 10 avril 1684 et à Chambéry le 6 mai 1684 Anne Marie d'Orléans (1666 ou 27 août 1669-26 août 1728), fille de Philippe Ier d'Orléans et d'Henriette-Anne Stuart. Leurs enfants sont :

Anne Marie d'Orléans devient ainsi reine de Sardaigne.



Mariage de Léopold Ier de Lorraine avec Élisabeth Charlotte d'Orléans

Léopold Ier de Lorraine épouse une nièce de Louis XIV.

Léopold Ier de Lorraine arrive à Nancy, pour la première fois de sa vie, le 17 août 1698.

Élisabeth Charlotte d'Orléans devait épouser Joseph Ier de Habsbourg.

Le mariage par procuration avec Léopold Ier de Lorraine, a lieu à Fontainebleau le 13 octobre 1698, Henri de Guise-Lorraine, chef de la branche française de la Maison de Lorraine représentant Léopold Ier de Lorraine.

Léopold Ier de Lorraine épouse de vivo à Bar-le-Duc le 25 octobre 1698 Élisabeth Charlotte d'Orléans, fille de Philippe Ier d'Orléans et d'Élisabeth Charlotte Wittelsbach von Pfalz. Leurs enfants sont :

Le mariage est consommé le soir même.



Naissance de Charles-Emmanuel III de Savoie

Charles-Emmanuel III de Savoie naît à Turin le 27 avril 1701, fils de Victor-Amédée II de Savoie et d'Anne Marie d' Orléans.



Mariage de Charles-Emmanuel III de Savoie avec Anne Christine Louise de Wittelsbach

Charles-Emmanuel III de Savoie épouse à Vercelli le 15 mars 1722 Anne Christine Louise de Wittelsbach, fille de Théodore-Eustache de Wittelsbach, Duc palatin et Comte de Soulzbach ou Soulzba, et de Marie-Éléonore ou Marie-Amélie de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg. Leur enfant est :



Naissance de Victor-Amédée-Théodore de Savoie

Mort d'Anne Christine Louise de Wittelsbach

Victor-Amédée-Théodore de Savoie naît en 1723, fils de Charles-Emmanuel III de Savoie et d'Anne Christine Louise de Wittelsbach.

Anne Christine Louise de Wittelsbach meurt en 1723 en couches.


Polyxène Christine de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg - Palais de Venaria près de Turin Enfants de Charles Emmanuel III de Savoie en 1730 - par Maria Giovanni Clémenti-de gauche à droite : Éléonore-Thérèse, Victor-Amédée III, Marie-Félicité et Marie-Louise-Gabrielle Polyxène-Christine de Hesse-Rotembourg, - par Martin van Meytens - Victor-Amédée III de Savoie en bas à droite tient la main de sa mère Polyxène-Christine de Hesse-Rheinfels-Rontembourg- sa jeune sœur Éléonore en haut à gauche pose son regard sur elle

Mariage de Charles-Emmanuel III de Savoie avec Polyxène Christine de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg

Charles-Emmanuel III de Savoie est veuf d'Anne Christine Louise de Wittelsbach.

Charles-Emmanuel III de Savoie épouse à Thonon-les-Bains le 23 juillet 1724 Polyxène Christine de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg, fille d'Ernest-Léopold de Hesse-Rheinfels-Rotenburg, Landgrave de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg, et d'Éléonore de Löwenstein-Wertheim-Rochefort. Leurs enfants sont :

Polyxène est une cousine germaine de sa première femme.



Naissance de Victor-Amédée III de Savoie

Vittorio Amedeo III di Sardegna ou Victor-Amédée III de Savoie ou de Sardaigne naît au palais royal de Turin le 26 juin 1726, fils de Charles-Emmanuel III de Savoie (1701-1773) et de Polyxène Christine de Hesse-Rheinfels-Rotembourg (1706-1735).



Abdication de Victor-Amédée II de Savoie

Charles-Emmanuel III de Savoie Roi de Sardaigne

Charles-Emmanuel III de Savoie Prince de Piémont et Duc de Savoie

Victor-Amédée II de Savoie abdique en faveur de son fils le 3 septembre 1730, se retire au château de Saint-Alban près de Chambéry.

Charles-Emmanuel III de Savoie devient Roi de Sardaigne sous le nom de Charles-Emmanuel III de Sardaigne.

Il devient Duc de Savoie, Prince de Piémont.

Charles-Emmanuel III de Savoie a des démêlés avec l'Église, car il défend que l'on ordonne des prêtres sans sa permission, et fait saisir les revenus du pape dans ses États.

Victor-Amédée II de Savoie tente de reprendre la Couronne. Son fils l'assigne à résidence au château de Moncalieri.


Frédéric-Auguste II de Saxe –par Pietro Antonio Rotari Frédéric-Auguste II de Saxe

Mort de Frédéric-Auguste Ier de Saxe

Stanislas Ier Leszczynski Roi de Pologne

Stanislas Ier Leszczynski Grand-duc de Lituanie

Guerre de Succession de Pologne

Frédéric-Auguste II de Saxe Roi de Pologne

Occupation de la Lorraine et du Barrois

Frédéric-Auguste Ier de Saxe meurt à Varsovie le 1er février 1733.

Son cœur repose à Dresde.

Son corps est inhumé à Cracovie.

Frédéric-Auguste Ier de Saxe est l'ancêtre de George Sand.

Il fait interdire les loges maçonniques.

Protecteur des arts, grand mécène, il fait de sa capitale Dresde la Florence de l'Elbe.

C'est sous son règne qu'est découvert le secret de fabrication de la porcelaine dure par l'alchimiste Johann Friedrich Böttger, qu'il a fait enfermer.

Frédéric-Auguste Ier de Saxe établit une manufacture à Meissen, qui fait la renommée de la porcelaine de Saxe.

Frédéric-Auguste II de Saxe, fils de Frédéric-Auguste Ier de Saxe, hérite de la Saxe.

Frédéric-Auguste II de Saxe et Stanislas Ier Leszczynski se disputent le trône de Pologne.

Louis XV soutient Stanislas Ier Leszczynski, qui vit en exil en France aux frais de son gendre.

Le 31 août 1733, François de Bricqueville part de Brest.

Tandis qu'un sosie prend ostensiblement la mer à Brest sur un navire français, Stanislas Ier Leszczynski traverse secrètement l'Allemagne et arrive à Varsovie le 8 septembre 1733.

Avec l'aide d'une armée de 2 000 hommes, Stanislas Ier Leszczynski fait pression sur les nobles polonais.

Le 12 septembre 1733, grâce au soutien de la France, Stanislas Ier Leszczynski est élu par la diète, Roi de Pologne et Grand-duc de Lituanie.

François de Bricqueville mouille le 15 septembre 1733 au large d'Elseneur au Danemark, avec l'escadre qu'il commande.

Composée de 9 vaisseaux de ligne et de 5 frégates, elle est chargée de soutenir la candidature de Stanislas Ier Leszczynski au trône de Pologne.

Frédéric-Auguste II de Saxe, neveu par alliance de Charles VI de Habsbourg, est soutenu par la Russie, l'Autriche, et le Saint Empire.

Renaud III de Modène, tout en restant officiellement neutre, prend secrètement le parti de l'Autriche.

La Russie et l'Autriche envahissent la Pologne.

Anne Ire de Russie envoie une armée de 20 000 hommes pour chasser Stanislas Ier Leszczynski.

Le 22 septembre 1733, Stanislas Ier Leszczynski doit se réfugier à Dantzig (Gdansk) pour y attendre de l'aide promise par la France.

Le 5 octobre 1733 à Varsovie, sous la protection des armées russes, Frédéric-Auguste II de Saxe est proclamé roi sous le nom de Auguste III de Pologne.

Frédéric-Auguste II de Saxe est le dernier roi de Pologne de la Maison de Wettin.

Louis XV est conseillé par Germain Louis Chauvelin, secrétaire d'État aux Affaires étrangères, et influencé par le parti antiautrichien animé Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle qui est mécontent du soutien de Vienne à Frédéric-Auguste II de Saxe.

Malgré la politique pacifiste d'André Hercule de Fleury, la France déclare la guerre à l'empereur germanique.

Charles-Emmanuel III de Savoie, Roi de Sardaigne, Duc de Savoie et Prince de Piémont, la Bavière et l'Espagne s'allient à La France pour soutenir Stanislas Ier Leszczynski et libérer l'Italie du joug autrichien.

L'Espagne qui convoite le Royaume de Naples et la Sardaigne qui convoite le Milanais, s'unissent à la France.

L'Angleterre, les Provinces-Unies, la Suède, le Danemark, la République de Venise reconnaissent que l'agression de l'Autriche et de la Russie contre la Pologne est un motif de guerre et s'engagent à rester neutres.

L'intervention sans conviction de la France ne permet pas de renverser le cours de la guerre, et Stanislas Ier Leszczynski ne retrouve pas son trône.

En 1733 les Autrichiens sont expulsés d'Italie par les forces franco-espagnoles.



Conquête du Milanais

Invasion de la Lombardie et du duché de Parme

En 1734, Claude Louis Hector de Villars, encore vert à 81 ans, prend avec Charles-Emmanuel III de Savoie, en Italie, le commandement de 40 000 Français, de 12 000 Piémontais et de 21 000 Espagnols pour conquérir en 3 mois le Milanais.

Les forces franco-piémontaise envahissent tour à tour la Lombardie et le duché de Parme.

Les armées franco-sardes s'approprient presque toutes les possessions autrichiennes en Italie du nord à l'exception de Mantoue en raison de leurs maigres garnisons.

Le 3 février 1734, le château de Tortona tombe en dernier, alors que la majeure partie des troupes s'est dispersée dans leurs quartiers d'hiver.



Bataille de San Pietro

Mort de Claude Florimond de Mercy

Pour les Autrichiens, l'expédition de reconquête est commandée par Claude Florimond de Mercy assisté de Frédéric-Louis de Wurtemberg.

Claude Florimond de Mercy rassemble 50 000 hommes devant Mantoue pour tenter de récupérer ce qui a été perdu en Italie l'année précédente.

Les préparatifs de cette expédition sont très longs et provoquent des désaccords importants entre les 2 officiers supérieurs.

Au début du printemps 1734, les opérations militaires se déplacent de la gauche à la droite du Pô car les Autrichiens reprennent l'offensive en visant Parme.

Il appartient à Charles-Emmanuel III de Savoie et aux troupes sardes de défendre la Lombardie reconquise depuis le départ de Charles Ier de Bourbon-Anjou.

François-Marie de Broglie et François de Franquetot de Coigny assument le commandement des troupes françaises

Charles-Emmanuel III de Savoie quitte ses troupes car Polyxène Christine de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg, son épouse, est malade.

Les maréchaux français prennent l'engagement de ne pas lancer les hostilités en son absence, il sera absent de la bataille.

Entre le 1er et le 2 mai 1734, les Autrichiens, avec 2 ponts improvisés à Portole et à Monte di San Benedetto, font passer la majeure partie de leurs troupes.

Les troupes françaises réparties le long du Pô s'aperçoivent de ce franchissement seulement quand il est réalisé.

Les Français se retirent en désordre pendant que les impériaux peuvent occuper sans opposition tout le terrain jusqu'à la rivière Enza.

Les évènements qui conduisent à la bataille de Parme se résument comme suit :

Le maréchal de Mercy souffre d'apoplexie qui lui enlève pour quelque temps la vue et la parole.

Il doit donc laisser, pendant sa convalescence, le commandement à Frédéric-Louis de Wurtemberg.

Ainsi à chaque période de maladie du général en chef, correspond une période de ralentissement des opérations.

Durant le mois de juin 1734, des changements de commandement et des attaques de bourgades, qui donnent lieu a des saccages parfois freinés par des contre-offensives des franco-sardes, s'alternent.

Le 29 juin 1734 à 3 heures du matin, l'armée franco-sarde se met en marche.

Les impériaux sortent de Mantoue, marchent sur Parme et rencontrent les Français.

L'infanterie composée de 52 compagnies de grenadiers emprunte la route de Colorno à Parme, avec en tête François-Marie de Broglie.

Les cavaliers et les dragons empruntent une route étroite passant par le chemin du bois de Cornocchio.

La colonne d'infanterie arrivée sur le glacis de Parme vers 7 heures, longe les murs de la ville et prend la route de Plaisance et fait halte à l'auberge de la Crocetta.

La bataille de San Pietro est aussi appelé bataille de Parme ou bataille de la Crocetta.

Noël Jourda de Vaux assiste à cette bataille.

Victor-François de Broglie combat comme capitaine de cavalerie lors de cette bataille.

Charles Emmanuel de Crussol d'Uzès est à la tête de son régiment et au premier rang, genou en terre, suivant l'usage de l'époque.

Une balle lui fracasse la mâchoire et sort par l'épaule droite.Cette blessure le rend bossu.

Dès qu'il peut supporter le voyage, Charles Emmanuel de Crussol d'Uzès est transporté à Paris, où, grâce aux soins dont il est entouré, il revint enfin à la santé.

À mesure que le reste de l'infanterie arrive, les troupes sont rangées en ordre de bataille dans la prairie de Cornocchio sur 3 lignes, l'infanterie piémontaise formant la 4e ligne.

Claude Florimond de Mercy fait passer le canal du Taro à l'avant-garde.

Derrière les autres troupes suivent qui s'engagent par de petits chemins entre les champs.

Présent à Parme le jour de la bataille, Goldoni raconte le sentiment des habitants de la ville de Parme dans son œuvre Mémoires.

À l'arrivée des troupes autrichiennes, la population environnant Parme se réfugie dans la ville de peur des exactions que pouvent commettre les Autrichiens.

L'arrivée des troupes franco-sardes réconforte la population qui assiste à la bataille depuis les murs de l'enceinte de la ville.

Les grenadiers des impériaux qui forment l'avant-garde, se montrent vers 10 heures et font feu sur le poste avancé des 4 compagnies de grenadiers français qui se retirent à travers champs.

Le feu cesse.

Claude Florimond de Mercy ordonne à Frédéric-Louis de Wurtemberg, qui commande les premières troupes d'attaquer sans tarder.

Frédéric-Louis de Wurtemberg objecte qu'il doit d'abord aligner les troupes.

Claude Florimond de Mercy finit par se mettre lui-même à la tête de quelques troupes et il se jette dans la bataille.

À une heure de l'après-midi, les troupes françaises sont repoussées.

Claude Florimond de Mercy meurt au cours de cet engagement.

N'ayant pas eu d'enfants, son nom passe au comte d'Argenteau, son fils adoptif, d'où est issue la famille de Mercy-Argenteau.

Frédéric-Louis de Wurtemberg prend alors le commandement, rassemble les hommes et se retire en bon ordre.

Il s'ensuit une grande confusion avant que les troupes impériales ne se ressaisissent et résistent vaillamment aux troupes franco-sardes.

Le feu est acharné de part et d'autre.

Il est très vif de 12 heures jusqu'à 19 heures et fort ralenti depuis 19 heures jusqu'à 21 heures.

Les canons cessent de tirer et l'armée impériale commence à se retirer par le chemin de Valera.

De gros détachements qu'ils ont placés derrière les haies à mi-chemin entre la route de Plaisance et le chemin du Milieu entretiennent le feu jusqu'à 22 heures.

Cela permet la retraite des impériaux qui abandonnent leurs blessés et leurs morts sur le champ de bataille.

À minuit que la bataille est considérée comme terminée.

François-Marie de Broglie et François de Franquetot de Coigny manquent d'expérience et ne tirent pas parti de la victoire.

Les troupes autrichiennes se réfugient dans l'actuelle province de Reggio Emilia.

Frédéric-Louis de Wurtemberg trouve refuge dans le château de Montechiarugolo où il rédige le compte-rendu de la bataille pour Charles VI de Habsbourg.

Les Impériaux laissent 6 172 morts et blessés.

Outre Claude Florimond de Mercy, 4 généraux meurent et 5 sont blessés.

De ces 5 généraux, 2 sont faits prisonniers et meurent à Parme.

Il y a de très nombreux déserteurs qui, par bande, se présentent au camp allié.

Les Français ont 104 officiers morts, 452 officiers blessés, 1 141 soldats morts, 2 305 soldats blessés.

Louis Georges Érasme de Contades, colonel du régiment d'Auvergne, est blessé lors de cette bataille.

Les Piémontais selon un document de la bibliothèque royale de Turin ont, entre les troupes officielles et les partisans, 324 blessés et 75 morts, parmi ceux-ci 12 officiers morts et 41 blessés.



Bataille de Guastalla

Mort de Frédéric-Louis de Wurtemberg

Levée du siège de Mirandole

Dans la nuit du 14 septembre 1734, le comte de Waldeck remporte une petite victoire dans le camp de François de Franquetot de Coigny près de Quistello.

Au petit matin du 15 septembre 1734, 10 000 impériaux commandés par Frédéric-Louis de Wurtemberg pénètrent dans le camp de François-Marie de Broglie au gué de la Secchia.

Réveillé en sursaut, François-Marie de Broglie n'a que le temps d'enfiler un côté de sa culotte et de tenir l'autre avant de s'enfuir en abandonnant ses bagages et 4 000 prisonniers.

Il y gagne le surnom de général Culotte.

Cela redonne courage aux impériaux qui décident de lancer un assaut décisif sur les positions alliées à Guastalla, une petite ville bâtie au confluent du Crostolo et du Pô.

Ces deux rivières entourent presque complètement la ville.

Venant de Luzzara, von Königsegg, est à la tête de 4 000 hommes quand il se présente le 19 septembre 1734 vers 10 heures, devant les positions franco-piémontaises.

Les Français sont sur leur garde et ont reçu le renfort de 5 régiments français et de 5 régiments savoyards.

Charles-Emmanuel III de Savoie est enfin sorti de sa réserve et est présent à la tête de ses troupes.

Les forces alliées comptent 49 000 hommes.

La cavalerie française, sous les ordres de François IV d'Harcourt et d'Alexis Madeleine Rosalie de Châtillon est attaquée la première par les cuirassiers allemands qui sont repoussés dans le bois.

Pendant ce temps, l'infanterie attaque l'aile gauche des alliés.

Après 3 heures de combat, Français et Piémontais repoussent les Autrichiens.

Sans se décourager, Königsegg reforme une colonne et lance une nouvelle attaque là où eut lieu le premier choc contre la cavalerie française.

Les 3 régiments français du Dauphiné, de Soufré et de Picardie, encaissent le choc.

Après plus de 8 heures de combat, Königsegg renonce et commande la retraite.

Celle-ci se passe avec ordre, dans le calme et sans se laisser entamer.

La bataille se termine vers de 19 heures.

Parmi les 12 000 victimes se trouvent :

Après la bataille Charles-Emmanuel III de Savoie retrouve son apathie et les alliés n'exploitent pas leur succès.

Cela permet aux Autrichiens de stabiliser leurs lignes à Luzzara et de prévenir une poussée alliée sur Mantoue.

Guy XXV de Laval se distingue lors de cette bataille

Guy XXV de Laval est nommé peu de temps après brigadier des armées du roi.

Antoine-Chrétien de Nicolaï participe à la batailles de Guastalla.

Victor-François de Broglie combat comme capitaine de cavalerie lors de cette bataille.

Claude-Louis-François de Régnier est blessé lors de cette bataille.

Noël Jourda de Vaux participe à cette bataille où il reçoit 2 blessures.

Louis Emmanuel de Conflans est blessé d'un coup de fusil au col.

François-Charles de Rochechouart est blessé au bras par un coup de fusil lors de cette bataille.

Alexis Madeleine Rosalie de Châtillon est blessé à la jambe d'un coup de feu lors de cette bataille.

Il est nommé lieutenant-général et chevalier du Saint-Esprit.

Quelques jours plus tard, Königsegg force Jean-Baptiste François Desmarets à lever le siège de Mirandole.

À la mauvaise saison, le climat malsain de la plaine du Pô, les maladies font plus de victimes dans les deux camps que sous le feu de l'ennemi.



Mort de Polyxène Christine de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg

Polyxène Christine de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg meurt à Turin le 13 janvier 1735.

Elle est inhumée en la Basilique de Superga à Turin.

Charles-Emmanuel III de Savoie est veuf pour la seconde fois.



Traité de Vienne

Stanislas Ier Leszczynski Duc de Lorraine et de Bar

Charles VI de Habsbourg Duc de Parme de Plaisance et de Guastalla

La guerre de Succession de Pologne prend fin par le traité de paix de Vienne négocié en secret en 1735.

Comme secrétaire d'État aux Affaires étrangères, Germain Louis Chauvelin se montre très hostile à l'Autriche à qui il cherche constamment à opposer l'Espagne.

André Hercule de Fleury, pacifiste, négocie souvent en sous-main, comme pour les préliminaires du Traité de Vienne, qui subordonnent la paix à la résolution de la question lorraine.

Par des négociations secrètes, André Hercule de Fleury obtient la renonciation de François III Étienne de Lorraine.

Germain Louis Chauvelin n'intervient que pour vaincre les dernières résistances de l'Autriche.

Par le traité de paix de Vienne :

Cette guerre peu coûteuse, comparativement aux ponctions humaines et financières exorbitantes des campagnes de Louis XIV, est un franc succès pour André Hercule de Fleury et la diplomatie française.

Habile négociateur, Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle contribue puissamment à assurer les duchés de Bar et de Lorraine à la France.

La guerre a cependant encore décimé la population polonaise, déjà fortement réduite dans les années qui précédaient le conflit.

Le dernier des Médicis meure en Toscane.

François III Étienne de Lorraine est autorisé à épouser l'archiduchesse héritière Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg à la grande joie de celle-ci, très amoureuse du prince Lorrain.

Charles d'Espagne III épousera Marie-Amélie de Saxe, fille de Frédéric-Auguste II de Saxe, le vainqueur de Stanislas Ier Leszczynski.



Mariage de Charles-Emmanuel III de Savoie avec Élisabeth-Thérèse de Lorraine

Charles-Emmanuel III de Savoie est veuf de Polyxène Christine de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg.

Charles-Emmanuel III de Savoie épouse à Turin le 1er avril 1737 Élisabeth-Thérèse de Lorraine, fille de Léopold Ier de Lorraine et d'Élisabeth Charlotte d'Orléans. Leurs enfants sont :


Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg ou Marie-Thérèse au masque - l'impératrice aime aussi les fêtes et les bals Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg

Mort de Charles VI de Habsbourg

Guerre de Succession d'Autriche

Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg Archiduchesse d'Autriche

Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg Reine de Hongrie

Invasion de la Silésie par la Prusse

Prise des forteresses de Glogów Brzeg et Neisse

Charles VI de Habsbourg meurt à Vienne le 20 octobre 1740.

Charles VI de Habsbourg est mélomane et musicien passionné au point d'accompagner lui même au clavecin le castrat Farinelli.

Charles VI de Habsbourg a laissé des Commentaires sur sa propre vie, qui ont été publiés à Bruxelles en 1862.

Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg succède à son père Charles VI d'Autriche.

Par la Pragmatique Sanction, Charles VI de Habsbourg lègue à sa fille Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg les États héréditaires de la Maison des Habsbourg :

Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg devient Reine de Hongrie sous le nom de Marie-Thérèse Ire de Hongrie.

Malgré la Pragmatique Sanction, Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg a du mal à faire reconnaître ses droits au trône.

D'autres princes aspirent à la remplacer sur le trône, tel :

La guerre de Succession d'Autriche durera de 1740 à 1748.

La guerre de l'oreille de Jenkins ce confond alors à cette guerre de Succession d'Autriche.

Âgée de seulement 23 ans, et en tant que femme, elle est considérée comme un chef fragile. Elle est trahie de tous côtés et par ceux-là même qui s'étaient engagés à la soutenir.

Elle est attaquée par ses voisins et parents, et doit mener sans soutien ni argent la guerre de Succession d'Autriche contre la Prusse, la Bavière, la Saxe, la France de Louis XV, le Piémont-Sardaigne et l'Espagne.

La Russie reconnait la Pragmatique Sanction et reste une alliée fidèle des Habsbourg.

Charles-Emmanuel III de Savoie prétend au Milanais. Les promesses d'une augmentation de territoire de Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg le détachent de la France et de l'Espagne.



Naissance de Benoît de Savoie

Mort d'Élisabeth-Thérèse de Lorraine

Maurice ou Benedetto ou Benoît de Savoie naît à Turin en 1741, fils de Charles-Emmanuel III de Savoie et d'Élisabeth-Thérèse de Lorraine.

Élisabeth-Thérèse de Lorraine meurt en 1741.



Mort de Élisabeth Thérèse de Lorraine

Élisabeth Thérèse de Lorraine meurt en 1741 des suites de ses troisièmes couches.

Charles-Emmanuel III de Savoie enlève Modène et la Mirandole aux Espagnols, et déploie de réels talents militaires.



Prise du château d'Apremont

Prise de Nice

Prise du fort du Mont Alban

Le 1er février 1744, dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, Louis-François Ier de Bourbon-Conti reçoit le commandement d'une armée de 30 000 hommes qui va combattre avec les Espagnols contre le Charles-Emmanuel III de Savoie.

Louis-François Ier de Bourbon-Conti rejoint à Aix-en-Provence, le 14 mars 1744, l'infant d'Espagne, Don Philippe, commandant en chef des deux armées réunies.

En avril 1744, Louis-François Ier de Bourbon-Conti occupe le château d'Apremont et Nice.

Le 20 avril 1744, Louis-François Ier de Bourbon-Conti attaque le col de Villefranche.

Le 22 avril 1744, Louis-François Ier de Bourbon-Conti prend le fort du Mont Alban sur les hauteurs de Nice ainsi que le Château-Dauphin.



Siège de Coni

Bataille de la Madonne de l'Olmo

Bataille de Cuneo

Durant la guerre de Succession d'Autriche, Coni est assiégé par les alliés franco-espagnoles commandés Louis-François Ier de Bourbon-Conti.

Louis-François Ier de Bourbon-Conti n'a plus beaucoup de réserves. Ses troupes sont fatiguées d'une longue campagne, et ses lignes de communications trop tendues.

Charles-Emmanuel III de Savoie rassemble une armée consistante.

La bataille de la Madonne de l'Olmo a lieu dans les environs de Coni ou Cuneo le 30 septembre 1744.

Les Sardes ébranlent les lignes franco-espagnoles qui ne reculent pas.

Louis-François Ier de Bourbon-Conti charge à la tête de ses troupes, culbute une colonne ennemie sur une de ses batteries et retourne ses canons contre elle.

Louis-François Ier de Bourbon-Conti a sa cuirasse percée en deux endroits et deux chevaux sont tués sous lui.

Étienne-François de Choiseul participe à cette bataille de Coni.

Charles-Emmanuel III de Savoie vaincu est repoussé.

Victor-Amédée III de Savoie combat avec son père.

Les Sardes perdent 5 000 hommes.

Les Français en perdent 1 200 et les Espagnols 900.

Mais dans la confusion de la mêlée les Sardes ont réussi à faire entrer dans la ville assiégée un renfort d'un millier d'hommes ainsi que de tout un convoi de ravitaillement.

Aussi les défenseurs de Coni continue de résister.

Les assiégeants sont eux toujours sujets aux épidémies et ont des difficultés de ravitaillement. Les montagnards dressent des embuscades au long de leurs lignes de communications trop étendues.

Louis-François Ier de Bourbon-Conti est en désaccord avec le général espagnol.

Le 22 octobre 1744, l'armée franco-espagnole lève le siège, se retirant par la vallée de la Stura di Demonte, passant par Demonte, avant de se rendre en France, sans avoir réussi à faire la jonction avec les armées espagnoles du Sud.

François-Marie Arouet de Voltaire conclut : C'est presque toujours le sort de ceux qui combattent vers les Alpes, et qui n'ont pas pour eux le maître du Piémont, de perdre leur armée, même par des victoires.

Cette victoire héroïque vaut à Louis-François Ier de Bourbon-Conti la réputation d'un héros, le roi fait chanter en son honneur un Te Deum à Notre-Dame.

Ladislas Ignace de Bercheny se distingue en protégeant la retraite de Louis-François Ier de Bourbon-Conti.

Louis-François Ier de Bourbon-Conti rentre à Versailles le 9 décembre 1744.

Louis-François Ier de Bourbon-Conti réclame à Louis XV des charges militaires de plus en plus importantes mais Louis XV n'ose pas lui confier les plus hautes fonctions dans l'armée, car par certains côtés, il craint son cousin.



Début de la campagne des franco-espagnoles en Italie

Au début 1745, en Italie, la guerre semble tourner en faveur des armées franco-espagnoles, d'ailleurs en nombre impressionnant :

Les deux armées doivent commencer la campagne chacune de son côté, puis opérer leur jonction à La Bocchetta pour donner le coup de grâce à la domination autrichienne en Italie.

Face à des forces aussi considérables, auxquelles il faut encore ajouter les 10 000 soldats et 36 canons promis par Gênes, laquelle par le traité d'Aranjuez avait adhéré à l'alliance entre France, Espagne et Naples,

Les ressources de Charles-Emmanuel III de Savoie sont fort modestes : un peu plus de 20 000 hommes, y compris des milices vaudoises peu habituées à la bataille rangée

Il compte cependant sur les forces de Lobkowitz, qui sous la pression de l'Espagne et de Naples, a dû abandonner Imola et se retirer à Fossalta.

Charles-François-Elzéar de Vogüé est Maréchal Général des Logis de la Cavalerie en Italie durant les campagnes de 1745 et 1746.

François-Charles de Rochechouart est nommé Maréchal de camp en 1745.



Bataille de Hohenfriedberg

Bataille de Bassignana

Siège d'Alessandria

Prise d'Asti et de Casale

Bataille de Kesselsdorf

Paix de Dresde

Vint de Madrid l'ordre de faire la jonction entre les deux armées dans le pays génois :

De fait, Gages arrive à Sarzana le 1er juin 1745, puis se porte à Pontedecimo dans le Val di Polcevera.

Frédéric II de Prusse écrase les Autrichiens à la bataille de Hohenfriedberg le 4 juin 1745.

En face, Lobkowitz quitte la région de Reggio et de Parme pour rejoindre Charles-Emmanuel III de Savoie sur une ligne commune le long du Tanaro, entre Pavone et Bassignana.

Les armées de Don Philippe de Bourbon, du Maréchal Jean-Baptiste François Desmarets et de Gages se rassemblent donc, atteignant le chiffre de 60 000 hommes, et s'approchent de la ligne du Tanaro.

Tortona, assiégée par les Français et les espagnols, tombe le 3 septembre 1745.

Envoyant de forts détachements à Pavie et Plaisance, sur le conseil de Jean-Baptiste François Desmarets, les alliés franco-hispano-napolitains séparent les Autrichiens de Charles-Emmanuel III de Savoie et menacent la Lombardie.

Augustin-Joseph de Mailly se signale à la Bataille de Pavie où, séparé de l'armée française, il la rejoint en perçant un corps considérable de cavalerie ennemi auquel il enlève 4 canons et 150 prisonniers.

Schulemberg, remplaçant de Lobkowitz à la tête des troupes autrichiennes, croit que ses ennemis visent l'invasion du Milanais, et abandonne la ligne du Tanaro pour y courir.

La disproportion des forces est en défaveur de l'armée sarde, qui ne peut aligner que 20 000 hommes face aux 60 000 de ses ennemis.

Schulemberg parti, les Piémontais sont attaqués à Bassignana ou Bassignano le 27 septembre 1745. La bataille est acharnée, mais devant le nombre, les Sardes se retirent à Valenza, puis à Casale.

Lors de cette bataille, les Miquelets, l'infanterie légère espagnole, parvient à encercler la brigade de Piémont, la Milice vaudoise, dirigée par Alexandre Guibert de Sayssac, qui n'échappe que de peu à l'anéantissement.

Leur équipement partiel en armes a canon rayé, qui rallonge sensiblement les temps de rechargement s'ajoute à leur peu d'habitude de la bataille rangée en terrain plat.

Pendant la phase finale de l'affrontement, un élément d'infanterie légère faillit complètement à sa mission, qui est de couvrir le retrait de l'aile droite sarde, qui subit de ce fait des pertes sévères.

Victor-Amédée III de Savoie combat avec son père à Bassignano.

Au lieu de poursuivre l'armée sarde, les alliés franco-hispano-napolitains mettent le siège en octobre 1745 devant Alessandria, défendue par le marquis Isnardi, qui abandonne la cité après une brève résistance, et s'enferme dans la citadelle.

Laissant là de quoi les surveiller, les alliés se dirigèrent sur Valenza, défendue par Balbiano, qui ne pouvant tenir, détruit ses canons et se retira à Casale.

Asti et Casale tombent à leur tour aux mains des alliés, qui alors se séparent :

Frédéric II de Prusse écrase les Saxons à la bataille de Kesselsdorf le 15 décembre 1745.

À l'approche de l'hiver, les opérations de guerre sont suspendues.

Louis XV cherche, pendant cette trêve forcée, à séparer Charles-Emmanuel III de Savoie de ses alliés autrichiens, lui promettant toute la Lombardie à gauche du Pô et les territoires entre ce fleuve et la Scrivia.

Charles-Emmanuel III de Savoie est sur le point de céder, mais Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg est contrainte à la paix de Dresde avec la Prusse le 25 décembre 1745.

Cette paix garantit à Frédéric II de Prusse la possession de la Silésie.

Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, libérée de la pression prussienne, expédie en Italie une armée dirigée par Maximilian Ulysses Browne devant faire jonction avec Lichtenstein qui succède à Schulemberg.

Fort de cet appui, Charles-Emmanuel III rompt les tractations avec la France et prépare la campagne suivante.



Paix de Turin

Charles-Emmanuel III de Savoie signe la paix avec la France à Turin en 1746.

Charles-Emmanuel III de Savoie consacre alors tous ses soins à soulager ses peuples.


Mort de Louis Charles Armand Fouquet de Belle-Isle

Mort de Louis Charles Armand Fouquet de Belle-Isle

Bataille d'Assietta

En 1747, durant la Guerre de succession d'Autriche, pour en finir avec Charles-Emmanuel III de Savoie, Louis XV envoie une armée forte de 150 régiments d'infanterie, 75 escadrons de cavalerie et 2 brigades d'artillerie, sous le commandement de Louis Charles Armand Fouquet de Belle-Isle et du Marquis de las Minas.

Ils ne réussissent pas à s'entendre sur les priorités : Belle-Isle veut menacer Turin, l'espagnol préfère viser Gênes.

Au début, prévaut le plan de Las Minas, mais les piémontais bloquent les montagnes méridionales et c'est la traversée des Alpes selon l'idée de Belle-Isle qu'affronte un corps d'armée de 50 bataillons d'infanterie, 15 de cavalerie avec de nombreux canons.

Une colonne progresse vers le Mont-Cenis, pour viser Exilles, l'autre vise Fenestrelle en passant par l'Assietta.

L'Assietta est un plateau situé à plus de 2 500 m.

d'altitude, sur la ligne de partage des eaux entre la vallée de Suse et celle du Chisone : son contrôle permet d'intervenir rapidement dans l'une ou l'autre vallée.

Prévoyant que les Français devront y passer, Charles Emmanuel III de Savoie fait retrancher l'Assietta et y poste 13 bataillons d'infanterie composés pour l'essentiel de forces piémontaises renforcées des mercenaires suisses et d'autres des forces alliées.

Des combattants vaudois, habitués à la guérilla dans ces vallées ont mission de soustraire le maximum de soldats français à la bataille rangée.

Les éclaireurs français avertissent Louis Charles Armand Fouquet de Belle-Isle de la fortification du site, mais il décide de précipiter l'attaque, afin d'empêcher les forces de s'installer ensuite dans Exilles.

La colonne de droite, commandée par le maréchal de Villemur, avec 14 bataillons doit attaquer le Grand Serin et poursuivre pour être à distance d'assaut.

La colonne de gauche, commandée par le général Mailly, forte de 9 bataillons, doit attaquer les fortifications de Riobacon et du col.

La force centrale, aux ordres du Maréchal d'Arnault, avec 8 bataillons en 2 colonnes, doit attaquer la redoute de la Testa de l'Assietta.

Vers 16h30 le 19 juillet 1747, Louis Charles Armand Fouquet de Belle-Isle donne l'ordre d'attaquer.

Les Français tentent d'ouvrir une brèche dans les fortifications de l'Assietta, mais leurs divers assauts sont repoussés.

Au Grand Serin les envahisseurs n'ont pas plus de succès.

Louis Charles Armand Fouquet de Belle-Isle veut entraîner ses troupes en prenant lui-même un étendard.

Un coup de baïonnette et une balle ont raison de lui.

La mort de leur commandant n'arrête pas les Français.

Le Comte de Bricherasio, le commandant piémontais, décide alors d'envoyer 7 bataillons vers le Grand Serin, craignant de ne pouvoir plus tenir l'Assietta longtemps.

Il ordonne au Comte de San Sebastiano, qui commande la redoute la plus avancée de la Testa de l'Assietta, de s'en retirer et de rejoindre le Grand Serin.

Mais, selon la légende, le Comte de San Sebastiano n'obéit pas à cet ordre et résiste héroïquement aux assauts sur son poste, décidant ainsi de la victoire, malgré les 5 heures d'assauts répétés des Français.

Le lendemain, le décompte des morts est de 5 000 français contre seulement 77 piémontais.

Les troupes françaises, défaites, s'en retournent en France.



Guerre de Sept Ans

Attaque de la Saxe par Frédéric II de Prusse

Alliance franco-autrichienne

Louis XV se trouve contraint d'entrer en guerre.

La guerre de Sept Ans, de 1756 à 1763, est un conflit majeur souvent comparé à la Première Guerre mondiale par le fait qu'il s'est déroulé sur de nombreux théâtres d'opérations :

Il produit un rééquilibrage important des puissances européennes :

Ce conflit oppose principalement :

Cependant, par le jeu des alliances et des opportunismes, la plupart des pays européens et leurs colonies se retrouvent en guerre.

La France est alliée avec l'Autriche, la Russie, la Suède et la Saxe.

La Prusse est alliée avec la Grande-Bretagne et le Hanovre

La Grande-Bretagne déclare la guerre à la France le 15 ou 18 mai 1756.

Ferdinand VI d'Espagne prend bien soin de ne pas prendre part au conflit.

Charles-Emmanuel III de Savoie refuse de prendre part à la Guerre de Sept Ans.

L'affrontement a débuté plus tôt dans les colonies d'Amérique du Nord avant de dégénérer en guerre ouverte en Europe.

En 1756, Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg s'allie à la France et reprend la guerre contre Frédéric II de Prusse afin de récupérer la Silésie. Mais à l'issue de cette guerre, elle aura échoué.

Andreas Peter Bernstorff évite l'implication du Danemark dans cette guerre malgré la proximité de pays en guerre tels que la Russie ou la Suède.

Guillaume VIII de Hesse-Cassel participe à la Guerre de Sept Ans aux côtés de la Prusse et de l'Angleterre contre la France et l'Autriche.

Frédéric II de Hesse-Cassel combat dans les rangs de l'armée prussienne.

Marc-René de Montalembert est envoyé dans les armées suédoises de 1757 à 1758.



Lois et Constitutions de Charles-Emmanuel III de Savoie

Charles-Emmanuel III de Savoie met de l'ordre dans les finances et abrège les longueurs de la Justice.

Les Lois et Constitutions de Charles-Emmanuel III de Savoie sont publiés en 1770.


Victor-Amédée III de Savoie Victor-Amédée III de Savoie

Mort de Charles-Emmanuel III de Savoie

Victor-Amédée III de Savoie Roi de Sardaigne

Victor-Amédée III de Savoie Prince de Piémont et Duc de Savoie

Charles-Emmanuel IV de Savoie Prince de Piémont

Charles-Emmanuel III de Savoie meurt à Turin le 20 février 1773.

Victor-Amédée III de Savoie lui succède et est couronné Roi de Sardaigne en 1773.

Il devient Prince de Piémont et Duc de Savoie.

Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne devient Reine consort de Sardaigne

Victor-Amédée III de Savoie consacre les premières années de son règne à l'administration intérieure de ses états :

En 1773, Charles-Emmanuel IV de Savoie devient prince héritier du royaume de Sardaigne et reçoit le titre de prince de Piémont.


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