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Événements contenant la ou les locutions cherchées



10 événements affichés, le premier en 1530 - le dernier en 1692



Naissance de Charles du Puy-Montbrun

Charles du Puy-Montbrun, surnommé le Bayard protestant ou le Brave, naît vers 1530, fils de Aymar du Puy-Montbrun (mort en 1551), Seigneur de Montbrun, et de Catherine de La Valette-Parisot.



Mariage de Charles du Puy-Montbrun avec Justine

Charles du Puy-Montbrun épouse à Taulignan dans la Drôme le 26 juin 1555 Justine Alleman de Champ. Leurs enfants sont :

Justine Alleman de Champ rejoint l'Eglise Réformée.



Testament de Charles du Puy-Montbrun

Charles du Puy-Montbrun teste à Grenoble le 5 septembre 1568.


Bataille de Moncontour Bataille de Moncontour - Les protestants sont représentés, en tant qu'hérétiques, comme des singes du diable - Enluminure du manuscrit Carmen de tristibus Galliae, 1577 - Bibliothèque municipale de Lyon - ms. 0156, f 21 Jean-Philippe de Salm - comte deRhingrave

Bataille de Moncontour

François III de la Noue Prisonnier

Mort de Jean-Philippe de Salm

Mort de Tanneguy du Bouchet Seigneur de Saint-Cyr, 7e seigneur de Puygreffier, Baron de Poiroux

La Bataille de Moncontour a lieu durant la troisième guerre de religion.

Gaspard II de Coligny, venant du sud, met le siège devant Poitiers.

Après 7 semaines, près de prendre la ville, Gaspard II de Coligny doit lever le siège devant l'avancée de l'armée royale, qu'il rencontre au nord-ouest de Poitiers, près de la commune de Moncontour de dans la Vienne.

L'armée royale française comporte notamment les Provençaux du comte de Tende et les reîtres du rhingrave et du margrave de Bade.

L'armée huguenote comporte 12 000 fantassins et 7 000 cavaliers

L'armée royale comporte 18 000 fantassins et 9 000 cavaliers.

Gaspard II de Coligny court à l'assaut de la ville de Châtellerault attaquée par Henri III de France qui se replie sur Chinon.

Gaspard II de Coligny décide alors de s'emparer de tous les passages sur le Thouet et sur la Dive...

Le 30 septembre 1569 vers 2 heures du matin, Gaspard II de Coligny et son armée arrivent dans la plaine de Saint-Clair, près de Marnes.

Il envoie aussitôt de Mouy en éclaireur avec 300 chevaux et 200 arquebusiers.

Ils tombent alors nez à nez avec l'armée catholique commandée par Gaspard de Saulx.

Le lundi 3 octobre 1569, la bataille a lieu entre Moncontour, Douron, les portes d'Airvault, et la Grimaudière.

À cette époque, la vallée de la Dive est une zone marécageuse particulièrement dangereuse :

La préparation de la bataille est marquée par la trahison de mercenaires au service des protestants, ce qui affaiblie l'armée protestante.

Armand Ier de Gontaut-Biron, quoiqu'il soit secrètement porté vers les Huguenots, combat à Moncontour.

Charles-Louis de Téligny combat bravement sous Gaspard II de Coligny.

Guillaume Ier d'Orange-Nassau, Louis de Nassau-Dillenbourg et Henry de Nassau-Dillenbourg prennent part à cette bataille dans l'armée de Gaspard II de Coligny.

Jean VI d'Aumont participe à cette bataille.

Honorat II de Savoie participe à cette bataille.

Charles du Puy-Montbrun participe à cette bataille.

Jean Héroard participe à cette bataille.

Philippe Hurault assiste à cette bataille.

Artus de Cossé-Brissac est commandant en second de l'armée catholique.

Guillaume V de Hautemer combat dans l'armée catholique

Albert de Gondi, Henri Ier de Guise et Jacques II de Goyon s'illustre lors de cette bataille.

Jean II Babou de La Bourdaisière se distingue lors de cette bataille par son courage et son habileté et permet la victoire par une adroite manœuvre de son artillerie.

L'assaut est de brève durée, à peine une heure, mais particulièrement sanglant.

Les catholiques massacrent leurs prisonniers, bien qu'Henri III de France sauve quelques gentilshommes français.

Pierre Motier de La Fayette meurt lors de cette bataille.

Sébastien de Luxembourg-Martigues participe à cette victoire catholique où il enfonce 2 fois l'avant-garde protestante.

La nouvelle de la victoire est portée à Charles IX de France et à Catherine de Médicis, qui sont alors à Tours, par leur favori, Albert de Gondi.

Jean-Philippe de Salm meurt le 3 octobre 1569 tué lors de cette bataille.

Tanneguy du Bouchet meurt lors de cette bataille.

Gaspard II de Coligny, blessé, se replie sur Parthenay, puis sur Niort ou il rassemble les débris de son armée.

Gaspard II de Coligny est grièvement blessé au visage par une arme à feu et en conservera des séquelles.

Voyant qu'il ne peut pas tenir plus longtemps dans le Poitou, il décide de rejoindre la Guyenne en attendant les secours venus d'Angleterre.

Gaspard II de Coligny avec ses troupes, échappe à Monluc et Montmorency-Damville, et rejoint l'armée des vicomtes en Languedoc.

François III de la Noue est fait prisonnier.

Estimé par les catholiques, François III de la Noue est libéré en échange d'un prisonnier catholique.

Après la défaite protestante, Charles du Puy-Montbrun retourne avec François V de Bonne en Dauphiné.

Charles du Puy-Montbrun et François V de Bonne battent de Gordes au passage du Rhône.

Contrairement aux prévisions, le parti huguenot tient bon, et même après la défaite de Moncontour, Jeanne III d'Albret refuse de se rendre.



Siège de Serres

Bataille de la Bâtie-Montsaléon

Siège de Grenoble

Le 27 avril 1574, Charles du Puy-Montbrun met le siège devant Serres.

Charles du Puy-Montbrun et François V de Bonne battent les catholiques du capitaine Gargas à la Bâtie-Montsaléon le 8 mai 1574, leur faisant 100 à 200 morts.

La ville se rend peu après.

Charles du Puy-Montbrun tente le siège de Grenoble, repris par le parti catholique, mais la ville leur résiste.


Henri III Roi de France Henri III Roi de France

Mort de Charles IX de France

Henri III de France Roi de France

Le sang versé lors de la Saint-Barthélemy obsède le Roi jusqu'à sa mort.

Charles IX de France a toujours eu une santé médiocre.

Après un complot fomenté contre Charles IX de France et Catherine de Médicis, sa mère, au début mai 1574, Charles IX de France se réfugie au château de Vincennes, où il s'alite.

La fièvre ne le quitte plus, sa respiration se fait difficile.

Charles IX de France meurt le 30 mai 1574.

Élisabeth d'Autriche, son épouse, veut retourner dans sa patrie. Elle prie Marguerite de La Marck de lui faire de nouveau compagnie dans ce voyage.

Dès le lendemain, Ambroise Paré procède à une autopsie et confirme que le roi est mort d'une pleurésie faisant suite à une pneumonie tuberculeuse.

Henri III de France succède à son frère, Charles IX de France.

Henri III de France quitte en secret la Pologne le 18 juin 1574 pour regagner la France par l'Autriche, Venise et la Savoie.

Albert de Gondi l'accompagne.

Charles du Puy-Montbrun refuse le passage à Henri III de France au pont de Beauvoisin quand celui-ci revient de Pologne lui répondant que "Les armes et le jeu rendent les hommes égaux" et que "lorsqu'on a le bras armé et le cul sur la selle, tout le monde est compagnon."

Jean de Saulx reste en Pologne après Henri III de France, son maître.



Bataille de Die

Siège de Châtillon-en-Diois

Charles du Puy-Montbrun Prisonnier

Mort de Charles du Puy-Montbrun

Dans une bataille près de Die en 1575, Charles du Puy-Montbrun anéantit une troupe de près de 4000 Suisses.

Après le siège de Châtillon-en-Diois, Charles du Puy-Montbrun est rattrapé par de Gordes à Molières-Glandaz.

Charles du Puy-Montbrun se retourne, le combat et le poursuit en direction de Die.

De Gordes reçoit le renfort d'Ourches et de Lestang.

Charles du Puy-Montbrun est fait prisonnier à la bataille du pont de Mirabel ou de Blacons.

Il est conduit à Grenoble où le parlement le condamne à mort, par arrêt du 12 août 1575. Le roi lui refuse la grâce. Charles du Puy-Montbrun meurt le 13 août 1575 décapité.



Paix d'Étigny

Édit de Beaulieu

François d'Alençon Duc d'Anjou, de Touraine et de Berry

Henri III de France n'a ni troupes ni argent pour payer des mercenaires. Il envoie sa mère Catherine de Médicis pour négocier la paix. Celle-ci se fait accompagner d'un escadron volant de jolies demoiselles pour rendre les négociations moins longues.

La situation n'est guère meilleure du côté protestant :

Toute la France ou presque est à genoux, ravagée par les passages des mercenaires venus ou retournant en Allemagne, des bandes protestantes ou de l'armée royale, qui toutes vivent sur le pays.

François Alençon refuse de négocier tant que Marguerite de Valois, sa sœur sera captive. Elle est donc libérée et assiste avec sa mère aux pourparlers de paix.

La paix est signée le 6 mai 1576, à Étigny, entre Catherine de Médicis et son fils François d'Alençon.

Elle est confirmée le lendemain par l'édit signé à par Henri III de France à Beaulieu ou Beaulieu-lès-Loches, surnommé La paix de Monsieur, qui met fin à la cinquième guerre de Religion.

Les clauses sont favorables aux protestants :

Cet Édit prend plusieurs mesures pour satisfaire les princes :

Pomponne Ier de Bellièvre est donné comme otage à Jean Casimir du Palatinat pour garantir l'exécution de l'édit de Beaulieu.

Le roi renonce à poursuivre tous les pillards, qui peuvent garder leurs prises, tous ceux qui ont volé le domaine royal, et renonce à tous les arriérés d'impôt.

Diverses clauses sont prévues :

Enfin, l'on convint de convoquer les états généraux avant la fin de l'année

François d'Alençon se réconcilie avec le roi et reprend triomphalement sa place à la cour sous le titre de Monsieur.

Profondément catholique, Charles III de Lorraine a des bonnes relations avec les rois de France jusqu'à cette Paix.



Siège de Montauban

Blessure de Louis de Marillac

Mort d'Emmanuel Philibert des Prez

Siège de Montheurt

Rattachement du Béarn et de la Navarre au Royaume de France

Mort de Charles d'Albert Duc de Luynes

Louis-Charles d'Albert Duc de Luynes

Honoré d'Albert d'Ailly Gouverneur d'Amiens

Henri II de Rohan, chef protestant, défend Montauban.

Le 17 août 1621, Louis XIII et le connétable Charles d'Albert installent leur quartier général près de Moissac, dans le château de Piquecos d'où ils dirigent le siège de Montauban.

Louis d'Arpajon lève pour ce siège un régiment d'infanterie.

Honoré d'Albert d'Ailly sert aux sièges de Montauban.

Jean de Saint-Bonnet participe au siège de Montauban.

Louis de Marillac sert en qualité de maréchal de camp à ce siège où il est blessé.

Maximilien de Béthune intervient dans les luttes entre les protestants français et la royauté lors de ce siège.

Emmanuel Philibert des Prez meurt lors de ce siège.

La prise des villages alentour ayant été accomplie, le siège de la citadelle peut commencer.

Les protestants montalbanais mettent en place une défense acharnée de la ville, motivée par la foi religieuse.

Ils disposent de vivres abondantes, et sont commandés par :

Espérant une reddition rapide, Louis XIII ordonne une nuit de septembre 1621 de faire tirer simultanément 400 coups de canon sur la ville.

Mais cela ne vient pas à bout de la défense montalbanaise.

Les arrières de l'armée royale sont de plus harcelés par Henri II de Rohan.

Henri de Schomberg dirige l'artillerie royale lors du siège de Montauban.

Louis XIII échoue en grande partie du fait de l'incompétence de Charles d'Albert et se voit contraint de lever le siège le 6 novembre 1621.

Le Béarn et la Navarre sont rattachés au Royaume.

Charles d'Albert meurt de la scarlatine durant le siège de Montheurt, alors qu'il est déjà tombé en disgrâce.

Honoré d'Albert d'Ailly, son frère, obtient le gouvernement des villes et citadelle d'Amiens.

Louis-Charles d'Albert, son fils, devient 2e Duc de Luynes.



Invasion du Dauphiné

Prise de Guillestre

Prise d'Embrun

Prise de Gap

En 1692, Victor-Amédée II de Savoie, partie prenante de la Ligue d'Augsbourg contre la France de Louis XIV, envahit la région de Gap à la tête d'une armée de 40 000 hommes.

La guerre contre la France se déroule alors surtout dans le nord de l'Europe, notamment dans les Pays-Bas espagnols où les armées françaises commandées par François-Henri de Montmorency-Bouteville remportent une série de victoires.

Il s'agit alors pour les coalisés de la Ligue d'Augsbourg d'opérer une diversion en menaçant la France sur ses arrières, du côté de Grenoble et de Lyon.

Il est alors demandé à Victor-Amédée II de Savoie d'intervenir à partir du Piémont.

Le 21 juillet 1692, l'armée de Victor-Amédée II de Savoie se met en marche contre la France.

Elle comprend des contingents piémontais, allemands, espagnols et vaudois que l'on appelle les barbets.

Aeneas Sylvius de Caprara est impliqué dans cette invasion.

L'armée comporte également un fort contingent de protestants français commandés par un de Montbrun, de la famille du célèbre capitaine huguenot Charles du Puy-Montbrun.

Trois régiments sont sous les ordres de Ménard de Schomberg, fils du huguenot Armand-Frédéric de Schomberg.

Du côté de la Ligue d'Augsbourg, on peut espérer que les huguenots français, souvent nouveaux convertis au catholicisme vont se révolter et basculer du côté des coalisés.

Les objectifs militaires de la campagne sont très imprécis. On ne sait pas :

Alors que la vallée voisine de Barcelonnette est savoyarde, Victor-Amédée II de Savoie n'a pas mis à profit cette proximité pour déployer un réseau d'espions : il se montre fort ignorant des conditions topographiques.

Les 40 000 hommes des l'armée coalisée franchissent les Alpes au col de Larche puis passent le col de Vars.

Dès le 27 juillet 1692, l'avant-garde formée de réfugiés protestants procède à des pillages et à des incendies.

Les troupes de Victor-Amédée II de Savoie tombent sur Guillestre qui est prise le 29 juillet 1692.

Le 16 août 1692, c'est-au tour d'Embrun de tomber, après un siège de 10 jours, défendue par une garnison de 2 500 hommes sous les ordres du marquis de Larrey.

Embrun est épargnée, peut-être à cause du titre de prince de l'Église dont peut s'enorgueillir Charles Brûlart de Genlis, évêque d'Embrun,

Du côté français, Nicolas de Catinat dispose de 20 500 hommes, mais il doit défendre une vaste zone incluant :

Nicolas de Catinat dispose d'une solide garnison à Aspres-lès-Corps pour défendre la route de Grenoble.

En plus des troupes régulières, Nicolas de Catinat dispose également de milices organisées dans le Diois qui peuvent tirer parti des barrières naturelles que sont la vallée du Buëch et les massifs montagneux pour barrer l'accès à la vallée du Rhône et aux Baronnies.

Nicolas de Catinat fait appel au ban et à l'arrière-ban, c'est-à-dire à tous les hommes en état de porter les armes, encadrés par la noblesse locale, mais comme il se méfie des nouveaux convertis, ses instructions stipulent de ne faire prendre les armes qu'aux anciens catholiques.

En fait, cette méfiance se révèlera injustifiée, car les non-catholiques font preuve du loyalisme le plus absolu.

Victor-Amédée II de Savoie entre dans Gap le 28 août 1692.

Gap est pillée et incendiée; sur les 953 maisons de la commune, 798 sont détruites.

Victor-Amédée II de Savoie lance des avant-gardes en direction de Lus-la-Croix-Haute, Veynes et Sisteron.

La stratégie défensive de Nicolas de Catinat se révèle d'une certaine efficacité puisqu'il semble que les armées de Victor-Amédée II de Savoie :

De nombreux villages sont détruits, notamment par Eugène-François de Savoie-Carignan qui se rendant dans le Champsaur le 29 août 1692 avec une partie de la cavalerie, détruit tout sur son passage.

Frappé par la petite vérole, Victor-Amédée II de Savoie est pris d'un violent accès de fièvre après la prise de Gap. Il est évacué sur Embrun pour y être soigné en laissant le commandement à Caprara.

Les détachements lancés en avant-garde se heurtent partout à une vive résistance.

Le 12 septembre 1692 les troupes campées autour de Gap reçoivent l'ordre de se replier vers Embrun.

Victor-Amédée II de Savoie les rejoint à Guillestre le 18 septembre 1692 au soir et repart le lendemain vers Barcelonnette et Coni par le même chemin que celui par lequel il était arrivé.

L'invasion du Dauphiné s'achève donc au bout de moins de 2 mois.


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