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Événements contenant la ou les locutions cherchées
80 événements affichés, le premier en 1444 - le dernier en 1909
Naissance de Charles de Bourbon
Charles de Bourbon naît en 1444, fils de Jacques de Bourbon (1425-1493), Seigneur de Carency, et d'Antoinette de La Tour (née vers 1416).
Liaison de Renaud de Bourbon
Renaud de Bourbon est le fils bâtard de Charles Ier de Bourbon et de Jeanne de Souldet.
Renaud de Bourbon a une liaison. Leur enfant est :
Naissance de Charles de Bourbon
Charles de Bourbon naît en 1460 ou 1461, fils bâtard de Renaud de Bourbon.
Mariage de Geoffroy de Chabannes avec Charlotte de Prie
Geoffroy de Chabannes épouse en 1462 Charlotte de Prie (1433-1500). Leurs enfants sont :
Mariage de Louis de Bourbon avec Jeanne de Valois
Louis XI décide du mariage de Jeanne de Valois.
Louis de Bourbon, fils de Charles Ier de Bourbon et de Jeanne de Bournan, épouse en 1466 Jeanne de Valois. Leurs enfants sont :
Mariage de Charles de Bourbon avec Antoinette de Chabannes
Antoinette de Chabannes est la fille de Geoffroy de Chabannes (mort en 1494), Seigneur de La Palice, et de Charlotte de Prie (1433-1500).
Charles de Bourbon (1444-vers 1504), Prince de Carency, épouse le 8 novembre 1481 Antoinette de Chabannes.
Mort de Louis de Bourbon Comte de Roussillon en Dauphiné et de Ligny Amiral de France
Charles de Bourbon-Roussillon Comte de Roussillon et de Ligny
Louis Malet de Graville Amiral de France
Louis de Bourbon dit l'Amiral de Bourbon meurt à Valognes en 1487.
Charles de Bourbon-Roussillon, son fils, devient Comte de Roussillon et de Ligny, en 1487.
Louis Malet de Graville est nommé amiral de France.
Comme amiral, Louis Malet de Graville associe son nom aux premiers essais de création d'une marine nationale.
Louis Malet de Graville est un partisan dévoué d'Anne de France, la régente.
Charles de Bourbon Évêque de Clermont
Charles de Bourbon devient chantre de l'église de Narbonne et notaire apostolique.
Charles de Bourbon remplace de Charles II de Bourbon, son oncle naturel, et est nommé Évêque de Clermont en 1489.
Bayard Homme d'armes à la compagnie du comte de Ligny
Parti faire son apprentissage des armes à Turin, Bayard termine ses études militaires à la cour de France.
En 1493, à l'âge de 17 ans, Bayard entre en qualité d'homme d'armes à la compagnie de Charles de Bourbon-Roussillon, Comte de Ligny.
Mariage de Charles de Bourbon avec Catherine de Tourzel
Charles de Bourbon épouse le 18 avril 1493 Catherine de Tourzel, fille de Bertrand de Tourzel, Seigneur de Busset et d'Isabelle de Lévis. Leurs enfants sont :
Mariage de Louise de Bourbon-Montpensier avec Louise de Bourbon-Montpensier
Louise de Bourbon-Montpensier est veuve d'André IV de Chauvigny.
Louis de Bourbon épouse en 1504 Louise de Bourbon-Montpensier, une cousine, fille de Gilbert de Bourbon-Montpensier et de Claire de Gonzague. Leur enfant est :
Mort de Charles de Bourbon Prince de Carency
Charles de Bourbon meurt au château de Beauregard à Beauregard-l'Évêque le 22 septembre 1504.
Mariage de Charles de Bourbon-Roussillon avec Anne de la Tour d'Auvergne
Charles de Bourbon-Roussillon épouse en 1506 Anne de la Tour.
Mort de Charles de Bourbon-Roussillon
Antoine de Luxembourg Comte de Ligny en Barrois
Charles de Bourbon-Roussillon meurt en 1510, sans fils ni frère.
Ligny en Barrois est rendu à Antoine de Luxembourg, fils cadet de Louis Ier de Luxembourg
Mariage de Charles IV de Bourbon-Vendôme avec Françoise d'Alençon
Françoise d'Alençon est veuve de François II d'Orléans-Longueville.
Charles IV de Bourbon-Vendôme épouse à Châteaudun le 18 mai 1513 Françoise d'Alençon, fille de René d'Alençon, et de Marguerite de Lorraine-Vaudémont. Leurs enfants sont :
Naissance de Charles de Bourbon-Montpensier
Charles de Bourbon-Montpensier naît en 1515, fils de Louis de Bourbon et de Louise de Bourbon-Montpensier.
Siège de Montmélian
Siège de Marseille
Prise du pays de Vaud par les Bernois
Les deux parties n'ont plus d'argent pour financer leurs ambitions.
Les troupes françaises de François Ier de France mettent le siège devant Montmélian en 1536.
Elles prennent la cité à la suite de la soumission rapide de son gouverneur.
Arrivé à Turin, François Ier de France ne souhaite pas utiliser les armes pour obtenir le Milanais, pensant l'obtenir de droit, par héritage.
Louis Ier de Bourbon-Condé et Armand Ier de Gontaut-Biron font leurs premières armes en Piémont sous Charles Ier de Cossé.
Jean VI d'Aumont fait ses premières armes en Piémont comme capitaine de cavalerie sous Charles Ier de Cossé.
Blaise de Lasseran participe à la campagne de Piémont
Anne de Montmorency encourage la paix avec Charles Quint et persuade François Ier de France de pouvoir obtenir le milanais en unissant sa fille Marguerite au fils de l'empereur, Philippe.
Charles Quint reprend les armes, pour secourir son allié, Emmanuel-Philibert de Savoie, attaqué par François Ier de France.
Charles Quint porte les combats sur le territoire français et envahit la Provence avec une armée nombreuse en juin 1536.
Il vient assiéger Marseille.
François Ier de France laisse à Paris Jean du Bellay, avec le titre de lieutenant général, et le commandement de la Picardie et de la Champagne.
Anne de Montmorency défend la Provence.
Robert Stuart d'Aubigny sert en Provence.
Sous ses ordres, Louis III de Bourbon-Vendôme et Charles de Bourbon-Montpensier défendent la Provence contre Charles Quint.
René de Montejean est défait à Brignolles en 1536 face aux troupes de Charles Quint qui envahissent la Provence et est de nouveau prisonnier.
Claude Gouffier est fait de nouveau prisonnier par les troupes de Ferrante de Gonzague près de Brignolles.
Anne de Montmorency inaugure la politique de la terre brûlée en détruisant les récoltes et les moulins et en empoisonnant de nombreux points d'eau.
Le moulin d'Auriol est la principale source d'approvisionnement en farine de l'armée impériale IL se trouve à 4 lieues (13 km) de là.
À la tête d'une petite troupe 200 hommes, Blaise de Lasseran organise une expédition nocturne - on dirait aujourd'hui une opération commando - qui détruit le moulin d'Auriol.
Gaspard de Saulx participe à cette expédition.
En juillet 1536, les soldats de Charles Quint n'ont que peu à manger et sont atteints de dysenterie.
Charles Quint est obligé de se retirer.
En septembre 1536, les Espagnols doivent également quitter le Nord de la France sans avoir livré la moindre bataille.
En 1536, les Bernois enlèvent à Emmanuel-Philibert de Savoie le pays de Vaud.
Jean Caracciolo sert dignement la France dans la guerre de Provence du 18 août au 14 septembre 1536 contre Charles Quint.
Invasion de l'Artois
En 1537, François Ier de France envahit l'Artois.
Louis III de Bourbon-Vendôme et Charles de Bourbon-Montpensier servent contre Charles Quint en Artois.
En 1537 des trêves sont signées.
Neuvième guerre d'Italie
Siège de Perpignan
Prise d'Ivoy, Arlon et Luxembourg
En 1542, au début de la Neuvième guerre d'Italie, François Ier de France décide d'ouvrir les hostilités simultanément sur 2 fronts, au nord et au sud.
Au nord, Charles II d'Orléans conduit les troupes vers le Luxembourg avec l'aide de Claude de Lorraine-Guise et François Ier de Lorraine-Guise, son fils.
Au sud, Henri II de France doit reconquérir le Roussillon et Perpignan aux mains des Impériaux.
En l'absence de son mentor Anne de Montmorency, Henri II de France commande seul une armée pour la première fois.
Le 23 août 1542, Henri II de France lance l'assaut sur Perpignan mais essuie un échec.
Henri II de France se résout alors à tenir le siège autour de la ville qui résiste.
François II de Saint-Nectaire sert au siège de Perpignan.
Louis III de Bourbon-Vendôme et Charles de Bourbon-Montpensier servent contre Charles Quint en Roussillon en 1542
François-Armand XVI de Polignac sert lors de ce siège.
La jeune noblesse de l'armée française est livrée au plaisir et au jeu sous les tentes du prince.
Elle veille peu aux mouvements des assiégés.
Ceux-ci font une sortie, comblent les tranchées et se portent sur le parc de l'artillerie.
Ils détruisent la majeure partie de l'artillerie lourde française
Charles Ier de Cossé s'avance une pique à la main, reçoit tout le feu des ennemis, et, malgré une blessure à la cuisse, entretient le combat jusqu'à l'arrivée de l'infanterie qui le dégage.
Henri II de France lui dit en l'embrassant : qu'il voudrait être Brissac, s'il n'était pas dauphin.
Le siège s'enlise.
Une épidémie frappe le camp français, affaiblissant considérablement les troupes.
Au cours de ce siège, Ambroise Paré, accompagnant l'armée française, a l'idée d'une nouvelle technique.
Charles Ier de Cossé ayant reçu une balle dans l'épaule
Ambroise Paré a l'idée de replacer le blessé dans la position initiale au moment de l'impact pour révéler l'emplacement de la balle perdue et ainsi permettre à Nicole Lavernault, chirurgien d'Henri II de France de l'extraire.
L'arrivée d'une armée de secours espagnole commandée par Ferdinand Alvare de Tolède oblige les Français à lever le siège et à battre en retraite.
François Ier de France est obligé de donner l'ordre à son fils aîné de battre en retraite en septembre 1542.
Enchaînant les succès sur le front du nord, Charles II d'Orléans réussit à prendre successivement Ivoy, Arlon et Luxembourg.
Abandonnant cependant le duché de Luxembourg, Charles II d'Orleans rejoint Henri II de France sous prétexte de lui apporter son aide et des pièces d'artillerie supplémentaires.
Vu l'inimitié (réciproque) de Charles II d'Orléans envers Henri II de France, personne n'est dupe que la réelle intention de Charles II d'Orléans sont plutôt de ne pas laisser toute la gloire rejaillir uniquement sur son aîné en cas de victoire à Perpignan.
Mais le temps d'arriver au sud, le siège de la ville est déjà perdu tandis que les Impériaux arrivent à reprendre le Luxembourg 2 jours plus tard.
Charles II d'Orléans reçoit le courroux de son père pour avoir abandonné sa conquête et Henri II de France se voit retirer son commandement militaire.
François Ier de France réalise à quel point l'animosité entre ses 2 fils peut se révéler désastreuse pour le royaume.
Mariage de Charles de Bourbon-Montpensier avec Philippe de Montespedon
Philippe de Montespedon est veuve de René de Montejean.
Charles de Bourbon-Montpensier épouse en 1544 Philippe de Montespedon, Dame de Beaupreau. Leurs enfants sont :
Siège de Saint-Dizier
Mort de René de Chalon
Sac de Joinville-en-Champagne
Après le désastre de Cérisoles dans le Piémont, Charles Quint est sur le point de perdre le Milanais.
Dans le cadre de la neuvième guerre d'Italie, Charles Quint ouvre un second front dans le nord de la France pour empêcher François Ier de reconquérir le Milanais.
Les troupes impériales pénètrent dans le duché de Lorraine au printemps 1544 pour attaquer la Champagne.
Il s'est assuré l'alliance de l'Angleterre, qui doit dépêcher un corps expéditionnaire en Picardie à l'automne.
Maurice de Saxe sert l'empereur Charles Quint, contre la France.
Claude II de Lorraine combat dans l'armée d'Antoine II de Lorraine.
Charles Quint assiège Saint-Dizier et fait mettre à sac Joinville en Champagne.
François II de Saint-Nectaire sert en Champagne.
Louis IV de Bueil, gouverneur militaire de Saint-Dizier, assure la défense de la ville assisté par Louis de Bimont et Eustache de Bimont dit capitaine Lalande.
Ils peuvent compter sur 2 000 soldats, 100 gens d'armes de Charles II d'Orléans, 800 bourgeois et 75 jeunes volontaires.
Louis IV de Bueil fait hisser en haut du clocher de l'église des canons qui visent le cantonnement espagnol au sud.
Charles Quint amène en personne des renforts aux troupes assurant le siège, menant le 13 juillet 1544 sous les murs de la ville une armée de 14 100 soldats (dont 1 600 sapeurs).
Lors de l'assaut du 14 juillet 1544, les assiégés se défendent vigoureusement, malgré le feu continu de l'artillerie ennemie qui brise l'épée de Louis IV de Bueil et une partie de son armure.
Au cours d'un assaut très violent, René de Chalon, capitaine des impériaux, est frappé à mort par les défenseurs, et agonise le 15 juillet 1544 avec Charles Quint à son chevet.
Louis IV de Bueil envoie une dépêche à François Ier de France, qui ordonne alors une procession et une messe d'action de grâces pour célébrer ce succès.
La ville de Saint-Dizier se voit octroyer la devise qui lui est restée : Regnum sustinent (ils soutiennent le royaume).
Le 23 juillet 1544, les avant-postes français tombent sous les coups des assaillants.
Le 23 juillet 1544, les avant-postes français tombent sous les coups des assaillants.
Une armée menée par Henri II de France prend position à Jâlons entre Châlons-en-Champagne et Épernay.
Elle tient en respect les assiégeants et les dissuade de tenter un nouvel assaut meurtrier.
Saint-Dizier est épuisée et, le 3 août 1544, Louis IV de Bueil envoie à Claude de Lorraine-Guise une lettre dans laquelle il lui fait part de l'impossibilité pour Saint-Dizier de tenir plus longtemps, faute de munitions et de vivres.
Cette lettre est interceptée par les Impériaux, qui s'empressent d'en tirer parti.
Nicolas Perrenot de Granvelle, chancelier de l'empereur, possède le chiffre utilisé par Louis IV de Bueil, et n'a aucun mal à déchiffrer la missive.
Il possède également le sceau de Claude de Lorraine-Guise.
Le 7 août 1544, les assiégés reçoivent une lettre portant le fameux sceau, et les invitant à se rendre dans les meilleures conditions possibles.
Saint-Dizier se rend le 17 août 1544.
Mais de graves problèmes financiers empêchent Charles Quint de rémunérer ses troupes, où se multiplient les désertions.
Charles Quint renonce à se retourner contre l'armée d'Henri II de France et marche sur Soissons.
François Ier de France salue l'héroïsme des habitants de Saint-Dizier.
François Ier de France, menacé sur toute sa frontière nord, doit rappeler des forces du Piémont, empêchant François de Bourbon-Vendôme de concrétiser les bénéfices de la victoire de Cérisoles.
En 1544, Charles Ier de Cossé est envoyé avec sa cavalerie légère et 2 000 fantassins à Vitry-en-Perthois.
De là, il harcèle l'armée impériale, enlève ses fourrageurs, coupe ses convois.
Louis III de Bourbon-Vendôme et Charles de Bourbon-Montpensier servent contre Charles Quint en Champagne.
Charles de Bourbon-Montpensier est fait prisonnier près de Châlons-sur-Marne.
Charles Quint détache sur lui 4 000 hommes avec un train d'artillerie.
La partie était trop inégale, Charles Ier de Cossé l'abandonne, et se retire vers Chalons.
Dans une vive escarmouche, Charles Ier de Cossé est pris 2 fois et 2 fois délivré par ses troupes.
Mariage d'Antoine de Bourbon avec Jeanne III d'Albret
Jeanne III d'Albret Duchesse de Bourbon
Marguerite d'Angoulême tente tout pour éviter cette union.
Antoine de Bourbon épouse à Moulins le 20 ou le 21 octobre 1548 Jeanne III d'Albret. Leurs enfants sont:
Jeanne III d'Albret devient duchesse de Bourbon.
Siège de Metz
Claude II de Lorraine Prisonnier
Artus de Cossé-Brissac Gouverneur de Metz.
Charles Quint a fait la paix avec les Princes allemands.
Irrité des conquêtes d'Henri II de France, il vient attaquer Metz.
Henri II de France fait fortifier la ville de Metz et nomme François Ier de Lorraine-Guise, gouverneur.
Le 10 novembre 1552, l'armée de Charles Quint, forte de 100 000 hommes, met le siège devant la ville. Emmanuel-Philibert de Savoie combat pour Charles Quint.
Metz est défendue par François Ier de Lorraine-Guise avec l'élite de la noblesse dont :
François III de La Rochefoucauld est Capitaine de chevau légers au siège de Metz.
Antoine van Halewijn est l'un des seigneurs qui s'enferme dans Metz.
Libéré, Charles de Bourbon-Montpensier fait partie de l'expédition chargé de défendre Metz.
Claude II de Lorraine est fait prisonnier.
Anne de Montmorency ne réussit pas à faire lever le siège.
Alors Henri II de France s'oppose au ravitaillement des soldats de Charles Quint.
La disette, la fatigue et l'humidité pousse l'empereur à lever piteusement le siège le 26 décembre 1552.
Artus de Cossé-Brissac est fait gouverneur de Metz.
Marche sur Bruxelles
Prise de Dinant
Bataille de Renty
En juin 1554, Anne de Montmorency reprend le projet avorté d'une marche sur Bruxelles, il dispose de 40 000 fantassins et de 1 200 cavaliers.
Gaspard II de Coligny prend Dinant, mais le connétable, vieilli et irrésolu se replie devant l'armée impérial vers Cambrai, Calais, Boulogne et enfin Renty, petit village doté d'un solide château aux mains des troupes impériales.
De part et d'autre, les effectifs sont importants : plus de 30 000 hommes.
Coté Français, les meilleurs chefs de guerre sont présents :
Albert de Gondi et François-Armand XVI de Polignac servent lors de cette bataille.
Charles de Bourbon-Montpensier et François Gouffier le Jeune participe à cette bataille.
Guillaume V de Hautemer participe à cette bataille.
Claude II de La Châtre prend part à cette bataille dans la cornette d'Henri Ier de Montmorency.
À midi le 13 août 1554, l'artillerie Française commence à tirer contre le château de Renty.
L'avant-garde impériale, au nombre de 12 000 hommes, attaque.
Le connétable Anne de Montmorency fait mettre ses troupes en bataille, au pied de la colline dominant Renty.
Les gens de pied, rangés en 3 bataillons carrés, sont encadrés par les gens d'armes.
En avant de cette infanterie, du coté des positions de François Ier de Lorraine-Guise, se trouvaient les chevau-légers de Claude II de Lorraine.
Un furieux combat s'engage, où meurent de nombreux gentilshommes français.
La cavalerie des seigneurs de Guise, de Gaspard de Saulx, de François II de Clèves et de Claude II de Lorraine repousse les soldats impériaux dans la ville de Bois-Guillaume, sans pouvoir eux-mêmes y pénétrer.
Il faut à tout prix les en déloger, car qui tient Bois-Guillaume emportera la victoire.
Devant le péril, l'Amiral Gaspard II de Coligny met pied à terre, et, prenant avec lui un bon millier de soldats parmi les meilleurs, entre dans le bois, pique au poing.
Là, ils se battent avec acharnement, infligeant de lourdes pertes à leurs ennemis, les passants par le fil de leurs épées. Ils s'emparent des pistolets de l'Empereur, sorte de gros canons sur 4 roues.
Gens d'armes et chevau-légers poursuivirent la victoire, et le connétable Anne de Montmorency peut placer son artillerie dans le bois.
Malgré cette victoire incontestable, faute de munitions, le siège du château est levé le 15 août 1554 et l'armée se retire à Compiègne.
Après l'action, Henri II de France ôte de son col le collier de l'ordre du Saint Esprit, et le met à celui de Gaspard de Saulx, en l'embrassant, et accompagnant cette grâce des plus grands éloges sur ses services qu'il lui a rendus dans cette journée.
Pendant ce temps, Maurice de Saxe se dirige vers Innsbruck où réside Charles Quint.
L'empereur s'enfuit de peur d'être fait prisonnier des français.
États-généraux de 1558
La bataille de Saint-Quentin, gagnée par les Espagnols, a jeté l'alarme dans la capitale.
Henri II de France, pour obtenir des subsides, convoque les États-généraux, dans la chambre de Saint-Louis au palais.
Henri II de France préside en personne, sur un trône dressé exprès :
Les autres ordres sont plus bas, chacun selon le rang qu'il doit tenir.
Jusqu'alors le parlement et les autres officiers de judicature ont été compris dans le tiers-état.
Cette fois le roi les en sépare, et en fait un quatrième ordre au-dessus de celui du peuple.
Le roi ouvre lui-même la première séance par un discours qui tend à obtenir de prompts secours d'argent pour les pressants besoins de l'État.
Les États accordent 3 000 000 d'écus d'or, dont la répartition se fait par provinces.
Certains historiens prétendent que ce ne fut qu'une assemblée de notables.
Jean de Bertrand assiste à ces États Généraux.
Naissance de Charles II de Bourbon
Charles II de Bourbon naît à Gandelu-en-Brie en 1562, fils de Louis Ier de Bourbon-Condé et d'Éléonore de Roye.
Son éducation est prise en charge par son oncle, le cardinal Charles de Bourbon.
Siège de Rouen
Prise de Blois
Prise de Poitiers
Prise de Bourges
À la fin mai 1562, Rouen est assiégée par les troupes catholiques.
Dès juin 1562, l'armée catholique commandée par Anne de Montmorency, forte d'une infanterie de 22 000 hommes et 6 000 cavaliers marche sur Rouen.
Charles de Bourbon-Montpensier, dans l'armée royale, prend part aux sièges de Bourges et de Rouen.
Gaspard II de Coligny et Louis Ier de Bourbon-Condé sont confrontés à la nécessité de protéger Rouen sans pouvoir quitter Orléans où ils sont bloqués par la nécessité de défendre cette ville.
Jacques d'Albon prend Blois aux protestants le 4 juillet 1562.
René de Rochechouart est la prise de Blois.
Jacques d'Albon prend Poitiers le 29 juillet 1562.
René de Rochechouart est la prise de Poitiers.
Jacques d'Albon prend Bourges le 31 août 1562, réprimant toute résistance avec une extrême brutalité.
La position centrale de Bourges empêche les protestants du sud de la France de joindre ceux du Nord.
Le 7 août 1562, Jacques d'Albon fait pendre Jacques Herbert, sieur de l'Isle, maire calviniste de Poitiers, et quelques autres protestants.
Louis Ier de Bourbon-Condé publie en août 1562 un manifeste où il proclame sa volonté de délivrer Charles IX de France et Catherine de Médicis des Guise.
Mort de Charles de Bourbon-Montpensier
Charles de Bourbon-Montpensier meurt à Beaupré le 10 octobre 1565.
Mariage de Louis Ier de Bourbon-Condé avec Françoise-Éléonore d'Orléans-Longueville
Louis Ier de Bourbon-Condé est veuf d'Éléonore de Roye.
Louis Ier de Bourbon-Condé épouse au château de Vendôme le 8 novembre 1565 Françoise-Éléonore d'Orléans-Longueville. Leurs enfants sont :
La maison de Savoie-Carignan est issue de ce mariage.
Naissance de Charles de Bourbon-Condé
Charles de Bourbon-Condé naît à Nogent-le-Rotrou en Eure-et-Loir en 1566, fils de Louis Ier de Bourbon-Condé (1530-1569), Prince de Condé, et de Françoise d'Orléans-Longueville (1549-1601).
Naissance de Charles de Bourbon-Condé
Charles de Bourbon-Condé naît à Nogent-le-Rotrou le 3 novembre 1566, fils de Louis Ier de Bourbon-Condé et de Françoise-Éléonore d'Orléans-Longueville.
Charles de Bourbon Évêque de Beauvais
En 1569, Charles de Bourbon obtient le siège de Beauvais qu'il cumule avec celui de Rouen.
Conversion au catholicisme de François de Bourbon-Condé
Quelques semaines après le massacre de la Saint-Barthélemy, se convertissent au catholicisme le même jour :
Bataille de Coutras
Mort d'Anne de Joyeuse
Mort de Claude de Joyeuse
Mort de César de Saint-Lary
Jean-Louis de Nogaret Amiral de France, Gouverneur de Normandie, de Caen, du Havre
Le 20 octobre 1587, Anne de Joyeuse attaque les troupes protestantes à Coutras.
Jean III de Beaumanoir commande l'aile gauche de l'armée royale.
Henri IV de France adopte une tactique innovante dans la façon de disposer ses troupes.
Henri IV de France intercale des pelotons de mousquetaires :
La charge des chevau-légers protestants rompt l'armée royale, qui est mise en déroute.
Théodore Agrippa d'Aubigné participe à cette bataille.
L'infanterie et la cavalerie d'Anne de Joyeuse sont décimées.
Anne de Joyeuse se constitue prisonnier, lorsqu'il est reconnu et tué d'un coup de pistolet.
Anne de Joyeuse est inhumé à Montrésor en Indre-et-Loire.
François Ier d'Espinay renverse avec sa lance, de dessus son cheval, Henri Ier de Bourbon-Condé.
Henri Ier de Bourbon-Condé revient affaibli se reposer à St Jean d'Angély.
César de Saint-Lary meurt lors de cette bataille.
Parmi les 2 000 morts catholiques, se trouve également Claude de Joyeuse, jeune frère d'Anne de Joyeuse.
Henri IV de France fait rendre le corps d'Anne de Joyeuse à sa famille, et assiste à une messe en l'honneur des ennemis tués.
Maximilien de Béthune combat à côté d'Henri IV de France à Coutras
Charles de Bourbon-Soissons participe à cette bataille.
Jean Héroard participe à cette bataille.
Henri Ier de la Tour d'Auvergne, premier gentilhomme d'Henri IV de France, prend part, à ses côtés à cette bataille.
Jean-Louis de Nogaret devient Amiral de France, Gouverneur de Normandie, de Caen et du Havre de Grâce.
États généraux de Blois
Urbain de Laval Prisonnier
Henri III de France convoque les États Généraux à Blois qui débutent au château de Blois le 2 octobre 1588.
Charles II de Cossé préside la chambre de la noblesse.
Philippe-Emmanuel de Lorraine assiste aux États généraux de Blois.
Les députés, en majorité ligueurs, demandent à pouvoir exercer un contrôle effectif sur le Conseil du roi.
De retour à la cour, Charles de Bourbon-Soissons obtient le pardon du roi et assiste à ces États généraux.
En décembre 1588, Henri III de France fait arrêter Urbain de Laval aux états de Blois, et le relâche ensuite sur parole.
Le 17 décembre 1588, Louis, cardinal de Lorraine, représentant du clergé aux États généraux, porte un toast à Henri Ier de Guise, son frère, en disant : Je bois à la santé du roi de France.
Pendant la tenue des États de Blois, Philippe de Lenoncourt est atteint d'une maladie de foie qui l'affaiblit tellement, qu'on est obligé de lui donner une nourrice et de l'allaiter comme un tout jeune enfant.
Bataille de Saint-Symphorien
Charles de Bourbon-Soissons Prisonnier
Henri IV de France, après avoir remit de l'ordre en son royaume de Navarre, reprend les hostilités.
Diane de France et Jacques-Auguste de Thou négocie la réconciliation d'Henri III de France, son frère, avec Henri IV de France, Roi de Navarre.
Isolé, traqué par Charles II de Mayenne près d'Amboise, Henri III de France se voit contraint de se réconcilier et de traiter avec le roi de Navarre le 3 avril 1589.
Henri III de France et d'Henri IV de France se rencontrent et signe un traité d'alliance au château de Plessis-lès-Tours le 30 avril 1589.
Troupes royales et troupes protestantes s'unissent alors pour combattre la Ligue.
À Saint-Symphorien, le 8 mai 1589 un faubourg de Tours, a lieu un combat sanglant entre des troupes de Charles II de Mayenne et celles conjointes d'Henri III de France et d'Henri IV de France.
Hercule de Rohan-Guémené participe à ce combat dit aussi bataille du pont de tours pour Henri III de France.
Charles de Bourbon-Soissons est fait prisonnier, est détenu à Château-Giron puis au château de Nantes, d'où il s'évadera pour rejoindre l'armée d'Henri IV de France à Dieppe.
Guillaume de Saulx se déclare pour Henri IV de France dès 1589, malgré Jean de Saulx, son frère, Vicomte de Tavannes, forcené ligueur.
Troisième Siège de Paris
En 1590, après la brillante victoire d'Ivry, Henri IV de France tente un troisième siège sur Paris où plusieurs milliers de pauvres gens meurent de faim.
L'opinion publique peine toutefois à se porter en sa faveur, du fait de l'accentuation de la pression fanatique qu'exerce sur la population une minorité extrémiste appelée les Seize.
Charles de Gontaut-Biron participe à ce siège.
Charles de Bourbon-Soissons prend le commandement de la cavalerie du roi.
En juillet 1590, Guillaume V de Hautemer s'empare du faubourg de Saint-Denis, et s'y retranche.
Alexandre Farnèse à la tête d'une armée espagnole vient secourir Paris.
Alexandre Farnèse se contente de prendre Lagny-sur-Marne, Saint-Maur, Charenton et Corbeil, et ainsi de ravitailler la capitale affamée. Alexandre Farnèse ne risque pas l'affrontement.
Henri IV de France abandonne momentanément Paris.
Alexandre Farnèse se retire ensuite prudemment en Flandre.
En 1590, Jean de Montluc de Balagny aide à faire lever le siège de Paris,
Charles II de Cossé Gouverneur de Paris
Sacre d'Henri IV de France
Philippe Crespin du Bec Archevêque de Reims
Entrée triomphale Henri IV de France dans Paris
Charles II de Cossé Maréchal de France
En janvier 1594, Charles II de Mayenne établit Charles II de Cossé, Gouverneur de Paris.
Henri IV de France se fait sacrer dans la cathédrale de Chartres le 27 février 1594.
Charles de Bourbon-Soissons assiste à se couronnement.
Albert de Gondi y représente le Comte de Toulouse.
Anne de Lévis-Ventadour y assiste et a l'insigne honneur de représenter l'un des 6 anciens pairs de France, le Comte de Champagne, qui porte la bannière royale et avec les 5 autres, soutient la couronne sur la tête du roi.
Jacques II de Goyon finit par se ranger au côté d'Henri IV de France, au sacre duquel il remplit les fonctions de connétable.
Philippe Crespin du Bec s'attache à Henri IV de France.
Philippe Crespin du Bec est présent à son sacre.
En prélat, Philippe Crespin du Bec lui rappelle les obligations d'un monarque catholique, alors Fils aîné de l'Église.
Reconnaissant, Henri IV de France nomme Philippe Crespin du Bec Archevêque de Reims
Charles II de Cossé conspire pour faire entrer Henri IV de France dans Paris.
D'où la chanson :
Tu es sauvé, Paris ; ton gouverneur Brissac a gardé ton navire et du bris et du sac.
Catherine-Marie de Lorraine doit accepter sa défaite.
Malgré les supplications de Louise de Lorraine-Vaudémont, veuve d'Henri III de France, sa cousine, Henri IV de France n'exerce pas de représailles à son encontre.
Mariage de Charles de Bourbon-Soissons avec Anne de Montafié
Charles de Bourbon-Soissons épouse Anne de Montafié ou de Montaflié, Dame de Lucé, fille de Ludovic de Montafié et de Jeanne de Cœsmes. Leurs enfants sont :
Naissance de Louise de Bourbon-Soissons
Louise de Bourbon-Soissons naît en 1603, fille de Charles de Bourbon-Soissons et d'Anne de Montafié.
Naissance de Louis de Bourbon-Condé
Louis de Bourbon-Condé naît en 1604, fils de Charles de Bourbon-Soissons et d'Anne de Montafié.
Naissance de Charles d'Angennes
Charles d'Angennes naît en 1605, fils de Loys ou Louis d'Angennes (mort en 1622), Baron de La Loupe et Seigneur de Sainte Colombe, et de Françoise d'Auberville.
Il est baptisé à La Loupe en Eure-et-Loir le 19 juin 1605.
Son parrain est Charles de Bourbon-Soissons.
Sa marraine est Mme de Lori.
Naissance de Marie de Bourbon-Condé
Marie de Bourbon-Condé naît le 3 mars 1606, fille de Charles de Bourbon-Soissons et d'Anne de Montafié.
Charles de Bourbon-Soissons Vice-roi du Canada
Charles de Bourbon-Soissons devient vice-roi du Canada le 8 octobre 1612.
Mort de Charles de Bourbon-Soissons Comte de Soissons et de Dreux
Charles de Bourbon-Soissons meurt au château de Blandy-les-Tours le 1er novembre 1612.
Louis de Bourbon-Condé, son fils, devient gouverneur du Dauphiné.
Mariage d'Henri II de Valois-Longueville avec Louise de Bourbon-Soissons
Henri II de Valois-Longueville épouse à Paris en 1617 Louise de Bourbon-Soissons, fille de Charles de Bourbon-Condé et d'Anne de Montafié. Leurs enfants sont :
Mariage de Thomas-François de Savoie-Carignan avec Marie de Bourbon-Condé
Thomas-François de Savoie-Carignan épouse à Paris le 14 avril 1625 Marie de Bourbon-Condé, fille de Charles de Bourbon-Soissons, Comte de Soissons et de Dreux, et d'Anne de Montafié. Leurs enfants sont :
Il est à l'origine de la branche de Savoie-Carignan au sein de la Maison de Savoie.
Françoise Louise de La Baume Le Blanc Demoiselle d'honneur d'Henriette-Anne Stuart
Liaison de Louis XIV avec Françoise Louise de La Baume Le Blanc
En 1661, Françoise Louise de La Baume Le Blanc entre comme demoiselle d'honneur dans la Maison d'Henriette-Anne Stuart, dite Madame.
Discrète, modeste, Françoise Louise de La Baume Le Blanc est une charmante jeune fille aux doux yeux clairs.
Olympe se lie d'amitié avec Henriette-Anne Stuart.
On soupçonne que Louis XIV et Henriette-Anne Stuart sont amants.
Ils font de longues promenades dans les bois pendant la nuit, en compagnie d'Olympe Mancini, ce qui fait jaser la cour et surtout la reine Marie-Thérèse d'Autriche.
Le rapprochement entre le Roi et Mademoiselle de La Vallière se fait à travers la stratégie dite, à l'époque, du paravent ou du chandelier : le Roi doit feindre de la courtiser afin que l'attention de la Cour ne se porte plus sur son idylle avec Henriette-Anne Stuart.
Certains affirment qu'Olympe Mancini est à l'origine de ce stratagème.
François Honorat de Beauvilliers, Comte de Saint-Aignan, pousse Françoise Louise de La Baume Le Blanc dans les bras du jeune Louis XIV.
Françoise Louise de La Baume Le Blanc, qui est secrètement amoureuse de Louis XIV, est ravie.
Louis XIV tombe amoureux de Françoise Louise de La Baume Le Blanc et se détourne d'Henriette-Anne Stuart qui s'emploie alors, avec la complicité d'Olympe Mancini, à détrôner Françoise Louise de La Baume Le Blanc.
Rapidement, Louis XIV en fait sa maîtresse.
Leurs enfants sont :
La liaison est rapidement connue et provoque la colère des dévots comme Jacques-Bénigne Bossuet.
Olympe Mancini révèle à la reine l'adultère de Louis XIV, mais Marie-Thérèse d'Autriche est impuissante contre son époux.
Mariage de Louis III de Bourbon-Condé avec Louise-Françoise de Bourbon
Louis III de Bourbon-Condé épouse le 24 mai 1685 Louise-Françoise de Bourbon dite Mademoiselle de Nantes. Leurs enfants sont :
Louis III de Bourbon-Condé est surnommé le Singe vert par ses contemporains, à cause de sa laideur et de ses dépravations.
Mariage de Louis-Auguste de Bourbon avec Anne-Louise Bénédicte de Bourbon-Condé
Louis-Auguste de Bourbon épouse à Versailles le 19 mai 1692 Anne-Louise Bénédicte de Bourbon-Condé, fille d'Henri Jules de Bourbon-Condé et d'Anne Henriette Julie de Bavière. Leurs enfants sont :
Il semble que Anne-Louise Bénédicte de Bourbon-Condé soit demi-folle, capricieuse et ambitieuse.
Naissance de Charles de Bourbon-Condé
Charles de Bourbon-Condé naît à Versailles le 19 juin 1700, fils de Louis III de Bourbon-Condé et de Louise-Françoise de Bourbon.
Charles de Bourbon-Condé est surnommé Courtcollet en raison de son embonpoint, de sa petite taille et de ses grands cheveux blonds longs qui lui raccourcissait davantage le cou.
Naissance de Louis Charles de Bourbon
Louis Charles de Bourbon naît au château de Sceaux le 15 octobre 1701, fils de Louis-Auguste de Bourbon et d'Anne-Louise Bénédicte de Bourbon-Condé.
Baptême de Charles de Bourbon-Condé
Charles de Bourbon-Condé est baptisé à Notre-Dame de Versailles le 19 février 1710.
Mort de Louis III de Bourbon-Condé
Louis IV Henri de Bourbon-Condé Prince de Condé
Louis IV Henri de Bourbon-Condé Duc de Bourbon, d'Enghien, de Guise et de Bellegarde
Louis IV Henri de Bourbon-Condé Pair de France
Louis IV Henri de Bourbon-Condé Comte de Sancerre
Louis III de Bourbon-Condé a une attaque d'apoplexie, alors qu'il passe en carrosse le Pont Neuf de Paris.
Il meurt à Versailles le 4 mars ou mai 1710.
Louis IV Henri de Bourbon-Condé, son fils aîné, devient 7e Prince de Condé, Duc de Bourbon, d'Enghien, de Guise et de Bellegarde, Pair de France, Comte de Sancerre et Grand maître de France en 1710.
On continue alors de l'appeler Monsieur le Duc, la maison de Condé ayant renoncé au titre de Monsieur le Prince, au profit de la maison d'Orléans.
Charles de Bourbon-Condé devient Comte de Charolais.
Mariage de Louis Armand II de Bourbon-Conti avec Louise-Élisabeth de Bourbon-Condé
Mariage de Louis IV Henri de Bourbon-Condé avec Marie Anne de Bourbon-Conti
Louis-Armand II de Bourbon-Conti épouse à Versailles le 9 juillet 1713 Louise-Élisabeth de Bourbon-Condé (1693-1775), princesse de Conti, sa cousine, fille de Louis III de Bourbon-Condé et de Louise-Françoise de Bourbon. Leurs enfants sont. Leurs enfants sont :
Le contrat de mariage est signé et les fiançailles sont célébrées le 8 juillet 1713 à Versailles dans l'appartement du Roi.
Le mariage nécessite une dispense car ils sont cousins germains.
Les témoins sont :
Louis Armand II de Bourbon-Conti est aussi laid de corps que d'esprit.
Sa face est hideuse, il est bossu et va vite développer une obsession vis-à-vis de Louise-Élisabeth de Bourbon-Condé sa jeune épouse, qui est le charme incarné vis-à-vis de lui.
Durant la même cérémonie, Louis IV Henri de Bourbon-Condé épouse 9 juillet 1713 Marie Anne de Bourbon-Conti, fille de François-Louis de Bourbon-Conti et de Marie-Thérèse de Bourbon-Condé.
Marie Anne de Bourbon Conti est la sœur de Louis Armand II de Bourbon-Conti.
Aucun de ces mariages ne sera heureux.
Lit de justice
Les ducs et pairs harcèlent Philippe II d'Orléans contre Louis-Auguste de Bourbon.
En août 1716, Louis IV Henri de Bourbon-Condé, Charles de Bourbon-Condé, son frère le comte de Charolais, et Louis Armand II de Bourbon-Conti, son cousin, prince de Conti, demandent à Louis XV un lit de justice pour abolir les dispositions d'aout 1714 concernant Louis-Auguste de Bourbon, et Louis-Alexandre de Bourbon.
Bataille de Belgrade
Sous le règne de Charles VI de Habsbourg, Eugène-François de Savoie-Carignan remporte une grande victoire à Belgrade sur les Turcs à en 1717.
Maximilian Ulysses Browne est présent lord de ce siège
Charles de Bourbon-Condé se distingue lors de cette bataille.
Louis Auguste II de Bourbon sert dans l'armée d'Eugène-François de Savoie-Carignan.
Nommé peu après gouverneur du Banat de Temesvar, Claude Florimond de Mercy commande une charge décisive de cavalerie lors de ce siège.
Charles VII Albert de Bavière se joint aux armées autrichiennes dans ces campagnes menées contre les Turcs et sert dans les corps auxiliaires bavarois.
Mariage de Charles de Bourbon-Condé avec Jeanne de Valois-Saint-Rémy
Charles de Bourbon aurait épousé secrètement Jeanne de Valois-Saint-Rémy. Leur enfant est :
Jeanne de Valois-Saint-Rémy est descendante d'Henri II de France par une branche bâtarde, issue de Thomas de Valois.
Jeanne de Valois-Saint-Rémy est la fille de Thomas de Valois ou de Saint-Rémy.
Charles de Bourbon-Condé Gouverneur de Touraine
Charles de Bourbon-Condé est fait gouverneur de Touraine en 1720.
Charles de Bourbon-Condé est un personnage débauché, violent, colérique, sanguinaire, à la limite de la psychopathie, incroyablement imbu de sa personne et de son rang, sûr de son impunité en tant que prince du sang.
Les rapports de police concernant Charles de Bourbon seront tenus secrets.
Il fait enlever et séquestrer des femmes et des jeunes filles afin de les utiliser dans les orgies qu'il organise en compagnie d'autres dépravés.
Il est établi, que vers 1720, en pleine rue et devant des témoins, il fait feu de son pistolet et tue, froidement et sans raison, un bourgeois d'Anet qui a le malheur de se trouver à portée de son arme.
Philippe II d'Orléans le convoque et lui signifie qu'il ne peut le châtier eu égard à son rang, mais qu'il pardonnera bien volontiers à quiconque lui rendra la pareille.
Une autre anecdote relate qu'ivre d'une fureur non contrôlée, il agresse et blesse sérieusement le cocher de l'ambassadeur d'Espagne qui a eu l'étourderie de garer sa calèche dans une allée en bordure du Louvre habituellement réservée aux voitures des princes du sang.
Charles de Bourbon-Condé Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit
Charles de Bourbon-Condé devient Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit en 1722.
Siège de Kehl
Jacques Ier Fitz-James reçoit le commandement de l'armée du Rhin.
Les courtisans de Louis XV, parmi lesquels se trouvent :
rejoignent Jacques Ier Fitz-James.
L'armée française envahit la Lorraine de François III Étienne de Lorraine et se porte sur la frontière allemande.
Le Siège de Kehl, du 13 octobre au 29 octobre 1733, est le premier épisode de la Guerre de Succession de Pologne.
Pierre-François de Rougé et Louis Joseph de Montcalm-Gozon prennent part à ce siège.
Malgré la prise de la citadelle de Kehl, par souci d'économie, ou par crainte d'exciter plus qu'il ne faut la jalousie des États allemands, en décembre 1733, André Hercule de Fleury ordonne à Jacques Ier Fitz-James de prendre les quartiers d'hiver sur la rive Ouest.
Là s'arrêtent la campagne de 1733.
Siège de Gaète
Dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne, les Autrichiens retranchés à Gaète résistent pendant 4 mois aux troupes franco-espagnoles commandées par Charles III d'Espagne et James Fitz-James Stuart, Duc de Berwick.
Les Autrichiens, commandés par le Comte de Tattenbach-Rheinstein et le Duce Pignatelli di Monteleone, sont défaits ; les Franco-espagnols prennent la ville le 6 août 1734.
Charles Édouard Louis Jean Stuart participe en tant qu'observateur à ce siège de Gaète.
C'est sa première expérience de la guerre.
Louis Charles de Bourbon soutient publiquement ses revendications, offensant ainsi le roi George II de Grande-Bretagne et provoquant un incident diplomatique avec la Grande-Bretagne qui est neutre.
Le Premier ministre britannique Robert Walpole, partisan de la neutralité, écrira par la suite, que George II de Grande-Bretagne, pro-autrichien, aurait pu utiliser cet incident comme prétexte pour entrer en guerre au côté de l'Autriche, mais cela est évité grâce au promptes excuses espagnoles.
Mort de Louis-Auguste de Bourbon
Louis Charles de Bourbon Comte d'Eu, Duc d'Aumale et Grand maître de l'artillerie de France
Louis-Auguste de Bourbon meurt au Château de Sceaux le 21 mai 1736.
Louis Auguste II de Bourbon hérite du Château de Clagny.
Louis Charles de Bourbon devient Comte d'Eu, Duc d'Aumale et Grand maître de l'artillerie de France.
Baptême de Marie-Louise-Élisabeth de France et d'Anne-Henriette de France
Baptême de Marie Adélaïde de France
Marie-Louise-Élisabeth de France et Anne-Henriette de France sont baptisées à Notre-Dame de Versailles le 27 avril 1737.
Marie-Adélaïde de France est baptisée à Versailles le 27 avril 1737.
Louis-Philippe Ier d'Orléans est parrain de Marie-Louise-Élisabeth de France.
Louise Élisabeth de Bourbon-Condé est marraine de Marie-Louise-Élisabeth de France.
Louis IV Henri de Bourbon-Condé est parrain d'Anne-Henriette de France.
Louise-Anne de Bourbon-Condé est marraine d'Anne-Henriette de France.
Charles de Bourbon-Condé est parrain de Marie-Adélaïde de France.
Marie-Anne de Bourbon-Condé est marraine de Marie-Adélaïde de France.
Mort de Louis IV Henri de Bourbon-Condé
Louis V Joseph de Bourbon-Condé Prince de Condé
Louis V Joseph de Bourbon-Condé Grand maître de France
Louis IV Henri de Bourbon-Condé meurt à Chantilly le 27 janvier 1740.
Louis V Joseph de Bourbon-Condé devient 8e Prince de Condé et Grand maître de France.
Charles de Bourbon-Condé est nommé gouverneur de Louis V Joseph de Bourbon-Condé, son neveu.
Louis Auguste II de Bourbon Comté de Dreux et Prince d'Anet
Vers 1750, Anne-Louise Bénédicte de Bourbon-Condé déjà malade et éprouvée par la disparition de beaucoup de ses proches, partage ses biens entre ses deux fils :
Louis Auguste II de Bourbon, qui fréquente peu la cour, s'installe au château d'Anet qu'il s'applique à entretenir, tandis qu'il augmente le domaine par de nombreuses acquisitions.
Pour alimenter les jardins en eau, il imagine une machine hydraulique dont il dresse les plans et qu'il fait construire dans le parc, au bord de l'Eure.
Liaison de Charles de Bourbon-Condé avec Marguerite Caron de Rancurel
Charles de Bourbon-Condé a une liaison avec Marguerite Caron de Rancurel (morte en 1800), Dame de Lassone. Leurs enfants sont :
Mort de Louis Auguste II de Bourbon
Louis Charles de Bourbon, Prince de Dombes, Gouverneur du Languedoc et Colonel général des Suisses et Grisons
Louis Auguste II de Bourbon, resté célibataire, meurt à Fontainebleau le 1er octobre 1755 dans un duel en forêt de Fontainebleau.
Louis Charles de Bourbon, son frère, devient Prince de Dombes, Gouverneur du Languedoc et Colonel général des Suisses et Grisons.
Louis Auguste II de Bourbon laisse ses biens à Louis Charles de Bourbon.
Il hérite notamment du château d'Anet où il fait de fréquents séjours et où il s'adonne à sa passion pour la chasse.
Même âgé, Louis Charles de Bourbon continuera à la suivre dans une petite voiture à roulettes.
Il hérite également du château de Sceaux.
Le Château de Clagny qui n'est toujours pas entretenu revient à la Couronne.
Mort de Charles de Bourbon-Condé
Charles de Bourbon-Condé meurt à Paris le 23 juillet 1760.
À sa mort, le comté de Charolais revient au roi qui le rachète à Élisabeth-Alexandrine de Bourbon-Condé qui en avait hérité,
Louis-Thomas de Bourbon, fils de Charles de Bourbon-Condé, n'est pas reconnu par Louis XV.
Louise-Anne de Bourbon-Condé hérite du comté de Charolais.
Louis XV lui rachète ce comté de Charolais.
Il est attribué quelques années plus tard à un frère du futur Louis-Philippe.
Échange du château de Bizy contre la principauté souveraine de Dombes
En 1762, Louis XV échange avec Louis Charles de Bourbon le château de Bizy contre la principauté souveraine de Dombes.
Louis Charles de Bourbon a les moyens financiers d'entretenir le domaine mais n'y réalise aucune nouvelle construction.
Échange de la principauté de Dombes contre le duché de Gisors et les terres de Gretz-Armainvilliers et de Pontcarré
Le 28 mars 1762, Louis Charles de Bourbon échange avec Louis XV la principauté de Dombes contre le duché de Gisors et les terres de Gretz-Armainvilliers et de Pontcarré.
Échange du domaine de Brie-Comte-Robert contre des terres à Versailles
En 1766, Louis XV échange avec son cousin Louis Charles de Bourbon le domaine de Brie contre des terres à Versailles.
Cession du duché d'Aumale, du comté d'Eu et de la principauté d'Anet
Apprécié du peuple pour sa générosité, Louis Charles de Bourbon cède la plupart de ses propriétés : le duché d'Aumale, le comté d'Eu, la principauté d'Anet, à Louis XV en 1773 pour la somme de 12 millions de livres.
Louis Charles de Bourbon rédige peu après son testament et fait son principal héritier Louis Jean Marie de Bourbon, son cousin, le Duc de Penthièvre.
Annulation de la cession des biens de de Bourbon
Mort de Louis Charles de Bourbon
Louis Jean Marie de Bourbon Duc d'Aumale
Louis Jean Marie de Bourbon Comte de Dreux
Louis XV n'a pas réglé l'achat des biens de Louis Charles de Bourbon.
Louis XVI s'entend avec Louis Jean Marie de Bourbon pour annuler cette transaction trop onéreuse pour les finances royales.
Louis Charles de Bourbon meurt au château de Sceaux le 13 juillet 1775 célibataire et sans enfant.
Il est inhumé dans l'église Saint-Jean-Baptiste de Sceaux.
Louis Jean Marie de Bourbon, son cousin, hérite de tous ses biens et notamment le château de Bizy.
Louis Jean Marie de Bourbon devient Duc d'Aumale et Comte de Dreux et prend possession du château de Sceaux, du château d'Anet, du château de Gisors.
Gouverneur de Bretagne, Grand amiral de France, Louis Jean Marie de Bourbon réunit entre ses mains tous les biens dont Louis XIV a comblé ses deux fils légitimés.
Ses revenus annuels sont évalués à 6 millions de livres, soient 17 millions d'euros, ce qui faisait de lui l'un des hommes les plus riches d'Europe.
Il passe beaucoup de temps au château de Rambouillet, dont il fait embellir les jardins en les mettant à la mode du temps.
Vertueux et charitable, simple et affable, Louis Jean Marie de Bourbon qui partage sa vie entre la cour, l'Hôtel de Toulouse qu'il possède à Paris et ses nombreux châteaux en province, se plaît particulièrement à Anet où il séjourne fréquemment entouré de l'affection des populations et de quelques familiers parmi lesquels le chevalier de Florian, ce doux poète qui chante souvent Anet dans ses vers,
Anet, ce charmant séjour,
Ce vallon où la Nature
Epuisa ses trésors
Pour contenter l'Amour...
Pendant cette période, le château est parfaitement entretenu et ne subit aucune modification.
Mariage de Ferdinand Charles III de Bourbon-Parme avec Louise Marie Thérèse d'Artois
Princesse en exil mais femme de tête, Marie-Thérèse Charlotte de France réussit à marier Louise Marie Thérèse d'Artois.
Ferdinand Charles III de Bourbon-Parme épouse en 1845 Louise Marie Thérèse d'Artois. Leurs enfants sont :
Mariage de Jean Ier de Bourbon avec Marie-Béatrice de Modène
Jean Ier de Bourbon (1822-1887), Comte de Montizón, épouse à Modène le 6 février 1847 Marie-Béatrice de Modène, fille de François IV de Modène et de Marie Béatrice de Sardaigne. Leurs enfants sont :
Naissance de Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon
Carlos ou Charles de Bourbon ou Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon naît à Laibach aujourd'hui Ljubliana en Slovénie le 30 mars 1848, fils de Jean de Bourbon et de Marie Béatrice de Modène.
Naissance de Jacques Ier de Bourbon
Jaime de Borbón y Borbón-Parma ou Jacques Ier de Bourbon naît à La Tour-de-Peilz dans le canton de Vaud le 27 juin 1870, fils de Charles de Bourbon et de Marguerite de Parme.
Jacques Ier de Bourbon est baptisé à La Tour-de-Peilz le 30 juin 1870.
Son parrain est Henri d'Artois, son grand-oncle le comte de Chambord
Sa marraine est sa grand-mère paternelle la comtesse de Montizon.
Mort d'Henri d'Artois
Jean de Bourbon Roi de France et de Navarre
Henri d'Artois meurt à Frohsdorf en Autriche le 24 août 1883, sans descendance.
Il est inhumé au couvent de Kostanjevica à Nova Gorica, auprès de Charles X, du dauphin, de la dauphine, et de la duchesse de Parme.
Depuis 1947, ce couvent, à l'époque en Autriche-Hongrie, est situé à 200 mètres derrière la frontière italo-slovène.
La branche aînée des Bourbon s'éteint avec lui.
Jean de Bourbon devient l'aîné des descendants d'Hugues Capet.
Le 3 septembre 1883 à Gorizia, Jean de Bourbon, ceint du cordon bleu de l'ordre du Saint-Esprit d'Henri d'Artois, que lui a remis Marie Thérèse de Modène, préside les obsèques du défunt prétendant.
Il vient juste après le représentant de François-Joseph Ier d'Autriche :
À la suite de Jean de Bourbon, se tenaient ses deux fils :
Robert Ier de Parme hérite du château de Chambord.
À cette époque, l'opinion publique a adopté la République.
Selon Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, la République est la forme de gouvernement qui nous divise le moins.
Les élections mènent à l'Assemblée une majorité républicaine.
Tout espoir de restauration monarchique s'évanouit, et le nom de République apparait officiellement.
Beaucoup d'orléanistes se sont déjà ralliés à la République.
Une majorité de légitimistes reportent leurs espoirs de restauration de la monarchie sur Louis Philippe Albert d'Orléans, Philippe VII, héritier politique désigné d'Henri d'Artois.
Louis Philippe Albert d'Orléans est l'aîné des descendants de Louis XIII à l'exclusion des descendants de Philippe V d'Espagne, que les orléanistes estiment exclus de la succession pour être partis régner de l'autre côté des Pyrénées.
Leurs adversaires surnommeront ces derniers, par dérision, les Blancs d'Espagne.
Cependant, certains d'entre eux, afin de n'avoir pas à faire allégeance à un descendant de Philippe Égalité et de Louis-Philippe Ier de France :
Une partie des légitimistes français reconnaissent Jean de Bourbon comme Roi de France et de Navarre sous le nom de Jean III.
Mort de Charles de Bourbon
Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon ou Charles de Bourbon meurt le 18 juillet 1909.
Ses obsèques on lieu à Varèse le 22 juillet 1909.
Il est inhumé en la chapelle Saint-Charles Borromée de la cathédrale Saint-Juste de Trieste.
Jacques Ier de Bourbon portent les insignes des ordres du Saint-Esprit et de la Toison d'Or lors de ces obsèques.
Les légitimistes français reconnaissent Jacques Ier de Bourbon comme roi de France et de Navarre sous le nom de Jacques Ier.
Les carlistes espagnols le reconnaissent comme roi des Espagnes et des Indes sous le nom de Jacques III.
Jacques Ier de Bourbon prend les titres de Duc d'Anjou et de Madrid.
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