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Événements contenant la ou les locutions cherchées
65 événements affichés, le premier en 1385 - le dernier en 1734
Mariage de Jean sans Peur avec Marguerite de Bavière
Jean sans Peur Comte de Nevers
Mariage de Guillaume II de Bavière avec Marguerite de Bourgogne
Jean sans Peur épouse à Cambrai le 12 avril 1385 Marguerite de Bavière. Leurs enfants sont :
Jean sans Peur devient Comte de Nevers en 1385.
Guillaume II de Bavière épouse le 12 avril 1385 Marguerite de Bourgogne, fille de Philippe II le Hardi et de Marguerite de Mâle. Leur enfant est :
Ces mariages préparent la future unité territoriale des Pays-Bas et l'union de ces principautés à l'État bourguignon.
Philippe II le Hardi fait aussi entrer par ces mariages la nouvelle dynastie de Bourgogne dans le réseau d'alliance de la maison de Bavière.
Mariage de Jean V le Sage avec Jeanne de France
Jean V le Sage épouse le 19 septembre 1396 Jeanne de France, fille de Charles VI de France. Leurs enfants sont :
Mariage de Jean Ier de Bourbon avec Marie de Berry
Jean Ier de Bourbon épouse à Paris le 21 juin 1401 Marie de Berry.
Leurs enfants sont :
Il eut également plusieurs enfants illégitimes :
Naissance de Charles Ier de Bourbon
Charles Ier de Bourbon naît en 1401, fils de Jean Ier de Bourbon et de Marie de Berry.
Mariage de Charles Ier de Bourbon avec Anne de Dreux
Charles Ier de Bourbon épouse le 19 juillet 1412 Anne de Dreux.
Cette union ne sera pas consommée.
Bataille d'Azincourt
Mort d'Antoine de Bourgogne
Mort d'Antoine Ier de Sassenage Seigneur de Saint-André en Royans, Vicomte de Tallard
Mort de Charles de Montagu
Mort de Charles Ier d'Albret, Comte de Dreux
Mort de Ferry Ier de Vaudémont
Mort de Ferry Ier de Vaudémont
Mort de Guichard V de Comborn Vicomte de Comborn Seigneur de Treignac , Chamberet et Chirac
Mort de Guillaume IV de Melun
Mort de Jacques de Créqui
Mort de Jean de Bauffremont
Mort de Jean de Bonnebault Seigneur de Bonnebault et de La Condamine
Mort de Jean de Craon
Mort de Jean de Créquy
Mort de Jean de Tilly
Mort de Jean Ier d'Alençon Duc d'Alençon
Mort de Jean Ier de Garencières Seigneur de Massy, de Croisy et de Cierray
Mort de Jean IV de Bueil Seigneur de Bueil, de Montrésor, de Saint-Calais, de Courcelles et de Sainte-Juliette et châtelain de Loches
Mort de Jean VI de Pierrepont
Mort de Philibert de Bauffremont Chambellan de Bourgogne
Mort de Philippe de Bourgogne
Mort de Philippe de Bourgogne Comte de Nevers et de Rethel
Mort de Pierre II d'Orgemont
Mort de Raoul de Créquy
Mort de Robert de Bar
Mort de Robert de Chabannes Co-seigneur de Charlus-le-Pailloux ou Saint-Exupèry-les-Roches en Corrèze
Mort de Simon III de Lalaing Seigneur de Quiévrain et d'Escaussines
Mort d'Hugues VII du Bellay Seigneur de Langey, du Bellay et de Gizeux
William de La Pole Comte de Suffolk
Jean II le Meingre Prisonnier
Jean Ier de Bourbon Prisonnier
Charles Ier d'Orléans Prisonnier
Mort d'Édouard de Norwich
Richard d'York Duc d'York
Louis Ier de Bourbon-Vendôme Prisonnier
Robert de Willughby Comte de Vendôme
Henri V de Lancastre prévoit de transformer Harfleur en colonie anglaise. Il laisse une garnison.
Henri V de Lancastre quitte Harfleur le 7 octobre 1415 avec le reste de son armée chargés de butin en vue de gagner Calais en vue de s'y retrancher en attendant de prendre l'offensive au printemps suivant avec l'aide de son allié, Jean sans Peur, Duc de Bourgogne.
Philippe de Bourgogne refuse de suivre Jean sans Peur, son frère, quand celui-ci cherche à composer avec les Anglais qui envahissent le royaume.
Henri V de Lancastre remonte par la rive gauche de la Somme, en vue de trouver un pont ou un gué mal défendu.
Entre temps, Charles VI de France, Roi de France, a convoqué le ban et l'arrière-ban de son armée, selon la vieille coutume féodale. Charles II de Lorraine ne répond pas à l'appel du roi.
Les chevaliers français groupés autour de la faction des Armagnacs dont Charles Ier d'Orléans vont à la rencontre d'Henri V de Lancastre pour lui couper la route pendant que le Roi et son fils, le Dauphin, sont restés à Rouen par prudence.
Le Connétable Charles Ier d'Albret et le Maréchal Jean II Le Meingre sont commandant en titre de l'armée française. Mais ils ne peuvent exercer un contrôle effectif des opérations face à des nobles plus puissants.
Les Français, qui ont l'avantage du nombre (50.000 combattants contre 15.000 !), dédaignent d'écouter les conseils de Jean Ier de Berry, oncle du Roi. Ils décident d'attaquer les Anglais à Azincourt, au nord de la Somme, en un lieu très étroit où il leur est impossible de se déployer. Ils passent une nuit sur le dos de leur monture, faute de pouvoir dormir sur le sol détrempé par plusieurs jours de pluie.
Le mercredi 25 octobre 1415, ils chargent les lignes de pieux derrière lesquelles sont solidement retranchés les archers anglais.
Ils ne daignent pas attendre la piétaille, en particulier les piqueurs et les arbalétriers génois.
Ils sont par ailleurs encombrés par des armures qui atteignent jusqu'à 20 kilos.
Leurs chevaux, eux-mêmes caparaçonnés de plaques de fer et de cuir bouilli, peinent à se déplacer.
Comme à Crécy, ils ont par ailleurs le soleil dans les yeux, preuve que l'expérience ne leur a pas servie.
Dans la panique face aux volées de flèches, beaucoup de chevaliers chutent de cheval.
Les archers anglais lâchent leurs grands arcs et se ruent sur les chevaliers, les frappant de leurs épées et de leurs haches.
La plupart des prisonniers (1 700 environ) sont égorgés par les archers sur ordre d'Henri V de Lancastre qui veut ainsi décapiter la faction des Armagnacs.
Il ne se soucie pas de garder vivants la fleur de la chevalerie française pour les échanger contre rançon selon l'ancienne coutume féodale.
Durant le Moyen Âge, beaucoup d'Anglais s'enrôlent de façon saisonnière, les campagnes se terminent à peu près à temps pour qu'ils puissent participer aux récoltes d'automne !
Seuls les archers et les chevaliers sont des soldats de métier, encore que les nobles voient d'un mauvais œil la présence de ce corps de roturiers, qu'ils considérent comme une atteinte à leurs privilèges de classe. Le corps des francs-archers anglais souffre de deux faiblesses :
Malgré le coût modique du longbow anglais (arc long), l'entraînement intensif des archers est en réalité extrêmement onéreux, car ces soldats de métier sont rémunérés en permanence.
Aussi aucun pays d'Europe n'a autant recours aux archers que l'Angleterre pendant le Moyen-Âge.
Les pertes, énormes du côté français, près de 10 000 hommes contre 1 600 du côté anglais, font d'Azincourt l'une des batailles les plus meurtrières du Moyen Âge occidental.
Participent à la bataille d'Azincourt :
Arrivé après le début de la bataille, mais voulant à tout prix se joindre aux combats, Antoine de Bourgogne passe une armure improvisée et utilise sa bannière comme vêtement à ses couleurs.
Jean Ier de Foix ne prend pas part à la bataille.
Meurent au combat :
Catherine de l'Isle-Bouchard hérite de tous les biens de sa famille.
Jean II le Meingre, Jean Ier de Bourbon, Charles d'Artois et Jean VII d'Harcourt sont fait prisonnier.
Jacques II d'Harcourt est fait prisonnier
Jean Ier de Rochechouart est fait Prisonnier.
Jean Ier de Bourbon restera prisonnier à Londres jusqu'à sa mort.
Charles Ier de Bourbon a à gérer les domaines de son père.
Arthur III de Bretagne, prisonnier, est incarcéré au château de Fotheringay. Il restera 5 ans en Angleterre.
Louis Ier de Bourbon-Vendôme est fait prisonnier par les Anglais à la bataille d'Azincourt en 1415.
Sa troisième captivité dure 13 ans
Jean de Lancastre attribue le comté de Vendôme à Robert de Willughby un de ses capitaines,.
Thomas Montaigu participe à la bataille, ainsi que John Fastolf, commandement de 10 hommes d'armes et de 30 archers, en qualité de capitaine d'Harfleur.
Richard Woodville porte durant le combat attaché à sa lance, l'étendard Henri V de Lancastre, une queue d'écureuil. Après la Bataille, Richard Woodville est adoubé chevalier.
Michel, frère aîné de William de La Pole, meurt lors du combat. William de La Pole devient Comte de Suffolk.
Édouard de Norwich meurt durant la bataille d'Azincourt. Richard d'York hérite de son oncle et prend le titre de Duc d'York.
Le désastre d'Azincourt relance la guerre de Cent Ans et signe la mort de la chevalerie féodale.
Pierre de Bauffremont, neveu de Jean de Bauffremont, hérite du château de Montfort.
Jean de Bauffremont meurt à Azincourt.
Mort de Jean Ier de Berry
Marie de Berry Duchesse d'Auvergne et Comtesse de Montpensier
Jean de Bourgogne Comte d'Étampes
Jean Ier de Berry meurt à Paris le 15 juin 1416.
Jean Ier de Berry et ses deux frères Louis Ier d'Anjou et Philippe II le Hardi, sont un soutien indéfectible de Charles V le Sage et de sa politique audacieuse contre l'ennemi anglais.
Jean Ier de Berry se sent plus proche de Charles V le Sage que de ses autres frères : en effet, comme lui, il aime les arts, la littérature, les beaux objets. Cependant, contrairement à Charles V le Sage, Jean Ier de Berry est plus un collectionneur qu'un créateur.
Mécène fastueux, Jean Ier de Berry protège les arts et les lettres et possède les plus beaux manuscrits de l'époque (Psautier).
Il commande les Très Riches heures du duc de Berry aux frères Paul, Jean et Herman de Limbourg qui ne l'achèveront que bien après sa mort.
Ce manuscrit est composé d'une collection de textes illustrés, calendriers, psaumes, messes pour chaque heure liturgique de la journée. Il permet de suivre le rituel de la piété quotidienne établi par l'église. Il est conservé au musée Condé à Chantilly.
Jean Ier de Berry fait également exécuter les Petites Heures de Jean de Berry
Jean Ier de Berry se fait construire plusieurs palais :
À Poitiers, il fait de plus réaménager le donjon comtal en tour de résidence.
L'architecte de la plupart de ces constructions était Guy de Dammartin.
Sur le modèle de la Sainte-Chapelle de Paris, Jean Ier de Berry fait, comme ses frères, édifier une chapelle dans ses domaines, pour bien montrer sa filiation avec le roi Saint-Louis.
Marie de Berry devient Duchesse d'Auvergne et Comtesse de Montpensier en 1416.
Robert Ier d'Estampes est exécuteur testamentaire de Jean Ier de Berry.
Jean Ier de Bourbon, prisonnier à Londres, devient Duc d'Auvergne en 1416 sous le nom de Jean II.
D'abord, Comte de Clermont, Charles Ier de Bourbon a à gérer les domaines de Jean Ier de Bourbon, son père.
Charles Ier de Bourbon préside le conseil de régence.
Étant fils cadet, Jean IV de Bourgogne ne peut prétendre à recevoir un gros héritage.
Son arrière grand-père Jean Ier de Berry lui lègue le comté d'Étampes.
Jean IV de Bourgogne devient Comte d'Étampes.
Pierre Frotier Écuyer de Charles VII de France
Révolte des Parisiens contre les Armagnacs
Mort de Bernard VII d'Armagnac
Jean IV d'Armagnac Comte d'Armagnac, de Fezensac et de Rodez
Mort de Jean de Roucy
Fuite de Charles le dauphin à Bourges
Charles VII Régent du royaume de France
Entrée de Jean sans Peur à Paris
Soumission de Charles Ier de Bourbon à Jean sans Peur
À Paris, cependant, le mécontentement gronde contre les gens du Comte d'Armagnac qui font régner la terreur (comme, avant eux, les Bourguignons).
Dans la nuit du 28 au 29 mai 1418, une violente émeute chasse les Armagnacs de Paris.
Charles VII de France est réveillé en catastrophe par Tanguy du Chastel, prévôt de Paris, aidé de Pierre Ier de Beauvau et Ambroise II de Loré.
Ils le roulent dans une couverture, le jettent sur un cheval et l'entraînent hors de la ville en furie.
Pierre Frotier est le fils de Jean Frotier (mort en 1416), Seigneur de Melzéar, et de Jeanne Cléret, Dame de Fontenille.
Pierre Frotier sauve Charles VII de France en le portant sur son dos.
Pierre Frotier devient Écuyer de Charles VII de France en 1418.
Avec ses fidèles, Charles VII de France se réfugie à Bourges, prospère capitale du duché de Berry qu'il a reçu en héritage de Jean de France.
Prenant le titre de régent, Charles VII de France va poursuivre la lutte contre les Anglais à la tête de ce qui reste du parti armagnac.
Pierre de Rieux se trouve alors à Paris.
Destitué par les Bourguignons, Pierre de Rieux est maintenu Maréchal de France par le Dauphin Charles VII de France.
Bernard VII d'Armagnac meurt le 12 juin 1418 découpé en rondelles.
Jean IV d'Armagnac devient Comte d'Armagnac, de Fezensac et de Rodez en 1418.
Certaines sources assurent que Jean de Roucy, jeté en prison comme partisan des Armagnacs, est massacré par la faction bourguignonne, le 12 juin 1418.
Le soir du 20 août 1418, le bourreau Capeluche entraîne le petit peuple et une bande de va-nu-pieds à l'assaut de la Bastille et des maisons des Armagnacs.
Tueries et pillages se prolongent toute la nuit.
On compte plus de 10 000 morts.
Paris se soumet une nouvelle fois aux Bourguignons.
Jean sans Peur rentre en force dans la capitale en 1418.
Il pense pouvoir gouverner le royaume à la faveur de la maladie du Roi.
Jean sans Peur manœuvre à sa guise Charles VI de France et Isabeau de Bavière.
Mais Jean sans Peur finasse avec les Anglais, dont il n'entend pas être l'ennemi sans vouloir pour autant s'allier avec eux.
Après la chute des Armagnacs en 1418, Charles Ier de Bourbon doit se soumettre à Jean sans Peur.
Jean de Villiers de L'Isle-Adam joue un grand rôle dans la prise de Paris.
Jean de Villiers de L'Isle-Adam sauve cependant l'abbé de Saint-Denis, et lui offre refuge à L'Isle-Adam. ce dernier décède néanmoins peu après.
Charles Ier de Bourbon Gouverneur du Languedoc
Charles Ier de Bourbon est nommé gouverneur du Languedoc en 1421, où il fait quelques campagnes contre Jean Ier de Foix.
Charles Ier de Bourbon Commandant général du Lyonnais.
Charles Ier de Bourbon est en 1423 Commandant général du Lyonnais.
Prise du château Ivry-la-Bataille
Siège du château d'Ivry par les Anglais
Bataille de Verneuil
Mort d'Henri II de Sassenage
Mort de Jean Stuart
Mort de Robert Stuart
Mort d'Archibald Douglas
Mort de James Douglas
Mort de Guillaume II de Narbonne Vicomte de Narbonne
Mort d'Hugues de Chalon
Mort de Guy Malet
Mort de Jean Rouhault
Jeanne II de Chalon Comtesse de Tonnerre
Jean II d'Alençon Prisonnier
Libération d'Antoine de Chabannes
Guillaume III de Narbonne Vicomte de Narbonne
Mort de Jean VIII d'Harcourt Comte d'Aumale
Mort de William Seton
Jean de Dunois Capitaine du Mont Saint-Michel
Un partisan du Dauphin prend par surprise le château Ivry-la-Bataille ce qui entraîne en réaction un siège anglais.
Les assiégés proposent de se rendre le 15 août 1424 si aucun secours ne leur parvient.
L'armée du Dauphin réunie à Châteaudun, se met en route pour les secourir.
Les éclaireurs ayant démontré la trop forte position anglaise, les Français décident de se détourner d'Ivry-la-Bataille.
Il leur parait alors opportun de prendre la ville proche de Verneuil-sur-Avre dans l'Eure.
Déguisant les archers écossais en archers anglais, ils occupent la ville.
Jean de Lancastre furieux marche sur Verneuil-sur-Avre.
Après avoir parlementé, les Franco-Écossais acceptent de livrer bataille le 17 août 1424 plutôt que de subir un siège.
11 000 Français et quelque 7 000 Écossais affrontent 14 000 Anglais.
Jean Poton de Xaintrailles combat à la bataille de Verneuil-sur-Avre.
Thomas Montaigu participe à la bataille de Verneuil-sur-Avre.
Jean V de Bueil sert lors de sa première bataille aux côtés de Jean II d'Alençon et sous Guillaume II de Narbonne.
Malgré sa jeunesse, Jean V de Bueil gagne le surnom de Fléau des Anglais.
Après de longues heures d'attente et d'observation, les archers anglais décident de provoquer les Français.
Cependant, ces derniers chargent avant que les archers aient pu se fixer sur leurs nouvelles positions, faisant voler en éclats l'aile droite anglaise.
Au même moment, sur la droite franco-écossaise, les archers écossais s'avancent et engagent un formidable duel d'archerie, 12 000 archers s'affrontant pendant près de 3/4 d'heure.
Et plus à droite, les mercenaires espagnols et lombards, contournant ce combat d'archers, s'attaquent aux bagages anglais et s'éloigne avec son butin.
Plutôt que de protéger ses valets, l'escorte des bagages anglais contre-attaque victorieusement l'aile gauche française.
Les Français battent en retraite tandis que les Anglais encerclent les Écossais et les massacrent.
John Stuart participe à la bataille de Verneuil-sur-Avre.
Sont tués :
Henri II de Sassenage institue Albert III de Sassenage, son frère cadet, et François III de Sassenage comme héritiers de la baronnie de Sassenage.
Jeanne II de Chalon devient Comtesse de Tonnerre.
Jean II d'Alençon et Antoine de Chabannes sont pris par les Anglais.
Le château Ivry-la-Bataille est finalement repris par les Anglais qui détruisent les parties supérieures.
Libéré, Antoine de Chabannes devient le page d'Étienne de Vignolles, puis de Charles Ier de Bourbon.
Guillaume II de Narbonne est le dernier vicomte de Narbonne de la maison de Lara. Guillaume II de Narbonne lègue sa vicomté à son demi-frère utérin Pierre de Linières, qui prend le nom de Guillaume III de Narbonne.
Après la mort de Guillaume II de Narbonne, Jean V de Bueil entre au service du mercenaire Étienne de Vignolles.
Jean VIII d'Harcourt meurt lors de cette bataille.
Il est inhumé à la Saussaie.
N'ayant pas d'héritier légitime, sa charge de capitaine du Mont Saint-Michel passe à Jean de Dunois, son cousin, époux de Marie d'Harcourt, fille de Jacques d'Harcourt et de Marguerite de Melun.
Contrat de Mariage de Charles Ier de Bourbon avec Agnès de Bourgogne
Le contrat de mariage de Charles Ier de Bourbon et d'Agnès de Bourgogne est signé en décembre 1424.
Mariage de Charles Ier de Bourbon avec Agnès de Bourgogne
Charles Ier de Bourbon épouse en 1425 Agnès de Bourgogne, fille de Jean sans Peur et de Marguerite de Bavière. Leurs enfants sont :
Liaison de Charles Ier de Bourbon avec Jeanne de Bournan
Charles Ier de Bourbon a une liaison avec Jeanne de Bournan. Leur enfant est :
Naissance de Jean II de Bourbon
Jean II de Bourbon naît à Moulins en 1426, fils de Charles Ier de Bourbon et d'Agnès de Bourgogne.
La journée des Harengs
Mort de John Stuart Lord Darnley ou Dernley
Mort de Jean de Naillac
Louis de Culan revient à Orléans avec 200 hommes de renfort le 30 janvier 1429.
La bataille de harengs ou journée des Harengs se déroule, à Rouvray-Saint-Denis en Eure-et-Loir dans la région de Pithiviers.
Les Français postent des espions auprès des armées anglaises pour tenter de connaître leurs intentions.
Un de ces hommes informe les Français de la sortie de 300 chariots de la ville de Chartres, convoi escorté par 1 500 Anglais sous le commandement de John Fastolf et de Simon Morhier, prévôt de Paris.
Le convoi anglais transporte du poisson et autres victuailles destinés à être consommés pendant le carême.
John Stuart arrive à Orléans le 8 février 1429 avec un corps de 1 000 Écossais.
Apprenant la nouvelle, plusieurs milliers de Français sortent d'Orléans le 12 février 1429 avec à leur tête Jean de Dunois.
Louis de Culan et participent à ce combat.
Charles Ier de Bourbon, prend du retard pour effectuer sa jonction avec Jean de Dunois.
Les Français manquent leur effet de surprise.
Les Anglais en profitent pour disposer leurs chariots en cercle et attendent les Français de pied ferme.
Une dispute éclate entre John Stuart commandant les troupes écossaises et Jean de Dunois.
Chacun a son avis sur l'opportunité de livrer bataille aux Anglais.
John Stuart veut combattre à cheval, Jean de Dunois préfère se battre à pied.
Charles Ier de Bourbon, arrive au moment où la dispute éclate, mais n'intervient pas.
Pour finir, chacun engage le combat selon sa propre idée.
Les Anglais sortent de leur retranchement et mettent en déroute les Français.
Il y a bien une légère riposte d'Étienne de Vignolles et de Jean Poton de Xaintrailles, mais bien qu'ils fassent plusieurs tués, ils abandonnent eux aussi la lutte.
Ce qui devait être une victoire facile, se termine par une terrible défaite.
Jean de Naillac et Jean de Brosse, son beau-frère, participent à cette bataille.
Jacques Ier de Chabannes subit cette défaite.
Jean de Dunois est blessé.
Sont tués :
John Stuart est inhumé en la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans.
Guy III de Chauvigny participe cette bataille.
Le découragement est à son comble, la plupart s'enfuient d'Orléans par la porte de Bourgogne, la seule porte restée ouverte qui n'est pas encore aux mains des Anglais.
Le pont traversant la Loire et reliant la ville à la rive gauche au royaume de Charles VII de France est coupé.
Louis de Culan se retire d'Orléans le 18 février 1429.
Jean de Naillac est Vicomte de Bridiers (La Souterraine dans la Creuse), Seigneur de Naillac, de Gargilesse, de Chateaubrun, de Montipouret, du Blanc (dans l'Indre), de Vaux et de Châteaudun, d'Aiguriande (Pouligny-Saint-Martin dans l'Indre), de Mondon (Les Mondon à Migné dans l'Indre)
Jean de Naillac meurt le 12 février1428 lors de cette bataille, sans héritier.
Jean II de Brosse, son neveu, hérite de ses biens et terres.
Jacques Ier de Chabannes Seigneur de La Palice
En 1430, Jacques Ier de Chabannes reçoit le château de La Palice en don de Charles Ier de Bourbon, Comte de Clermont.
Naissance de Charles II de Bourbon
Charles II de Bourbon naît à Moulins en 1433, fils de Charles Ier de Bourbon et d'Agnès de Bourgogne.
Mort de Jean Ier de Bourbon
Charles Ier de Bourbon Duc de Bourbon et d'Auvergne
Charles Ier de Bourbon Grand chambrier de France
Jean Ier de Bourbon meurt à Londres le 5 janvier 1434.
Charles Ier de Bourbon, son fils, devient Duc de Bourbon et d'Auvergne.
Charles Ier de Bourbon devient Grand chambrier de France.
Charles Ier de Bourbon est un prince mécontent du pouvoir royal et soutient les révoltes du dauphin Louis XI.
Achat de Brie-Comte-Robert
Prise et reprise par les Anglais aux Français, Charles Ier de Bourbon rachète Brie-Comte-Robert aux Anglais en 1435.
Traité d'Arras
Opposition de Jean II d'Alençon à Charles VII de France
En 1435, à Arras s'ouvrent des discussions sur la fin de la Guerre de Cent Ans et le rétablissement de la paix entre la France et l'Angleterre.
Le chancelier Nicolas Rolin est l'âme et le cerveau de ces négociations.
Pierre, Seigneur de Boufflers est ambassadeur de Philippe III le Bon à Arras.
La conférence d'Arras est la première conférence européenne.
La délégation française est menée par :
Jean Chevrot accompagne Philippe III le Bon à Nevers, puis à Paris, aux préliminaires de paix.
La délégation bourguignonne est menée par Philippe III le Bon en personne, accompagné d'Isabelle de Portugal son épouse.
Sont présents :
Le congrès s'ouvre le 5 août 1435.
Les Anglais refusent l'annulation du traité de Troyes et quittent la négociation.
Pris dans l'étau franco-allemand, Philippe III le Bon, Duc de Bourgogne, se réconcilie avec Charles VII de France.
La traité d'Arras est signée le 20 ou le 21 septembre 1435 et met officiellement fin à la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons.
Louis Ier de Bourbon-Vendôme est présent à la signature de ce traité.
Charles VII de France obtient la reconnaissance de son titre de roi de France.
Philippe III le Bon se voit contraint, de soutenir les Français face aux Anglais. Il reste Vassal du roi de France mais est exempté, à titre personnel, de tout hommage au Roi de France, obligation qui incombe à tout vassal.
La puissance européenne de Philippe est explicitement reconnue
Il est Grand-duc d'Occident. Le traité donne une indépendance de fait au duché de Bourgogne
Charles VII de France confirme les territoires conquis par Philippe III le Bon avec l'aide des Anglais et lui cède :
pour compenser l'assassinat de Jean sans Peur à Montereau.
Charles VII de France fait amende honorable pour ce meurtre et jure de punir les coupables.
Les villes de la Somme sont :
ainsi que les châtellenies de Roye-en-Vermandois, Péronne et Montdidier.
Le titre de Comte d'Étampes est reconnu à nouveau à Jean de Bourgogne.
La réconciliation de Charles VII de France et de Philippe III le Bon facilite la reprise des villes où l'adhésion au parti bourguignon ne soutenait plus la résistance militaire de garnisons anglaises souvent insuffisantes.
Le traité d'Arras jette Jean II d'Alençon dans l'opposition à Charles VII de France.
Jean II d'Alençon attendait de la victoire le dédommagement aux dépens des Bourguignons des pertes subies pendant la guerre, de sa rançon à la confiscation de son duché par Philippe III le Bon, et il s'estime joué.
Jean II d'Alençon entre alors dans tous les complots contre un gouvernement royal qui lui paraît faire la part très petite aux princes.
Jean II de Luxembourg-Ligny refuse de signer le traité d'Arras et donc de prêter serment à Charles VII de France.
Ce refus obstiné le mène à se brouiller avec Philippe III le Bon.
Au lendemain du traité d'Arras, Louis II de Chalon-Arlay renonce à la vie politique pour se consacrer à l'administration de ses vastes domaines.
Naissance d'Isabelle de Bourbon
Isabelle de Bourbon naît en 1435 ou en 1437, fille de Charles Ier de Bourbon et d'Agnès de Bourgogne.
Naissance de Marguerite de Bourbon
Marguerite de Bourbon naît le 5 février 1438, fille de Charles Ier de Bourbon et d'Agnès de Bourgogne.
Naissance de Louis de Bourbon
Louis de Bourbon naît entre 1436 et en 1438, fils de Charles Ier de Bourbon et d'Agnès de Bourgogne.
Neveu de Philippe III le Bon, Louis de Bourbon est élevé à la Cour de Bourgogne.
Naissance de Pierre II de Bourbon
Pierre II de Bourbon naît à Moulins le 27 novembre 1438 ou 1439, fils de Charles Ier de Bourbon et d'Agnès de Bourgogne.
Naissance de Catherine de Bourbon
Catherine de Bourbon naît vers 1440 ou en 1441, fille de Charles Ier de Bourbon et d'Agnès de Bourgogne.
Révolte de la Praguerie
Pierre II de Brézé Sénéchal d'Anjou et du Poitou
En février 1440, la noblesse, ne pouvant plus lever des impôts et contrôler l'armée, se révolte contre Charles VII de France et les Angevins tout-puissants à la cour.
À cette tentative féodale, dite de la Praguerie, participent :
Cette révolte tente de se débarrasser d'Arthur III de Bretagne.
Après une entrevue avec Jean II d'Alençon, Louis XI rejoint la Praguerie.
Cette rébellion du dauphin s'explique par l'absence de responsabilité où le maintenait son père.
Jean de Dunois entre dans la conspiration mais bientôt, repentant de sa faute, il vient se jeter aux pieds du monarque et obtient son pardon.
Pierre II de Brézé soutient Charles VII lors de la Praguerie.
En récompense de ses services, Pierre II de Brézé est nommé Sénéchal d'Anjou et du Poitou.
Avec Antoine de Chabannes, Comte de Dammartin, Jacques Ier de Chabannes, son frère, prend le parti du dauphin.
Arthur III de Bretagne vole au secours de Charles VII de France et la ligue est battue par les troupes royales en Poitou.
Jacques Ier de Chabannes est destitué de toutes ses charges mais reviendra rapidement en grâce, et obtiendra la haute fonction de grand maître d'hôtel de France.
Les nobles doivent se soumettre à Charles VII de France qui est maître du royaume.
La monarchie l'emporte sur tout système de partage de la puissance publique.
Jean II d'Alençon se retrouve seul et négocie avec les Anglais en avril 1440.
Louis XI doit offrir sa soumission à Cusset, sous réserve néanmoins d'obtenir le gouvernement du Dauphiné, et d'autres garanties.
Charles VII lui accorde le gouvernement, mais refuse le reste.
Georges Ier de la Trémoïlle se range définitivement des affaires.
Charles Ier de Bourbon Capitaine de Chantelle
Le 2 août 1440, Charles Ier de Bourbon nomme Jacques Ier de Chabannes capitaine et châtelain de Chantelle.
Naissance de Jeanne de Bourbon
Jeanne de Bourbon naît en 1443, fille de Charles Ier de Bourbon et d'Agnès de Bourgogne.
Mariage de Jean II d'Anjou avec Marie de Bourbon
Jean II d'Anjou épouse en 1444 Marie de Bourbon (1428-1448), fils de Charles Ier de Bourbon, et d'Agnès de Bourgogne. Leurs enfants sont :
De maîtresses diverses, Jean II d'Anjou a également :
Cession de la Palisse
Charles Ier de Bourbon vend à Jacques Ier de Chabannes le 18 mars 1450, pour 6 000 écus d'or, la ville et la châtellenie de la Palisse.
Mariage de Charles le Téméraire avec Isabelle de Bourbon
Charles le Téméraire est veuf de Catherine de France.
Cette union n'est pas désirée par Charles le Téméraire qui veut épouser Anne d'York. Son père lui rappelle les termes du Traité d'Arras l'obligeant à épouser une princesse du sang de France.
Charles le Téméraire épouse, à Lille le 30 octobre 1454, Isabelle de Bourbon, fille de Charles Ier de Bourbon et d'Agnès de Bourgogne. Leur enfant est :
Mort de Charles Ier de Bourbon
Jean II de Bourbon Duc d'Auvergne et de Bourbon
Charles Ier de Bourbon meurt au château de Moulins le 4 décembre 1456.
Il est inhumé dans l'église du prieuré Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Souvigny.
Son gisant est l'œuvre du sculpteur Jacques Morel.
Jean II de Bourbon est couronné Duc d'Auvergne et de Bourbon.
Liaison de Renaud de Bourbon
Renaud de Bourbon est le fils bâtard de Charles Ier de Bourbon et de Jeanne de Souldet.
Renaud de Bourbon a une liaison. Leur enfant est :
Légitimation de Louis de Bourbon
Louis de Bourbon, fils de Jeanne de Bournan, est légitimé en 1463 par Charles Ier de Bourbon, son père.
Mariage d'Adolphe d'Egmont avec Catherine de Bourbon
Philippe III le Bon marie Adolphe d'Egmont avec sa nièce.
Adolphe d'Egmont épouse à Bruges le 28 décembre 1463 Catherine de Bourbon, fille de Charles Ier de Bourbon et d'Agnès de Bourgogne. Leurs enfants sont :
Mariage de Louis de Bourbon avec Jeanne de Valois
Louis XI décide du mariage de Jeanne de Valois.
Louis de Bourbon, fils de Charles Ier de Bourbon et de Jeanne de Bournan, épouse en 1466 Jeanne de Valois. Leurs enfants sont :
Mariage de Jean IV de Chalon-Arlay avec Jeanne de Bourbon
Jean IV de Chalon-Arlay épouse le 21 octobre 1467 Jeanne de Bourbon, fille de Charles Ier de Bourbon et d'Agnès de Bourgogne.
Pierre de Bourbon Châtelain du château de Billy
Pierre de Bourbon est fils illégitime de Charles Ier de Bourbon.
Pierre de Bourbon est seigneur du Bois d'Oingt.
Pierre de Bourbon devient châtelain du château de Billy en 1471.
Le château de Billy est situé à 14 km au nord de Vichy dans le département de l'Allier.
Mariage de Philippe II de Savoie avec Marguerite de Bourbon
Philippe II de Savoie épouse à Moulins le 6 avril 1472 Marguerite de Bourbon, fille de Charles Ier de Bourbon et d'Agnès de Bourgogne. Leurs enfants sont :
Mariage de Charles IV de Bourbon-Vendôme avec Françoise d'Alençon
Françoise d'Alençon est veuve de François II d'Orléans-Longueville.
Charles IV de Bourbon-Vendôme épouse à Châteaudun le 18 mai 1513 Françoise d'Alençon, fille de René d'Alençon, et de Marguerite de Lorraine-Vaudémont. Leurs enfants sont :
Mort de Suzanne de Bourbon
Charles III de Bourbon, commandant en chef de l'armée royale, est à la tête d'un vaste territoire et a une Cour et une administration identique au Roi.
François Ier de France montre peu d'attention vis à vis de Charles III de Bourbon et celui s'en offusque.
Suzanne de Bourbon prend le soin de désigner Charles III de Bourbon, son époux, comme héritier universel par testament.
Suzanne de Bourbon meurt à Châtellerault en 1521.
La succession du duché de Bourbon et de ses autres domaines est revendiquée :
Louise de Savoie intente un procès à Charles III de Bourbon.
Guillaume Poyet, futur chancelier de France défend Louise de Savoie.
Charles III de Bourbon est défendu par François Ier de Montholon.
François Ier aurait entendu François Ier Montholon plaider la cause du connétable de Bourbon contre sa mère.
Dès lors plein d'estime pour lui, il lui aurait destiné une charge d'avocat général au Parlement de Paris.
Naissance de Charles Ier de Bourbon
Charles Ier de Bourbon naît à la Ferté-sous-Jouarre le 22 décembre 1523, fils de Charles IV de Bourbon-Vendôme et de Françoise d'Alençon.
Charles Ier de Bourbon Évêque de Nevers
Pourvu très tôt de bénéfices ecclésiastiques, Charles Ier de Bourbon devient Évêque de Nevers en 1539.
Charles Ier de Bourbon Évêque de Saintes
En 1544, Charles Ier de Bourbon devient Évêque de Saintes.
Charles Ier de Bourbon Cardinal
Charles Ier de Bourbon est créé cardinal du titre de Saint-Sixte en 1547 et prend le nom de Cardinal de Vendôme.
Mort de Georges II d'Amboise Seigneur de Bussy, de Saxefontaine, de Vigny
Charles Ier de Bourbon Archevêque de Rouen
Georges II d'Amboise revient de Rome, le 25 avril 1550.
Georges II d'Amboise meurt au château de Vigny dans le Val-d'Oise le 26 août 1550.
Il est inhumé dans le chœur de la cathédrale de Rouen à côté de son oncle Georges Ier d'Amboise.
Charles Ier de Bourbon succède au cardinal Georges II d'Amboise en 1550 en devenant Archevêque de Rouen.
Il est de plus Évêque de Nantes de 1550 à 1554, Évêque de Carcassonne de 1550 à 1553.
Charles Ier de Bourbon Lieutenant-général du gouvernement de Paris et Île-de-France
En 1551, Charles Ier de Bourbon est nommé Lieutenant-général du gouvernement de Paris et Île-de-France, pourvu de tous les bénéfices du cardinal de Châtillon.
Mort de Marguerite de Bourbon-Vendôme
Marguerite de Bourbon-Vendôme meurt le 20 octobre 1559.
Marie de Clèves est placée sous la tutelle du cardinal Charles Ier de Bourbon, son oncle.
Son éducation est confiée à ses tantes, en particulier à Jeanne III d'Albret.
Celle-ci l'élève dans la religion calviniste et prévoit son mariage avec Henri Ier de Bourbon-Condé, son cousin, un jeune homme laconique et austère.
Charles Ier de Bourbon à nouveau Évêque de Carcassonne
Charles Ier de Bourbon Légat du pape à Avignon
Charles Ier de Bourbon devient à nouveau Évêque de Carcassonne de 1565 à 1567.
Charles Ier de Bourbon devient légat du pape à Avignon en 1565.
Charles Ier de Bourbon Abbé des Abbayes de Saint-Wandrille et de Bourgueil
Charles Ier de Bourbon est l'abbé de l'Abbaye de Saint-Wandrille de 1569 à 1578 et de l'abbaye de Bourgueil.
Charles Ier de Bourbon Évêque de Beauvais
Charles Ier de Bourbon est nommé Évêque de Beauvais en 1572.
Mariage d'Henri IV de France et de Marguerite de Valois
Le mariage occasionne la présence à Paris d'un très grand nombre de gentilshommes protestants venus escorter leur prince.
Paris est une ville farouchement anti-huguenote.
Les Parisiens, catholiques à l'extrême, n'acceptent pas leur présence.
Du fait du martèlement des prédicateurs, capucins au premier chef, le mariage d'une princesse de France avec un protestant leur est une horreur.
Le Parlement de Paris lui-même décide de bouder la cérémonie du mariage.
Le peuple parisien est très remonté.
En outre, les récoltes ont été mauvaises.
Les hausses des prix et le luxe déployé à l'occasion des noces royales accentuent la haine du peuple.
La cour est très tendue.
Catherine de Médicis n'obtient pas l'accord du pape pour célébrer ce mariage exceptionnel.
Par conséquent, les prélats français hésitent sur l'attitude à adopter.
Il faut toute l'habileté de la reine mère pour convaincre le cardinal de Bourbon à unir les époux.
Par ailleurs, les rivalités entre les grandes familles réapparaissent.
Les Guise ne sont pas prêts à laisser la place aux Montmorency.
François de Montmorency, gouverneur de Paris, de retour d'Angleterre, est plus que jamais impopulaire et ne parvient pas à contrôler les troubles urbains.
Finalement, il abandonne son poste de gouverneur de la ville.
Les Fiançailles ont lieu le dimanche 17 août 1572.
Henri de Bourbon, futur Henri IV de France, épouse à Notre-Dame de Paris le lundi 18 août 1572 Marguerite de Valois, aussi connue sous le nom de reine Margot, Duchesse de Valois, fille d'Henri II de France et de Catherine de Médicis.
Margot étant catholique ne peut se marier que devant un prêtre, et Henri, lui, ne peut aller dans une église.
Mais les reines mères ont trouvé la solution.
Charles Ier de Bourbon unit Henri de Navarre et Marguerite de Valois sur le parvis Notre-Dame de Paris.
Le mariage est suivi d'une réception au Palais de la Cité et de plusieurs jours de fête :
Cédant face au danger parisien, François de Montmorency préfère quitter la ville quelques jours après le mariage, laissant ainsi le champ libre au Guise.
Jacques de L'Hôpital est Chevalier d'Honneur de la Marguerite de Valois.
François III de Bricqueville assiste à ce mariage qui doit acter la réconciliation des protestants et des catholiques,
François III de Bricqueville se réfugie un temps à Guernesey avec d'autres nobles normands huguenots.
Démission de Charles Ier de Bourbon de l'évêché de Beauvais
Charles Ier de Bourbon se démet de cet évêché de Beauvais en 1575 par échange avec Nicolas Fumée, Abbé de la Couture.
Abjuration de la religion protestante par Jacques Davy du Perron
Vers 1577, Jacques Davy du Perron est présenté par Jacques II de Matignon à Henri III de France, qu'il impressionne par son érudition.
Jacques II de Matignon lui fait faire, en outre, la connaissance :
Ils lui représentent que tout le mérite qu'il peut avoir ne le mènera à rien, s'il n'embrasse le catholicisme.
Une lecture assidue des Pères, Saint-Thomas et saint Augustin,… le portent bientôt vers la théologie ; le Traité de l'Église, par Duplessis-Mornay, vainc ses derniers scrupules.
Il confesse que la doctrine calviniste lui semble remplie de mauvaises raisons et de citations fausses.
Jacques Davy du Perron abjure la religion protestante.
Desportes le présente au roi, comme un jeune homme qui n'a point d'égal dans le monde du côté de la science et de l'esprit et 3 mois après, il est lecteur du roi et pourvu d'une pension de 200 écus.
Création de l'ordre du Saint-Esprit
Artus de Cossé-Brissac Chevalier du Saint-Esprit
Antoine III d'Estrées Chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit et de l'ordre de Saint-Michel
Albert de Gondi Chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit et de l'ordre de Saint-Michel
François Gouffier le Jeune Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit
Philippe de Lenoncourt Commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit
Jacques Amyot Commandeur de l'ordre du Saint-Esprit
Le 31 décembre 1578, Henri III de France crée l'ordre du Saint-Esprit.
Charles Ier de Bourbon est le premier commandeur de l'ordre.
Louis de Gonzague fait partie des premiers nobles de France nommés.
Artus de Cossé-Brissac et nommé Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel.
Pour remercier François Gouffier le Jeune de ses services, Henri III de France le fait Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel dans la première promotion le 31 décembre 1578.
Antoine III d'Estrées devient Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit et Chevalier de l'ordre de Saint-Michel le 31 décembre 1578.
Albert de Gondi devient Chevalier des ordres du roi le 31 décembre 1578.
Henri III de France fait Philippe de Lenoncourt Chancelier ou Commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit à la première promotion du 31 décembre 1578,
Henri III de France fait Jacques Amyot commandeur de l'ordre du Saint-Esprit le 31 décembre 1578.
Sacre de Louis II de Lorraine
Louis II de Lorraine est sacré le 13 mars 1580 par Charles Ier de Bourbon, cardinal de Vendôme, assisté de Mgrs Geoffroy de La Marthonie (évêque d'Amiens) et Claude d'Angennes de Rambouillet (Évêque de Noyon).
Mort de François d'Alençon Duc d'Alençon et d'Anjou
Henri IV de France Successeur du Roi de France
Création de la Ligue urbaine et de la Ligue nobiliaire
François d'Alençon meurt à Château-Thierry le 10 juin 1584 de la phtisie, la tuberculose.
Appartenant à la branche des Bourbons, Henri IV de France descendant de Robert de Clermont-en-Beauvaisis, le dernier fils de Saint-Louis, est le cousin d'Henri III de France au 22e degré.
Suivant l'ordre de primogéniture mâle, la loi salique, il devient le successeur naturel du roi de France.
Henri III de France se réconcilie avec Henri IV de France dont il fait son héritier, soulevant une grande vague de protestation catholique.
Charles III de Lorraine n'accepte pas qu'un protestant puisse devenir roi de France. À cette époque, François de Rosières, un archidiacre de l'évêché de Toul, fait paraître un livre dans lequel il affirme que la maison de Lorraine est issue des derniers carolingiens. Charles III estime être l'héritier du trône de France.
Les catholiques opposent à la "loi salique" une autre loi, qui leur semble tout aussi fondamentale : tous les souverains français doivent être de religion catholique.
Dès lors, les catholiques s'organisent en une ligue urbaine, centrée sur Paris, et une ligue nobiliaire.
Henri Ier de Guise en est le chef, Louis II de Lorraine et Charles II de Mayenne le soutiennent.
Les ligueurs considèrent Charles Ier de Bourbon comme l'héritier du trône de France.
Anne de Joyeuse reçoit le gouvernement du duché d'Alençon.
Henri de Joyeuse reçoit le gouvernement du duché d'Anjou.
Jean-Louis de Nogaret essaie en vain de convertir Henri IV de France afin d'éviter une guerre de succession.
Son opposition à la Ligue le fait détester d'une très grande partie de la population et une vaste campagne de propagande est entretenue contre lui : on tente même de l'assassiner.
Jean-Louis de Nogaret entreprend de fédérer les catholiques modérés et les protestants autour de l'état royal.
L'adhésion à la Ligue de Philippe-Emmanuel de Lorraine est perceptible dès 1584.
Guillaume V de Hautemer s'attache de nouveau à Henri IV de France et le suit dans toutes ses expéditions.
Claude II de La Châtre se rapproche d'Henri Ier de Guise
Assassinat d'Henri Ier de Guise
Mort de Louis II de Lorraine
Charles Ier de Lorraine Duc de Guise et Prince de Joinville
Le 23 décembre 1588, Henri III de France fait assassiner Henri Ier de Guise par des membres des "Quarante-cinq", sa garde personnelle au château de Blois dans la propre chambre d'Henri III de France.
On retrouve sur Henri Ier de Guise ce billet portant son écriture :
Pour entretenir la guerre en France, il faut 700 000 livres tous les mois.
Son corps est brûlé dans une des salles du château et ses cendres jetées dans la Loire.
Présent à Blois lors des évènements, Jean Héroard rédige le Récit de la mort des duc et cardinal de Guise.
Charles Ier de Lorraine, son fils, est arrêté avec le reste de la famille, mais s'évade de sa prison de Tours.
Charles Ier de Lorraine se rend à Paris et est reconnu chef de la Ligue.
L'assassinat du duc de Guise multiplie la haine et le fanatisme de Catherine-Marie de Lorraine à l'encontre du roi.
Catherine-Marie de Lorraine joue un rôle de premier plan dans la révolte en poussant à l'action les membres de sa famille.
Catherine-Marie de Lorraine part ainsi à la rencontre de Charles II de Mayenne, son frère pour le convaincre de venir à Paris prendre la tête de la Ligue.
Le lendemain, le 24 décembre 1588, le Cardinal Louis II de Lorraine, frère d'Henri Ier de Guise, meurt au château de Blois assassiné sur ordre d'Henri III de France.
Son corps est aussi brûlé et ses cendres jetées dans la Loire.
Jacques Amyot se trouve à Blois au moment de l'assassinat d'Henri Ier de Guise et Louis II de Lorraine.
Sixte V nomme Philippe de Lenoncourt à l'archevêché de Reims, mais cette nomination demeurera sans effet.
Henri III de France tente de justifier ces actes en prétextant des dangers que les Guise auraient représentés pour la couronne.
Charles Ier de Lorraine devient 4e Duc de Guise en 1588.
Prévenu par Louise de Lorraine-Vaudémont, la reine, sa sœur, Philippe-Emmanuel de Lorraine s'échappe et se réfugie en Bretagne.
L'assassinat de Henri Ier de Guise met fin à la tentative de rapprochement de Charles Ier d'Aumale et d'Henri III de France.
Henri III de France fait arrêter Charles Ier de Bourbon à Blois.
Il est emprisonné un premier temps à Tours.
Il finira sa vie enfermé au château de Fontenay-le-Comte.
Réconciliation d'Henri III de France avec Henri IV de France
Siège de Paris
Mort d'Henri III de France
Charles II de Mayenne échoue cependant à empêcher Henri III de France et Henri IV de France à s'approcher de Paris pour en faire le siège.
Henri III de France et Henri IV de France tentent ensemble de reprendre Paris, alors aux mains des ligueurs.
Les deux rois ont réuni une armée de plus de 30 000 hommes.
Paris est défendue par 45 000 hommes de la milice bourgeoise, armée par Philippe II d'Espagne.
Jean de Biencourt s'illustre pour la ligue pendant ce siège.
Jean de Biencourt se retrouve défait de sa fortune.
Henri III de France s'installe au Château de Saint-Cloud et désigne Jérôme de Gondi pour conduire le siège de Paris.
Charles de Choiseul suit Henri III de France au siège de Paris en qualité de capitaine d'une compagnie de gendarmes.
La Sainte Ligue sait qu'elle ne pourra résister.
Maximilien de Béthune combat à côté d'Henri IV de France devant Paris.
Le 1er août 1589, Henri III de France reconnaît formellement son beau-frère et cousin Henri IV de France comme son successeur légitime.
Repoussant catégoriquement toute tentative d'alliance avec les protestants, Louis de Gonzague quitte la cour.
Charles II de Mayenne se résout, semble-t-il, à organiser l'assassinat d'Henri III de France.
Le 1er ou le 2 août 1589, quelques heures après, Henri III de France meurt assassiné d'un coup de couteau dans le Château de Saint-Cloud par Jacques Clément, un moine dominicain fanatique.
À la demande d'Henri III de France mourant, Jean-Louis de Nogaret se rallie à Henri IV de France.
Catherine-Marie de Lorraine se vante d'être à l'origine de l'assassinat d'Henri III de France.
Débarrassée de son pire ennemi, elle déverse alors sa haine sur Henri IV de France.
Catherine de Clèves n'a pas pardonné au roi l'assassinat de son mari.
Farouche partisane de la Ligue, elle approuve l'assassinat Henri III de France.
Jean Héroard, médecin d'Henri III de France, réalise l'autopsie d'Henri III de France.
François Ier de Bourbon-Vendôme se rallie à Henri IV de France.
Armand Ier de Gontaut-Biron et Jean VI d'Aumont sont parmi les premiers à reconnaitre Henri IV de France et à lui jurer fidélité.
Paris est une vraie anarchie", écrit le parlementaire Étienne Pasquier à son fils en 1589.
Pour mettre un terme au conflit, Henri IV de France doit s'appuyer sur les princes catholiques ralliés et sur ceux des protestants qui acceptent la perspective de l'abjuration du roi et de sa conversion au catholicisme.
Présenté par Touchard, Jacques Davy du Perron entre dans la maison du cardinal Charles Ier de Bourbon, chef de la Ligue. Jacques Davy du Perron se rallie à Henri IV de France, auquel il rédige de concert avec ses patrons, une requête dans laquelle il est menacé de défection s'il ne se fait pas catholique.
Dynastie des Bourbons
Henri IV de France Roi de France
Abandon du Siège de Paris
En 1589, les Ligueurs cherchent à placer Isabelle Claire Eugénie d'Espagne sur le trône de France en tant que petite-fille d'Henri II de France.
Isabelle Claire Eugénie d'Espagne se trouve être la plus proche parente de la tige héritière des droits des ducs de Montfort de Bretagne.
Elle descend en droite ligne d'Anne de Bretagne.
La Bretagne est une étape indispensable vers les Flandres, pour le cabotage commercial comme pour le contrôle militaire.
Suite au décès de Henri III de France, Henri III de Navarre, Roi protestant de Navarre, est appelé à régner en août 1589 sous le nom d'Henri IV de France, premier roi de la branche dite de Bourbon de la dynastie capétienne.
Il déclare très vite vouloir maintenir et conserver la religion catholique, apostolique et romaine.
Tenant le futur Henri IV de France responsable du triste sort d'Henri III de France, Jean-Louis de Nogaret retire ses troupes du siège de Paris.
Henri IV de France doit abandonner le siège de Paris car les seigneurs catholiques rentrent chez eux, ne voulant pas servir un Protestant et refusant de reconnaître la légitimité de cette succession.
Philippe II d'Espagne prête à la Ligue une coopération active contre Henri IV de France.
Les ligueurs proclament Charles Ier de Bourbon Roi de France sous le nom de Charles X.
Il est toujours emprisonné à Fontenay-le-Comte.
Les grandes villes françaises se rangent derrière la Ligue et Charles II de Mayenne, son chef.
Les Parisiens hostile aux vues de Philippe II d'Espagne reconnaissent Henri IV de France pour Roi.
La guerre éclate à nouveau et le protestant Henri Ier de La Tour d'Auvergne, Vicomte de Turenne, ravage le nord du duché de Lorraine.
Henri IV de France est contraint à lentement reconquérir le royaume par la force.
L'armée royale n'est plus que l'ombre d'elle-même.
Il ne peut compter que sur 20 000 hommes.
Henri IV de France répartit son armée sous 3 commandements distincts :
Ferdinand Ier de Médicis soutient Henri IV de France dans sa lutte contre la ligue catholique.
Louis de Gonzague reste neutre en dépit des appels répétés par la Ligue à la rejoindre.
Jacques-Auguste de Thou entre au service d'Henri IV de France, avec lequel il vit 5 ans en campagne.
François de Bourbon-Condé devient le deuxième personnage du royaume.
François de Bourbon-Condé est le premier à reconnaître tout naturellement Henri IV de France de pour roi.
Mort du Charles Ier de Bourbon
Charles II de Bourbon Archevêque de Rouen
Charles Ier de Bourbon finit par renoncer lui-même à la royauté et écrit à Henri IV de France une lettre où il le reconnaît comme son légitime souverain, 2 mois avant sa mort.
Le Cardinal Charles Ier de Bourbon meurt dans la prison de Fontenay-le-Comte le 9 mai 1590.
Il est inhumé dans la chartreuse qu'il a fondée à Gaillon.
Cet établissement, détruit par le feu en 1764 et reconstruit, est à nouveau détruit à la Révolution.
La dalle de marbre qui recouvrait son tombeau est actuellement déposée dans l'église Saint-Georges d'Aubevoye.
Charles II de Bourbon, son neveu, devient Archevêque de Rouen en 1590.
Il se propose comme candidat au trône de France et forme le tiers parti dans lequel se regroupent les nombreux nobles catholiques mécontents de ne pas voir Henri IV de France se convertir au catholicisme.
François de Bourbon-Condé, unhomme sourd et bègue, est mentionné comme un candidat pour le trône de France.
Voyage de Louis de Gonzague et de Charles Ier Gonzague en Italie
Après avoir encouragé la candidature de Charles Ier de Bourbon, Cardinal de Vendôme, Louis de Gonzague finit par se rallier à Henri IV de France, qui le nomme ambassadeur extraordinaire près du Saint Siège pour négocier sa réconciliation avec l'Église.
En 1593, ayant atteint l'âge de 13 ans, Charles Ier Gonzague accompagne Louis de Gonzague, son père, en ambassade auprès du pape Clément VIII et a l'occasion de visiter les cours de Rome, Florence et fait connaissance avec Mantoue où règne son cousin Vincent Ier Gonzague.
Invasion du royaume des Deux-Siciles
Bataille de Bitonto
Les Espagnols s'engagent contre Charles VI de Habsbourg dans la région du Rhin et la Lorraine.
Les troupes espagnoles conduites par Charles Ier de Bourbon-Anjou (1716-1788), envahissent le royaume des Deux-Siciles.
L'armée espagnole comprend aussi, des Wallons, des Irlandais et des Italiens.
Vainqueur à la bataille de Bitonto, le 25 mai 1734, elle se rend maître du Sud de l'Italie.
Bataille de San Pietro
Mort de Claude Florimond de Mercy
Pour les Autrichiens, l'expédition de reconquête est commandée par Claude Florimond de Mercy assisté de Frédéric-Louis de Wurtemberg.
Claude Florimond de Mercy rassemble 50 000 hommes devant Mantoue pour tenter de récupérer ce qui a été perdu en Italie l'année précédente.
Les préparatifs de cette expédition sont très longs et provoquent des désaccords importants entre les 2 officiers supérieurs.
Au début du printemps 1734, les opérations militaires se déplacent de la gauche à la droite du Pô car les Autrichiens reprennent l'offensive en visant Parme.
Il appartient à Charles-Emmanuel III de Savoie et aux troupes sardes de défendre la Lombardie reconquise depuis le départ de Charles Ier de Bourbon-Anjou.
François-Marie de Broglie et François de Franquetot de Coigny assument le commandement des troupes françaises
Charles-Emmanuel III de Savoie quitte ses troupes car Polyxène Christine de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg, son épouse, est malade.
Les maréchaux français prennent l'engagement de ne pas lancer les hostilités en son absence, il sera absent de la bataille.
Entre le 1er et le 2 mai 1734, les Autrichiens, avec 2 ponts improvisés à Portole et à Monte di San Benedetto, font passer la majeure partie de leurs troupes.
Les troupes françaises réparties le long du Pô s'aperçoivent de ce franchissement seulement quand il est réalisé.
Les Français se retirent en désordre pendant que les impériaux peuvent occuper sans opposition tout le terrain jusqu'à la rivière Enza.
Les évènements qui conduisent à la bataille de Parme se résument comme suit :
Le maréchal de Mercy souffre d'apoplexie qui lui enlève pour quelque temps la vue et la parole.
Il doit donc laisser, pendant sa convalescence, le commandement à Frédéric-Louis de Wurtemberg.
Ainsi à chaque période de maladie du général en chef, correspond une période de ralentissement des opérations.
Durant le mois de juin 1734, des changements de commandement et des attaques de bourgades, qui donnent lieu a des saccages parfois freinés par des contre-offensives des franco-sardes, s'alternent.
Le 29 juin 1734 à 3 heures du matin, l'armée franco-sarde se met en marche.
Les impériaux sortent de Mantoue, marchent sur Parme et rencontrent les Français.
L'infanterie composée de 52 compagnies de grenadiers emprunte la route de Colorno à Parme, avec en tête François-Marie de Broglie.
Les cavaliers et les dragons empruntent une route étroite passant par le chemin du bois de Cornocchio.
La colonne d'infanterie arrivée sur le glacis de Parme vers 7 heures, longe les murs de la ville et prend la route de Plaisance et fait halte à l'auberge de la Crocetta.
La bataille de San Pietro est aussi appelé bataille de Parme ou bataille de la Crocetta.
Noël Jourda de Vaux assiste à cette bataille.
Victor-François de Broglie combat comme capitaine de cavalerie lors de cette bataille.
Charles Emmanuel de Crussol d'Uzès est à la tête de son régiment et au premier rang, genou en terre, suivant l'usage de l'époque.
Une balle lui fracasse la mâchoire et sort par l'épaule droite.Cette blessure le rend bossu.
Dès qu'il peut supporter le voyage, Charles Emmanuel de Crussol d'Uzès est transporté à Paris, où, grâce aux soins dont il est entouré, il revint enfin à la santé.
À mesure que le reste de l'infanterie arrive, les troupes sont rangées en ordre de bataille dans la prairie de Cornocchio sur 3 lignes, l'infanterie piémontaise formant la 4e ligne.
Claude Florimond de Mercy fait passer le canal du Taro à l'avant-garde.
Derrière les autres troupes suivent qui s'engagent par de petits chemins entre les champs.
Présent à Parme le jour de la bataille, Goldoni raconte le sentiment des habitants de la ville de Parme dans son œuvre Mémoires.
À l'arrivée des troupes autrichiennes, la population environnant Parme se réfugie dans la ville de peur des exactions que pouvent commettre les Autrichiens.
L'arrivée des troupes franco-sardes réconforte la population qui assiste à la bataille depuis les murs de l'enceinte de la ville.
Les grenadiers des impériaux qui forment l'avant-garde, se montrent vers 10 heures et font feu sur le poste avancé des 4 compagnies de grenadiers français qui se retirent à travers champs.
Le feu cesse.
Claude Florimond de Mercy ordonne à Frédéric-Louis de Wurtemberg, qui commande les premières troupes d'attaquer sans tarder.
Frédéric-Louis de Wurtemberg objecte qu'il doit d'abord aligner les troupes.
Claude Florimond de Mercy finit par se mettre lui-même à la tête de quelques troupes et il se jette dans la bataille.
À une heure de l'après-midi, les troupes françaises sont repoussées.
Claude Florimond de Mercy meurt au cours de cet engagement.
N'ayant pas eu d'enfants, son nom passe au comte d'Argenteau, son fils adoptif, d'où est issue la famille de Mercy-Argenteau.
Frédéric-Louis de Wurtemberg prend alors le commandement, rassemble les hommes et se retire en bon ordre.
Il s'ensuit une grande confusion avant que les troupes impériales ne se ressaisissent et résistent vaillamment aux troupes franco-sardes.
Le feu est acharné de part et d'autre.
Il est très vif de 12 heures jusqu'à 19 heures et fort ralenti depuis 19 heures jusqu'à 21 heures.
Les canons cessent de tirer et l'armée impériale commence à se retirer par le chemin de Valera.
De gros détachements qu'ils ont placés derrière les haies à mi-chemin entre la route de Plaisance et le chemin du Milieu entretiennent le feu jusqu'à 22 heures.
Cela permet la retraite des impériaux qui abandonnent leurs blessés et leurs morts sur le champ de bataille.
À minuit que la bataille est considérée comme terminée.
François-Marie de Broglie et François de Franquetot de Coigny manquent d'expérience et ne tirent pas parti de la victoire.
Les troupes autrichiennes se réfugient dans l'actuelle province de Reggio Emilia.
Frédéric-Louis de Wurtemberg trouve refuge dans le château de Montechiarugolo où il rédige le compte-rendu de la bataille pour Charles VI de Habsbourg.
Les Impériaux laissent 6 172 morts et blessés.
Outre Claude Florimond de Mercy, 4 généraux meurent et 5 sont blessés.
De ces 5 généraux, 2 sont faits prisonniers et meurent à Parme.
Il y a de très nombreux déserteurs qui, par bande, se présentent au camp allié.
Les Français ont 104 officiers morts, 452 officiers blessés, 1 141 soldats morts, 2 305 soldats blessés.
Louis Georges Érasme de Contades, colonel du régiment d'Auvergne, est blessé lors de cette bataille.
Les Piémontais selon un document de la bibliothèque royale de Turin ont, entre les troupes officielles et les partisans, 324 blessés et 75 morts, parmi ceux-ci 12 officiers morts et 41 blessés.
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