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Événements contenant la ou les locutions cherchées
77 événements affichés, le premier en 1200 - le dernier en 1343
Traité du Goulet
Mariage de Louis VIII le Lion avec Blanche de Castille
Aliénor d'Aquitaine est choquée de la conduite scandaleuse de son dernier fils Jean-Sans-Terre. En 1200, elle décidé malgré ses 78 ans de traverser les Pyrénées malgré un hiver très rigoureux pour amener sa petite fille Blanche au fils aîné de Philippe II Auguste afin de les marier.
Au carême 1200, Aliénor d'Angleterre accueille sa mère.
Par le traité du Goulet le 22 mai 1200, Philippe II Auguste reconnaît à Jean-Sans-Terre le titre de Roi d'Angleterre moyennant :
Jean-sans-Terre désigne Robert II d'Harcourt comme pleige et otage dans ce traité. Il fait partie des 9 barons qui, de part et d'autre, se portent garants du traité et jurent d'abandonner celui des deux princes qui le violerait.
Louis VIII le Lion épouse à Port-Mort en Normandie le 23 mai 1200 Blanche de Castille. Leurs enfants sont :
Mariage de Raymond-Bérenger V de Provence avec Béatrice de Savoie
Raymond-Bérenger V le Grand Comte de Forcalquier
Raymond-Bérenger V de Provence épouse à Sens le 5 juin 1219 ou 1220 Béatrice de Savoie. Leurs enfants sont :
Raymond-Bérenger V de Provence devient Comte de Forcalquier.
Naissance de Charles Ier d'Anjou
Charles Ier d'Anjou et de Maine naît en mars 1227, fils de Louis VIII le Lion et de Blanche de Castille. Charles, le dernier-né est l'enfant gâté, tandis que son frère, le dauphin Saint-Louis a été élevé sévèrement et préparé à ses fonctions.
Mariage de Barral Ier des Baux avec Sibylle d'Anduze
Barral Ier des Baux épouse en 1229 Sibylle d'Anduze, fille de Pierre VI de Bermond, Seigneur d'Anduze, et Constance de Toulouse. Leurs enfants sont :
Sibylle d'Anduze est la nièce du Comte de Toulouse.
Différend entre le chapitre de Noyon et Simon de Nesle
Pierre Ier Charlot et Robert de Cressonsacq, Évêque de Beauvais, sont choisis en 1243 pour clore le différend qui entre le chapitre de Noyon et Simon de Nesle.
Pierre Ier Charlot est aussi chancelier de Charles Ier d'Anjou.
Mariage de Rodolphe Ier de Habsbourg avec Gertrude de Hohenberg
Rodolphe Ier de Habsbourg épouse en 1245 Gertrude de Hohenberg, fille de Bouchard III de Hohenberg et de Mechtilde de Tübingen. Leurs enfants sont :
Mariage de Charles Ier d'Anjou avec Béatrice de Provence
Charles Ier d'Anjou Comte de Provence et de Forcalquier
Seconde dynastie angevine
Charles Ier d'Anjou Comte d'Anjou et du Maine
Charles Ier d'Anjou et de Maine épouse à Aix le 31 janvier 1246 Béatrice de Provence. Leurs enfants sont :
Par ce mariage, Charles Ier devient lui-même Comte de Provence et de Forcalquier.
À l'occasion de ce mariage, Saint-Louis, son frère, crée en apanage Charles Ier d'Anjou Comte d'Anjou et du Maine, créant de ce fait la seconde dynastie angevine.
Charles Ier d'Anjou fait revivre les prétentions du comté de Forcalquier sur les comtés de Gap et d'Embrun et est sur le point d'en venir à une guerre ouverte avec Guigues VII de Viennois.
Mariage d'Eudes de Bourgogne avec Mathilde II de Bourbon
Mariage de Jean de Bourgogne avec Agnès de Bourbon
Eudes de Bourgogne est héritier du duché de Bourgogne.
Mathilde II de Bourbon est héritière des comtés de Nevers, d'Auxerre et de Tonnerre.
Agnès de Bourbon est héritière du Bourbonnais.
À l'initiative d'Hugues IV de Bourgogne a lieu un double mariage.
Eudes de Bourgogne épouse en février 1248 Mathilde II de Bourbon. Leurs enfants sont :
Ce mariage a pour but le rattachement des comtés de Nevers, d'Auxerre et de Tonnerre au duché de Bourgogne.
Mais Eudes de Bourgogne mourra avant Hugues IV de Bourgogne en ne laissant que des filles, et les destinées des 3 comtés resteront distincts de celle du duché.
Jean de Bourgogne épouse en février 1248 Agnès de Bourbon. Leur enfant est :
Septième Croisade
Régence de Blanche de Castille
Mort d'Hugues Ier de Châtillon-Saint-Pol Seigneur de Châtillon-sur-Marne, de Troissy, de Melun et de Crécy Comte de Saint-Pol et de Blois, Bouteiller de Champagne
Guy II de Châtillon-Saint-Pol Comte de Saint-Pol et de Blois
Saint-Louis est prévenu que les musulmans ont repris la Palestine, et menacent l'Empire latin de Constantinople, qui est en pleine décadence.
Saint-Louis au cours d'une grave maladie, fait le vœu d'entreprendre une croisade, s'il en guérissait.
Blanche de Castille assure la Régence.
participent à la Septième Croisade.
Hugues X de Lusignan est obligé de partir en croisade.
Au passage à Avignon, le 9 avril 1248, une rixe a lieu entre les Croisés et les habitants de la ville, Hugues Ier de Châtillon-Saint-Pol y est tué.
Il est inhumé dans le chœur de l'abbaye de Pont-aux-Dames en Seine-et-Marne.
Les 50 Chevaliers qui l'accompagnent arrêtent pour la plupart leur Croisade et rentrent dans leur domaine.
Guy II de Châtillon-Saint-Pol devient Comte de Saint-Pol et de Blois sous le nom de Guy Ier de Blois.
Saint-Louis s'embarque à Aigues-Mortes le 28 août 1248 pour l'Égypte avec son frère Charles Ier d'Anjou.
Il emmène sa femme Marguerite de Provence.
Les armes de Jean Ier d'Aumont figurent à la salle des Croisades au palais de Versailles
Après leur soumission à Saint-Louis, beaucoup de seigneurs méridionaux essaient de se racheter, à l'exemple, d'Olivier de Termes et Raymond II Trencavel, en accompagnant le roi de France en Terre Sainte.
Les croisés abordent à Chypre en août 1248.
Henri Ier de Chypre accueille Saint-Louis et la septième croisade, qui hivernera à Chypre jusqu'à mai 1249.
Barral Ier des Baux Podestat d'Arles
En 1249, Charles Ier d'Anjou, ayant manifesté la volonté de mettre sous sa coupe les cités indépendantes de Marseille, Arles et Avignon, voit en Jean Baussan, Archevêque d'Arles, un soutien.
Barral Ier des Baux prend dès lors parti pour la population d'Arles, et se positionne en faveur des excommuniés de la ville, ce qui lui permet de rester dans les faveurs de Raymond IX de Toulouse.
Du coup, Arles le porte en héros et le proclame podestat.
Jean Baussan proteste et envoie des délégués lire des lettres au conseil de la ville.
Barral Ier des Baux les laisse lire mais une telle clameur s'élève dans la salle que les envoyés de Baussan s'enfuient au plus vite.
Seconde bataille de Mansourah
Bataille de Fariskur
Mort d'Hugues XI de Lusignan
Saint-Louis prisonnier
Charles Ier d'Anjou prisonnier
Hugues IV de Bourgogne prisonnier
Dans la seconde bataille de Mansourah, Saint-Louis est battu le 5 avril 1250.
Le 6 avril 1250, Saint-Louis est fait prisonnier à Fariskur avec Charles Ier d'Anjou et un grand nombre de ses compagnons dont Henri Ier de Chypre, Hugues IV de Bourgogne, Duc de Bourgogne.
Hugues XI de Lusignan meurt lors de la bataille de Fariskur.
Saint-Louis est traité avec égards par les musulmans.
Hugues XII de Lusignan devient Seigneur de Lusignan en 1250.
Naissance de Blanche de Sicile
Catherine dite Blanche de Sicile ou d'Anjou naît en 1250, fille de Charles Ier d'Anjou et de Béatrice de Provence.
Siège d'Arles
Retour en grâce Barral Ier des Baux
Revenu de Palestine, Charles Ier d'Anjou, avec l'aide d'Alphonse II de France, met le siège sur Arles.
Barral Ier des Baux, nommé par ailleurs podestat d'Avignon, préfère ne pas se mêler au conflit, se concentrant sur la défense de ses terres des Baux.
Arles finit par se rendre, se soumet à Charles Ier d'Anjou et Jean Baussan réintègre ses fonctions d'Archevêque d'Arles.
Libéré et de retour de croisade en 1251, Charles Ier d'Anjou vient gouverner la Provence dont il a hérité par sa femme, Béatrice de Provence.
Il met fin à la révolte des seigneurs des Baux.
Afin de faire oublier ses erreurs passées et entrer dans les grâces de Charles Ier d'Anjou, Barral Ier des Baux s'engage auprès de la reine Blanche de Castille à soumettre :
engageant à sa parole tous ses fils et ses biens.
Le 26 décembre 1251, Barral Ier des Baux présente une requête à l'archevêque d'Arles pour obtenir la révocation des sentences d'excommunication et d'interdits lancés contre lui.
Barral Ier des Baux s'engage à aller servir deux années en Terre Sainte en échange de quoi il récupère ses fiefs du Comtat venaissin.
Naissance de Béatrice de Sicile
Béatrice de Sicile naît en 1252, fils de Charles Ier d'Anjou et de Béatrice de Provence.
Revendication du Hainaut par Charles Ier d'Anjou
En 1254, Marguerite de Constantinople veut vendre le Hainaut à Charles Ier d'Anjou.
Charles Ier d'Anjou organise une expédition en Hainaut.
Guy VIII de Montmorency-Laval participe en 1254 à la chevauchée de Charles Ier d'Anjou, frère de Saint-Louis, parti pour revendiquer le Hainaut.
Naissance de Charles II d'Anjou
Charles II d'Anjou Prince de Salerne
Charles II d'Anjou dit le boiteux naît en 1254, fils de Charles Ier d'Anjou et de Béatrice de Provence.
Charles II d'Anjou porte dès sa naissance le titre de Prince de Salerne.
Naissance de Philippe d'Anjou
Philippe d'Anjou naît en 1256 fils de Charles Ier d'Anjou et de Béatrice de Provence.
Achat des domaines de Guillaume VI de Vintimille par Charles Ier d'Anjou
Charles Ier d'Anjou achète les domaines de Guillaume VI de Vintimille en 1257.
Accord entre Charles Ier d'Anjou et Guigues VII de Viennois sur Gap et Embrun
Par un acte du 17 juillet 1257, Charles Ier d'Anjou et Guigues VII de Viennois concluent un arrangement.
Charles Ier d'Anjou obtient Gap et Guigues VII conserve Embrun pour lequel il rend hommage à Charles.
Un nouveau différent apparaît.
Henri de Suse, Archevêque d'Embrun, prétend que l'accord fait atteinte à ses droits.
Le pape se déclare en faveur du Prélat.
Intervention de Charles Ier d'Anjou à l'est des Alpes
En 1259, Charles Ier d'Anjou intervient à l'est des Alpes.
Cuneo se soumet à Charles Ier d'Anjou en juillet 1259.
L'abbé de San Dalmazzo se soumet à Charles Ier d'Anjou le 14 aout 1259.
Alba et Cherasco font de même.
Savigliano et le marquis de Ceva suivent leur exemple.
Thomas Ier de Saluces se voit menacer dans ses domaines quand la famille de Busca transfère son hommage à Charles Ier d'Anjou.
Naissance d'Élisabeth d'Anjou
Isabelle ou Élisabeth d'Anjou naît en 1261, fille de Charles Ier d'Anjou et de Béatrice de Provence.
Bonnes relations de la France avec l'Aragon et de la France avec la Castille
Saint-Louis assainit les relations de la France et de l'Aragon sans abandonner l'alliance castillane et il favorise en définitive les ambitions de Charles Ier d'Anjou.
Charles Ier d'Anjou Roi de Naples et de Sicile
En 1264, le pape Urbain IV appelle Charles Ier d'Anjou à combattre Manfred de Hohenstaufen, Roi de Naples et de Sicile, qui a encouru la disgrâce du Saint-Siège.
Urbain IV charge Martin IV, comme légat, de conclure le traité définitif qui donne à Charles Ier d'Anjou la couronne de Sicile.
Charles Ier d'Anjou Capitaine général de Milan
Urbain IV était le soutien d'Otton Visconti.
En novembre 1264, Pelavicino doit céder sa place de capitaine général de Milan à Charles Ier d'Anjou, frère de Saint-Louis.
De dépit, Pelavicino change pour le camp gibelin et devint l'ennemi des della Torre.
Excommunication de Manfred Ier de Hohenstaufen
Charles Ier d'Anjou Roi de Sicile
En 1265, Clément IV, pour qui l'alliance avec les sarrasins est une offense grave, déclare l'annulation du couronnement de Manfred Ier de Sicile et l'excommunie.
Clément IV fait publier une croisade contre Manfred Ier de Hohenstaufen.
Le pape trouve Charles Ier d'Anjou, un nouveau prétendant à faire valoir pour abattre la race de vipères que représente pour le pouvoir pontifical la famille de Hohenstaufen.
La conjonction des manœuvres d'Urbain IV et des ambitions de Charles Ier d'Anjou conduit Saint-Louis à accepter que son frère reçoive la couronne de Sicile le 28 juin 1265.
Sur le plan miliaire et extérieur, Michel VIII Paléologue doit faire face à cette menace des Angevins.
Guy VII de Montmorency-Laval, Henri Ier de Vaudémont et Renaud de Vaudémont, son fils, accompagnent Charles Ier d'Anjou à la conquête du royaume de Sicile.
Renaud de Vaudémont se rend ensuite en Grèce, rendre visite à sa famille maternelle, les ducs d'Athènes.
Mariage de Robert III de Flandre avec Blanche de Sicile
Robert III de Flandre épouse en 1265 ou 1266 Blanche de Sicile (1250-1269), fille de Charles Ier d'Anjou, Comte d'Anjou, du Maine et de Forcalquier, et de Béatrice de Provence. Leur enfant est :
Bataille de Bénévent
Mort de Manfred Ier de Hohenstaufen
Charles Ier d'Anjou envahit le sud de la péninsule italienne et occupe Naples.
Guy VIII de Montmorency-Laval et Philippe II de Montfort-Castres combattent sous les ordres de Charles Ier d'Anjou.
Guy III de Lévis-Mirepoix prend part à cette bataille à la tête des troupes provençales.
Manfred Ier de Hohenstaufen meurt le 26 février 1266 de manière héroïque à la Bataille de Bénévent ou Benevento en Campanie, vaincu par son rival Charles Ier d'Anjou.
Ses contemporains apprécient le caractère noble et magnanime de Manfred Ier de Hohenstaufen, renommé pour sa beauté physique et ses qualités intellectuelles.
Guy VII de Montmorency-Laval se distingue lors de cette bataille
Charles Ier d'Anjou réussit ainsi à s'emparer des deux parties insulaire et péninsulaire du royaume de Naples.
Pour récompenser Guy VII de Montmorency-Laval, Urbain IV lui accorde le privilège, de présenter de plein droit, pleno jure, les prébendes de la collégiale Saint-Tugal de Laval, droit singulier, dont effectivement les seigneurs de Laval furent en possession de temps immémorial.
Barral Ier des Baux Podestat de Milan et Grand justicier
Charles Ier d'Anjou nomme Barral Ier des Baux podestat de Milan et Grand justicier du royaume de Naples.
Prise de Corfou par Charles Ier d'Anjou
En 1266, Charles Ier d'Anjou prend Corfou.
Accord de Charles Ier d'Anjou avec Baudouin II de Courtenay
Mariage de Philippe d'Anjou avec Isabelle de Villehardouin
Charles Ier d'Anjou envisage de reprendre à son compte les ambitions latines sur l'empire byzantin.
Charles Ier d'Anjou s'engage en 1267 à restaurer Baudouin II de Courtenay sur le trône de Constantinople, en échange de la suzeraineté sur l'Achaïe, nombre d'îles de l'Égée, et le tiers des conquêtes à venir, à la seule exclusion de la ville de Constantinople.
Il doit hériter des titres de Roi titulaire d'Albanie et de Prince titulaire d'Achaïe
Charles Ier d'Anjou marie son fils Philippe.
Philippe d'Anjou, Roi de Salonique, épouse en 1267 ou vers 1271 Isabelle de Villehardouin.
Il est prévu que le couple hérite de la principauté d'Achaïe à la mort de Guillaume II de Villehardouin.
Mariage de Jean Ier de Montfort avec Marguerite de Lusignan
Marguerite de Lusignan est la sœur d'Hugues III de Chypre qui revendique alors le royaume de Jérusalem.
Désirant oublier les antagonismes entre chrétiens et voulant unifier les Francs, Hugues III de Chypre négocie un certain nombre d'alliances avec la noblesse du royaume pour soutenir sa prétention contre celle de Charles Ier d'Anjou.
Philippe Ier de Montfort-Castres devient le membre le plus éminent du conseil du roi et le remplace quand il doit se rendre à Chypre.
Jean Ier de Montfort, fils de Philippe Ier de Montfort-Castres épouse le 22 septembre 1268 Marguerite de Lusignan, sœur d'Hugues III de Chypre, fille d'Henri de Poitiers-Antioche et d'Isabelle de Chypre.
À l'occasion de ce mariage, Hugues III de Chypre confirme aux Montfort la possession de Tyr, ne se réservant la possibilité de reprendre le fief que si Jean Ier de Montfort et Marguerite de Lusignan décédaient sans enfants.
Mariage de Charles Ier d'Anjou avec Marguerite de Bourgogne-Tonnerre
Charles Ier d'Anjou épouse en 1268 Marguerite de Bourgogne-Tonnerre, fille d'Eudes de Bourgogne et de Mathilde II de Bourbon.
Les titres de Comte de Provence et Forcalquier continuent à lui être donnés par courtoisie après son remariage.
Charles Ier d'Anjou devient Comte de Tonnerre et de Nevers.
Bataille de Tagliacozzo
Conradin de Hohenstaufen Prisonnier
Mort de Conradin de Hohenstaufen
Charles Ier d'Anjou Sénateur de Rome
Hugues III de Chypre Roi de Jérusalem
Marie d'Antioche Prétendante au trône de Jérusalem
Les barons du royaume de Sicile, ainsi que les gibelins, font alors appel au jeune Conradin de Hohenstaufen, dorénavant assez âgé pour faire valoir ses droits, qui entreprend une expédition contre Charles Ier d'Anjou en 1268.
Il a alors 16 ans.
Après avoir rejoint Vérone puis Pise, Conradin, à la tête d'une armée faite de soldats allemands et italiens, arrive à Rome où il reçoit l'appui du sénateur de Rome Don Henri de Castille.
Faisant fi de l'excommunication du pape, Conradin de Hohenstaufen se dirige ensuite vers l'Italie du sud, passant par les Abruzzes où les armées de Charles Ier d'Anjou le rejoignent.
Les deux armées se font face le 23 août 1268 dans la plaine de Tagliacozzo, près de l'Aquila.
A l'issue d'une bataille, où s'illustrent les chevaliers français Allard de Valéry et Guillaume de l'Étendard, les armées gibelines sont défaites et Conradin de Hohenstaufen est contraint de prendre la fuite.
Après avoir rejoint Asturi, sur le littoral romain, pensant pouvoir embarquer incognito, Conradin de Hohenstaufen est reconnu par un gentilhomme romain de la famille des Frangipani qui, dans l'espoir d'une récompense, le ramène à Naples et le livre aux hommes de Charles Ier d'Anjou.
Charles Ier d'Anjou fait voter son exécution pour trahison.
Conradin de Hohenstaufen meurt sur la Piazza del Mercato à Naples le 29 octobre 1268, décapité provoquant l'indignation générale qui finit même par gagner le parti pro-angevin.
Une statue de Conradin de Hohenstaufen existe dans l'Église Santa Maria del Carmine sur le lieu du supplice.
Conradin de Hohenstaufen est le dernier représentant légitime de la maison de Hohenstaufen.
Le duché de Souabe se désintègre en plusieurs comtés et en villes et abbayes libres.
Clément IV accorde à Charles Ier d'Anjou pour 10 ans la dignité de "sénateur" de Rome et le vicariat de Toscane.
Clément IV se voit alors contraint de s'opposer aux ambitions de Charles Ier d'Anjou.
Charles Ier d'Anjou rend son gouvernement odieux aux Siciliens,
La lignée des rois de Jérusalem issue de Marie de Montferrat s'éteint.
Hugues III de Chypre revendique la succession du royaume de Jérusalem, en tant qu'aîné des descendants d'Isabelle Ire d'Anjou.
Cette succession est contestée par Marie d'Antioche, en tant que plus proche parente de Conradin de Hohenstaufen.
Marie d'Antioche est la fille de Bohémond IV d'Antioche et de Mélisende de Lusignan et la demi-sœur du père d'Hugues III de Chypre.
Quelques filles d'Érard Ier de Brienne et de Philippine de Champagne-Jérusalem, qui vivent en Champagne, ne souhaitent pas revendiquer le trône.
La Haute Cour d'Acre examine les deux prétentions et tranche en faveur d'Hugues III de Chypre qui devient Roi de Jérusalem.
Hugues III de Chypre reçoit l'hommage de Geoffroy de Sargines, sénéchal du royaume et représentant de Saint-Louis.
Marie d'Antioche ne renoncera pas et continuera à porter le titre de reine de Jérusalem.
Cela fait 35 ans que les barons du royaume se sont passés de roi.
La noblesse chypriote ne se sent tenue de rejoindre l'ost royal que pour défendre le royaume de Chypre et ne se considère pas comme obligée de suivre le roi dans le royaume de Jérusalem.
Margaret de Hohenstaufen, en tant que proche parent légitime de Conradin de Hohenstaufen, devient la reine légitime de la Sicile et l'héritière générale des revendications de Hohenstaufen sur le duché de Souabe et le royaume de Jérusalem.
Hugues Ier de Brienne au service de Charles Ier d'Anjou
Hugues Ier de Brienne Capitaine-général de Brindisi, d'Otrante et des Pouilles et Seigneur de Conversano
Hugues Ier de Brienne Comte de Lecce
Hugues Ier de Brienne décide de tenter sa chance en Europe plutôt qu'outremer, et prend du service auprès de Charles Ier d'Anjou.
Charles Ier d'Anjou nomme Hugues Ier de Brienne Capitaine-général de Brindisi, d'Otrante et des Pouilles et Seigneur de Conversano.
Hugues Ier de Brienne obtient pour ces services la restitution du comté de Lecce confisqué à sa famille en 1205.
Philippe II de Montfort-Castres Vice roi de Sicile et Comte de Squillace
Construction du château de Roquecourbe
Fondation de la bastide de Técou
Charles Ier d'Anjou fait Philippe II de Montfort-Castres Vice roi de Sicile et Comte de Squillace en Calabre en 1268.
À son retour d'Italie, Philippe II de Montfort-Castres fait construire le château de Roquecourbe sur le rocher dominant un méandre de la rivière Agout.
Ce château prend le nom de roca curva, le roc de la courbe, allusion au chemin emprunté par la rivière.
Sur la rive voisine le village de Roquecourbe se développe.
Aujourd'hui il ne subsiste que peu de vestiges, un pan de mur et quelques meurtrières visibles de l'ancienne gare de chemin de fer.
Philippe II de Montfort-Castres fonde la bastide médiévale de Técou avec le paréage de l'abbé de Candeil.
Le paréage est un contrat de droit féodal d'association entre deux ou plusieurs seigneurs, leur assurant une égalité de droit et de possession indivise sur une même terre.
Siège de Lucera
Charles Ier d'Anjou réprime sévèrement les populations de certaines villes rebelles à son règne.
Ainsi la population chrétienne de Lucera est passée au fil de l'épée après un siège de plusieurs mois en 1269.
Accord de Charles Ier d'Anjou avec Gênes
En 1269, Charles Ier d'Anjou réussit à conclure un accord avec Gênes, pourtant alliée de Byzance.
Mariage de Charles II d'Anjou avec Marie Arpad de Hongrie
Charles II d'Anjou épouse en 1270 Marie Arpad de Hongrie, fille d'Étienne V de Hongrie et d'Élisabeth de Coumans. Leurs enfants sont :
Marie Arpad de Hongrie est la sœur et l'héritière de Ladislas IV de Hongrie
Huitième Croisade
Simon II de Clermont-Nesle Régent du Royaume de France
Débarquement devant Carthage
Mort de Mathieu III de Montmorency
Mort de Saint-Louis
Mort d'Hervé IV de Vierzon Seigneur de Rochecorbon
Mort de Jean-Tristan de Damiette
Mort de Bouchard V de Vendôme
Mort d'Alphonse de Brienne
Mort de Philippe II de Montfort-Castres
Mort de Jean Ier de Courtenay-Champignelles Archevêque de Reims, Duc et pair de France
Philippe III le Hardi Roi de France
Abandon du siège de Tunis
Saint-Louis qui prépare une nouvelle croisade, est mal conseillé, semble-t-il, par son frère Charles Ier d'Anjou.
Il ignore lui-même la situation interne de l'Islam et est peu secondé par des barons qui n'aspirent guère qu'au repos.
Charles Ier d'Anjou, comme Roi de Sicile, souhaite garantir les relations économiques entre la Sicile et Tunis.
Le sultan de Tunis a des connexions avec l'Espagne chrétienne et est considéré un possible candidat à la conversion.
Saint-Louis prend la décision d'attaquer Tunis afin d'avoir une base solide pour attaquer l'Égypte.
Prennent part à la croisade :
Raoul II Sores accompagne Saint Louis avec 6 chevaliers à sa suite, à raison de 1 600 livres tournois pour ses gages.
Jean Ier de Courtenay-Champignelles touche 4 000 livres et Guy de Genève 3 000 mille livres.
Ils sont nourris à l'hôtel du Roi.
On leur donne un navire tout appareillé pour le transport.
Simon II de Clermont-Nesle est régent du Royaume de France.
Pour la croisade, Saint-Louis doit emprunter ou louer des vaisseaux à la république de Venise ou aux Gênois.
Saint-Louis part en croisade en mars 1270.
Le 2 juillet 1270, Florent de Varenne prend la tête de la flotte.
A bord de la haute nef la Montjoie, Saint-Louis ouvre la voie du canal vieil d'Aigues Mortes à 70 navires la plupart génois ou vénitiens.
Une escadre venant de Marseille le retrouve à Cagliari.
L'armée débarque sur la côte africaine.
Le 18 juillet 1270, à une période particulièrement défavorable puis s'empare du château de Carthage.
L'aide de Charles Ier d'Anjou, trop occupé en Italie, fait cruellement défaut pour attaquer Tunis.
La peste ou une épidémie de typhus met dans son armé et décime les seigneurs.
La pollution de l'eau et la chaleur excessive n'arrangent rien.
Saint-Louis, lui-même, est frappé du fléau.
Mathieu III de Montmorency meurt à Tunis en juillet 1270.
Hervé IV de Vierzon meurt à Tunis en 1270.
Jean-Tristan de Damiette meurt le 3 août 1270 de dysenterie.
Il est inhumé à Saint-Denis.
Le Comté de Valois, l'apanage de Jean-Tristan de Damiette, retourne à la Couronne.
Florent de Varennes est au nombre des victimes.
Jean Ier de Courtenay-Champignelles meurt le 20 ou le 23 août 1270.
Bouchard V de Vendôme meurt à Tunis le 23 août 1270 de la peste.
Il est inhumé en la collégiale Saint Georges à Vendôme.
Guy III de Dampierre et Guillaume IV de Dampierre se rendent au chevet de Saint-Louis à Tunis.
Saint-Louis meurt le 25 août 1270, un jour après l'arrivée de Charles Ier d'Anjou.
Alphonse de Brienne, grand chambrier de France, meurt à Tunis le premier septembre 1270.
Il est inhumé en mai 1271 dans la basilique de Saint-Denis.
Jean II de Brienne hérite du comté de Brienne
Philippe II de Montfort-Castres meurt à Tunis le 25 septembre 1270.
La force d'âme du roi mourant, dans un camp ravagé par la peste, fait plus pour sa renommée que n'eût fait une éphémère victoire.
Règne de Saint-Louis
Peu d'hommes ont été aussi bien observés et sont aussi célèbres que Saint-Louis, et cependant la personnalité de ce souverain est mal connue.
L'homme est complexe, son caractère a beaucoup évolué.
Son action est souvent paradoxale, sa réputation ambiguë.
Il y a le saint, l'homme dont la foi ardente et la piété parfois excessive déroutent ses contemporains, le roi croisé, l'adversaire implacable des derniers cathares parce qu'ils sont rebelles à la foi et rebelles à leur roi, l'arbitre de l'Europe.
Bref, l'une des hautes figures de l'histoire de France telle que l'ont vue Joinville et tant d'autres, et une œuvre spectaculaire qu'a retenue l'imagerie.
Mais il y a aussi l'œuvre en profondeur, que les contemporains ont moins nettement perçue et que souligne moins facilement l'anecdote.
C'est celle d'un souverain énergique et scrupuleux qui joue dans la construction de la monarchie française un rôle décisif et qui, s'il n'était le vainqueur de Taillebourg et le constructeur de la Sainte-Chapelle, n'en serait pas moins, entre son grand-père Philippe II Auguste et son petit-fils Philippe IV le Bel, l'un des "grands Capétiens", peut-être le plus grand.
Consolidation du pouvoir royal
Le prestige que valent à Saint-Louis ses vertus s'ajoute à celui qu'il tire d'une succession héréditaire jusque-là sans faille, d'un sacre qui fait de la royauté une sorte de sacerdoce, et d'une puissance solidement établie par l'énergique Philippe II Auguste, son grand-père.
Il en profite pour placer plus catégoriquement la monarchie hors de la pyramide des droits féodaux – et non plus seulement au sommet de celle-ci – et pour assainir la situation politique du royaume.
Les actions les plus spectaculaires sont celles qu'il mena pour mettre un terme aux conflits qui venaient de déchirer la France : conquête du Midi languedocien par les croisés septentrionaux, lutte des Capétiens contre les Plantagenêts.
La grâce de quelques grands feudataires et l'écrasement des derniers cathares, l'action des sénéchaux royaux et celle des inquisiteurs dominicains assurèrent l'œuvre.
Déjà mâtés par la régente, les autres grands barons se le tinrent pour dit.
Le domaine royal est sensiblement amoindri par les apanages qu'a prévu Louis VIII en faveur de ses fils.
Force était donc de clarifier la gestion et d'exploiter au mieux les revenus seigneuriaux et régaliens : ce fut l'objet d'une rationalisation des structures administratives, de l'établissement des baillis dans des circonscriptions fixes, de la spécialisation des membres de la cour royale (une section judiciaire, le Parlement, et une section financière, les "gens des comptes").
Afin d'assainir les rapports avec les administrés, Saint-Louis multiplie les enquêteurs chargés d'entendre sur place les plaintes et de réformer les abus.
L'intérêt politique rejoignait là le souci constant du roi de voir les droits de chacun respectés, et en premier lieu par les officiers royaux eux-mêmes.
Une certaine tendance à l'unification manifestait déjà l'emprise du souverain sur tout le royaume.
Il fait reconnaître son droit à légiférer, pourvu que ce soit dans l'intérêt commun, et à faire valoir ses ordonnances dans les grands fiefs, hors de son domaine.
Établissements de Saint-Louis
Il use d'ailleurs modérément de cette prérogative, et c'est à tort qu'on lui attribue la paternité des Établissements de Saint-Louis , qui sont une compilation privée, et celle d'une ordonnance prohibant le duel judiciaire et la guerre entre nobles, qui n'est que de circonstance et d'intérêt local.
Plus efficace dans la pratique est l'action unificatrice qui résulte de l'application à tout le royaume d'une justice d'appel.
Exploitant au maximum son droit à exiger des roturiers de son domaine et des communes soit un service en armes, soit le rachat de celui-ci, il peut lever plusieurs "tailles".
Saint-Louis étend sa protection sur tous les groupes sociaux capables de faire contrepoids aux puissances qui concurrençaient la sienne.
S'il soutient les évêques contre les féodaux et même contre le Pape, il donne son appui aux universitaires et aux ordres mendiants, Dominicains et Franciscains, contre l'épiscopat et le clergé séculier.
Il protège l'indépendance des villes contre leurs seigneurs, mais n'hésite pas à faire intervenir ses officiers dont la gestion interne des municipalités pour limiter les abus financiers des oligarchies urbaines ; cette attitude était rien moins que désintéressée, car la richesse et la bonne gestion des villes garantissent une part importante des revenus du roi.
L'équilibre ainsi assuré entre les divers pouvoirs, Saint-Louis peut placer la monarchie hors du droit commun : il faisait reconnaître par les juristes qu'aucune raison ne justifiait la rébellion d'un vassal contre son roi, et par les canonistes qu'aucun évêque ne pouvait excommunier la personne royale ; il se mettait ainsi à l'abri des déboires éprouvés, sur l'un et l'autre plan, par Philippe II Auguste.
Le roi de France et la chrétienté
Dès le début de son règne personnel, Saint-Louis manifeste une fermeté et une sagesse qui le font respecter en Europe, au point que ses refus et ses échecs eux-mêmes servirent sa réputation.
Deux fois croisé, Saint-Louis aboutit à deux échecs flagrants.
Et, pourtant, il reste pour la postérité le roi croisé.
Il fit régner en France l'ordre et la sécurité ; d'excellentes institutions fortifièrent la monarchie
Philippe III le Hardi est proclamé roi devant Tunis en 1270, par Charles Ier d'Anjou.
En fait, les progrès de l'État sont tels que le roi a besoin de conseillers d'une autre trempe que ceux dont s'accommodait la royauté patriarcale.
Leur activité fait douter du pouvoir réel du roi.
Des noms sortent de l'ombre :
Édouard Ier d'Angleterre part en croisade en octobre 1970 et débarque à Carthage.
Les Anglais se rendent alors à Trapani en Sicile où Jean Ier de Grailly est chargé de faire tous les préparatifs pour le printemps suivant.
Charles Ier d'Anjou prend la tête de la croisade en raison du jeune âge du nouveau roi.
Le reste de l'armée se distingue encore par quelques faits d'armes.
Le siège de Tunis est abandonné le 30 octobre 1270.
Charles Ier d'Anjou signe un traité avec le sultan le 30 octobre 1270.
Les chrétiens gagnent dans cet accord un libre échange avec Tunis, et le droit pour les moines et prêtres d'y résider.
Philippe III le Hardi rembarque le 11 novembre 1270.
Neuvième croisade
Siège de Tripoli par le Sultan Baybars
Tentative de débarquement à Chypre
Trêve entre le Sultan Baybars et Hugues Ier Roi titulaire de Jérusalem
Charles Ier d'Anjou s'entend avec Édouard Ier d'Angleterre.
Ils poursuivent l'expédition en direction de Saint-Jean d'Acre, la capitale du royaume de Jérusalem, dernière place forte croisée en Syrie.
Son action est souvent appelée neuvième croisade, la dernière des croisades médiévales.
Grégoire X et Guillaume de Lusignan accompagnent Édouard Ier d'Angleterre en Palestine.
Edmond Plantagenêt se croise lors de la neuvième croisade.
Édouard Ier d'Angleterre et Charles Ier d'Anjou arrivent à Saint-Jean d'Acre en mai 1271 et reprennent la conquête des Lieux Saints,.
Le sultan mamelouk Baybars assiège sans succès Tripoli, le dernier territoire détenu dans cette région par les chrétiens.
Hugues III de Chypre veut continuer la croisade, contrairement à ses barons.
Jean Ier de Grailly, avec les grands maîtres des ordres hospitaliers, se rend à Nicosie pour réconcilier Hugues III de Chypre et ses barons, mais sans succès.
En mai 1271, Baybars envoie une escadre de 17 navires contre Chypre, mais une fausse manœuvre en fait échouer 11 qui tombent aux mains des Chypriotes.
Baybars essaie de faire assassiner Édouard Ier d'Angleterre par de faux prétendants au baptême chrétien.
Édouard Ier d'Angleterre entame une négociation entre Hugues III de Chypre et Baybars
Naissance de Charles Ier d'Anjou-Sicile
Charles Ier d'Anjou-Sicile, dit Martel, naît le 8 septembre 1271, fils Charles II d'Anjou et de Marie Arpad de Hongrie.
Mariage de Ladislas IV de Hongrie avec Élisabeth d'Anjou
Ladislas IV de Hongrie épouse Élisabeth d'Anjou, fille de Charles Ier d'Anjou et de Béatrice de Provence.
Charles Ier d'Anjou Roi titulaire d'Albanie et d'Achaïe
Charles Ier d'Anjou au terme de l'accord passé avec Baudouin II de Constantinople, en 1267, reçoit en 1272 les titres fictifs de roi titulaire d'Albanie et de prince titulaire d'Achaïe.
Marguerite de Bourgogne-Tonnerre Comtesse de Tonnerre et de Nevers
Charles Ier d'Anjou Comte de Tonnerre et de Nevers
Marguerite de Bourgogne-Tonnerre, épouse de Charles Ier d'Anjou, n'entre vraiment en possession des Comtés de Tonnerre et de Nevers qu'à la Toussaint 1273.
Cette date qui marque la séparation des comtés d'Auxerre, de Nevers et de Tonnerre.
Charles Ier d'Anjou Roi de Naples
Charles Ier d'Anjou et de Maine devient Roi de Naples en 1274.
Prise d'Acre par Charles Ier d'Anjou
Charles de Sicile, qui prétend au titre de roi de Jérusalem, profite d'une dispute entre Hugues Ier, les Templiers et les Vénitiens pour prendre Acre.
Cession des droits sur le royaume de Jérusalem
Guillaume de Beaujeu favorise les ambitions de Charles Ier d'Anjou.
En janvier 1277, Charles Ier d'Anjou achète à Marie d'Antioche les droits sur le royaume de Jérusalem moyennant une rente annuelle de 4 000 livres tournois.
Charles Ier d'Anjou envoie son représentant Roger de San-Severino pour gouverner le royaume.
Mais Roger de San-Severino ne parvient pas à faire l'unité dans un pays mal remis de la guerre de Saint-Sabas et qui se déchire entre partisans du Chypriote et ceux de l'Angevin.
Mort de Guillaume II de Villehardouin Prince d'Achaïe
Charles Ier d'Anjou Roi titulaire de Jérusalem
Guillaume II de Villehardouin meurt le 1er mai 1278.
Charles Ier d'Anjou devient sur le papier l'héritier de l'Achaïe et le suzerain des terres encore aux mains des Latins.
Il reçoit le titre fictif de Roi de Jérusalem.
Mort de Renaud de Vaudémont
Henri II de Vaudémont Comte de Vaudémont
Renaud de Vaudémont meurt entre janvier et mars 1279.
Henri II de Vaudémont devient Comte de Vaudémont en 1279 mais Charles Ier d'Anjou conserve le comté d'Ariano.
Construction du Châteauneuf de Naples
Charles Ier d'Anjou ne trouve pas adaptée la résidence royale du château de Capoue, bien que rendu faste et accueillant par Frédéric II de Hohenstaufen.
Il décide de construire un palais fortifié, de préférence proche de la mer.
Il choisit une zone à l'extérieur des murs, connue comme le Campus oppidi, où au centre s'éleve une église franciscaine.
Le temple est démoli et reconstruit ailleurs.
Le Châteauneuf, le Castel Nuovo, est appelé Nouveau pour le distinguer des châteaux déjà existants de l'Œuf et de Capoue.
Sa construction est confiée aux architectes français Pierre de Chaulnes et Pierre d'Angicourt.
De style très gothique, la construction est entamée en 1279 et terminée en 1282.
Le plan est un quadrilatère irrégulier, avec 4 tours de défense, des murs hauts, des meurtrières, un profond fossé qui l'entourait entièrement et un vaste portail d'entrée avec le pont Levatoio.
Charles Ier d'Anjou n'y séjourna jamais.
Siège de Bérat
À l'automne 1280, Charles Ier d'Anjou envoie par voie de terre une armée forte de 8 000 hommes afin d'investir la forteresse byzantine de Bérat. Le siège durera jusqu'en mars 1281,
Les troupes impériales commandées par Tarchaniotès, le neveu de l'empereur, viennent attaquer les troupes de Charles. La défaite des troupes latines est totale, la plus grande partie des troupes angevines est tuée ou capturée.
Mariage de Charles Ier d'Anjou-Sicile avec Clémence de Habsbourg
Charles Ier d'Anjou-Sicile épouse à Vienne le 11 janvier 1281 Clémence de Habsbourg, fille de Rodolphe Ier de Habsbourg et de Gertrude de Hohenberg, Leurs enfants sont :
Martin IV Pape
Le conclave réunit depuis août 1280 s'achève le 22 février 1281 par un coup de force de Charles Ier d'Anjou qui fait jeter en prison deux cardinaux du groupe "romain" partisans de poursuivre la politique anti-angevine de Nicolas III, dont son neveu Matteo Rubeo Orsini, et impose l'élection de son homme, le français Simon de Brion.
Simon paraît bien ne pas être candidat.
Même ses adversaires affirment qu'il est élu contre son gré et qu'il n'accepte la tiare que sous la pression du roi de Sicile.
Il prend le nom de Martin IV, en hommage, dit-on, à Saint-Martin pour lequel il a ramené de Tours une dévotion particulière.
Charles Ier d'Anjou Sénateur de Rome
Insurrection en Romagne
Exil de Martin IV
Dès son élection, Martin IV, revenant sur la politique de son prédécesseur, rend à Charles Ier d'Anjou la dignité de "sénateur" de Rome, ce qui fait de lui le maître absolu de l'administration urbaine et des États du Pape en général.
De 1281 à 1284, la Romagne, malgré une pluie d'interdits et d'excommunications, reste en état d'insurrection permanente.
Le mécontentement de l'aristocratie romaine fait que Martin IV ne pourra jamais mettre les pieds à Rome. Pendant tout son pontificat l'agitation devient endémique dans les États de l'Église où Charles Ier d'Anjou, par ses brutalités, a eu le temps de se rendre impopulaire.
Le nouveau pape doit quitter Viterbe (ville sous interdit à cause de l'emprisonnement des cardinaux et où les querelles ne s'apaisent pas) pour s'installer à Orvieto où il se fait couronner.
Excommunication de Michel VIII Paléologue
Martin IV, adhérant à la vision chimérique de Charles Ier d'Anjou de reconquérir Byzance, excommunie l'empereur Michel VIII Paléologue le 18 novembre 1281 et prétend interdire toute relation des princes occidentaux avec l'Empire. Cette initiative sème le trouble chez de nombreux cardinaux et bien au-delà dans l'Église.
Projet de croisade anti-byzantine
Cessation de la collecte pour la croisade
Charles Ier d'Anjou veut contraindre les Byzantins à l'union religieuse. Pour cela, il prépare une expédition contre l'Empire byzantin pour le printemps 1283 et masse sa flotte à Messine.
Malgré les efforts réels de Martin IV, la collecte des décimes dans l'optique de la croisade réclamée par le Concile de Lyon est interrompue un peu partout, en Allemagne, de crainte que l'argent récolté n'aille dans les caisses de Charles Ier d'Anjou sous prétexte de financer sa croisade anti-byzantine.
L'empereur byzantin Michel VIII Paléologue, inquiet des visées sur l'Orient qu'entretient Charles Ier d'Anjou, est contacté par des émissaires siciliens.
Journée des Vêpres siciliennes
Fondation de la République de Palerme
Charles Ier d'Anjou règne sur la Sicile.
Ses hommes d'armes terrorisent et dépouillent la population.
Les seigneurs français de sa suite, peu au fait des institutions particulières de la Sicile, commettent des exactions qui entraînent dans l'aristocratie et les classes urbaines siciliennes un rejet des Français.
Une révolte est fomentée à l'instigation de Michel VIII Paléologue et de Pierre III d'Aragon dont le principal agent est Jean de Procida (Giovanni da Procida), médecin et jurisconsulte en exil depuis 1275.
Le soulèvement débute le 30 mars 1282, mardi de Pâques, à Palerme et à Messine.
On assiste à un pèlerinage habituel des familles palermitaines de la porte Sainte-Agathe à l'église du Saint-Esprit (San Spirito) hors les murs.
On constate la présence oppressive des soldats français.
Le prétexte à l'embrasement n'est pas clair : l'indélicate recherche d'armes sur les jeunes gens et sur les femmes, l'offense particulière faite à une jeune fille sur son intimité ou une pierre lancée par des enfants insultés par les Français ? Dans tous les cas l'étincelle est une atteinte à l'honneur.
À l'heure des vêpres, au son des cloches, la réaction se fait violente, les Français ainsi que le personnel administratif amalfitain, sont alors traqués et massacrés.
Des 8 000 Français qui s'y trouvent, 2 seulement s'échappent.
Guillaume des Porcellets, chambellan de Charles Ier d'Anjou, est épargné en considération de sa droiture et de sa vertu.
Cette journée, appelée Vêpres siciliennes, met fin aux rêves de conquête de Constantinople de Charles Ier d'Anjou.
Les artisans palermitains mettent en place une éphémère République avant d'être rejoints par les habitants de Corleone.
Aymon de Faucogney, Milon de Ronchamp et Pierre de Bauffremont volent au secours Charles Ier d'Anjou dans les Pouilles.
Charles Ier d'Anjou doit rappeler ses troupes de Terre sainte.
Fin de la République de Palerme
Pierre III d'Aragon Roi de Sicile
Charles II d'Anjou Régent du royaume de Naples
Excommunication de Pierre III d'Aragon
Pendant 4 mois, la république connaît une liberté aussi extraordinaire que sanglante.
La flotte aragono-catalane débarque à Trapani près de Palerme. Pierre III d'Aragon arrive à Palerme et réclame ses droits sur l'île en tant que gendre de Manfred Ier de Hohenstaufen.
Le 30 août 1282, il met fin à la République fédérale.
Il oblige Charles Ier d'Anjou à lever sans gloire le siège de la ville et chasse les troupes fidèles à Charles Ier d'Anjou en dehors de l'île.
Les émissaires siciliens apportent au roi Pierre la couronne de l'île au nom de sa femme. Il est proclamé roi le 4 septembre 1282 sous le nom de Pierre Ier, avec la connivence certaine de Michel VIII Paléologue.
Toutefois l'armée de Pierre III d'Aragon n'arrive pas à mettre le pied dans la partie continentale du royaume de Sicile. C'est le début de la division entre les royaumes :
dont les rois prétendent tous deux au même titre de "roi de Sicile".
Charles II d'Anjou rejoint alors son père à Naples et assume la régence pendant que son père se rend en France pour armer une flotte.
Robert II d'Artois se rend en Italie pour secourir son oncle Charles Ier d'Anjou.
Le pape voit surtout ressurgir le spectre des Hohenstaufen.
Le 18 novembre 1282, Martin IV excommunie derechef les Siciliens rebelles, Pierre III d'Aragon, ses compagnons d'armes et ses ministres.
La guerre contre Charles Ier d'Anjou, replié à Naples, continuera jusqu'en 1285.
Charles Ier d'Anjou qui doit rappeler ses troupes de Terre Sainte.
Henri II de Vaudémont Comte Ariano
Henri II de Vaudémont se rend dans le royaume de Naples en 1282, après les Vêpres Siciliennes.
Henri II de Vaudémont reçoit le comté Ariano en échange de l'aide militaire qu'il apporte Charles Ier d'Anjou.
Il se partage alors entre ses deux comtés.
Pierre Ier d'Alençon à Naples
En 1282, après les Vêpres Siciliennes, Pierre Ier d'Alençon se rend dans le royaume de Naples pour porter secours à son oncle Charles Ier d'Anjou.
Duel royal entre Pierre III d'Aragon et Charles Ier d'Anjou
Pierre III d'Aragon lance un défi à Charles Ier d'Anjou pour le royaume de Sicile.
Jean Ier de Grailly est choisi pour juge du combat.
La rencontre est fixée le 1er juin 1283 à Bordeaux.
Guy VIII de Montmorency-Laval, Comte de Caserte, est l'un des principaux seigneurs qui se rendent à Bordeaux, pour soutenir Charles Ier d'Anjou.
La valeur de Raymond III des Baux est appréciée par Charles Ier d'Anjou, comte de Provence et roi de Sicile, au point que ce dernier, ayant choisi 100 chevaliers pour le seconder dans le duel convenu avec Pierre III d'Aragon, le roi d'Aragon, le nomme en première ligne.
Elle n'a pas lieu malgré la présence des deux souverains dans la ville.
Retour d'Hugues III de Chypre dans le royaume de Jérusalem
Hugues III de Chypre profite des problèmes de Charles Ier d'Anjou et revient dans le royaume de Jérusalem au cours de l'été 1283.
Mort de Pierre Ier d'Alençon
Pierre Ier d'Alençon guerroie pour le compte de Charles Ier d'Anjou.
Pierre Ier d'Alençon meurt à Salerne en Italie le 6 avril 1284, sans fils survivant. Son corps est ramené à Paris, où il est inhumé.
Son apanage d'Alençon retourne à la Couronne de France.
Bataille navale de la baie de Naples
Charles II d'Anjou Prisonnier
En 1284, la flotte de Charles Ier d'Anjou est vaincue dans la Baie de Naples par celle du Roi d'Aragon commandée par Roger de Loria ou Lauria.
Charles II d'Anjou est fait prisonnier et restera captif à Barcelone pendant 4 ans.
Hugues Ier de Brienne est aussi fait prisonnier.
C'est peut-être suite à cette bataille que Gautier V de Brienne est donné comme otage par Hugues Ier de Brienne.
Il restera longtemps prisonnier au château d'Agosta en Sicile parmi les Catalans, jusqu'à ce que son père paye sa caution.
Mort de Charles Ier d'Anjou Roi de Sicile et de Naples
Charles II d'Anjou Roi de Naples
Charles II d'Anjou Roi titulaire de Jérusalem
Charles II d'Anjou Duc des Pouilles
Charles II d'Anjou Prince de Salerne, de Capoue et de Tarente
Charles II d'Anjou Comte d'Anjou et du Maine
Robert II d'Artois Régent du Royaume de Naples
Peu de temps après la bataille navale, Charles Ier d'Anjou meurt à Foggia dans les Pouilles du Nord, en Italie le 7 janvier 1285.
En 1285, Charles II d'Anjou devient :
En l'absence de Charles II d'Anjou captif, Robert II d'Artois, neveu de Charles Ier d'Anjou, assure la Régence du Royaume de Naples.
Retraite de Marguerite de Bourgogne-Tonnerre
Retraite de Marguerite de Beaumont
Retraite de Catherine de Courtenay
Veuve de Charles Ier d'Anjou, Marguerite de Bourgogne-Tonnerre se retire à Tonnerre en 1287, en compagnie de deux de ses parentes :
Ces dames résident au château de Tonnerre et s'occupent à des exercices de prière et de charité.
Naissance de Charles Robert de Hongrie
Carobert ou Charobert (Károly Róbert en hongrois) ou Charles Robert de Hongrie naît en 1288, fils Charles Ier d'Anjou-Sicile et de Clémence de Habsbourg.
Frédéric II de Sicile Roi de Sicile insulaire
Couronnement de Charles II d'Anjou Roi de Naples
Charles II d'Anjou s'efforce inutilement de reconquérir la Sicile.
Charles Ier d'Anjou-Sicile fait ses premières armes en 1289 avec Charles II d'Anjou, son père, et Robert II d'Artois dans une expédition en Sicile contre Frédéric II de Sicile.
Charles II d'Anjou renonce à la lutte, malgré les pressions belliqueuses du Pape Nicolas IV et du Comte d'Artois.
Charles II d'Anjou conclut une trêve avec l'Aragon et un traité par lequel il reconnaissait la Sicile à Frédéric II de Sicile.
Robert II d'Artois courroucé, quitte l'Italie.
Nicolas IV couronne Charles II d'Anjou en tant que roi de Naples ou de Sicile péninsulaire en 1289.
Il gouverne ses peuples avec plus de douceur et de sagesse que son père.
Charles II d'Anjou commande d'importants travaux d'agrandissement du Châteauneuf de Naples.
Naissance de Béatrice de Hongrie
Béatrice de Hongrie naît en 1290, fille de Charles Ier d'Anjou-Sicile et de Clémence de Habsbourg.
Mort de Ladislas IV de Hongrie
Charles Ier d'Anjou-Sicile Roi de Hongrie
André III Arpad de Hongrie Roi de Hongrie
Battu par les Coumans et les Tatars, Ladislas IV de Hongrie meurt le 10 juillet 1290 assassiné par ses barons. Il n'a pas d'héritier direct.
L'anarchie féodale s'installe à nouveau. Le pays se fractionne en provinces quasi indépendantes du pouvoir royal. Le pape déclare la Hongrie fief pontifical vacant et le donne à Charles Ier d'Anjou-Sicile, encore enfant, apparentée par les femmes aux Arpad.
Charles II d'Anjou arme chevalier Charles Ier d'Anjou-Sicile, son fils, et le couronne Roi de Hongrie.
Mais les nobles hongrois élisent Roi un de ses cousins, André III Arpad de Hongrie le 4 août 1290.
Devant faire face à l'opposition des magnats, il s'appuie sur la chevalerie pour régner. Ainsi, il est le premier roi à convoquer une diète en Hongrie.
Charles Ier d'Anjou-Sicile se contente du titre royal et ne cherche pas à se rendre en Hongrie pour en faire la conquête.
Plusieurs autres prétendants se mettent sur les rangs, et la lutte pour le trône durera 18 ans.
Naissance de Clémence de Hongrie
Clémence de Hongrie naît en 1293, fille de Charles Ier d'Anjou-Sicile et de Clémence de Habsbourg.
Mort de Charles Ier d'Anjou-Sicile
Libération de Louis d'Anjou
Charles Ier d'Anjou-Sicile meurt à Naples le 12 ou le 19 août 1295.
Louis d'Anjou devient l'héritier des titres séculiers de Charles II d'Anjou, son père;
Louis d'Anjou est libéré en 1295.
Louis d'Anjou va à Rome et abandonne toutes les prétentions à son héritage royal en faveur de Robert Ier d'Anjou, son frère, et annonce qu'il prend les vœux franciscains de pauvreté, de chasteté et d'obéissance.
Mariage de Jean II de Viennois avec Béatrice de Hongrie
Jean II de Viennois épouse en 1296 Béatrice de Hongrie, fille de Charles Ier d'Anjou-Sicile et de Clémence de Habsbourg. Leurs enfants sont :
Mort de Marguerite de Bourgogne-Tonnerre
Jean II de Chalon-Auxerre Comte de Tonnerre
Marguerite de Bourgogne-Tonnerre, veuve de Charles Ier d'Anjou, meurt le 4 septembre 1308 sur la motte de Maulnes dans un château aujourd'hui totalement disparu. Elle est inhumée dans l'église de dans l'Hospice des Fontenilles, aujourd'hui l'hôpital de Tonnerre.
N'ayant pas eu d'enfant, Marguerite de Bourgogne-Tonnerre lègue Tonnerre à son petit-neveu Jean II de Chalon-Auxerre.
Il n'eut pas le temps d'être sacré empereur.
Mort de Charles II d'Anjou
Robert Ier d'Anjou Roi de Naples et de Sicile
Robert Ier d'Anjou Roi titulaire de Jérusalem
Robert Ier d'Anjou Comte de Provence, de Forcalquier et de Piémont
Charles II d'Anjou meurt à Poggioreale près de Naples le 6 mai 1309.
Robert Ier de Naples devient Roi de Naples et Comte de Provence en 1309.
Robert Ier d'Anjou prend la couronne au détriment de Charles Robert de Hongrie, fils de Charles Ier d'Anjou-Sicile, le frère aîné.
Le droit de représentation n'existe pas à Naples, et le deuxième fils de Charles II d'Anjou, Louis d'Anjou, est entré dans les ordres.
Cette usurpation est à l'origine de la brouille entre Jeanne Ire d'Anjou et de son mari André de Hongrie.
Le 3 août 1309, Robert Ier d'Anjou se fait couronner en Avignon, par le Pape Clément V, Roi de Naples et Roi titulaire de Jérusalem, sous le nom de Robert Ier.
Il devient également Comte de Provence, de Forcalquier et de Piémont.
Robert Ier d'Anjou est alors le prince le plus puissant d'Italie et le pape Clément V le nomme vicaire pontifical.
Sancie de Majorque monta sur le trône de Naples avec son époux.
Mariage de Louis X le Hutin avec Clémence de Hongrie
Louis X le Hutin épouse le 19 août 1315 Clémence de Hongrie, fille de Charles Ier d'Anjou-Sicile, Roi de Hongrie, et de Clémence de Habsbourg.
Leur enfant est :
Mort de Robert Ier d'Anjou
Jeanne Ire d'Anjou Reine de Naples et de Sicile
Jeanne Ire d'Anjou Reine titulaire de Jérusalem
Jeanne Ire d'Anjou Comtesse de Provence, de Forcalquier et de Piémont
Dans son testament, daté du 16 janvier 1343, afin de libérer Jeanne Ire d'Anjou de la tutelle pontificale Robert Ier d'Anjou institue un conseil de régence jusqu'à la majorité de Jeanne Ire d'Anjou, sa petite-fille, fixée à 25 ans.
Il est composé :
Robert Ier d'Anjou fait défense à Jeanne Ire d'Anjou et Marie de Sicile, ses deux petites-filles, d'aliéner toute partie des États.
Robert Ier d'Anjou meurt le 20 janvier 1343 à Naples.
Son long règne est une période de paix et de prospérité pour le royaume de Naples.
Robert Ier d'Anjou est réputé pour son amour des lettres.
Robert Ier d'Anjou administre son royaume de manière habile et ferme.
Il attire à sa cour les poètes et les lettrés, dont Pétrarque, Giotto et Simone Martini, qui jouissent de la protection.
Il est inhumé dans un grandiose monument funéraire sculpté par les frères Bertini dans la basilique Santa Chiara de Naples, vaste édifice gothique voulu par Sancie de Majorque, son épouse.
Jeanne Ire d'Anjou devient Reine de Naples et de Sicile, et Reine titulaire de Jérusalem, Comtesse de Provence, de Forcalquier et de Piémont.
Jeanne Ire d'Anjou est très mal préparée à une telle charge.
Elle a une beauté et un esprit remarquable.
Elle a un tempérament passionné et ardent.
Peu intelligente, elle n'a reçu qu'une instruction rudimentaire.
Elle ne sait pas le latin, ce qui la prive de tout contrôle sur les actes officiels.
Devant l'inefficacité du conseil, le pape Clément VI, en sa qualité de suzerain, décide d'imposer sa direction effective en envoyant un légat, le cardinal Aimery de Chatelus.
Une fois sur le trône, Jeanne Ire d'Anjou et André de Hongrie se déchirent.
La cour de Naples est rapidement divisée par les intrigues et rivalités des descendants des 3 frères de Robert Ier d'Anjou:
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