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Événements contenant la ou les locutions cherchées



8 événements affichés, le premier en 1548 - le dernier en 1575



Naissance de Charles II de Quélennec

Charles II de Quélennec naît en 1548, fils de Jehan IV du Quélennec et de Jehanne de Maure.



Mariage de Charles II de Quélennec avec Catherine de Parthenay

Charles II de Quélennec épouse au Château du Parc àMouchamps le 20 juin 1568 Catherine de Parthenay, fille de Jean V de Parthenay-l'Archevêque et d'Antoinette d'Aubeterre.

Charles II de Quélennec relève par son mariage le nom de Parthenay-Soubise.

Il embrasse la réforme.

Par le fait qu'il relève le nom de Soubise, des historiens l'ont confondu avec feu son beau père.

La confusion se retrouve notamment dans la table de l'Histoire de France du P. Daniel et dans la table de l'Histoire de M. de Thou, édition de 1734.



François III de la Noue Gouverneur de La Rochelle, du Poitou, d'Aunis et Saintonge

Bataille de Tonnay-Charente

Charles II de Quélennec Blessé

Le 20 février 1569, Louis Ier de Bourbon-Condé nomme François III de la Noue gouverneur de La Rochelle, du Poitou, d'Aunis et Saintonge.

Henri IV de France n'étant pas encore majeur, Jeanne III d'Albret adjoint Charles II de Quélennec à René II de Rohan, pour diriger les troupes huguenotes de l'Angoumois.

Les troupes de René II de Rohan et de Charles II de Quélennec triomphent à Tonnay-Charente, puis s'emparent de tout le littoral de la Saintonge.

Saintes se rend à eux.

Charles II de Quélennec est blessé à la mâchoire.


Henri Ier de Bourbon-Condé

Henri III de France Lieutenant général du royaume

Bataille de Jarnac

Mort de Louis Ier de Bourbon-Condé

Henri Ier de Bourbon-Condé Prince de Condé

Henri Ier de Bourbon-Condé Duc d'Enghien

Lorsqu'Henri III de France part en 1568 prendre le commandement des armées royales, il confie à Marguerite de Valois, sa sœur, la défense de ses intérêts auprès de Catherine de Médicis, leur mère.

François Ier de Coligny-d'Andelot passe la Loire, pénètre dans la Saintonge, s'empare de plusieurs villes.

Henri III de France est lieutenant général du royaume avec mission de vaincre les huguenots.

Il est secondé par Gaspard de Saulx.

Claude II de La Châtre rejoint l'armée d'Henri III de France et participe à la bataille de Jarnac

Timoléon de Cossé sert à la tête de ses 3 régiments à la bataille de Jarnac.

François III de la Noue commande l'arrière garde huguenote lors de cette bataille.

Jacques II de Goyon s'illustre lors de cette bataille.

René de Rochechouart participe à cette bataille.

Louis III de Bourbon-Vendôme et Albert de Gondi participe à cette bataille.

Philippe Hurault assiste à à cette bataille.

Antoine de La Rochefoucauld assiste à à cette bataille après la quelle il se retire à Cognac.

François II de Saint-Nectaire sert à cette bataille.

Charles II de Quélennec est fait prisonnier.

Charles II de Quélennec parvient à s'échapper alors qu'il est prisonnier sur parole.

Le 27 février 1569, les éclaireurs royaux, aux ordres d'Henri Ier de Guise, parviennent à Jarnac et occupent la ville et le château sans avoir à combattre.

De son côté, l'avant-garde huguenote parvient au bourg voisin de Cognac.

S'étant découverts, les huguenots occupent Jarnac le 3 mars 1569.

Les royaux se replient sur la rive gauche de la Charente.

Le 12 mars 1569, Louis Ier de Bourbon-Condé vient à Jarnac pour protéger ses arrières dans le déplacement prévu de ses troupes vers Saint-Jean-d'Angély et le nord de la Saintonge.

Dans la nuit du 12 au 13 mars 1569, Henri III de France fait restaurer et doubler le pont de Châteauneuf sur la Charente et passe sur la rive droite.

Surpris, Gaspard II de Coligny peine, pendant 3 heures, à rassembler ses forces éparpillées.

Le 13 mars 1569, les royaux prennent le village de Bassac.

Gaspard II de Coligny le fait reprendre par François Ier de Coligny-d'Andelot qui doit vite replier devant les reîtres du Rhingrave et un millier d'arquebusiers sur le village de Triac.

Gaspard II de Coligny fait alors donner la cavalerie de Louis Ier de Bourbon-Condé.

L'ordre est annulé mais ne parvient pas au destinataire.

Ayant eu une jambe brisée par un coup de pied du cheval de son beau-frère La Rochefoucauld, Louis Ier de Bourbon-Condé n'envisage pas un instant de quitter le combat.

Après une première charge victorieuse, ses 300 cavaliers inférieurs en nombre aux 800 lances d'Henri III de France, sont pris à revers par les reîtres allemands payés par le trésor royal.

Son cheval est tué et sa jambe brisée l'empêche d'enfourcher une autre monture.

Gabriel Ier de Montgommery tente sans succès de dégager Louis Ier de Bourbon-Condé.

A terre, isolé, Louis Ier de Bourbon-Condé se résout enfin à rendre ses gantelets à deux gentilshommes catholiques qu'il connaît et qui essaient de le sauver.

Mais survient Roland de Montesquieu, l'un des capitaines des manteaux rouges d'Henri III de France qui sachant la haine de son maître et voyant le Prince à terre, s'approche au galop en criant "Tue, tue mordious" et lui tire, par derrière, un coup de pistolet dans la tête.

Théodore Agrippa d'Aubigné est témoin de la mort de Louis Ier de Bourbon-Condé dont le cadavre est promené sur un âne et est la risée de toute l'armée catholique, puis exposé pendant 2 jours sur une table de marbre rouge au château de Jarnac.

Une partie de cette table est visible de nos jours à la mairie de Jarnac.

Son cadavre est finalement rendu à Léonor d'Orléans-Longueville, son beau-frère, frère de Françoise-Éléonore d'Orléans-Longueville, qui le fait inhumer à Vendôme dans la sépulture de ses ancêtres.

L'infanterie et l'artillerie huguenotes, qui n'ont pas participé au combat se replient sur Cognac.

La bataille n'a d'autre conséquence significative que la mort de Louis Ier de Bourbon-Condé et le rôle accru de Gaspard II de Coligny.

S'ils n'ont pas remporté à Jarnac une bataille décisive, les catholiques n'en sont pas moins fort satisfaits.

Leur armée reconstituée vient de faire ses preuves sur le terrain : depuis le siège d'Orléans, jamais elle ne s'est aussi bien comportée.

En outre, la victoire vaut à Henri III de France d'être salué, en France et dans toutes les Cours européennes, comme un héros et un génie militaire.

Henri Ier de Bourbon-Condé, fils de Louis Ier de Bourbon-Condé, âgé de 17 ans et son cousin Henri de Navarre, le futur Henri IV de France âgé de 16 ans, sont présents à la bataille de Jarnac où ils font leurs premières armes sous la direction de Louis Ier de Bourbon-Condé.

À la mort de Louis Ier de Bourbon-Condé, les lettres patentes érigeant Enghien en duché-pairie ne sont pas encore enregistrées.

Le titre de duc de Bourbon s'éteint avec lui.

Le titre de Duc d'Enghien aurait donc dû s'éteindre, mais son fils Henri Ier de Bourbon-Condé continue de le porter conjointement avec le titre de prince de Condé.

Après la mort de Louis Ier de Bourbon-Condé, Jeanne III d'Albret assure la communication avec les princes étrangers alliés, dont elle tente de conserver le soutien.

Charles IX fait chanter un Te Deum à la cathédrale de Metz où il se trouve alors.

Pie V fait placer dans une chapelle de Saint-Pierre de Rome 26 des drapeaux pris aux huguenots à Jarnac.

Philippe II d'Espagne ordonne des fêtes pour célébrer cette grande victoire.



Procès en annulation du mariage de Charles II de Quélennec et de Catherine de Parthenay

Enlèvement de Catherine de Parthenay par Charles II de Quélennec

En 1570, Catherine de Parthenay quitte Mouchamps dans le Poitou pour La Rochelle.

Elle retrouve Antoinette d'Aubeterre, sa mère, à qui elle confie l'impuissance de Charles II de Quélennec.

Elles accusent Charles II de Quélennec de ne pouvoir assurer la descendance des Soubise et demande le divorce.

Mis en demeure de se justifier par Jeanne III d'Albret et Théodore de Bèze, Charles II de Quélennec assure les chefs huguenots d'avoir possédé son épouse.

Peu après, Charles II de Quélennec enlève Catherine de Parthenay de la Rochelle et l'enferme dans son château du Pont.

Catherine de Parthenay entreprend alors de correspondre avec sa mère par vers latins et grecs, langues qu'ignore le baron.

Elle use même d'encre sympathique, du jus d'orange, et de citations d'Horace, de Virgile et de Martial pour demander où en est son procès.

Le procès se poursuit pendant 2 ans.

François Viète, avocat des dames Soubise, refuse de le soutenir.



Cession de la seigneurie de la Clarté

Le 25 avril 1571, Charles II de Quélennec vend sa seigneurie de la Clarté à Jean d'Espinay.

Jeanne du Quélennec, sa sœur, en conserve quelques fiefs.

Charles II de Quélennec vit alors au Louvre avec la suite d'Henri IV de France.


Le Massacre de la Saint-Barthélemy - d'après François Dubois Le massacre de la Saint-Barthélemy par Giorgio Vasari - 1572-1573 - Sala Regia au Vatican Assassinat de Briou - gouverneur du Prince de Conti - 24 août 1572 - par Robert-Fleury Joseph Nicolas (1797-1890) - Paris - musée du Louvre

Massacre de la Saint-Barthélemy

Mort de Pierre de Salcède

Mort d'Antoine de Clermont d'Amboise Marquis de Reynel

René de Birague semble être un des inspirateurs du massacre de la Saint-Barthélemy.

Au petit matin, le dimanche 24 août 1572, le peuple, découvrant le massacre, se met à pourchasser les protestants dans toute la ville.

Le massacre dure dans la capitale plusieurs jours, malgré les tentatives du roi pour le faire arrêter.

Les étudiants étrangers, les libraires, les changeurs sont massacrés par le peuple, encouragé par les prêtres.

Les cadavres sont jetés dans la Seine.

Celui de Gaspard II de Coligny, retrouvé par la foule, est émasculé, plongé dans la Seine, avant d'être pendu au gibet de Montfaucon.

François de Montmorency vient discrètement faire décrocher le cadavre de Coligny, son cousin, du gibet de Montfaucon.

Le massacre des protestants n'est pas général.

Nombre d'entre eux sont des familiers de la famille royale ou du clan des Guise.

Pour se protéger de la furie populaire, plusieurs groupes de protestants viennent chercher une protection à l'hôtel de Guise.

Renée de France, duchesse de Ferrare, se réfugie avec ses serviteurs à l'hôtel de la duchesse de Nemours, mère du duc de Guise.

D'autres sont restés au Louvre auprès de la famille royale.

C'est le cas de la duchesse d'Uzès, amie de Catherine de Médicis et des princes et des princesses de sang.

Les protestants présents à Paris le 24 août 1572 qui survivent sont surtout ceux qui logent hors de la ville, dans le faubourg Saint-Germain.

Gabriel Ier de Montgommery est parmi les survivants.

Sagement retiré de la ville après la tentative d'assassinat de Gaspard II de Coligny, un Huguenot blessé traverse la Seine à la nage pour l'avertir.

La tête de Gabriel Ier de Montgommery est mise à prix et des chasseurs de prime le pourchassent jusqu'en Angleterre où Catherine de Médicis réclame à plusieurs reprises son extradition.

La reine Élisabeth lui fait répondre : Dites à la Reine-mère que je ne serai pas le bourreau de la France.

Élève au collège de Bourgogne à Paris, Maximilien de Béthune échappe au massacre.

Geoffroy de Caumont échappe de peu au massacre de la Sainte-Barthélemy.

Galiot de Crussol, frère d'Antoine de Crussol, fait partie des victimes.

Dès le matin du 24 août 1572, Louis de Gonzague est envoyé par Charles IX de France pour empêcher les tueries et arrêter les pilleurs.

Il sauve ainsi les protestants réfugiés à l'ambassade d'Angleterre.

Antoine de Clermont d'Amboise meurt à Paris assassiné par Louis de Clermont d'Amboise seigneur de Bussy, son propre cousin, avec qui il est en procès.

Louis de Clermont d'Amboise s'empare du château Antoine de Clermont d'Amboise.

Catholique, Guillaume V de Hautemer cache François de Moneins, son ami protestant.

Il va demander sa grâce à Charles IX de France qui la lui refuse et lui ordonne de le tuer, s'il ne veut être frappé lui même.

À contre codeur, Guillaume V de Hautemer indique la retraite de son ami, qui est aussitôt assassiné.

Pierre de Salcède, alors même qu'il est catholique, haï par les Guises, meurt le 25 août 1572 lors de ces massacres. Sa maison est pillée.

François Ier de Béthune réchappe au massacre.

Charles II de Quélennec, Baron du Pons ou de Pont et de Rostrenen, meurt en 1572.

Il est tué dans la cour du Louvre lors de la nuit de la Saint-Bathélemy.


Catherine de Parthenay

Mariage de René II de Rohan avec Catherine de Parthenay

Catherine de Parthenay est veuve de Charles II de Quélennec.

Le contrat de mariage entre René II de Rohan et Catherine de Parthenay, est signé le 15 août 1575.

René II de Rohan épouse Catherine de Parthenay. Leurs enfants sont :

Catherine de Parthenay lui apporte :

Catherine de Parthenay a une éducation supérieure à celle de toutes les femmes de son époque.

Le 26 août 1575, une transaction entre Françoise de Tournemine et René II de Rohan, touchant le douaire de cette dame et la succession de Judith de Rohan, livre le château de Blain au jeune couple.


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