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Événements contenant la ou les locutions cherchées



14 événements affichés, le premier en 1583 - le dernier en 1657



Mariage de Charles Ier de Lorraine-Guise avec Marguerite de Chabot

Charles Ier de Lorraine-Guise épouse le 5 février 1583 Marguerite de Chabot. Leurs enfants sont :


Gabrielle d'Estrées (à droite) et Julienne-Hippolyte d'Estrées (École Française - vers 1594) - Le geste de Julienne-Hippolyte d'Estrées signifie que Gabrielle d'Estrées est enceinte - ce que confirme la dame en train de coudre une layette en arrière-plan - Musée du Louvre Gabrielle d'Estrées - Gravure du XIXe siècle

Liaison d'Henri IV de France avec Gabrielle d'Estrées

Le hasard conduit Henri IV de France, vers la fin de 1590, au château de Cœuvres qu'habite Gabrielle d'Estrées.

Il conçoit pour elle une vive passion.

Henri IV de France a une liaison en 1591avec Gabrielle d'Estrées. Leurs enfants sont :

Henri IV de France a un total de 11 enfants illégitimes.



Naissance de Charles II de Lorraine-Guise

Charles II de Lorraine-Guise naît le 5 novembre 1596, fils de Charles Ier de Lorraine-Guise et de Marguerite de Chabot.



Mort de Charles Ier de Lorraine-Guise

Henri de Lorraine-Harcourt Comte d'Harcourt

Charles II de Lorraine-Guise Duc d'Elbeuf

Charles Ier de Lorraine-Guise meurt à Moulins le 4 août 1605.

Henri de Lorraine-Harcourt devient Comte d'Harcourt.

Charles II de Lorraine-Guise devient Duc d'Elbeuf en 1605.

Il est aussi Comte de Lillebonne et de Rieux, et Baron d'Ancenis.



Charles II de Lorraine-Guise Compagnon de jeu de Louis XIII

Charles II de Lorraine-Guise vient à la cour en 1607 et devint compagnon de jeu du futur Louis XIII.


Louis XIII - par Rubens

Majorité de Louis XIII

Concino Concini et Léonora Galigaï au Gouvernement

Le 2 octobre 1614, François de la Rochefoucauld assiste au lit de justice où Louis XIII vient déclarer sa majorité.

Mais Marie de Médicis déclare que Louis est "trop faible de corps et d'esprit" pour assumer les devoirs de sa charge. Elle l'écarte du Conseil et laisse gouverner ses favoris Concino Concini et Léonora Galigaï qui accaparent les plus hautes charges de l'État.

La régence de Marie de Médicis se révèle catastrophique. La très mauvaise gestion des affaires par la reine entraîne de graves troubles dans le royaume.

Traumatisé par la mort brutale d'un père qu'il chérissait, le petit roi n'a pas une enfance très joyeuse. Louis XIII ne trouve aucun substitut à l'amour paternel auprès de sa mère Marie de Médicis, qui le considère comme quantité négligeable et laisse trop paraître la préférence qu'elle éprouve pour son second fils, Gaston qui est un très gracieux et aimable enfant.

Par ailleurs, le mépris des favoris italiens à son égard accroît son mal-être. Louis XIII s'indigne de voir Concini, un étranger incapable selon lui, usurper le gouvernement de son État, tandis qu'on le relègue dans un coin du Louvre.

Louis XIII se renferme assez vite sur lui-même et devient en grandissant un être taciturne et ombrageux. Il y a pourtant en lui des instincts de roi dignes de son père Henri IV de France.

À la majorité de Louis XIII, Charles II de Lorraine-Guise est nommé Chambellan.


Catherine-Henriette de Monceaux ou de Bourbon

Mariage de Charles II de Lorraine-Guise avec Catherine-Henriette de Monceaux

Charles II de Lorraine-Guise épouse à Paris le 19 janvier ou le 20 février ou le 20 juin 1619 Catherine-Henriette de Monceaux, fille illégitime d'Henri IV de France et de Gabrielle d'Estrées. Leurs enfants sont :



Naissance de Charles III de Lorraine-Elbeuf

Charles III de Lorraine-Elbeuf naît en 1620, fils de Charles II de Lorraine-Guise et de Catherine-Henriette de Monceaux.



Soulèvements en Saintonge, en Guyenne et en Languedoc

Mort de Louis III de Lorraine

Prise de Saint-Jean-d'Angély

Prise de Saumur

Henri Ier de La Tour d'Auvergne intrigue contre Maximilien de Béthune puis s'allie aux princes révoltés contre la régente mais refuse le poste de généralissime des calvinistes lors de l'assemblée de La Rochelle de 1621.

Dans les provinces de Saintonge, de Guyenne et de Languedoc, les protestants se soulèvent avec pour chef Henri II de Rohan.

En 1621, Benjamin de Rohan-Soubise prend le commandement des huguenots des provinces du Poitou, de la Bretagne, et d'Anjou, sous la direction de l'assemblée de La Rochelle.

Il combat à l'ouest et le long de la côte tandis que Henri II de Rohan, son frère aîné, commande sur terre et dans le sud de la France.

Louis XIII se décide brusquement à marcher en personne contre Benjamin de Rohan-Soubise retranché dans Saint-Jean-d'Angely.

Louis III de Lorraine est libéré de la Bastille à condition de prendre part avec Louis XIII à l'expédition dans le Poitou contre les Protestants.

Les chroniqueurs raconte qu'un héraut d'armes se présenta aux portes de la ville, et sans se découvrir, dit à Soubise :

A toi Benjamin de Rohan ; le roi ton souverain seigneur et le mien, te commande de lui ouvrir les portes de sa ville de Saint-Jean-d'Angeli, pour y entrer avec son armée.

A faute de quoi je te déclare criminel de lèse-majesté au premier chef, roturier toi et ta postérité, tous tes biens confisqués : que les maisons seront rasées de toi et de tous ceux qui t'assisteront.

Je ne ne puis répondre que comme soldat, répliqua Soubise, qui éfait resté couvert.

Tu ne dois répondre ni comme soldat ni comme capitaine, reprit le héraut, avant que tu sois dans ton devoir : sache que quand je te parle au nom du roi, ton seigneur et le mien, tu dois avoir le chapeau à la main.

Hautefontaine, vieil officier, excusa la faute de son chef, en disant :

M. de Soubise n'ayant jamais reçu une pareille sommation, il est excusable de n'en pas connaître les formalités. Si on lui avoit dit qu'il faut mettre un genou en terre, il les auroit mis tous les deux.

Soubise donna, pour réponse, ces mots écrits de sa main. Je suis trés-humble serviteur du roi : mais l'exécution de ses commandements n'est pas en mon pouvoir.

Louis III de Lorraine se distingue au siège de Saint-Jean-d'Angély.

Louis III de Lorraine meurt à Saintes en Charente-Maritime le 21 juin 1621 en combattant.

Après un mois de résistance, Saint-Jean-d'Angély est prise le 24 juin 1621.

Benjamin de Rohan-Soubise se rend aux troupes commandées par Louis XIII.

Défilant devant le Roi, à la tête de sa garnison, il s'approche de Sa Majesté, met les deux genoux en terre, et lui fait serment d'une inviolable fidélité. Louis XIII répond :

Je serai bien aise que vous me donniez dorénavant plus de sujet d'être satisfait de vous que par le passé. Levez-vous et servez-moi mieux à l'avenir.

Charles II de Cossé tombe malade au siège de Saint-Jean-d'Angély.

On le transporte au château de Brissac en juin 1621.

Bernard de Nogaret de Foix combat aux sièges de Saint-Jean-d'Angély et de Royan.

Honoré d'Albert d'Ailly sert aux sièges de Saint-Jean-d'Angély.

François de Montmorency-Bouteville sert avec éclat aux sièges de Saint-Jean-d'Angély, de Montauban, de Royan et de Montpellier

Henri de Lorraine-Harcourt combat les Protestants et prend part au siège de Saint-Jean-d'Angély.

Charles II de Lorraine-Guise est blessé à Saint-Jean-d'Angély.

Bien que protestant, Jean de Saint-Bonnet est fidèle au roi Louis XIII dans sa lutte contre le parti huguenot. Ses qualités de stratège, son courage et sa loyauté le feront distinguer par ses pairs et par le roi.

Jean de Saint-Bonnet participe à la prise de Saumur au printemps 1621.


Richelieu au siège de la Rochelle Louis XIII et Richelieu, victorieux devant La Rochelle

Prise de la Rochelle

Louis de Marillac se distingue au siège de la Rochelle (où il donne son nom à l'un des forts).

Antoine d'Aumont de Rochebaron, Maximilien de Béthune, Henri de Lorraine-Hacourt et Charles II de Lorraine-Guise participent à ce siège.

Henri d'Escoubleau est intendant de l'artillerie lors de ce siège.

François Ier Goyon sert lors de ce siège.

L'âme de la résistance est le maire Jean Guitton, un armateur énergique qui sait maintenir très haut le moral des assiégés. Il a fait le serment de tuer le premier qui parlerait de se rendre : "Pourvu qu'il reste un homme pour fermer les portes, c'est assez !"

À l'Hôtel de ville de La Rochelle existe toujours le bureau de Jean Guiton où on peut encore voir la trace d'un couteau que Guiton aurait planté par colère.

Catherine de Parthenay et Anne de Rohan, mère et sœur d'Henri II de Rohan, partagent les souffrances des insurgés.

Pour empêcher le ravitaillement par mer, Richelieu fait construire, par 4 000 ouvriers, une digue longue de 1 500 mètres et haute de 20 mètres, pour fermer le port aux Anglais. Les fondations reposent sur des navires coulés et remblayés. Des canons pointés vers le large sont disposés en renfort.

Du côté de la terre, Richelieu interdit l'accès des secours par une ligne de retranchements longue de 12 kilomètres.

Les vivres commencent à s'épuiser, et les navires anglais venus en soutien sont contraints de rebrousser chemin. Les assiégés décident alors de faire sortir de la ville les "bouches inutiles". Sont ainsi expulsés femmes, enfants et vieillards. Tenus à distance par les troupes royales qui n'hésitent pas à faire feu sur eux, ils errent pendant des jours sans ressources et décèdent de privation.

Une deuxième puis troisième expédition anglaise échouent, malgré des tirs nourris. Les Rochelais sont contraints de manger ce qu'il leur reste : chevaux, chiens, chats…

Jean Guitton préfère capituler plutôt que de les voir mourir de faim. Le siège de La Rochelle, après plus de 14 mois, se termine par la capitulation inconditionnelle de la cité, le 28 octobre 1628.

Il ne reste que 5 500 survivants sur les 28 000 habitants. Louis XIII leur accorde son pardon mais ils doivent fournir un certificat de baptême.

Honorant le courage de Jean Guiton, Richelieu renonce à le faire emprisonner. Il doit cependant s'exiler.

Par la suite, Richelieu donnera à Jean Guiton un commandement dans la flotte royale et Jean Guiton combat les Espagnols.

Les murailles sont rasées.

Prisonnière de guerre, Catherine de Parthenay est transférée au château de Niort, le 2 novembre 1628.



Charles II de Lorraine-Guise Gouverneur de la Picardie

Charles II de Lorraine-Guise est nommé gouverneur de la Picardie et se partage entre ses deux gouvernements.


Armand de Bourbon-Conti

Armand de Bourbon-Conti Commandant en chef de la Fronde

Siège de Paris

Bataille de Charenton

Mort de Frédéric Maurice de Durfort

Mort de Gaspard IV de Coligny Duc de Châtillon et Maréchal de France

Paix de Saint-Germain

Paix de Rueil

En janvier 1649, Anne-Geneviève de Bourbon-Condé est l'âme de cette Fronde parlementaire.

Elle amène Armand de Bourbon-Conti, son second frère, et Henri II de Valois-Longueville, son mari, aux mécontents.

Les frondeurs décident de renverser Jules Mazarin à qui on reproche ses trop lourds impôts.

Charlotte-Marguerite de Montmorency ne se mêle pas de politique et reste fidèle à la reine,

Charlotte-Marguerite de Montmorency suit la Cour en janvier 1649 à Saint-Germain-en-Laye.

Jean-François Paul de Gondi tente d'organiser la révolte en lui donnant un chef.

Louis II de Bourbon-Condé refuse ce rôle.

Jean-François Paul de Gondi doit se rabattre sur son frère cadet, Armand de Bourbon-Conti qui est reconnu pour généralissime par le Parlement.

Charles II de Lorraine-Guise offrit ses services aux Parisiens pendant la Fronde.

Il se déclare général de l'armée du roi, sous l'autorité du Parlement, mais Charles II de Lorraine-Guise n'est qu'un des lieutenants d'Armand de Bourbon-Conti.

Paris est assiégée par l'armée royale, qui ravage les villages de la région parisienne par pillages, incendies, viols...

Pendant le siège de Paris, Nicolas Fouquet s'occupe du service des subsistances.

Jean Hérauld de Gourville porte les messages entre les Frondeurs.

Bernardin Gigault empêche que des troupes normandes enrichissent les hommes de la Fronde assiégés à Paris par les soldats de Jules Mazarin.

Armand de Bourbon-Conti est battu à Charenton le 8 février 1649 par Louis II de Bourbon-Condé, son frère, resté fidèle à la Cour.

Gaspard IV de Coligny meurt après la bataille de Charenton au Château de Vincennes le 9 février 1649.

Mademoiselle observe dans ses Mémoires que l'affliction de Mme de Châtillon fut modérée par l'amitié que son mari avoit pour Mlle de Guerchy, et même dans le combat il avoit une de ses jarretières nouée à son bras.

En février 1649, François VI de La Rochefoucauld est tiré à bout touchant.

Frédéric Maurice de Durfort, Comte de Rozan, est impliqué dans le blocus de Paris au cours duquel il est blessé le 19 février 1649.

Mathieu Molé négocie le Traité de Rueil en 1649.

Michel IV Le Tellier est chargé des négociations avec les princes et participe à la signature du Traité de Rueil le11 mars 1649.

Mathieu Molé évite un affrontement entre les partisans de Louis II de Bourbon-Condé et ceux de Jean-François Paul de Gondi dans l'enceinte même du Palais de justice.

N'obtenant pas la soumission de la capitale, les partis concluent la paix de Saint-Germain le 1 avril 1649.

La Cour accorde l'amnistie générale.

Ce n'est qu'un répit.

Frédéric Maurice de Durfort meurt le 1er mai 1649 des suites de ses blessures.

La Cour regagne Paris.

Jules Mazarin revient à Paris le 18 août 1649.

François de Vendôme joue un rôle important pendant la Fronde en 1649.

Jean-François Paul de Gondi négocie en hâte avec Anne d'Autriche un codicille, réservant honneurs et places à lui-même et à ses amis.

Malheureusement, Mathieu Molé, président du Parlement de Paris, divulgue le contenu du codicille, faisant ainsi brusquement chuter la popularité de Jean-François Paul de Gondi.



Charles II de Lorraine-Guise commandant en chef l'armée de Flandre

En 1652, Charles II de Lorraine-Guise commande en chef l'armée de Flandre. Ce sera son dernier commandement.


Charles III de Lorraine-Elbeuf

Mort de Charles II de Lorraine-Guise

Charles III de Lorraine-Elbeuf Duc d'Elbeuf

Charles II de Lorraine-Guise est Comte d'Harcourt, de Lillebonne et de Rieux, seigneur de Villemareuil, et baron d'Ancenis

Charles II de Lorraine-Guise meurt à Paris le 5 novembre 1657.

Ill est inhumé en la collégiale Saint-Louis de la Saussaye.

Charles III de Lorraine-Elbeuf devient Duc d'Elbeuf et pair de France.


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