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Événements contenant la ou les locutions cherchées



38 événements affichés, le premier en 1361 - le dernier en 1657



Mariage de Jean Ier de Lorraine avec Sophie de Wurtemberg

Jean Ier de Lorraine épouse en 1361 Sophie de Wurtemberg (1343-1369), fille d'Eberhard III de Wurtemberg et d'Élisabeth de Henneberg. Leurs enfants sont :



Naissance de Charles II de Lorraine

Charles II de Lorraine, dit le Hardi, naît en 1364, fils de Jean Ier de Lorraine et de Sophie de Wurtemberg.


Robert Ier du Saint-Empire et Élisabeth de Nuremberg

Mariage de Robert Ier du Saint-Empire avec Élisabeth de Hohenzollern-Nuremberg

Robert Ier du Saint-Empire épouse le 27 juin 1374 Élisabeth de Hohenzollern-Nuremberg, fille de Frédéric V de Nuremberg. Leurs enfants sont :



Rapprochement de Jean Ier de Lorraine avec Philippe II le Hardi

Mort de Jean Ier de Lorraine

Charles II de Lorraine Duc de Lorraine

Mais, à la fin de son règne, Jean Ier de Lorraine prend ses distances avec la cour de France, d'abord parce qu'il devait lutter contre les grandes compagnies qui pillent, entre autres, son duché, et d'autre part parce que les officiers royaux, en réglant des litiges entre le duc et la noblesse lorraine, tentaient de renforcer l'influence du roi.

Jean Ier de Lorraine se rapproche de Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne.

Jean Ier de Lorraine meurt à Paris le 22 ou le 23 septembre 1390 où il se trouve pour défendre sa cause devant le Parlement de Paris, suite à une accusation des habitants de Neufchâteau, soutenus par Louis Ier d'Orléans pour abus de pouvoir.

Charles II de Lorraine devient Duc de Lorraine en 1390.

Dans sa jeunesse, Charles II de Lorraine est très lié avec Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne.

Ils sont compagnons d'armes à plusieurs reprises.

Charles II de Lorraine continue d'abord la politique initiée par son père, s'éloignant de la cour de France pour se rapprocher de la Bourgogne.

Charles II de Lorraine a en plus une défiance vis à vis de Louis Ier d'Orléans qui soutient l'empereur Venceslas Ier du Saint-Empire.



Expédition à Tunis de Charles II de Lorraine

Charles II de Lorraine participe à une expédition de croisade en 1391 à Tunis.



Mariage de Charles II de Lorraine avec Marguerite de Wittelsbach

Charles II de Lorraine épouse en 1394 Marguerite de Wittelsbach, fille de Robert Ier du Saint-Empire, et d'Élisabeth de Hohenzollern-Nuremberg.

Leurs enfants sont :

De sa maîtresse Alison du May, Charles II de Lorraine a pour enfant :


Massacre des chrétiens après Nicopolis

Croisade contre les Turcs ottomans

Bataille de Nicopolis

Jean Sans Peur prisonnier

Mort de Jean de Vienne Amiral de France

Mort d'Henri II de Montfaucon Seigneur d'Orbe

Mort d'Henri de Bar

Mort de Philippe de Bar

Mort de Thiébaud VII de Neufchâtel Sire de Neufchâtel, Seigneur de Reynel

Édouard III de Bar héritier du duché de Bar

Philibert de Naillac Grand maître des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem

Quand le sultan Bajazet ou Bayezid Ier l'attaque, Manuel II Paléologue fait appel aux Croisés Occidentaux.

Sigismond Ier de Luxembourg dirige une croisade contre les Turcs ottomans en 1396.

Charles II de Lorraine participe à l'expédition avec Jean sans Peur, fils de Philippe II le Hardi

Enguerrand VII de Coucy participe à cette expédition

Jacques II de Bourbon-La Marche fait ses premières armes dans cette croisade.

Guy VI de La Trémoïlle participe à la croisade de Jean sans Peur.

Philibert de Naillac, avec de nombreux hauts seigneurs français et une troupe de quelques dizaines d'Hospitaliers, rejoint l'armée des croisés.

Elle est renforcée par de forts contingents de différentes nations chrétiennes : Angleterre, Allemagne, Italie, Pologne, Espagne, Bohême.

Au total entre 90 et 100 000 hommes se portent à la rencontre de l'armée ottomane, forte elle aussi d'environ 100 000 hommes, commandée par le sultan Bajazet.

Les 2 armées se combattent le 25 ou le 28 septembre 1396 aux environs de Nicopolis (aujourd'hui Nikopol, en Bulgarie), sur les rives du Danube.

Dans un premier temps, les armes paraissent favorables aux chrétiens, qui mettent hors de combat près de 30.000 Turcs, mais ils finissent par se heurter, dans le plus grand désordre (l'indiscipline des chevaliers français n'y est pas étrangère) au corps d'armée commandé par Bajazet en personne, qui s'assure bientôt le dessus.

L'armée de Sigismond Ier de Luxembourg, de son côté, est prise à partie par les troupes chrétiennes du corps serbe du despote Étienne Lazarévitch, beau-frère et allié de Bajazet.

La défaite chrétienne est transformée en déroute par la désertion des éléments valaques et transylvaniens, qui n'ont pas pris part au combat.

Bajazet Ier, ivre de vengeance en raison des pertes subies par son armée dans les débuts de la bataille, ne fait pas de quartier aux vaincus.

Seuls seront épargnés les hauts seigneurs dont les Ottomans pourront tirer une forte rançon.

Enguerrand VII de Coucy est emmené en captivité en Bithynie

Jean Sans Peur et Guy VI de La Trémoïlle sont fait prisonniers.

Jean aurait gagné son surnom de "sans Peur" à Nicopolis.

Jean de Vienne meurt lors de cette bataille.

Henri II de Montfaucon meurt lors de cette bataille le 28 septembre 1396.

Thiébaud VII de Neufchâtel meurt lors de cette bataille le 28 septembre 1396.

Thiébaud VII de Neufchâtel est inhumé en l'Église des cordeliers à Nancy.

Henri de Bar et Philippe de Bar meurent en 1396 à Nicopolis.

Édouard III de Bar devient l'héritier du duché de Bar.

Avant que la déroute ne soit consommée, le proche entourage de Sigismond Ier de Luxembourg, parmi lesquels Philibert de Naillac et quelques Hospitaliers, convainquent le roi de fuir.

Ils parviendront à gagner les rivages de la mer Noire, puis Constantinople.

C'est là que Philibert de Naillac apprend son élection comme 34e grand maître des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem par le chapitre général, qui s'est réuni, en son absence.

Philibert de Naillac est encouragé par le chapitre général à se tenir éloigné de toute influence politique romaine ou avignonaise,.



Expédition en Livonie de Charles II de Lorraine

Charles II de Lorraine participe à une expédition de croisade en 1399, en Livonie aux côtés des Chevaliers Teutoniques.



Lutte de Charles II de Lorraine et Ferry Ier de Vaudémont contre l'Évêque de Toul

En 1400, Charles II de Lorraine et Ferry Ier de Vaudémont combattent contre l'Évêque de Toul.



Naissance d'Isabelle Ire de Lorraine

Isabelle Ire de Lorraine naît vers 1400, fille de Charles II de Lorraine, et de Marguerite de Wittelsbach de Bavière.



Antagonisme entre Charles II de Lorraine et Louis Ier d'Orléans

Charles II de Lorraine, et Ferry Ier de Vaudémont prennent ensuite le parti des Bourguignons face aux Orléans.

De multiples incidents en 1405 et 1406 opposent les sergents de Charles II de Lorraine aux officiers royaux dans les fiefs français enclavés dans le duché de Lorraine. Louis Ier d'Orléans, qui a reçu en gage le duché de Luxembourg veut se créer un principauté dans la région.



Bataille de Corny-sur-Moselle

Bataille de Champigneulles

A la tête d'une coalition formée par les ducs de Bar, de Luxembourg et de Namur, Louis Ier d'Orléans attaque le duché de Lorraine, mais est vaincu par Charles II de Lorraine au printemps 1407 à Corny-sur-Moselle.

Louis Ier d'Orléans est à nouveau vaincu en juillet 1407 à Champigneulles.


Assassinat de Louis Ier d'Orléans Charles Ier d'Orléans Valentine Visconti pleurant la mort de Louis Ier d'Orléans - Musée de l'Ermitage

Mort de Louis Ier d'Orléans

Charles Ier d'Orléans Duc d'Orléans

Charles Ier d'Orléans Comte de Valois et de Blois

Charles Ier d'Orléans Seigneur de Coucy et de Chauny

Jean d'Orléans Comte d'Angoulême et de Périgord

Le 23 novembre 1407, Louis Ier d'Orléans sort de l'hôtel Barbette où réside la reine Isabeau de Bavière, sa belle-sœur.

Il est situé à Paris, rue Vieille du Temple, dans le quartier du Marais où sont situés les hôtels et les palais des Grands du royaume et du Roi lui-même.

Isabeau de Bavière est encore alerte et séduisante à 39 ans malgré une douzaine de grossesses. La connivence des grands est troublée par la complicité de Louis Ier d'Orléans avec la reine, qui fait craindre à certains que le frère du Roi ne prenne le dessus au Conseil.

Les rivaux du duc d'Orléans ne se font pas faute de répandre des rumeurs sur l'inconduite d'Isabeau de Bavière et sur ses relations coupables avec le séduisant Louis Ier d'Orléans.

Les historiens du XIXe siècle, reprochant à la reine son origine allemande, sont allés jusqu'à imaginer une conception adultérine du dauphin Charles VII de France avec le duc d'Orléans.

Louis Ier d'Orléans est assassiné par une bande de malfrats masqués.

Ses valets et ses gardes, qui l'escortent, sont impuissants à le protéger.

Il est inhumé le 24 novembre 1407.

On découvre que les meurtriers ont agi sur ordre de Jean sans Peur qui voit le pouvoir lui échapper.

Le commanditaire du crime se fait d'abord discret car la population parisienne, forte de 300 000 âmes, est secouée par le drame et est portée à la révolte.

Puis des rumeurs circulent et le vent tourne...

C'est que la veuve du duc d'Orléans, Valentine Visconti, fille du duc de Milan, n'inspire guère de confiance aux Parisiens.

Le duc de Bourgogne est d'autre part très puissant et capable de beaucoup de choses imprévisibles.

La ville, peu à peu, en arrive à pardonner aux assassins par crainte de plus graves ennuis.

L'assassinat du duc d'Orléans met fin à la guerre entre Louis Ier d'Orléans et Charles II de Lorraine.

Charles II de Lorraine se rallie aux Bourguignons.

En sa qualité d'aîné, Charles Ier d'Orléans recueille la plus grande part de l'héritage dont le duché d'Orléans, les comtés de Valois et de Blois, et les seigneuries de Coucy et de Chauny.

Jean d'Orléans devient Comte d'Angoulême et de Périgord en 1407.

Bernard VII d'Armagnac reste attaché au parti d'Orléans.

D'abord partisan de Jean sans Peur, Jean Ier de Bourbon le désavoue après le meurtre de Louis Ier d'Orléans et se rapproche des Armagnacs, devenant un farouche adversaire du Duc de Bourgogne.

Louis II de Bourbon décide de se retirer dans ses terres et envisage de s'établir dans un couvent de Célestins.

Guillaume Cousinot devient Chancelier de Charles Ier d'Orléans. Sa position de premier plan du côté des Armagnacs, fait perdre à Guillaume Cousinot tous ses biens en France, qui sont confisqués par le parti des Bourguignons.

Après l'assassinat de Louis Ier d'Orléans en 1407, Isabeau de Bavière revient seule à Melun fuyant la guerre civile qui ensanglante Paris.



Traité d'Eltham

Prise des châteaux de Fontenay, de Moulin-Porcher et de Dun-le-Roi

Siège de Bourges

Débarque de Thomas de Lancastre en Normandie

Les Armagnacs : Jean Ier de Berry, Charles Ier d'Orléans et Jean Ier de Bourbon signe un traité à Eltham avec le roi d'Angleterre, Henry IV de Lancastre le 8 mai 1412.

Henry IV de Lancastre consent à envoyer 1 000 hommes d'armes et 3 000 archers pour les aider.

En échange, il doit recevoir le duché d'Aquitaine reconstitué dans son ancienne extension.

Au printemps, Jean Sans Peur est prêt à passer à l'action.

Sitôt que son Conseil apprend la nouvelle du traité, Charles VI de France décide de lancer une chevauchée dans le Berry.

Le 8 mai 1412, l'armée royale rejoint les troupes bourguignonnes à Corbeil. À Melun, les alliés reçoivent le renfort des contingents de Charles II de Lorraine, puis prennent la route du sud, par Sens, Auxerre et La Charité sur Loire.

Le 29 mai 1412, ils entrent dans le Berry, où ils s'emparent des châteaux de Fontenay, de Moulin-Porcher et de Dun-le-Roi.

Le 11 juin 1412, ils sont devant Bourges.

Secondé par le duc de Bourbon et Charles Ier d'Albret, Jean Ier de Berry a soigneusement organisé la résistance :

Afin de disposer d'assez d'or et d'argent pour solder les mercenaires, Jean Ier de Berry a mis en gage une partie de son trésor et a fait fondre d'importantes quantités de métaux précieux.

Sitôt arrivé au pied des murailles de Bourges, Charles VI de France somme son oncle de lui rendre la ville. Jean Ier de Berry répond qu'il accepterait de la remettre à son roi ou au dauphin, à qui elle doit revenir à sa mort, mais certes pas au duc de Bourgogne.

L'armée royale réplique en mettant le siège. Mais, le blocus n'est pas total et, pour l'heure, la famine ne menace pas les assiégés.

En revanche, si les vivres continuent à parvenir régulièrement dans la cité, royaux et Bourguignons, eux, commencent à connaître de sérieuses difficultés.

Il est impossible de pourvoir à la subsistance de plusieurs milliers d'hommes en se ravitaillant sur le pays.

Les capitaines de Charles VI de France et de Jean Sans Peur doivent donc faire venir des convois de nourriture d'Île de France. Mais ceux-ci n'arrivent pas toujours à bon port, car ils sont attaqués et pillés lors de la traversée des régions aux mains des Armagnacs. Bientôt, l'eau et le fourrage pour les chevaux commencent à manquer.

De part et d'autre des remparts de Bourges, on attend. Les opérations se résument à des salves d'artillerie et à des escarmouches.

Mais avec les premières chaleurs de l'été entre en scène le plus redoutable des ennemis : le typhus. Une terrible épidémie se propage avec une rapidité foudroyante, aggravée par la pénurie d'eau, le manque d'hygiène, les problèmes sanitaires et la putréfaction des cadavres de ceux qui ont trouvé la mort dans les accrochages et que l'on a enterrés à la va-vite. Les morts se comptent bientôt par centaines, puis par milliers.

Horrifié par cette hécatombe, mais s'inquiétant aussi de l'intervention anglaise en Normandie, le dauphin Louis de Guyenne juge préférable de traiter avec les assiégés. Le jeune prince n'a que 15 ans, mais il est de ceux dont l'avis compte. Le bilan de ce triste siège se solde par 8 000 morts, presque tous victimes de l'épidémie de typhus.

En août 1412, Thomas de Lancastre débarque à Saint-Vaast-la-Hougue et rencontre Charles Ier d'Orléans à Blois afin d'entériner le traité d'Eltham. Il lui fait payer très cher son retour en Angleterre : quelques centaine de milliers de livres et la remise en otage, comme garantie de paiement, de Jean d'Orléans, son frère, Comte d'Angoulême.

Cela n'empêche pas Thomas de Lancastre de diriger son armée vers Bordeaux en dévastant tout sur son passage.



Guerre entre Charles II de Lorraine et Édouard III de Bar

La guerre soutenue par Charles II de Lorraine contre Édouard III de Bar est fatale à plusieurs des villages des environs de Bar-le-Duc.

Le 2 mai 1414, des maisons sont incendiées par Charles II de Lorraine à Savonnières-devant-Bar. Il brûle le même jour le village de Louppy-le-Château.


Bataille d'Azincourt - miniature du XVe siècle Bataille d'Azincourt

Bataille d'Azincourt

Mort d'Antoine de Bourgogne

Mort d'Antoine Ier de Sassenage Seigneur de Saint-André en Royans, Vicomte de Tallard

Mort de Charles de Montagu

Mort de Charles Ier d'Albret, Comte de Dreux

Mort de Ferry Ier de Vaudémont

Mort de Ferry Ier de Vaudémont

Mort de Guichard V de Comborn Vicomte de Comborn Seigneur de Treignac , Chamberet et Chirac

Mort de Guillaume IV de Melun

Mort de Jacques de Créqui

Mort de Jean de Bauffremont

Mort de Jean de Bonnebault Seigneur de Bonnebault et de La Condamine

Mort de Jean de Craon

Mort de Jean de Créquy

Mort de Jean de Tilly

Mort de Jean Ier d'Alençon Duc d'Alençon

Mort de Jean Ier de Garencières Seigneur de Massy, de Croisy et de Cierray

Mort de Jean IV de Bueil Seigneur de Bueil, de Montrésor, de Saint-Calais, de Courcelles et de Sainte-Juliette et châtelain de Loches

Mort de Jean VI de Pierrepont

Mort de Philibert de Bauffremont Chambellan de Bourgogne

Mort de Philippe de Bourgogne

Mort de Philippe de Bourgogne Comte de Nevers et de Rethel

Mort de Pierre II d'Orgemont

Mort de Raoul de Créquy

Mort de Robert de Bar

Mort de Robert de Chabannes Co-seigneur de Charlus-le-Pailloux ou Saint-Exupèry-les-Roches en Corrèze

Mort de Simon III de Lalaing Seigneur de Quiévrain et d'Escaussines

Mort d'Hugues VII du Bellay Seigneur de Langey, du Bellay et de Gizeux

William de La Pole Comte de Suffolk

Jean II le Meingre Prisonnier

Jean Ier de Bourbon Prisonnier

Charles Ier d'Orléans Prisonnier

Mort d'Édouard de Norwich

Richard d'York Duc d'York

Louis Ier de Bourbon-Vendôme Prisonnier

Robert de Willughby Comte de Vendôme

Henri V de Lancastre prévoit de transformer Harfleur en colonie anglaise. Il laisse une garnison.

Henri V de Lancastre quitte Harfleur le 7 octobre 1415 avec le reste de son armée chargés de butin en vue de gagner Calais en vue de s'y retrancher en attendant de prendre l'offensive au printemps suivant avec l'aide de son allié, Jean sans Peur, Duc de Bourgogne.

Philippe de Bourgogne refuse de suivre Jean sans Peur, son frère, quand celui-ci cherche à composer avec les Anglais qui envahissent le royaume.

Henri V de Lancastre remonte par la rive gauche de la Somme, en vue de trouver un pont ou un gué mal défendu.

Entre temps, Charles VI de France, Roi de France, a convoqué le ban et l'arrière-ban de son armée, selon la vieille coutume féodale. Charles II de Lorraine ne répond pas à l'appel du roi.

Les chevaliers français groupés autour de la faction des Armagnacs dont Charles Ier d'Orléans vont à la rencontre d'Henri V de Lancastre pour lui couper la route pendant que le Roi et son fils, le Dauphin, sont restés à Rouen par prudence.

Le Connétable Charles Ier d'Albret et le Maréchal Jean II Le Meingre sont commandant en titre de l'armée française. Mais ils ne peuvent exercer un contrôle effectif des opérations face à des nobles plus puissants.

Les Français, qui ont l'avantage du nombre (50.000 combattants contre 15.000 !), dédaignent d'écouter les conseils de Jean Ier de Berry, oncle du Roi. Ils décident d'attaquer les Anglais à Azincourt, au nord de la Somme, en un lieu très étroit où il leur est impossible de se déployer. Ils passent une nuit sur le dos de leur monture, faute de pouvoir dormir sur le sol détrempé par plusieurs jours de pluie.

Le mercredi 25 octobre 1415, ils chargent les lignes de pieux derrière lesquelles sont solidement retranchés les archers anglais.

Ils ne daignent pas attendre la piétaille, en particulier les piqueurs et les arbalétriers génois.

Ils sont par ailleurs encombrés par des armures qui atteignent jusqu'à 20 kilos.

Leurs chevaux, eux-mêmes caparaçonnés de plaques de fer et de cuir bouilli, peinent à se déplacer.

Comme à Crécy, ils ont par ailleurs le soleil dans les yeux, preuve que l'expérience ne leur a pas servie.

Dans la panique face aux volées de flèches, beaucoup de chevaliers chutent de cheval.

Les archers anglais lâchent leurs grands arcs et se ruent sur les chevaliers, les frappant de leurs épées et de leurs haches.

La plupart des prisonniers (1 700 environ) sont égorgés par les archers sur ordre d'Henri V de Lancastre qui veut ainsi décapiter la faction des Armagnacs.

Il ne se soucie pas de garder vivants la fleur de la chevalerie française pour les échanger contre rançon selon l'ancienne coutume féodale.

Durant le Moyen Âge, beaucoup d'Anglais s'enrôlent de façon saisonnière, les campagnes se terminent à peu près à temps pour qu'ils puissent participer aux récoltes d'automne !

Seuls les archers et les chevaliers sont des soldats de métier, encore que les nobles voient d'un mauvais œil la présence de ce corps de roturiers, qu'ils considérent comme une atteinte à leurs privilèges de classe. Le corps des francs-archers anglais souffre de deux faiblesses :

Malgré le coût modique du longbow anglais (arc long), l'entraînement intensif des archers est en réalité extrêmement onéreux, car ces soldats de métier sont rémunérés en permanence.

Aussi aucun pays d'Europe n'a autant recours aux archers que l'Angleterre pendant le Moyen-Âge.

Les pertes, énormes du côté français, près de 10 000 hommes contre 1 600 du côté anglais, font d'Azincourt l'une des batailles les plus meurtrières du Moyen Âge occidental.

Participent à la bataille d'Azincourt :

Arrivé après le début de la bataille, mais voulant à tout prix se joindre aux combats, Antoine de Bourgogne passe une armure improvisée et utilise sa bannière comme vêtement à ses couleurs.

Jean Ier de Foix ne prend pas part à la bataille.

Meurent au combat :

Catherine de l'Isle-Bouchard hérite de tous les biens de sa famille.

Jean II le Meingre, Jean Ier de Bourbon, Charles d'Artois et Jean VII d'Harcourt sont fait prisonnier.

Jacques II d'Harcourt est fait prisonnier

Jean Ier de Rochechouart est fait Prisonnier.

Jean Ier de Bourbon restera prisonnier à Londres jusqu'à sa mort.

Charles Ier de Bourbon a à gérer les domaines de son père.

Arthur III de Bretagne, prisonnier, est incarcéré au château de Fotheringay. Il restera 5 ans en Angleterre.

Louis Ier de Bourbon-Vendôme est fait prisonnier par les Anglais à la bataille d'Azincourt en 1415.

Sa troisième captivité dure 13 ans

Jean de Lancastre attribue le comté de Vendôme à Robert de Willughby un de ses capitaines,.

Thomas Montaigu participe à la bataille, ainsi que John Fastolf, commandement de 10 hommes d'armes et de 30 archers, en qualité de capitaine d'Harfleur.

Richard Woodville porte durant le combat attaché à sa lance, l'étendard Henri V de Lancastre, une queue d'écureuil. Après la Bataille, Richard Woodville est adoubé chevalier.

Michel, frère aîné de William de La Pole, meurt lors du combat. William de La Pole devient Comte de Suffolk.

Édouard de Norwich meurt durant la bataille d'Azincourt. Richard d'York hérite de son oncle et prend le titre de Duc d'York.

Le désastre d'Azincourt relance la guerre de Cent Ans et signe la mort de la chevalerie féodale.

Pierre de Bauffremont, neveu de Jean de Bauffremont, hérite du château de Montfort.

Jean de Bauffremont meurt à Azincourt.



Louis Ier de Bar Duc de Bar

Louis Ier de Bar, seul fils de Robert Ier de Bar survivant, succède à Édouard III de Bar, son frère, et devient Duc de Bar.

Adolphe Ier de Juliers, son beau-frère, Duc de Juliers et de Berg, considère que Louis Ier de Bar, en tant que clerc, n'est pas apte à hériter du duché de Bar et le revendique.

Louis Ier de Bar réussit à vaincre Adolphe Ier de Juliers.

Louis Ier de Bar, trop âgé pour renoncer à l'état ecclésiastique qu'il a embrassé dans sa jeunesse, accepte la couronne ducale du Barrois, tout en conservant le titre de cardinal, et la crosse épiscopale de Châlons-en-Champagne.

Louis Ier de Bar que son âge et son état éloignent des habitudes guerrières, recherche la paix et l'amitié du duc de Lorraine.

Louis Ier de Bar et Charles II de Lorraine signent, le 4 décembre 1415, un traité qui met fin aux événements désastreux dont les deux duchés avaient été le théâtre sur la fin du règne de Robert Ier de Bar et sous celui d'Édouard III de Bar.



Charles II de Lorraine Connétable de France

En 1415, la reine Isabeau de Bavière nomme Charles II de Lorraine connétable de France à la place de Bernard VII d'Armagnac, mais il renonce vite à revendiquer cette charge.



Louis Ier de Bar Évêque de Verdun

Négociation du mariage de René Ier d'Anjou avec Isabelle Ire de Lorraine

Louis Ier de Bar échange l'évêché de Châlons-en-Champagne avec celui Verdun, plus rapproché de Bar, de 1419 à 1423.

En 1419, pour mettre fin au différent entre les duchés de Bar et de Lorraine, qui dure depuis plusieurs siècles, Louis Ier de Bar négocie le mariage de son petit-neveu René Ier d'Anjou avec Isabelle Ire de Lorraine, fille et héritière de Charles II de Lorraine.

René Ier d'Anjou est le petit-fils de Yolande de Bar, sœur de Louis Ier de Bar.


Blason de Philippe III le Bon Assassinat de Jean sans Peur par Tanguy du Chastel- Bibliothèque de l'arsenal à Paris Jean sans Peur

Rencontre de Jean sans Peur et de Charles VII de France

Mort de Jean sans Peur Duc de Bourgogne

Philippe III le Bon Duc de Bourgogne

Philippe III le Bon Comte d'Artois, de Boulogne, de Bourgogne de Flandre, et de Tonnerre

Enfin, Jean sans Peur et Charles VII de France conviennent de sceller leur alliance sur le pont qui traverse l'Yonne à Montereau-Fault-Yonne, le 10 ou 19 septembre 1419.

Mais la volonté de réconciliation n'est que de façade.

Les compagnons du dauphin gardent rancune au Duc pour l'assassinat de Louis Ier d'Orléans, 12 ans auparavant.

Il semblerait que Charles VII de France lui-même ait projeté la mort du duc de Bourgogne avec ses proches conseillers, Tanguy du Chastel et Jean Louvet.

Guillaume II de Narbonne participe, dans la suite de Charles VII de France, à l'entrevue de Montereau.

Imprudent ou téméraire, Jean sans Peur se rend sans protection armée au rendez-vous.

Au milieu du pont, des charpentiers ont élevé un enclos avec une porte de chaque côté.

Il est convenu que les deux rivaux entrent dans l'enclos avec chacun une escorte de 10 personnes et que les portes soient fermées pendant toute la durée de l'entrevue.

L'atmosphère est tendue.

Jean sans Peur s'agenouille avec respect devant Charles VII de France, qui feint l'indifférence.

Se relevant, Jean sans Peur cherche un appui en posant la main sur le pommeau de son épée. "Mettez-vous la main à votre épée en présence de Monseigneur le Dauphin ?" questionne l'un des compagnons de celui-ci, messire Robert de Loire.

Tanguy III du Chastel serait, avec Jean Louvet, autre favori de Charles VII de France, l'un des principaux instigateurs de l'assassinat de Jean sans Peur, duc de Bourgogne ;

Tanguy III du Chastel n'attend que ce prétexte pour porter un coup de hache au visage du duc en criant "Tuez, tuez !".

Par la porte du côté de Charles VII de France, qui a été maintenue ouverte, des hommes en armes s'engouffrent dans l'enclos.

Jean sans Peur est lardé de coups cependant que Charles VII de France, conduit à l'écart, reste impassible.

Antoine de Vergy est blessé.

Jean de La Trémoïlle signe la capitulation de la forteresse après l'assassinat.

L'assassinat horrifie le pays et ravive la querelle des Armagnacs et des Bourguignons, au grand dam des Français loyalistes.

Pierre Cauchon perd son protecteur.

Philippe III le Bon, fils de Jean sans Peur, lui succède et devient Duc de Bourgogne, Comte d'Artois, de Boulogne, de Bourgogne, et de Flandre. Il devient également Comte de Tonnerre jusqu'en 1435.

Charles II de Lorraine modifie sa politique pour adopter une position de neutralité entre la France et la Bourgogne.

En effet, Philippe III le Bon, le nouveau duc de Bourgogne, unifie les Pays-Bas ce qui correspond à l'actuel Benelux.

Ses possessions se composent en deux ensembles territoriaux, séparés par la Champagne et la Lorraine.

Suite à l'attentat de Montereau-Fault-Yonne, les Bourguignons s'allient aux Anglais ce qui permet à ceux-ci d'envisager d'achever la conquête du royaume de France.

Pierre II de Giac qui fait partie de l'escorte de Jean sans Peur, est arrêté et est envoyé à Bourges. Charles VII de France qui s'y trouve s'assure sa fidélité.



Combat entre Charles II de Lorraine et Antoine de Vaudémont

Antoine de Vaudémont, neveu de Charles II de Lorraine, qui n'a que des filles, n'accepte pas d'être écarté de la succession du duché de Bar.

Charles II de Lorraine le déshérite.

Charles II de Lorraine attaque ses domaines, sans grand succès, car Antoine de Vaudémont s'allie à Philippe III le Bon.


Jeanne d'Arc Rencontre de Jeanne d'Arc et du dauphin Charles Voyage de Jeanne d'Arc – en pointillés blancs - en rose les territoires contrôlés par Henri V d'Angleterre - en mauve ceux de Philippe III le Bon - en bleu ceux de Charles VII

Rencontre de Charles II de Lorraine et de Jeanne d'Arc

Rencontre de Charles VII de France avec Jeanne d'Arc

Jeanne d'Arc retourne chez Durant Laxare.

En février 1429, elle est à nouveau à Vaucouleurs.

Elle insiste auprès de Robert de Baudricourt.

Incrédule, il la fait exorciser par le curé lieu.

Il l'envoie alors à Nancy où Charles II de Lorraine, malade, veut la consulter. Elle ne peut le guérir.

En pèlerinage à Saint-Nicolas-de-Port, elle lui reproche sa vie dissolue et lui conseille de renvoyer Alison du May, sa maîtresse.

Sans suivre ses conseils, il l'indemnise de son voyage et lui donne un cheval avec lequel elle retourne à Vaucouleurs.

Enfin convaincu par le soutien que Jeanne reçoit de la population, Robert de Baudricourt lui offre une épée et les habitants lui procurent son équipement militaire.

Avec une escorte de 6 hommes, Jeanne d'Arc parcoure plus de 500 kilomètres en 10 jours et atteint Chinon le 23 février 1429.

Charles VII est au bord du renoncement.

Tanguy III du Chastel pèse de tout son poids pour obliger le Dauphin à recevoir Jeanne d'Arc à Chinon le 25 février 1429.

En effet, plusieurs conseillers de Charles VII soutiennent le principe d'une réconciliation avec les Bourguignons pour faire front commun contre les Anglais, ce qui n'aurait pu se faire qu'aux dépens de Tanguy III du Chastel.

Jeanne d'Arc reconnaît Charles VII bien qu'il ait feint de se dissimuler dans la foule des courtisans.

Dans le secret de leurs entretiens, Charles VII de France, convaincu par la foi de Jeanne d'Arc, reprend confiance.

Elle lui confie, sans doute, que Dieu lui a pardonné le meurtre du duc de Bourgogne sur le pont de Montereau, et qu'il est prêt à lui rendre son royaume. Elle l'assure aussi de sa filiation royale.

La Pucelle doit se soumettre à Poitiers à l'examen de quelques docteurs et théologiens. Des femmes s'assurent même de sa virginité !

Yolande d'Aragon est en charge d'une des enquêtes sur Jeanne d'Arc que la duchesse supporte. Yolande d'Aragon arrange le financement de l'armée de Jeanne qui va au secours d'Orléans.


Bataille de Bulgnéville

Mort de Charles II de Lorraine

Isabelle Ire de Lorraine Duchesse de Lorraine

René Ier d'Anjou Duc consort de Lorraine

Bataille de Bulgnéville

Mort d'Arnault Guilhem de Barbazan

René Ier d'Anjou Prisonnier

Charles II de Lorraine meurt à Nancy le 21 janvier 1431.

Charles II de Lorraine aurait dû être numéroté Charles Ier de Lorraine, mais, au siècle suivant, les historiographes lorrains, voulant établir la légitimité des ducs de Lorraine et de Guise et les rattacher directement aux carolingiens, inclurent dans la liste des ducs le carolingien Charles (mort en 991), Duc de Basse-Lotharingie.

Isabelle Ier de Lorraine devient Duchesse de Lorraine en 1431.

René Ier d'Anjou, son mari, devient Duc consort de Lorraine.

Le duché de Lorraine lui est contesté par Antoine de Vaudémont, neveu de Charles II, soutenu par le parti bourguignon.

La bataille de Bulgnéville oppose :

Antoine de Vergy prend part à cette bataille.

Antoine de Vaudémont dispose de 4 000 cavaliers et 5 000 fantassins commandés par Antoine de Toulongeon, Maréchal de Philippe III le Bon.

René Ier d'Anjou a l'appui de Charles VII de France, son beau-frère, qui lui envoie les troupes du chevalier Arnault Guilhem de Barbazan, un vieux militaire blanchi sous le harnois : 4 500 cavaliers et 6 000 fantassins, malheureusement sans homogénéité et sans expérience.

René Ier d'Anjou veut prendre possession du comté de Vaudémont et se précipite au-devant des Bourguignons, qui cherchent à l'éviter.

L'affrontement a lieu le 2 juillet 1431 à un kilomètre à l'ouest de Bulgnéville, à 20 kilomètres au sud-est de Neufchâteau, entre le village de Vaudoncourt et le ruisseau de l'Anger.

Les Bourguignons s'installent sur une légère éminence où les troupes de René Ier d'Anjou les attaquent, sûres de l'emporter grâce à leur supériorité numérique.

Mais elles sont stoppées net par les archers picards de Toulongeon et la mêlée tourne à la plus grande confusion.

En une heure à peine, l'affaire est achevée.

C'est la débandade dans les rangs de l'armée de René Ier d'Anjou.

Arnault Guilhem de Barbazan est tué.

Plus tard, il sera enterré à Saint-Denis, dans la nécropole des rois, sur ordre de Charles VII de France.

Robert de Beaudricourt prend la fuite.

Robert de Beaudricourt avait donné un cheval et une escorte à Jeanne d'Arc 2 ans plus tôt afin qu'elle puisse se rendre à Chinon.

René Ier d'Anjou tombe entre les mains de Toulongeon.

Philippe III le Bon l'accueille dans ses prisons de Dijon.

Antoine de Vaudémont se croit vainqueur, mais il ne peut prendre la tête du duché de Lorraine suite à l'opposition de l'empereur Sigismond Ier de Luxembourg.



Mort d'Alison du May

Alison du May, maîtresse de Charles II de Lorraine, meurt assassinée à Nancy en 1431.



Mariage de Charles Ier de Lorraine-Guise avec Marguerite de Chabot

Charles Ier de Lorraine-Guise épouse le 5 février 1583 Marguerite de Chabot. Leurs enfants sont :


Gabrielle d'Estrées (à droite) et Julienne-Hippolyte d'Estrées (École Française - vers 1594) - Le geste de Julienne-Hippolyte d'Estrées signifie que Gabrielle d'Estrées est enceinte - ce que confirme la dame en train de coudre une layette en arrière-plan - Musée du Louvre Gabrielle d'Estrées - Gravure du XIXe siècle

Liaison d'Henri IV de France avec Gabrielle d'Estrées

Le hasard conduit Henri IV de France, vers la fin de 1590, au château de Cœuvres qu'habite Gabrielle d'Estrées.

Il conçoit pour elle une vive passion.

Henri IV de France a une liaison en 1591avec Gabrielle d'Estrées. Leurs enfants sont :

Henri IV de France a un total de 11 enfants illégitimes.



Naissance de Charles II de Lorraine-Guise

Charles II de Lorraine-Guise naît le 5 novembre 1596, fils de Charles Ier de Lorraine-Guise et de Marguerite de Chabot.



Mort de Charles Ier de Lorraine-Guise

Henri de Lorraine-Harcourt Comte d'Harcourt

Charles II de Lorraine-Guise Duc d'Elbeuf

Charles Ier de Lorraine-Guise meurt à Moulins le 4 août 1605.

Henri de Lorraine-Harcourt devient Comte d'Harcourt.

Charles II de Lorraine-Guise devient Duc d'Elbeuf en 1605.

Il est aussi Comte de Lillebonne et de Rieux, et Baron d'Ancenis.



Charles II de Lorraine-Guise Compagnon de jeu de Louis XIII

Charles II de Lorraine-Guise vient à la cour en 1607 et devint compagnon de jeu du futur Louis XIII.


Louis XIII - par Rubens

Majorité de Louis XIII

Concino Concini et Léonora Galigaï au Gouvernement

Le 2 octobre 1614, François de la Rochefoucauld assiste au lit de justice où Louis XIII vient déclarer sa majorité.

Mais Marie de Médicis déclare que Louis est "trop faible de corps et d'esprit" pour assumer les devoirs de sa charge. Elle l'écarte du Conseil et laisse gouverner ses favoris Concino Concini et Léonora Galigaï qui accaparent les plus hautes charges de l'État.

La régence de Marie de Médicis se révèle catastrophique. La très mauvaise gestion des affaires par la reine entraîne de graves troubles dans le royaume.

Traumatisé par la mort brutale d'un père qu'il chérissait, le petit roi n'a pas une enfance très joyeuse. Louis XIII ne trouve aucun substitut à l'amour paternel auprès de sa mère Marie de Médicis, qui le considère comme quantité négligeable et laisse trop paraître la préférence qu'elle éprouve pour son second fils, Gaston qui est un très gracieux et aimable enfant.

Par ailleurs, le mépris des favoris italiens à son égard accroît son mal-être. Louis XIII s'indigne de voir Concini, un étranger incapable selon lui, usurper le gouvernement de son État, tandis qu'on le relègue dans un coin du Louvre.

Louis XIII se renferme assez vite sur lui-même et devient en grandissant un être taciturne et ombrageux. Il y a pourtant en lui des instincts de roi dignes de son père Henri IV de France.

À la majorité de Louis XIII, Charles II de Lorraine-Guise est nommé Chambellan.


Catherine-Henriette de Monceaux ou de Bourbon

Mariage de Charles II de Lorraine-Guise avec Catherine-Henriette de Monceaux

Charles II de Lorraine-Guise épouse à Paris le 19 janvier ou le 20 février ou le 20 juin 1619 Catherine-Henriette de Monceaux, fille illégitime d'Henri IV de France et de Gabrielle d'Estrées. Leurs enfants sont :



Naissance de Charles III de Lorraine-Elbeuf

Charles III de Lorraine-Elbeuf naît en 1620, fils de Charles II de Lorraine-Guise et de Catherine-Henriette de Monceaux.



Soulèvements en Saintonge, en Guyenne et en Languedoc

Mort de Louis III de Lorraine

Prise de Saint-Jean-d'Angély

Prise de Saumur

Henri Ier de La Tour d'Auvergne intrigue contre Maximilien de Béthune puis s'allie aux princes révoltés contre la régente mais refuse le poste de généralissime des calvinistes lors de l'assemblée de La Rochelle de 1621.

Dans les provinces de Saintonge, de Guyenne et de Languedoc, les protestants se soulèvent avec pour chef Henri II de Rohan.

En 1621, Benjamin de Rohan-Soubise prend le commandement des huguenots des provinces du Poitou, de la Bretagne, et d'Anjou, sous la direction de l'assemblée de La Rochelle.

Il combat à l'ouest et le long de la côte tandis que Henri II de Rohan, son frère aîné, commande sur terre et dans le sud de la France.

Louis XIII se décide brusquement à marcher en personne contre Benjamin de Rohan-Soubise retranché dans Saint-Jean-d'Angely.

Louis III de Lorraine est libéré de la Bastille à condition de prendre part avec Louis XIII à l'expédition dans le Poitou contre les Protestants.

Les chroniqueurs raconte qu'un héraut d'armes se présenta aux portes de la ville, et sans se découvrir, dit à Soubise :

A toi Benjamin de Rohan ; le roi ton souverain seigneur et le mien, te commande de lui ouvrir les portes de sa ville de Saint-Jean-d'Angeli, pour y entrer avec son armée.

A faute de quoi je te déclare criminel de lèse-majesté au premier chef, roturier toi et ta postérité, tous tes biens confisqués : que les maisons seront rasées de toi et de tous ceux qui t'assisteront.

Je ne ne puis répondre que comme soldat, répliqua Soubise, qui éfait resté couvert.

Tu ne dois répondre ni comme soldat ni comme capitaine, reprit le héraut, avant que tu sois dans ton devoir : sache que quand je te parle au nom du roi, ton seigneur et le mien, tu dois avoir le chapeau à la main.

Hautefontaine, vieil officier, excusa la faute de son chef, en disant :

M. de Soubise n'ayant jamais reçu une pareille sommation, il est excusable de n'en pas connaître les formalités. Si on lui avoit dit qu'il faut mettre un genou en terre, il les auroit mis tous les deux.

Soubise donna, pour réponse, ces mots écrits de sa main. Je suis trés-humble serviteur du roi : mais l'exécution de ses commandements n'est pas en mon pouvoir.

Louis III de Lorraine se distingue au siège de Saint-Jean-d'Angély.

Louis III de Lorraine meurt à Saintes en Charente-Maritime le 21 juin 1621 en combattant.

Après un mois de résistance, Saint-Jean-d'Angély est prise le 24 juin 1621.

Benjamin de Rohan-Soubise se rend aux troupes commandées par Louis XIII.

Défilant devant le Roi, à la tête de sa garnison, il s'approche de Sa Majesté, met les deux genoux en terre, et lui fait serment d'une inviolable fidélité. Louis XIII répond :

Je serai bien aise que vous me donniez dorénavant plus de sujet d'être satisfait de vous que par le passé. Levez-vous et servez-moi mieux à l'avenir.

Charles II de Cossé tombe malade au siège de Saint-Jean-d'Angély.

On le transporte au château de Brissac en juin 1621.

Bernard de Nogaret de Foix combat aux sièges de Saint-Jean-d'Angély et de Royan.

Honoré d'Albert d'Ailly sert aux sièges de Saint-Jean-d'Angély.

François de Montmorency-Bouteville sert avec éclat aux sièges de Saint-Jean-d'Angély, de Montauban, de Royan et de Montpellier

Henri de Lorraine-Harcourt combat les Protestants et prend part au siège de Saint-Jean-d'Angély.

Charles II de Lorraine-Guise est blessé à Saint-Jean-d'Angély.

Bien que protestant, Jean de Saint-Bonnet est fidèle au roi Louis XIII dans sa lutte contre le parti huguenot. Ses qualités de stratège, son courage et sa loyauté le feront distinguer par ses pairs et par le roi.

Jean de Saint-Bonnet participe à la prise de Saumur au printemps 1621.


Richelieu au siège de la Rochelle Louis XIII et Richelieu, victorieux devant La Rochelle

Prise de la Rochelle

Louis de Marillac se distingue au siège de la Rochelle (où il donne son nom à l'un des forts).

Antoine d'Aumont de Rochebaron, Maximilien de Béthune, Henri de Lorraine-Hacourt et Charles II de Lorraine-Guise participent à ce siège.

Henri d'Escoubleau est intendant de l'artillerie lors de ce siège.

François Ier Goyon sert lors de ce siège.

L'âme de la résistance est le maire Jean Guitton, un armateur énergique qui sait maintenir très haut le moral des assiégés. Il a fait le serment de tuer le premier qui parlerait de se rendre : "Pourvu qu'il reste un homme pour fermer les portes, c'est assez !"

À l'Hôtel de ville de La Rochelle existe toujours le bureau de Jean Guiton où on peut encore voir la trace d'un couteau que Guiton aurait planté par colère.

Catherine de Parthenay et Anne de Rohan, mère et sœur d'Henri II de Rohan, partagent les souffrances des insurgés.

Pour empêcher le ravitaillement par mer, Richelieu fait construire, par 4 000 ouvriers, une digue longue de 1 500 mètres et haute de 20 mètres, pour fermer le port aux Anglais. Les fondations reposent sur des navires coulés et remblayés. Des canons pointés vers le large sont disposés en renfort.

Du côté de la terre, Richelieu interdit l'accès des secours par une ligne de retranchements longue de 12 kilomètres.

Les vivres commencent à s'épuiser, et les navires anglais venus en soutien sont contraints de rebrousser chemin. Les assiégés décident alors de faire sortir de la ville les "bouches inutiles". Sont ainsi expulsés femmes, enfants et vieillards. Tenus à distance par les troupes royales qui n'hésitent pas à faire feu sur eux, ils errent pendant des jours sans ressources et décèdent de privation.

Une deuxième puis troisième expédition anglaise échouent, malgré des tirs nourris. Les Rochelais sont contraints de manger ce qu'il leur reste : chevaux, chiens, chats…

Jean Guitton préfère capituler plutôt que de les voir mourir de faim. Le siège de La Rochelle, après plus de 14 mois, se termine par la capitulation inconditionnelle de la cité, le 28 octobre 1628.

Il ne reste que 5 500 survivants sur les 28 000 habitants. Louis XIII leur accorde son pardon mais ils doivent fournir un certificat de baptême.

Honorant le courage de Jean Guiton, Richelieu renonce à le faire emprisonner. Il doit cependant s'exiler.

Par la suite, Richelieu donnera à Jean Guiton un commandement dans la flotte royale et Jean Guiton combat les Espagnols.

Les murailles sont rasées.

Prisonnière de guerre, Catherine de Parthenay est transférée au château de Niort, le 2 novembre 1628.



Charles II de Lorraine-Guise Gouverneur de la Picardie

Charles II de Lorraine-Guise est nommé gouverneur de la Picardie et se partage entre ses deux gouvernements.


Armand de Bourbon-Conti

Armand de Bourbon-Conti Commandant en chef de la Fronde

Siège de Paris

Bataille de Charenton

Mort de Frédéric Maurice de Durfort

Mort de Gaspard IV de Coligny Duc de Châtillon et Maréchal de France

Paix de Saint-Germain

Paix de Rueil

En janvier 1649, Anne-Geneviève de Bourbon-Condé est l'âme de cette Fronde parlementaire.

Elle amène Armand de Bourbon-Conti, son second frère, et Henri II de Valois-Longueville, son mari, aux mécontents.

Les frondeurs décident de renverser Jules Mazarin à qui on reproche ses trop lourds impôts.

Charlotte-Marguerite de Montmorency ne se mêle pas de politique et reste fidèle à la reine,

Charlotte-Marguerite de Montmorency suit la Cour en janvier 1649 à Saint-Germain-en-Laye.

Jean-François Paul de Gondi tente d'organiser la révolte en lui donnant un chef.

Louis II de Bourbon-Condé refuse ce rôle.

Jean-François Paul de Gondi doit se rabattre sur son frère cadet, Armand de Bourbon-Conti qui est reconnu pour généralissime par le Parlement.

Charles II de Lorraine-Guise offrit ses services aux Parisiens pendant la Fronde.

Il se déclare général de l'armée du roi, sous l'autorité du Parlement, mais Charles II de Lorraine-Guise n'est qu'un des lieutenants d'Armand de Bourbon-Conti.

Paris est assiégée par l'armée royale, qui ravage les villages de la région parisienne par pillages, incendies, viols...

Pendant le siège de Paris, Nicolas Fouquet s'occupe du service des subsistances.

Jean Hérauld de Gourville porte les messages entre les Frondeurs.

Bernardin Gigault empêche que des troupes normandes enrichissent les hommes de la Fronde assiégés à Paris par les soldats de Jules Mazarin.

Armand de Bourbon-Conti est battu à Charenton le 8 février 1649 par Louis II de Bourbon-Condé, son frère, resté fidèle à la Cour.

Gaspard IV de Coligny meurt après la bataille de Charenton au Château de Vincennes le 9 février 1649.

Mademoiselle observe dans ses Mémoires que l'affliction de Mme de Châtillon fut modérée par l'amitié que son mari avoit pour Mlle de Guerchy, et même dans le combat il avoit une de ses jarretières nouée à son bras.

En février 1649, François VI de La Rochefoucauld est tiré à bout touchant.

Frédéric Maurice de Durfort, Comte de Rozan, est impliqué dans le blocus de Paris au cours duquel il est blessé le 19 février 1649.

Mathieu Molé négocie le Traité de Rueil en 1649.

Michel IV Le Tellier est chargé des négociations avec les princes et participe à la signature du Traité de Rueil le11 mars 1649.

Mathieu Molé évite un affrontement entre les partisans de Louis II de Bourbon-Condé et ceux de Jean-François Paul de Gondi dans l'enceinte même du Palais de justice.

N'obtenant pas la soumission de la capitale, les partis concluent la paix de Saint-Germain le 1 avril 1649.

La Cour accorde l'amnistie générale.

Ce n'est qu'un répit.

Frédéric Maurice de Durfort meurt le 1er mai 1649 des suites de ses blessures.

La Cour regagne Paris.

Jules Mazarin revient à Paris le 18 août 1649.

François de Vendôme joue un rôle important pendant la Fronde en 1649.

Jean-François Paul de Gondi négocie en hâte avec Anne d'Autriche un codicille, réservant honneurs et places à lui-même et à ses amis.

Malheureusement, Mathieu Molé, président du Parlement de Paris, divulgue le contenu du codicille, faisant ainsi brusquement chuter la popularité de Jean-François Paul de Gondi.



Charles II de Lorraine-Guise commandant en chef l'armée de Flandre

En 1652, Charles II de Lorraine-Guise commande en chef l'armée de Flandre. Ce sera son dernier commandement.


Charles III de Lorraine-Elbeuf

Mort de Charles II de Lorraine-Guise

Charles III de Lorraine-Elbeuf Duc d'Elbeuf

Charles II de Lorraine-Guise est Comte d'Harcourt, de Lillebonne et de Rieux, seigneur de Villemareuil, et baron d'Ancenis

Charles II de Lorraine-Guise meurt à Paris le 5 novembre 1657.

Ill est inhumé en la collégiale Saint-Louis de la Saussaye.

Charles III de Lorraine-Elbeuf devient Duc d'Elbeuf et pair de France.


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