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Événements contenant la ou les locutions cherchées
34 événements affichés, le premier en 1540 - le dernier en 1621
Mariage de Charles Ier de Cossé avec Charlotte Le Sueur d'Esquetot
Charles Ier de Cossé épouse vers 1540 Charlotte Le Sueur d'Esquetot. Leurs enfants sont :
Naissance de Charles II de Cossé
Charles II de Cossé naît au château d'Estelan en 1550 ou le 13 mai 1562, fils de Charles Ier de Cossé et de Charlotte Le Sueur d'Esquetot.
Siège de Mucidan
Mort de Timoléon de Cossé
Charles II de Cossé Grand fauconnier
Timoléon de Cossé meurt le 28 avril 1569 au siège de Mucidan en Périgord.
Charles II de Cossé est nommé grand fauconnier à la suite de son frère.
Charles II de Cossé Comte de Brissac
Charles II de Cossé devient 3e Comte de Brissac en 1569.
Charles II de Cossé Colonel de douze vieilles bandes d'infanterie
Charles II de Cossé est colonel de douze vieilles bandes d'infanterie, qui prirent le nom de Brissac, et à la tête desquelles il servit jusqu'à l'évacuation du Piémont, en 1574.
Charles II de Cossé Commandant d'une compagnie de 50 lances
En 1579 Charles II de Cossé obtient le commandement d'une compagnie de 50 lances.
Mariage de Charles II de Cossé avec Judith d'Acigné
Charles II de Cossé épouse en 1569 ou le 6 octobre 1579 Judith d'Acigné, Baronne de Sillé. Leurs enfants sont :
Charles II de Cossé Lieutenant général en Normandie
En 1580, Charles II de Cossé est nommé lieutenant général en Normandie.
Naissance de Charles de Cossé
Charles de Cossé naît vers 1580, fils de Charles II de Cossé et de Judith d'Acigné.
Bataille navale de l'île Terceira
Mort de Philippe Strozzi di Piero
Philippe Strozzi di Piero est appelé en tant que mercenaire par Dom António ou Antoine de Portugal, Prieur de Crato.
Il doit le secourir et le conduire à l'île de Tercère ou Terceira aux Açores qui tient encore pour lui et n'a toujours pas reconnu Philippe II d'Espagne comme roi.
La flotte Philippe Strozzi transporte 6 000 hommes : des volontaires huguenots français, Hollandais, Anglais et Portugais.
Charles II de Cossé fait partie de cette troupe.
Les troupes descendent dans l'île Saint-Michel, défont 2 000 Espagnols, et s'emparent de Villefranche.
La flotte espagnole parait bientôt.
Philippe Strozzi di Piero livre la bataille des Açores ou bataille de l'île Terceira le 26 juillet 1582 contre les Espagnols commandés par Alvaro de Bazan, 1er marquis de Santa Cruz.
Sa flotte est détruite.
Philippe Strozzi di Piero est fait prisonnier.
Philippe Strozzi di Piero meurt le 27 juillet 1582 blessé à mort puis jeté dans la mer comme pirate par les Espagnols.
Le vaisseau de Charles II de Cossé, criblé de coups de canon, coule.
Charles II de Cossé se sauve dans sa chaloupe et revient en France avec les débris de la flotte.
Prise d'Angers
Charles II de Cossé Gouverneur du château d'Angers
Charles II de Cossé obtient le gouvernement du château d'Angers, qu'il reprend aux calvinistes en 1585.
Naissance de François de Cossé-Brissac
François de Cossé-Brissac naît vers 1585, fils de Charles II de Cossé et de Judith d'Acigné.
Bataille de Vimory
Bataille d'Auneau
Pendant ce temps, Henri III de France confie à Henri Ier de Guise le soin de battre les secours allemands.
Charles II de Cossé et Urbain de Laval suivent Henri Ier de Guise.
Claude II de La Châtre se distingue au cours de cette campagne contre les reîtres.
À la tête des troupes catholiques, Henri Ier de Guise repousse les Suisses à Vimory le 26 octobre 1587
Henri Ier de Guise repousse les reîtres à Auneau le 24 novembre 1587, les empêchant de se joindre aux forces d'Henri IV de France et d'Henri Ier de Bourbon-Condé.
Tilly contribue à cette victoire.
Claude II de La Châtre participe à ce combat.
Urbain de Laval se signale lors de ces combats.
Retour d'Henri Ier de Guise à Paris
Journée des Barricades
Fuite d'Henri III de France à Blois
Le peuple de Paris a une grande animosité à l'égard d'Henri III de France.
Il se range derrière Henri Ier de Guise, chef de la Sainte Ligue qui revient à Paris le 9 mai 1588, malgré l'interdiction formelle d'Henri III de France.
François d'O s'occupe activement, de la défense de la capitale.
François d'O apport les ordres d'Henri III de France au conseil de ville, aux colonels et aux quarteniers.
Pendant la nuit, François d'O introduit par la porte Saint-Honoré le régiment des gardes françaises et 4 000 gardes Suisses appelés au secours de la royauté.
Henri III de France ayant violé un privilège qui veut qu'aucune troupe étrangère n'ait le droit de séjourner à Paris, et les Parisiens craignant de voir les chefs catholiques arrêtés, les esprits s'échauffent.
Le Conseil des Seize entreprend de soulever Paris contre le roi
Les Seize est un comité insurrectionnel constitué en majorité d'hommes de loi et de marchands, chargés de diffuser les directives de la Ligue dans les seize quartiers de Paris de l'époque.
Henri Ier de Guise envoie Charles II de Cossé à Paris en 1588, pour commander un des quartiers de la capitale.
Le 12 mai 1588, Charles II de Cossé est le premier à y former des retranchements connus sous le nom de barricades. Secondé des habitants du faubourg Saint-Germain, il enferme si bien entre les ponts le brave Crillon, qu'il le met hors d'état de faire aucun mouvement.
Il arrête ensuite le tumulte, garantit les Suisses que le peuple maltraite, et les conduit vers le Louvre.
C'est la première fois dans son histoire que la ville de Paris érige ainsi des barricades, d'où le nom de journée dite "des barricades" (du mot barrique, principal objet utilisé pour les constituer).
Urbain de Laval se saisit de la place Maubert. ce qui donne le temps au peuple de tendre les chaînes à travers les rues, et d'en fermer les issues.
Des pamphlets ligueurs réclament l'élection des princes par le peuple, l'élection aux offices, et surtout l'autonomie du gouvernement de la ville.
La journée se termine par la mort d'une soixantaine de soldats.
Afin de tenter en vain de rétablir l'ordre au bénéfice du roi Henri III, Achille Ier de Harlay dit à Henri Ier de Guise : C'est grand'pitié quand le valet chasse le maître. Au reste, mon âme est à Dieu, mon cœur est à mon roi, et mon corps est entre les mains des méchants, qu'on en fasse ce qu'on voudra !
Henri Ier de Guise prend possession de Paris. La Bastille se rend le 13 mai 1588.
François d'O quitte Paris V, en même temps qu'Henri III de France qu'il suit à Chartres, puis à Blois.
De nombreuses villes, comme Marseille, font sécession, et le Paris ligueur se déchaîne contre le roi :
Henri de Valois est devenu le "vilain Hérodes", selon une anagramme de l'époque.
Catherine-Marie de Lorraine se considère désormais comme la reine de Paris et porte à sa ceinture la paire de ciseaux avec laquelle elle veut tonsurer le roi et l'enfermer dans un couvent.
Au moment des barricades à Paris, Louis de Gonzague temporise prétextant une maladie et un voyage aux bains, refusant de se mêler aux Ligueurs et de montrer trop ostensiblement son soutien au Roi Henri III de France.
Après la journée des Barricades, Philippe Hurault est disgracié, à cause de ses liaisons avec les Ligueurs, et s'éloigne de la cour.
États généraux de Blois
Urbain de Laval Prisonnier
Henri III de France convoque les États Généraux à Blois qui débutent au château de Blois le 2 octobre 1588.
Charles II de Cossé préside la chambre de la noblesse.
Philippe-Emmanuel de Lorraine assiste aux États généraux de Blois.
Les députés, en majorité ligueurs, demandent à pouvoir exercer un contrôle effectif sur le Conseil du roi.
De retour à la cour, Charles de Bourbon-Soissons obtient le pardon du roi et assiste à ces États généraux.
En décembre 1588, Henri III de France fait arrêter Urbain de Laval aux états de Blois, et le relâche ensuite sur parole.
Le 17 décembre 1588, Louis, cardinal de Lorraine, représentant du clergé aux États généraux, porte un toast à Henri Ier de Guise, son frère, en disant : Je bois à la santé du roi de France.
Pendant la tenue des États de Blois, Philippe de Lenoncourt est atteint d'une maladie de foie qui l'affaiblit tellement, qu'on est obligé de lui donner une nourrice et de l'allaiter comme un tout jeune enfant.
Siège de Falaise
Charles II de Cossé Prisonnier
Charles II de Cossé Gouverneur du Poitou, de La Rochelle, du pays d'Aunis et de l'île de Ré
En 1589, Charles II de Cossé se jette alors dans le parti de la ligue.
Il défend Falaise, où Henri III de France le fait prisonnier.
Henri III de France lui rend peu après la liberté.
Charles II de Mayenne nomme Charles II de Cossé gouverneur du Poitou, de La Rochelle, du pays d'Aunis et de l'île de Ré, pour la ligue. Charles II de Cossé y commandera jusqu'en 1594.
Charles II de Cossé Maréchal pour la ligue.
En 1593, Charles II de Mayenne crée Charles II de Cossé Maréchal pour la ligue.
Charles II de Cossé Gouverneur de Paris
Sacre d'Henri IV de France
Philippe Crespin du Bec Archevêque de Reims
Entrée triomphale Henri IV de France dans Paris
Charles II de Cossé Maréchal de France
En janvier 1594, Charles II de Mayenne établit Charles II de Cossé, Gouverneur de Paris.
Henri IV de France se fait sacrer dans la cathédrale de Chartres le 27 février 1594.
Charles de Bourbon-Soissons assiste à se couronnement.
Albert de Gondi y représente le Comte de Toulouse.
Anne de Lévis-Ventadour y assiste et a l'insigne honneur de représenter l'un des 6 anciens pairs de France, le Comte de Champagne, qui porte la bannière royale et avec les 5 autres, soutient la couronne sur la tête du roi.
Jacques II de Goyon finit par se ranger au côté d'Henri IV de France, au sacre duquel il remplit les fonctions de connétable.
Philippe Crespin du Bec s'attache à Henri IV de France.
Philippe Crespin du Bec est présent à son sacre.
En prélat, Philippe Crespin du Bec lui rappelle les obligations d'un monarque catholique, alors Fils aîné de l'Église.
Reconnaissant, Henri IV de France nomme Philippe Crespin du Bec Archevêque de Reims
Charles II de Cossé conspire pour faire entrer Henri IV de France dans Paris.
D'où la chanson :
Tu es sauvé, Paris ; ton gouverneur Brissac a gardé ton navire et du bris et du sac.
Catherine-Marie de Lorraine doit accepter sa défaite.
Malgré les supplications de Louise de Lorraine-Vaudémont, veuve d'Henri III de France, sa cousine, Henri IV de France n'exerce pas de représailles à son encontre.
Entrée d'Henri IV de France dans Paris
Henri IV de France y entre triomphalement dans Paris le 22 mars 1594.
Durablement installé dans sa capitale, Henri IV de France peut songer à finir la reconquête de son royaume.
Saint-Luc, qui a épousé la sœur de Charles II de Cossé, ménage sa réconciliation avec le roi.
Saint-Luc refuse le bâton de maréchal de France, qu'il demande pour Charles II de Cossé.
Le 30 mars 1594, Charles II de Cossé reçoit un brevet confirmant sa nomination de maréchal de France assorti d'un million de livres.
Catherine-Marie de Lorraine doit accepter sa défaite lors de l'entrée d'Henri IV de France à Paris.
Malgré les supplications de Louise de Lorraine-Vaudémont, la veuve d'Henri III de France, le roi n'exercera aucunes représailles contre Catherine-Marie de Lorraine.
La citadelle de Blaye est rendue à Henri IV de France par composition en 1594.
Charles II de Cossé Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit
Charles II de Cossé est nommé Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit le 7 janvier 1595.
Charles II de Cossé commandant de l'armée du roi en Bretagne
Charles II de Cossé commande l'armée du roi Henri IV de France en Bretagne en 1596.
Bataille de Messac
Prise de Dinan, Quimper et Hennebont
En 1597, Charles II de Cossé défait les troupes de Philippe-Emmanuel de Lorraine à Messac.
Il prend alors Dinan, Quimper et Hennebont.
Mariage de Charles II de Cossé avec Louise d'Ongnies
Charles II de Cossé est veuf de Judith d'Acigné.
Charles II de Cossé (1562-1621), Duc de Brissac, épouse le 21 mai 1602 Louise d'Ongnies (morte en 1627).
Reconstruction du château de Brissac
En 1606, Charles II de Cossé commence la reconstruction du château de Brissac ravagé par les huguenots.
L'architecte est Jacques Corbineau.
Charles II de Cossé Duc de Brissac et Pair
Charles II de Cossé devient 1er Duc de Brissac et Pair le 13 avril 1611.
Charles II de Cossé Gouverneur de Bretagne
En 1615, déjà lieutenant général de la province, Charles II de Cossé devient gouverneur de Bretagne.
Mariage de Louis XIII avec Anne d'Autriche
Mariage de Philippe IV d'Espagne avec Élisabeth de France
Installation d'Anne d'Autriche au Louvre
Marie de Médicis et Philippe III d'Espagne se rapprochent par un double mariage.
Louis XIII épouse à Burgos le 18 octobre 1615 Anne d'Autriche. Louis XIII n'est pas physiquement présent, mais représenté par le Duc d'Uceda.
L'infant Philippe IV d'Espagne, frère d'Anne, épouse à Bordeaux le 18 octobre 1615 Élisabeth de France, fille d'Henri IV de France et de Marie de Médicis. Leurs enfants sont :
Par le dépit que lui cause l'attitude de la Régente, Henri II de Rohan prend brusquement le parti d'aider Henri II de Bourbon-Condé qui veut empêcher le duc Henri de Guise de ramener Anne d'Autriche à Bordeaux. Trahi par de nombreuses défections, Henri II de Rohan ne prend que quelques villes de Gascogne.
Les princesses sont échangées sur l'île des Faisans, située dans la Bidassoa, près d'Hendaye.
Charles II de Cossé accompagne en 1615 Louis XIII, qui va en Guyenne au-devant d'Anne d'Autriche.
Louis XIII épouse à la cathédrale Saint-André de Bordeaux le 21 ou le 28 novembre 1615 Anne d'Autriche, fille de Philippe III d'Espagne et de Marguerite d'Autriche-Styrie, Archiduchesse d'Autriche. Leurs enfants sont :
Bien que les jeunes mariés n'aient que 14 ans, le mariage est immédiatement consommé, pour des raisons politiques. Marie de Médicis, alors régente, ne veut pas qu'on puisse remettre en question cette union. Cependant, du fait de l'inexpérience des mariés, la nuit de noce semble s'être assez mal passée. Le petit roi la vit comme une véritable humiliation. Il en garde rancune contre sa mère, mais surtout, il ne s'approchera plus de son épouse pendant les années suivantes. Conformément au souvenir de son père, Louis XIII ne voit en Anne qu'une Espagnole et par conséquent une ennemie.
Installée dans les appartements du Louvre avec sa suite, Anne d'Autriche reçoit tous les égards dus à son rang. Marie de Médicis continue à porter avec hauteur le titre de Reine de France, sans la moindre déférence à l'égard de sa belle-fille.
Louis XIII a une nature complexe et sa timidité l'empêche de s'accorder avec Anne d'Autriche qui partage avec son époux une timidité et une inexpérience qui n'arrange pas la situation.
Entourée par une petite cour peuplée d'une centaine de dames espagnoles, elle continue à vivre à la mode espagnole et son français est encore très hésitant. Anne éprouve ainsi des difficultés à communiquer avec sa nouvelle famille.
La colère des grands reprend flamme et les protestants s'inquiètent du rapprochement avec l'Espagne.
Ambassades de Louis de Marillac
Paix de Loudun
Henri II de Bourbon-Condé au conseil royal
Henri II de Bourbon-Condé Gouverneur de la Guyenne
En 1616, les nobles se révoltent à nouveau.
Louis de Marillac est envoyé par Marie de Médicis en ambassade en Allemagne et en Italie, pour négocier la paix avec les chefs protestants.
Le 11 janvier 1616, conjointement avec Villeroi, secrétaire d'État, Charles II de Cossé conclut une trêve avec Henri II de Bourbon-Condé.
Voyant qu'Henri II de Bourbon-Condé se réconcilie avec Marie de Médicis, Henri II de Rohan finit par faire de même.
Le 3 mai 1616, Henri II de Bourbon-Condé obtient un nouveau traité avec Marie de Médicis à Loudun.
Elle accepte, son entrée dans le conseil royal et lui accorde également la somme d'un million et demi de livres et le gouvernement de la Guyenne.
Les protestants obtiennent un sursis de 6 ans à la remise de leurs places de sûreté au pouvoir royal.
Le Père Joseph entre en politique à la Conférence de Loudun : soutenu par la reine et par le légat du Saint-Père, il s'oppose aux thèses gallicanes qui ont la faveur de la noblesse, et il réussit à les convaincre d'abandonner les tendances schismatiques du gallicanisme.
Paul Phélypeaux de Pontchartrain est un des négociateurs de la paix de Loudun.
Charles II de Cossé Gouverneur d'Hennebont
Le 29 avril 1616, Charles II de Cossé est nommé gouverneur d'Hennebont dans le Morbihan.
Assemblée des grands du royaume à Rouen
Charles II de Cossé assiste à l'assemblée des grands du royaume, tenue à Rouen en 1617.
Fortification de Port-Louis
La conservation de la citadelle et la protection de ville de Blavet dans le Morbihan par des remparts sont décidées, en juillet 1618.
Charles II de Cossé demande à Jacques Corbineau de diriger ces travaux de fortification.
Le Blavet prend le nom de Port-Louis en l'honneur de Louis XIII.
La citadelle, élément-clé de la défense de la rade, sera ensuite l'objet d'améliorations constantes.
Elle est achevée en 1642.
Revision des plans du Palais du Parlement de Bretagne
Le 7 août 1618, Salomon de Brosse arrive à Rennes,
Le 14 août, le projet de plans du Palais du Parlement de Bretagne est rejeté par Charles II de Cossé et la commission de parlementaires et de membres de la Communauté de ville.
Les plans sont revus par de Salomon de Brosse.
Salomon de Brosse effectue des petits changements sur les travaux de Germain Gaultier : il reprend la façade du palais et les arcades de la cour mais les façades latérales restent identiques aux plans de Gaultier.
Ses plans sont acceptés le 16 août 1618, Germain Gauthier devient alors conducteur des travaux.
Le terrassement est achevé en septembre 1618.
En tant que directeur des travaux, Germain Gaultier pose la première pierre du palais du Parlement de Bretagne le 15 septembre 1618.
Soulèvements en Saintonge, en Guyenne et en Languedoc
Mort de Louis III de Lorraine
Prise de Saint-Jean-d'Angély
Prise de Saumur
Henri Ier de La Tour d'Auvergne intrigue contre Maximilien de Béthune puis s'allie aux princes révoltés contre la régente mais refuse le poste de généralissime des calvinistes lors de l'assemblée de La Rochelle de 1621.
Dans les provinces de Saintonge, de Guyenne et de Languedoc, les protestants se soulèvent avec pour chef Henri II de Rohan.
En 1621, Benjamin de Rohan-Soubise prend le commandement des huguenots des provinces du Poitou, de la Bretagne, et d'Anjou, sous la direction de l'assemblée de La Rochelle.
Il combat à l'ouest et le long de la côte tandis que Henri II de Rohan, son frère aîné, commande sur terre et dans le sud de la France.
Louis XIII se décide brusquement à marcher en personne contre Benjamin de Rohan-Soubise retranché dans Saint-Jean-d'Angely.
Louis III de Lorraine est libéré de la Bastille à condition de prendre part avec Louis XIII à l'expédition dans le Poitou contre les Protestants.
Les chroniqueurs raconte qu'un héraut d'armes se présenta aux portes de la ville, et sans se découvrir, dit à Soubise :
A toi Benjamin de Rohan ; le roi ton souverain seigneur et le mien, te commande de lui ouvrir les portes de sa ville de Saint-Jean-d'Angeli, pour y entrer avec son armée.
A faute de quoi je te déclare criminel de lèse-majesté au premier chef, roturier toi et ta postérité, tous tes biens confisqués : que les maisons seront rasées de toi et de tous ceux qui t'assisteront.
Je ne ne puis répondre que comme soldat, répliqua Soubise, qui éfait resté couvert.
Tu ne dois répondre ni comme soldat ni comme capitaine, reprit le héraut, avant que tu sois dans ton devoir : sache que quand je te parle au nom du roi, ton seigneur et le mien, tu dois avoir le chapeau à la main.
Hautefontaine, vieil officier, excusa la faute de son chef, en disant :
M. de Soubise n'ayant jamais reçu une pareille sommation, il est excusable de n'en pas connaître les formalités. Si on lui avoit dit qu'il faut mettre un genou en terre, il les auroit mis tous les deux.
Soubise donna, pour réponse, ces mots écrits de sa main. Je suis trés-humble serviteur du roi : mais l'exécution de ses commandements n'est pas en mon pouvoir.
Louis III de Lorraine se distingue au siège de Saint-Jean-d'Angély.
Louis III de Lorraine meurt à Saintes en Charente-Maritime le 21 juin 1621 en combattant.
Après un mois de résistance, Saint-Jean-d'Angély est prise le 24 juin 1621.
Benjamin de Rohan-Soubise se rend aux troupes commandées par Louis XIII.
Défilant devant le Roi, à la tête de sa garnison, il s'approche de Sa Majesté, met les deux genoux en terre, et lui fait serment d'une inviolable fidélité. Louis XIII répond :
Je serai bien aise que vous me donniez dorénavant plus de sujet d'être satisfait de vous que par le passé. Levez-vous et servez-moi mieux à l'avenir.
Charles II de Cossé tombe malade au siège de Saint-Jean-d'Angély.
On le transporte au château de Brissac en juin 1621.
Bernard de Nogaret de Foix combat aux sièges de Saint-Jean-d'Angély et de Royan.
Honoré d'Albert d'Ailly sert aux sièges de Saint-Jean-d'Angély.
François de Montmorency-Bouteville sert avec éclat aux sièges de Saint-Jean-d'Angély, de Montauban, de Royan et de Montpellier
Henri de Lorraine-Harcourt combat les Protestants et prend part au siège de Saint-Jean-d'Angély.
Charles II de Lorraine-Guise est blessé à Saint-Jean-d'Angély.
Bien que protestant, Jean de Saint-Bonnet est fidèle au roi Louis XIII dans sa lutte contre le parti huguenot. Ses qualités de stratège, son courage et sa loyauté le feront distinguer par ses pairs et par le roi.
Jean de Saint-Bonnet participe à la prise de Saumur au printemps 1621.
Mort de Charles II de Cossé
François de Cossé-Brissac Gouverneur de Bretagne
François de Cossé-Brissac Duc de Brissac
Charles II de Cossé meurt au château de Pouancé dans le Maine-et-Loire le 13 novembre 1621.
Il est inhumé à Brissac dans le Maine-et-Loire en novembre 1621.
François de Cossé-Brissac, son fils, succède à son père comme gouverneur de Bretagne en 1621.
François de Cossé-Brissac devient 2e Duc de Brissac le 13 novembre 1621.
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