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Événements contenant la ou les locutions cherchées
15 événements affichés, le premier en 1655 - le dernier en 1744
Naissance de Charles Henri de Sainte-Maure
Charles Henri de Sainte-Maure naît à Oriolles en Charente le 16 mars 1655, fils de Claude de Sainte-Maure, Seigneur de Fougeray, et de Marie Paulte, Dame baronne d'Augé.
Baptême de Charles Henri de Sainte-Maure
Charles Henri de Sainte-Maure est baptisé en la paroisse Saint-Antonin à Angoulême le 22 avril 1660.
Son parrain est Charles de Sainte-Maure, Duc de Montausier (1610-1690).
Sa marraine est Henriette de Voisins de Montaut (1622-1680).
Charles de Sainte-Maure protecteur de Charles Henri de Sainte-Maure
En 1668, Charles de Sainte-Maure place Charles Henri de Sainte-Maure, son jeune cousin, auprès de lui.
Charles Henri de Sainte-Maure Enseigne de vaisseau à Rochefort
Fort de la protection de Charles Henri de Sainte-Maure, son cousin, Charles Henri de Sainte-Maure entre dans la Marine du roi.
Charles Henri de Sainte-Maure devient Enseigne de vaisseau à Rochefort, le 1er mars 1673.
Mariage de Charles Henri de Sainte-Maure avec Jeanne Porée-Eon
Charles Henri de Sainte-Maure épouse à Saint-Malo Jeanne Porée-Eon, originaire de Saint-Malo.
Raid sur Saint-Malo
Le 26 novembre 1693, une flotte anglo-hollandaise de 30 à 40 voiles apparaît au large du cap Fréhel.
Après avoir bombardé le fort La Latte et l'archipel des Ébihens, elle vient mouiller devant Saint-Malo.
Cette flotte comprend :
Cette flotte est commandée par :
Le 27 novembre 1693, les Anglais paraissent à la pointe du jour et s'emparent du fort de la Conchée, encore inachevé.
Ils font prisonniers 30 ou 40 maçons qui travaillent alors sur l'édifice et brûlent une remise dans laquelle ces derniers rangent leurs outils.
Des bombes sont tirées par les Français depuis le fort Royal et la ville, empêchant la flotte de s'approcher comme elle avait pu le faire la veille.
Un des boulets coupe le mât d'une galiote alors qu'un autre fracasse la proue d'une seconde.
Les tirs anglais reprennent à 21 h (seules 22 bombes sont tirées).
Les tirs anglais reprennent à nouveau à 5 h le 28 novembre 1693.
Les dégâts causés par ces bombardements sont minimes… sur les 50 à 60 bombes tirées au petit matin, seule une vingtaine atteint la ville.
Une maison est touchée, sans prendre feu, quelques toitures sont endommagées et des vitres brisées.
Le 28 novembre 1693 au matin, le navire corsaire malouin Le Maupertuis, paraît à la pointe du cap Fréhel avec une prise hollandaise L'Isabelle, de 300 tonneaux et 21 canons.
L'escadre anglaise tente, en arborant le pavillon blanc, couleur du pavillon français, d'arraisonner le malouin qui parvient à s'échapper en abandonnant malgré tout sa prise, qui est moins bonne marcheuse.
Le 28 novembre 1693, Charles d'Albert d'Ailly, gouverneur de Bretagne, et M. l'Intendant arrivent à Saint-Malo accompagnés de plusieurs membres de la noblesse afin d'organiser la défense de la ville.
Deux chefs d'escadre, Alain Emmanuel de Coëtlogon et le marquis d'Infreville, qui se trouvent à proximité de Saint-Malo se rendent également sur place accompagnés d'une vingtaine d'officiers, la plupart capitaines de vaisseau.
Un grand nombre de canonniers et d'officiers d'artillerie sont également appelés en renfort par Charles d'Albert d'Ailly.
Le 28 novembre 1693, les Anglais débarquent sur l'île de Cézembre sur laquelle il ne reste, dans le monastère, qu'un père et deux frères récollets, les autres s'étant réfugiés à Saint-Servan.
Le soir, Charles Henri de Sainte-Maure est envoyé en reconnaissance à bord d'une chaloupe et s'approche très près de la flotte ennemie.
Pendant la nuit du 28 novembre 1693, plusieurs chaloupes anglaises viennent reconnaître les rochers entourant la ville.
Le 29 novembre 1693, vers 6 h, commence un bombardement inoffensif pour la cité.
Les Anglais bombardent le Fort Royal.
À la nuit tombée, ils lancent la machine infernale, laquelle doit aller se cramponner au mur de la ville, près du château, et renverser, incendier par son explosion toute la cité.
L'objectif défini par Guillaume III d'Orange-Nassau est la Tour Bidouane qui sert alors de poudrière à Saint-Malo.
Ce navire arrive sans obstacle jusqu'à cinquante pas de la muraille, sans que personne ne le voit ni n'essaye de l'arrêter.
Mais tandis qu'il longe la ligne des roches qui va du Fort Royal au Fort de la Reine, un violent coup de vent d'ouest s'abat sur le navire et le précipite sur un écueil, nommé par la suite les roches aux Anglais ou le Rocher de Gros Malo à l'ouest de la ville fortifiée, et s'ouvre par le fond.
Pressé par la circonstance, l'ingénieur y met le feu.
L'effet est loin d'être complet, parce que les poudres ont commencé à se mouiller, et que, le brûlot est incliné vers le large, les carcasses ne tombent pas sur la ville.
Le feu mis avec précipitation produit une explosion épouvantable, les maisons en sont secouées à 2 lieues à la ronde, tout le ciel pendant quelques minutes flambe comme une monstrueuse fournaise.
Une pluie de projectiles tombe sur la ville.
Les dégâts matériels sont importants, toutes les vitres de la ville volent en éclats et les ardoises de 300 maisons sont arrachées, mais pas un mur n'est renversé, et pas un homme tué.
Seul le cabestan, pesant 2 milliers, est lancé dans la place, et écrase une maison.
Les seules victimes sur terre sont un chat et deux chiens.
Une rue est appelée Rue du Chat qui Danse dans la vieille ville de Saint-Malo en référence à cet épisode et à l'unique chat qui aurait reçu une braise sur la queue après l'explosion du brûlot.
Les Anglais ont 5 ou 6 morts à déplorer : les hommes chargés de conduire la machine infernale, qui n'ont pu s'enfuir à temps et dont la chaloupe a sombré sous les montagnes d'eau soulevées par l'explosion.
Malgré l'échec du plan initial, des dommages considérables sont infligés et les forces commandées par John Benbow s'emparent du fort de La Conchée, emportant l'artillerie et les prisonniers à Guernesey.
John Benbow, insatisfait du résultat de la campagne, fait passer le capitaine Henry Tourville en cour martiale, l'accusant de couardise pour n'avoir pas amené ses navires plus près de Saint-Malo.
Ce dernier n'est cependant pas condamné, et il s'avère que ses mortiers étaient défectueux.
Nouveau bombardement de Saint-Malo
Du 14 au 18 juillet 1695, la ville de Saint-Malo supporte un nouveau bombardement de la part d'une flotte anglo-hollandaise de 75 navires commandée par l'amiral Lord Berkeley.
Commandant de la marine à Saint-Malo, Charles Henri de Sainte-Maure, se distingue lorsde cette attaque.
Mort de Claude de Sainte-Maure Marquis de Chaux, Seigneur de Fougeray, Baron d'Augé
Charles Henri de Sainte-Maure Marquis de Sainte-Maure
Claude de Sainte-Maure meurt à Paris le 8 novembre 1698.
Charles Henri de Sainte-Maure, son fils, hérite de la seigneurie d'Augé, érigée en marquisat, et est désormais appelé le marquis de Sainte-Maure.
Charles Henri de Sainte-Maure Chevalier de Saint Louis
Capitaine de vaisseau, Charles Henri de Sainte-Maure est fait chevalier de Saint Louis, le 15 janvier 1703.
Charles Henri de Sainte-Maure obtient le commandement du vaisseau Le Constant.
Bataille navale de Vélez-Malaga
Louis-Alexandre de Bourbon Chevalier de la Toison d'or
Mort de Louis Alphonse Ignace de Lorraine-Guise
Mort d'Antoine-François Phélypeaux d'Herbault
Victor Marie d'Estrées est désigné comme mentor de Louis-Alexandre de Bourbon, Amiral de France.
Le 24 août 1704, devant Vélez et Malaga, Louis-Alexandre de Bourbon inflige de très lourdes pertes à la flotte anglo-hollandaise commandée par l'amiral George Rooke.
Charles Henri de Sainte-Maure prend part à cette bataille, dans l'avant-garde de l'escadre et est blessé.
Victor Marie d'Estrées participe à cette bataille.
Edward Vernon participe à cette bataille.
Philippe Ier Le Valois de Villette commande l'avant-garde de la flotte française et affronte Cloudesley Shovell.
François de Bricqueville commande le vaisseau Le Fendant, 58 canons, dans l'escadre blanche.
Le Fier, le vaisseau de Philippe Ier Le Valois de Villette, met à mal 3 ou 4 vaisseaux anglais avant de recevoir une bombe qui fait sauter son arrière et déclenche un incendie.
Cent hommes d'équipage sont tués ou blessés, mais Philippe Ier Le Valois de Villette parvient finalement à le sauver.
C'est le dernier combat de Philippe Ier Le Valois de Villette.
Louis Alphonse Ignace de Lorraine-Guise meurt lors de cette bataille.
Le roi Philippe V d'Espagne, son neveu, nomme Louis-Alexandre de Bourbon Chevalier de la Toison d'or en 1704.
Antoine-François Phélypeaux d'Herbault meurt le 10 octobre 1704.
Mais la mort d'Antoine-François Phélypeaux d'Herbault libère la place d'intendant des armées navales.
Charles Henri de Sainte-Maure Chef d'escadre
Le 6 octobre 1712, la pension de François de Bricqueville est portée 1 500 livres sur le budget de la Marine, à la place de Charles Henri de Sainte-Maure qui la laisse vacante.
Le 22 octobre 1712, Charles Henri de Sainte-Maure est nommé Chef d'escadre.
Charles Henri de Sainte-Maure Grand'croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
Charles Henri de Sainte-Maure est fait Grand'croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, le 3 avril 1718.
Charles Henri de Sainte-Maure Lieutenant-général des armées navales
Charles Henri de Sainte-Maure est promu Lieutenant-général des armées navales, le 1er novembre 1720.
Mort d'Alain Emmanuel de Coëtlogon
Charles Henri de Sainte-Maure Vice-amiral de la flotte du Levant
Alain Emmanuel de Coëtlogon meurt à Paris le 6 juin 1730.
Charles Henri de Sainte-Maure remplace Alain Emmanuel de Coëtlogon et est promu Vice-amiral de la flotte du Levant, basée à Toulon, le 8 juin 1730.
Charles Henri de Sainte-Maure ne prend plus la mer.
Mort de Charles Henri de Sainte-Maure
Charles Henri de Sainte-Maure meurt à Paris le 13 ou le 23 septembre 1744.
Charles Henri de Sainte-Maure est jugé assez durement par la plupart des historiens de marine.
Ces derniers s'accordent à dire que son talent seul ne lui aurait surement pas permis de parvenir au grade élevé qui était le sien à la fin de sa carrière et que sa carrière fut grandement facilitée par son oncle et sa tante, le duc de Montausier et la duchesse de Montausier, proche du Dauphin.
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