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Événements contenant la ou les locutions cherchées
13 événements affichés, le premier en 1639 - le dernier en 1740
Mariage de François de Vintimille avec Anne de Forbin
François de Vintimille épouse à Luc le 26 décembre 1639 Anne de Forbin.
Leurs enfants sont :
Naissance de Charles François de Vintimille
Charles François de Vintimille naît au Luc dans le Var en 1653, fils de François de Vintimille, Seigneur du Luc, et de d'Anne de Forbin.
Il est issu de la Maison de Vintimille, une grande famille de Provence.
Il est baptisé le 26 octobre 1653.
Mariage de Charles François de Vintimille avec Marie Louise Charlotte de Forbin
Avec une dispense du pape pour cousinage, Charles François de Vintimille épouse le 26 septembre 1674 Marie Louise Charlotte de Forbin, Dame de La Marthe (morte en 1700). Leurs enfants sont :
Bataille de la Peene
Le 5 avril 1677, les armées de la coalition néerlandaise et espagnole, dirigées par Guillaume III d'Orange-Nassau., sont à Ypres.
Les Français partent à leur rencontre.
La bataille a lieu les 10 et 11 avril 1677 dans la vallée de la Peene, entre les villages de Noordpeene, Zuytpeene et Bavinchove.
Jeune mousquetaire, Charles François de Vintimille perd un bras lors de cette bataille et passe dans la Marine royale comme capitaine des galères.
César III Auguste de Choiseul participe à cette bataille.
Philippe Ier d'Orléans remporte cette bataille.
Ses troupes et les parisiens l'acclament.
Ses armées sont à nouveau devant Saint-Omer le 14 avril 1677.
Mal informés, espérant des renforts - qui bien sûr ne viendront pas, les Audomarois résistent encore 6 jours !
Finalement, le 20 avril 1677, la ville de Sait-Omer tombe.
À partir de ce jour, par jalousie ou par précaution, Louis XIV enlève à Philippe Ier d'Orléans, son frère, tout commandement militaire majeur.
Cette bataille de la Peene sera donc son seul fait d'armes.
Louis Ier Grimaldi Ambassadeur du roi de France auprès du Saint-Siège
Louis Ier Grimaldi est envoyé en 1699 par Louis XIV comme ambassadeur du roi de France auprès du Saint-Siège, demeurant au Palais Corsini alla Lungara.
Charles François de Vintimille conduit en grande pompe à Civitavecchia, avec 4 galères, Louis Ier Grimaldi.
Charles François de Vintimille Ambassadeur en Suisse
Charles François de Vintimille devient Ambassadeur en Suisse de 1708 à 1715.
Bataille de Rumersheim
La démarche que fait George Ier de Grande-Bretagne en amenant son armée à porté des lignes de la Lauter et les démonstrations qu'il fait du côté de la Lorraine, ont comme objet d'attirer toutes les forces de François IV d'Harcourt en basse Alsace pour favoriser l'entreprise qu'il médite sur le haut Rhin.
Des lettres de Charles François de Vintimille, ambassadeur de Louis XIV en Suisse, et les nouvelles qui arrivent de tout côtés pendant la nuit du 18 au 19 août 1709 ne laissent plus de doutes sur le projet formé par Claude Florimond de Mercy :
Les Suisses mêmes, avertis de ce dessein, assurent qu'ils prennent des mesures pour en empêcher l'exécution.
M. Desrozeaux n'a à ses ordres que :
Ce n'est pas suffisant pour s'opposer avec succès au corps des ennemis, qu'on assure être de :
François IV d'Harcourt conçoit que rien n'est plus urgent que de lui envoyer des renforts.
François IV d'Harcourt charge Léonor Marie du Maine de les conduire et d'aller prendre la direction des affaires dans la haute Alsace.
Le 19 août 1709 au matin sont détachés de l'armée 2 escadrons de cavalerie et 3 de dragons, qui vont le même jour à Haguenau.
Ils sont :
À ces hommes doivent se joindre 300 hommes de la garnison de Vieux-Brisach.
François IV d'Harcourt prend ces dispositions, craignant que George Ier de Grande-Bretagne ne fasse une attaque aux lignes de la Lauter, surtout à Hagenbach.
François IV d'Harcourt ordonne, le 19 août 1709, d'évacuer Hagenbach dont les ennemis s'emparent aussitôt.
Après avoir traversé le canton de Bâle et défilé sur le glacis de cette ville, les ennemis entrent en Alsace et se dirigent, en descendant le Rhin, sur Ottmarsheim.
La nuit du 20 août 1709 les ennemis ont passé le Rhin à Rheinfeld au nombre de 12 escadrons.
Léonor Marie du Maine, voyant que Claude Florimond de Mercy est à plusieurs jours de marche, devance les troupes et se rend de sa personne à Brisach le 21 août 1709.
Pendant ce temps, M. de Harsch, gouverneur de Fribourg, sort de cette place avec :
M. de Harsch arrive à Neubourg.
Connaissant ces mouvements, Léonor Marie du Maine envoie ordre à M. Desrozeaux, qui est campé vis-à-vis de Neubourg avec 2 bataillons et 5 escadrons de se retirer sous Brisach, où doivent arriver le lendemain les 5 escadrons venant de l'armée.
Comme il n'est plus possible de défendre la haute de l'Alsace, Léonor Marie du Maine pore toute son attention à choisir un poste qui le mette en état de s'opposer aux courses que pourraient faire les ennemis du côté de Colmar et de Schlestadt.
Il doit, dès ce moment, renoncer aux communications avec Belfort et la Franche-Comté et à celle de Belfort avec Strasbourg
Ce sont est les seules que l'on puisse pratiquer avec quelque sûreté pour la correspondance avec la cour et pour les convois des différentes choses nécessaires aux besoins de l'armée, celle de la Lorraine étant fréquemment inquiété par les partis ennemis et ne pouvant se faire qu'avec lenteur à causes des escortes, qui, par cette, raison sont indispensables.
François IV d'Harcourt est informé le 22 août 1709 du passage du Rhin par les ennemis et de leur entrée en Alsace.
Aussitôt François IV d'Harcourt fait partir de l'armée 4 bataillons et 8 escadrons et 8 bataillons pour joindre en toute diligence Léonor Marie du Maine.
François IV d'Harcourt lui envoie ordre de suivre le corps des ennemis, quelque chemin qu'ils prennent, et de le combattre partout où il pourrait le joindre pour le forcer à repasser le Rhin.
L'armée n'est alors plus composée que de 32 bataillons et de 36 escadrons, aves lesquels François IV d'Harcourt reste dans les lignes de la Lauter.
Jusque-là, l'armée ennemie qui lui est opposée n'a fait aucun mouvement.
Mais le 22 août 1709 au soir François IV d'Harcourt est informé qu'en différents endroits de gros équipages sont en marche pour passer le Rhin au pont de Schröck, et qu'à 8 heures du soir, l'armée ayant levé le camp, est en bataille, prête à marcher pour attaquer les lignes.
François IV d'Harcourt fait sur le champ prendre les armes, et, imaginant que les vues de l'ennemi se portent sur Lauterbourg, il s'y rend le 23 août 1709 à la pointe du jour.
Les ennemis font entrer de gros détachements dans l'île de Neuburgweier et d'Hagenbach.
À 8 heures du matin, on aperçoit une colonne d'infanterie avec toute l'artillerie se dirigeant vers le Rhin qui est le côté par lequel on a annoncé que l'attaque devait se faire.
Cette colonne gagne la chapelle de Bergen en sortant des bois à la portée du canon des lignes et entre à 7 heures du soir dans l'île de Neuburgweier.
La cavalerie marche sur une autre colonne derrière l'infanterie.
Toute l'armée passe la nuit sous les armes.
Le 24 août 1709, on entend dans le bois un grand bruit de coups de haches, ce qui fait présumer à François IV d'Harcourt qu'ils travaillent à un abattage et que George Ier de Grande-Bretagne ne se place dans un terrain aussi serré et d'un aussi difficile accès que pour pouvoir détacher des troupes au-delà du Rhin.
En effet, dans la position qu'il prend, ses troupes sont séparées les unes des autres par des flaques et des bras du Rhin.
Mais autant cela lui est favorables pour se dégarnir sans se compromettre, autant rendent-ils les débouchés difficiles.
François IV d'Harcourt n'a donc pas à craindre d'attaque inopinée de George Ier de Grande-Bretagne
François IV d'Harcourt croit pouvoir affaiblir la gauche des lignes pour renforcer sa droite.
Le 24 août 1709 au matin, François IV d'Harcourt fait venir à Lauterbourg une partie des troupes, qui sont entre cette place et Weissembourg, résolu :
Malgré le bon état de défense dans lequel sont les lignes, François IV d'Harcourt semble persuadé de leur inutilité :
François IV d'Harcourt juge que le salut de la haute Alsace doit être préféré à la conservation.
Les troupes qu'il a détachées de cette armée pour aller aider Léonor Marie du Maine à défendre cette partie de la province sont rassemblées à Biesheim, près de Brisach, le 25 août 1709.
Elles sont réunies à celles que M. Derozeaux y a amenées de son camp près de Neubourg.
Ce corps consiste alors :
Léonor Marie du Maine juge que les ennemis sont à peu près d'égale force.
Leur pont est fait à l'île de Neubourg et ils sont campés dans l'île ayant le grand Rhin derrière eux.
Ils n'ont fait encore aucun autre acte d'hostilité que d'envoyer des mandements pour la contribution.
Leurs partis se sont peu répandus du côté de Colmar et de Schelestadt.
Les troupes de Léonor Marie du Maine les contiennent
Elles battent même quelques-uns de ceux de Claude Florimond de Mercy.
Dès que les troupes sont arrivées au camp de Biesheim, Léonor Marie du Maine ne songe plus qu'à aller chasser les ennemis de l'île de Neubourg ou du moins à les empêcher d'en déboucher.
Léonor Marie du Maine n'attend point le renfort de 2 bataillons et de 2 escadrons que François IV d'Harcourt fat partir de l'armée le 26 août 1709 pour le joindre.
Ayant donné à ses troupes seulement quelques heures de repos, Léonor Marie du Maine les met en marche le 26 août 1709 à 3 heures du matin, se dirigeant sur le camp de Claude Florimond de Mercy.
Claude Florimond de Mercy lui épargne une partie du chemin.
En arrivant à peu de distance de la cense de Rumersheim, situé près du Rhin à environ 4 lieues de Brisach et une lieue et demie de l'île de Neubourg, Léonor Marie du Maine est averti que Claude Florimond de Mercy est sorti de cette île avec toutes ses troupes et qu'il marche à lui.
Léonor Marie du Maine fait halte et met ses troupes en ordre.
Bientôt on aperçoit les ennemis.
Léonor Marie du Maine remporte à Rumersheim ou Münikhausen une victoire complète sur les impériaux, le 26 août 1709 décidant du sort de l'Alsace.
Les habitants du village ont été réquisitionnés pour évacuer les blessés et dégager les morts qui ont été jetés dans le Rhin.
Il y eut 131 tués du côté français et 1 200 tués du côté autrichien.
Charles François de Vintimille Gouverneur de Porquerolles
Conseiller d'État d'épée, Charles François de Vintimille est nommé Gouverneur de Porquerolles en 1712 en remplacement de l'abbé de Sainte-Croix.
Traité de Baden
Une conférence de paix se tient à Baden en Suisse dès le 24 mai 1714.
Elle est décrite en détail dans le journal de Caspar Joseph Dorer (1673-1754), banneret de Baden.
Le Traité de Baden est signé le 7 septembre 1714 à Baden.
Il complète les Traités d'Utrecht et le Traité de Rastatt.
Charles VI de Habsbourg accepte le traité d'Utrecht au nom de la monarchie des Habsbourg.
Les signataires du traité de Baden conviennent des termes formels de paix qui manquaient jusqu'alors, ce qui met fin au dernier des nombreux conflits suscités par la guerre de succession d'Espagne.
Le traité donne à l'Autriche :
Le traité :
Maximilien II Emmanuel de Bavière et Joseph-Clément de Bavière sont réinstallés dans leurs territoires et possessions.
Charles VI de Habsbourg garde le titre de roi d'Espagne et la succession espagnole qui n'a en fait aucune valeur puisque le pouvoir en Espagne est entièrement détenu par Philippe V d'Espagne.
Charles François de Vintimille assiste à ce Traité.
Charles François de Vintimille Ambassadeur auprès du Saint-Empire romain germanique
Charles François de Vintimille devient Ambassadeur auprès du Saint-Empire romain germanique de janvier 1715 à 1717.
Charles François de Vintimille Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit
Charles François de Vintimille est fait chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit le 7 juin 1724.
Charles François de Vintimille propriétaire du château de Savigny-sur-Orge
Charles François de Vintimille hérite en 1732 de son oncle le marquis de Vins le château de Savigny-sur-Orge.
Mort de Charles François de Vintimille
Charles François de Vintimille est Comte du Luc, Marquis de Savigny, des Arcs, de La Marthe et de Vins.
Charles François de Vintimille meurt au château de Savigny-sur-Orge en Essonne le 19 juillet 1740.
Il est inhumé dans l'église Saint-Martin de Savigny-sur-Orge.
Il laisse une bibliothèque remarquable par la richesse de la reliure des livres qui la composent.
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