Listes Recherche par nom de personne, de lieu,... Recherche par Année Carte

Page précédente Accueil du site Mode d'emploi Nous écrire



De l'année à l'année
Sans mise en forme











Événements contenant la ou les locutions cherchées



16 événements affichés, le premier en 1719 - le dernier en 1807



Mariage de Jacques François Édouard Stuart avec Clémentine Sobieska

De retour à Rome, Jacques François Édouard Stuart épouse au palais épiscopal de Montefiascone le 3 septembre 1719 la princesse Clémentine Sobieska (1702-1735), petite-fille de Jean III de Pologne. Leurs enfants sont :



Naissance de Charles Édouard Louis Jean Stuart

Charles Édouard Louis Jean Stuart, surnommé Bonnie (beau en scots) naît dans le palais Muti Papazzurri à Rome en 1720, fils de Jacques François Édouard Stuart et de Maria Clementina Sobieska.

Il passe son enfance en Italie.


Charles III d'Espagne à cheval à Gaète - par Giovanni Luigi Rocco (1701-1750)

Siège de Gaète

Dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne, les Autrichiens retranchés à Gaète résistent pendant 4 mois aux troupes franco-espagnoles commandées par Charles III d'Espagne et James Fitz-James Stuart, Duc de Berwick.

Les Autrichiens, commandés par le Comte de Tattenbach-Rheinstein et le Duce Pignatelli di Monteleone, sont défaits ; les Franco-espagnols prennent la ville le 6 août 1734.

Charles Édouard Louis Jean Stuart participe en tant qu'observateur à ce siège de Gaète.

C'est sa première expérience de la guerre.

Louis Charles de Bourbon soutient publiquement ses revendications, offensant ainsi le roi George II de Grande-Bretagne et provoquant un incident diplomatique avec la Grande-Bretagne qui est neutre.

Le Premier ministre britannique Robert Walpole, partisan de la neutralité, écrira par la suite, que George II de Grande-Bretagne, pro-autrichien, aurait pu utiliser cet incident comme prétexte pour entrer en guerre au côté de l'Autriche, mais cela est évité grâce au promptes excuses espagnoles.


Charles-Édouard Stuart - par Antonio David (1729)

Charles Édouard Louis Jean Stuart Régent

En décembre 1743, Jacques François Stuart, son père, nomme Charles Édouard Louis Jean Stuart Régent, lui donnant l'autorité d'agir en son nom.



Soulèvement mené par Charles Édouard Louis Jean Stuart

Prise d'Édimbourg

Charles Édouard Louis Jean Stuart mène un soulèvement pour tenter de rendre le trône à Jacques François Édouard Stuart, son père.

Charles Édouard Louis Jean Stuart débarque à Eriskay le 23 juillet 1745 avec 7 compagnons de Moidart, espérant le soutien d'une flotte française menée par Antoine Walsh, mais ces navires ayant été endommagés par une tempête, il doit essayer de lever une armée en Écosse.

De nombreux clans des Highlands, aussi bien catholiques que protestants, sont d'allégeance jacobite et Charles Édouard Louis Jean Stuart, bien que catholique, s'attend à un accueil chaleureux de ces clans.

Mais la réaction se fait attendre.

Charles Édouard Louis Jean Stuart est capable de lever une troupe suffisante pour marcher sur Édimbourg, qui se rend rapidement.



Bataille de Prestonpans

Charles Édouard Louis Jean Stuart défait l'armée gouvernementale anglaise à la Bataille de Prestonpans, le 21 septembre 1745.

En novembre 1745 Charles Édouard Louis Jean Stuart se trouve à la tête d'une armée de 6 000 hommes.

Après avoir abandonné sa campagne sur Londres pour hiverner, les troupes de Charles Édouard Louis Jean Stuart reviennent en Écosse poursuivies par les armées :

Les forces jacobites atteignent Glasgow le 25 décembre 1745.

Elles s'approvisionnent et sont rejointes par quelques centaines d'hommes.



Bataille de Falkirk

Le major général William Blakeney assiège les jacobites de Charles Édouard Louis Jean Stuart dans le château de Stirling.

Le lieutenant général Henry Hawley avance avec ses troupes à partir d'Édimbourg pour soulager Blakeney.

Le 28 janvier 1746, Henry Hawley engage le combat contre les Jacobites à Falkerque Moor, mais ses canons ne peuvent être efficacement utilisés sur le champ de bataille.

Henry Hawley compte sur la cavalerie pour mettre en déroute les troupes jacobites, mais la charge de ses dragons échoue sous la décharge des Highlanders, et ils doivent battre en retraite, entraînant dans leur débandade les régiments à pied de l'armée royale.

Sir John Cope aurait parié 10 000 livres que son successeur serait battu par les montagnards.

Environ 350 soldats de l'armée gouvernementale sont tués, blessés ou disparus et quelque 300 capturés.

Les pertes des Jacobites sont d'environ 50 morts et 70 blessés.


Bataille de Culloden Recherche des Jacobites chez les habitants

Bataille de Culloden

Les forces de William Augustus de Grande-Bretagne continuent de faire pression sur Charles Édouard Louis Jean Stuart qui se replie vers le nord perdant des troupes et échouant à prendre le château de Stirling ou Fort William, mais s'emparant d'Inverness et de Fort Augustus au début avril 1746.

William Augustus de Grande-Bretagne et son armée arrivent à Nairn le 14 avril 1746.

Les forces jacobites sont à une quinzaine de km près de Drummossie.

Les deux partis se rencontrent dans cette lande aussi nommée Culloden Moor, près d'Inverness le 16 avril 1746.

C'est le dernier affrontement important sur le sol britannique entre deux factions.

Les Jacobites de Charles Édouard Louis Jean Stuart sont environ 5 000 hommes comprenant des soldats vétérans irlandais, quelques Anglais et plusieurs centaines de conscrits français

Maurice Mac-Mahon est capitaine de Charles Édouard Louis Jean Stuart.

William Augustus de Grande-Bretagne, fils de George II de Grande-Bretagne, a environ entre 7 000 et 9 000 hommes comportant un important contingent allemand et des Écossais des Lowlands.

Il pleut, ce qui rend le terrain marécageux et bosselé défavorable pour une charge.

Les guerriers des Highlands de Charles Édouard Louis Jean Stuart viennent d'effectuer de longues journées de marche sous un temps pluvieux.

Démoralisés, ils comptent sur leur bravoure, leur force physique, leurs terrifiants cris, leurs haches et leurs claymores sur un champ de bataille barré de murets destinés à les protéger après chacun de leurs raids.

Narguer les adversaires y compris en montrant ses fesses, les forcer à attaquer et les tailler en morceaux, telle est la stratégie.

Les forces William Augustus de Grande-Bretagne se mettent en 2 lignes pour recevoir les forces jacobites.

Les deux chefs parlementent au petit matin sans résultat.

Pendant les 20 premières minutes, l'artillerie des forces hanovriennes touche les lignes jacobites jusqu'à ce que les Camerons se décident à charger.

Les autres clans de Highlanders chargent aussi, sans coordination.

L'artillerie anglaise passe en tir à mitraille et les Hanovriens utilisent des grenades (primitives) efficaces derrière les murets.

Sur l'aile gauche, quelques Jacobites atteignent les lignes de William Augustus de Grande-Bretagne mais ces dernières ont été entraînées avec le nouveau fusil à baïonnette.

Face à cette efficacité et menacés par la cavalerie, les Jacobites sont obligés de battre en retraite.

Un petit contingent de cavaliers irlandais d'élite empêche que la retraite ne se transforme en déroute.

En moins d'une heure, à midi, William Augustus de Grande-Bretagne est victorieux.

Environ 1 250 jacobites sont morts contre 350 des forces hanovriennes.

Cette défaite entraine une répression sauvage qui vaut à William Augustus de Grande-Bretagne le surnom de boucher de Culloden.

Il ordonne à ses hommes de tuer les blessés, les prisonniers et même des spectateurs.

Les rescapés sont poursuivis.

32 d'entre eux s'étant réfugiés dans une grange, William Augustus de Grande-Bretagne y fait mettre le feu.

Les maisons proches du champ de bataille sont systématiquement incendiées, pour qu'elles ne servent pas de refuges aux survivants.

La répression durera plusieurs mois et on estime à plusieurs dizaines de milliers le nombre des victimes.

Les plus hauts gradés seront jugés et exécutés plus tard à Inverness.

Du côté jacobite, les pertes s'élèvent à plus de 3 000 hommes, soit près de la moitié de l'effectif.

Environ 1 000 combattants écossais sont vendus comme esclaves aux planteurs de coton américains, probablement en Géorgie, ce qui contribuera à déstabiliser les équilibres dans cette colonie, où, à partir de 1750, les abolitionnistes, encore majoritaires, sont dépassés par les esclavagistes, qui obtiennent la légalisation de cette pratique.

Cette défaite s'accompagne d'une intensification de la pression contre le mode de vie traditionnel des Highlanders.

Elle marque la fin des espoirs de restauration de la lignée des Stuarts sur les trônes d'Écosse et d'Angleterre.

Charles Édouard Louis Jean Stuart se réfugie d'abord en France.

Neil MacEachen of Howbeg, protège la fuite de Charles Édouard Louis Jean Stuart vers la France.

Charles Édouard Louis Jean Stuart passera le reste de sa vie en exil.

Moriart Mac-Mahon reste en Irlande pour y soutenir les droits du monarque.

Murrough Mac-Mahon et Patrick Mac-Mahon, ses fils, longtemps errants, abandonnent définitivement l'Irlande à la suite de Charles Édouard Louis Jean Stuart.



Marie Louise Henriette Jeanne de La Tour d'Auvergne Malade

En novembre 1746, Marie Louise Henriette Jeanne de La Tour d'Auvergne contracte la petite vérole.

À cette époque, c'est souvent une maladie mortelle.

Pendant sa convalescence, sa famille reçoit une lettre souhaitant son rétablissement de la part de Charles Édouard Louis Jean Stuart, son cousin,.



Liaison de Charles Édouard Louis Jean Stuart avec Marie Louise Henriette Jeanne de La Tour d'Auvergne

En août 1747, Marie Louise Henriette Jeanne de La Tour d'Auvergne, guérie, et Jules Hercule Mériadec de Rohan-Guémené rencontre Charles Édouard Louis Jean Stuart.

Marie Louise Henriette Jeanne de La Tour d'Auvergne tombe passionnément amoureuse de son cousin, qui partage ses sentiments, et ils débutent une liaison.

Leur enfant est :

Dans l'entourage de Marie Louise Henriette Jeanne de La Tour d'Auvergne, l'adultère est assez largement accepté tant qu'il reste discret.

Ni Marie Louise Henriette Jeanne de La Tour d'Auvergne, ni Jules Hercule Mériadec de Rohan-Guémené n'ont été jusqu'alors infidèle.

Sa belle-mère garde un œil très strict sur elle étant donné que son mari est avec l'armée française en Hollande.

Ses servantes reçoivent l'ordre de veiller sur sa vertu.

Marie Louise Henriette Jeanne de La Tour d'Auvergne et Charles Édouard Louis Jean Stuart doivent recourir à des promenades secrètes de nuit en carrosse.

Sa belle-mère ayant alerté la police parisienne, cette dernière dresse des rapports sur ces promenades.

Au bout d'un certain moment, Marie Louise Henriette Jeanne de La Tour d'Auvergne est enceinte à nouveau et doit se remettre à partager la couche de Jules Hercule Mériadec de Rohan-Guémené, son époux, pour faire croire à ce dernier qu'il est le père de l'enfant.

Mais, jaloux, Charles Édouard Louis Jean Stuart ne peut s'empêcher de révéler leur liaison.

Pourtant, Jules Hercule Mériadec de Rohan-Guémené n'entreprend rien et la rumeur commence à se répandre.



Rupture de Marie Louise Henriette Jeanne de La Tour d'Auvergne d'avec Charles Édouard Louis Jean Stuart

En janvier 1748, confrontée à Charles-Godefroy de La Tour d'Auvergne, son père, ainsi qu'à sa belle-mère, Marie Louise Henriette Jeanne de La Tour d'Auvergne est contrainte d'écrire à Charles Édouard Louis Jean Stuart pour mettre fin à leur liaison.

Cependant, Charles Édouard Louis Jean Stuart reste autorisé à rendre visite à sa famille et à elle, afin de faire taire les rumeurs au sujet de leur liaison.

De désespoir, Marie Louise Henriette Jeanne de La Tour d'Auvergne écrit de nouvelles lettres à Charles Édouard Louis Jean Stuart, allant jusqu'à le menacer de se suicider si ce dernier ne venait pas la revoir.



Rencontre de Charles Édouard Louis Jean Stuart avec Marie Louise Henriette Jeanne de La Tour d'Auvergne

Trois moins plus tard en 1748, Charles Édouard Louis Jean Stuart rencontre nuitamment Marie Louise Henriette Jeanne de La Tour d'Auvergne pour lui dire qu'il a une nouvelle maîtresse, Clementina Walkinshaw.

Marie Louise Henriette Jeanne de La Tour d'Auvergne vivra alors 33 ans sans jamais être infidèle à nouveau.

Selon toutes les apparences, elle sera une bonne épouse et une bonne mère pour son premier-né.



Naissance de Charles Godefroi Sophie Jules Marie de Rohan

Charles Godefroi Sophie Jules Marie de Rohan naît le 28 juillet 1748, fils illégitime de Charles Édouard Louis Jean Stuart et de Marie Louise Henriette Jeanne de La Tour d'Auvergne.

C'est sa belle-mère qui écrit à Jacques François Édouard Stuart, surnommé le Vieux Prétendant,, père de Charles Édouard Louis Jean Stuart, à Rome pour l'informer de la nouvelle, et lui dire que cet enfant était en réalité son petit-fils.

Bien qu'il ait été accepté comme membre de la maison de Rohan, de nombreuses études généalogiques soulignent le fait que les Rohan ne mentionneront plus cet enfant par la suite.



Mariage de Charles Édouard Louis Jean Stuart

Charles Édouard Louis Jean Stuart épouse en 1772 une princesse de Stolberg, de 30 ans sa cadette.

L'union n'est pas heureuse et Charles Édouard Louis Jean Stuart sombre dans l'alcoolisme.



Mort de Charles Édouard Louis Jean Stuart

Charles Édouard Louis Jean Stuart meurt à Rome le 31 janvier 1788.

Il est inhumé dans la Cathédrale San Pietro de Frascati où son frère, Henri Benoît Stuart est cardinal-évêque.



Mort d'Henri Benoît Stuart

Henri Benoît Stuart meurt en 1807.

La dépouille de Charles Édouard Louis Jean Stuart est transférée dans la basilique Saint-Pierre, et seul son cœur est laissé dans la cathédrale San Pietro de Frascati.


Menu contextuel

Si, dans le résultat d'une recherche, un nom de personne ou de lieu ou une date vous interpelle, sélectionnez-le et faites un clique droit pour lancer une nouvelle recherche.


Si ce site vous est utile, placez le dans vos favoris ou marques-pages !