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Événements contenant la ou les locutions cherchées
18 événements affichés, le premier en 1077 - le dernier en 1135
Mariage de Centulle V de Béarn avec Béatrix Ire de Bigorre
Centulle V de Béarn Comte de Bigorre
Centulle V de Béarn épouse en 1077 ou 1079 Béatrix Ire de Bigorre, Comtesse de Bigorre. Leurs enfants sont :
Naissance de Centulle II de Bigorre
Centulle II de Bigorre naît en 1080, fils de Centulle V de Béarn et de Béatrix Ire de Bigorre.
Mariage de Bernard-Aton IV de Trencavel avec Cécile de Provence
Bernard-Aton IV de Trencavel épouse en 1083 Cécile de Provence (mort en 1150), fille de Bertrand II, Comte de Provence, et de Mathilde. Leurs enfants sont :
Prise d'Huesca
Mort de Centulle V de Béarn
Gaston IV de Béarn Vicomte de Béarn.
Bernard III de Bigorre Comte de Bigorre
Béatrix Ire de Bigorre régente du comté de Bigorre
Centulle V de Béarn renforce et augmente l'autonomie des vicomtes de Béarn face aux ducs d'Aquitaine, dont il est théoriquement le vassal.
Les vicomtes de Dax et de Soule perdent des territoires en 1090 au profit du Béarn. Les Ducs d'Aquitaine lui accordent la Vicomté d'Acqs, les Pays d'Orthez et de Salies et surtout ils l'affranchissent de tout vasselage.
En 1090, Centulle V de Béarn repart vers l'Aragon, à la tête des troupes béarnaises pour participer à la prise d'Huesca, engagée par le roi Sanche Ier Ramirez.
Centulle V de Béarn meurt à Tena dans la vallée du Teigne en 1090 assassiné traîtreusement.
Certains de ses actes d'autonomie sont remarquables :
Centulle V de Béarn est un grand partisan de la réforme grégorienne de l'église catholique et, accordant de nombreux dons, il entretient des relations excellentes avec le saint Siège.
Le pape Grégoire VII le qualifie de amator justitiae, defensor pauperum, propagator pacis, c'est-à-dire soutien de la justice, défenseur des pauvres et propagateur de paix.
Gaston IV de Béarn, son fils, lui succède et devient Vicomte de Béarn. Il a peu après à faire face aux assauts de ses ennemis héréditaires, les vicomtes de Dax et de Soule.
Bernard III de Bigorre succède à son père comme Comte de Bigorre, sous la régence de Béatrix Ire de Bigorre, sa mère.
Peu après les habitants de la vallée de Barège se révoltent, interdisent l'accès de la vallée à la Béatrix Ire de Bigorre et à sa famille, puis font emprisonner Centulle II de Bigorre.
Avec l'aide des habitants d'une vallée voisine, Béatrix Ire de Bigorre parvient à réprimer la rébellion.
Départ en croisade de Raymond VI de Toulouse
Bertrand II de Toulouse Régent des possessions de Raymond VI de Toulouse
Sage administrateur, Raymond VI de Toulouse se prépare à la croisade en réunissant une importante fortune, sans aliéner ses possessions.
Une bonne partie de cette fortune vient de la dot d'Elvire de Castille.
Pour l'augmenter, il ordonne la dévaluation du denier de Toulouse, et met en gage quelques terres annexes.
Ainsi, une partie du Rouergue (dont une partie de la ville de Rodez) est donnée à Richard III de Millau, un officier de Raymond VI de Toulouse.
Cette fortune, qu'il reconstituera au fur et à mesure des pillages, lui permettra de payer son armée, et même de financer les autres chefs, quand ceux-ci se retrouvent à cours d'argent.
Raymond VI de Toulouse et Elvire de Castille partent pour la première Croisade sans esprit de retour.
Les raisons qui incitent ce seigneur à abandonner la principauté qu'il a mis tant de temps et d'énergie à constituer pour partir à l'aventure en Terre Sainte ne sont pas vraiment connues.
La foi l'a évidemment motivé, mais Raymond est trop fin politique pour que l'on admettre cette seule motivation.
Raymond VI de Toulouse commande l'une des 4 armées de la première Croisade, celle des Provençaux, qui gagne Constantinople par voie terrestre.
Mais il se comporte toujours en égal des autres chefs et non comme leur supérieur.
Ils partent fin octobre 1095 sous le Commandement de Raymond VI de Toulouse et d'Adhémar de Monteil, Évêque du Puy.
Les Provençaux sont 100 000 avec comme emblème la croix de Toulouse dont :
plusieurs chevaliers des maisons de Beduer, Cabrerets, Cardaillac, Castelnau-Bretenoux, Castelnau-Montratier, Montpezat, Luzech, Pestillac, Saint-Cirq-Lapopie et Thémines.
Raymond VI de Toulouse confie à Bertrand II Toulouse, son fils, ses possessions : les comtés de Toulouse, de Rouergue, d'Agen, d'Albi et du Quercy, la marche de Gothie et de Provence et le duché de Narbonne.
Les partisans de Guillaume IX le Troubadour le qualifient de bâtard, voulant ainsi l'écarter du comté de Toulouse.
Selon un chroniqueur anglais, Bertrand II de Toulouse ressemble en caractère à son père. Mais le fils, s'il peut s'emporter comme son père, ne sait pas feindre la modération quand il le faut.
Entre 1096 et 1101, alors que Gaston IV de Béarn son mari participe à la première croisade, Talèse d'Aragon s'occupe de l'administration du Béarn, avec l'aide d'un conseil de nobles.
Prise de Jérusalem
Mort de Géranton du Béage
À la tête de l'avant-garde de l'armée, Gaston IV de Béarn entre le 3 juin 1099 dans Ramallah, tandis que le Normand Tancrède de Hauteville se dirige vers Bethléem.
De Ramallah, Gaston IV de Béarn chevauche jusqu'à Jérusalem, et il est le premier des croisés à en apercevoir les murailles.
Le 7 juin 1099 les croisés arrivent sous les remparts de Jérusalem où par crainte de trahison les arabes égyptiens ont déjà expulsé tous les chrétiens de la ville.
Gaston IV de Béarn subit une attaque de la garnison fatimide qui aurait pu lui coûter la vie sans l'arrivée opportune de Tancrède de Hauteville.
Dès lors les prêtres et moines lavent les soldats dans le Jourdain pour les purifier et organisent maintes processions avec palmes, croix et chants liturgiques sous les quolibets et les rires amusés des arabes. Mais leur joie ne durera guère...
Gaston IV de Béarn, Centulle II de Bigorre et Robert II Bertrand de Bricquebec participent à la prise de Jérusalem.
Gaston IV de Béarn est chargé de la construction des machines essentielles au siège, les châteaux roulants.
Gaston IV de Béarn profite de la présence à Haifa de la flotte génoise qui après avoir apporté des renforts se trouve bloquée par la flotte fatimide. Gaston IV de Béarn obtient des chefs de la flotte qu'ils lui cèdent leurs charpentiers et le bois de leurs navires pour la construction des machines de guerre.
Gaston IV de Béarn assume avec Tancrède de Hauteville le commandement des troupes gasconnes, face à la porte de Goliath, à l'ouest de Jérusalem.
Thomas de Marle et Robert II de Flandre participe à la prise de Jérusalem.
Hugues II de Campdavaine monte parmi les premiers à l'assaut.
Roger de Choiseul participe à la prise de Jérusalem.
Hugues II d'Amboise participe à ce siège.
Dans la matinée du 15 juillet 1099, les hommes de Godefroy de Bouillon parviennent à approcher le château et à y ouvrir une brèche.
Géranton du Béage meurt en 1099 devant les murs de Jérusalem.
Tancrède de Hauteville et Gaston IV de Béarn (Il fut, dit-on, le premier croisé à pénétrer dans la Cité Sainte) se lancent immédiatement à l'attaque, dépassent les tours de David et Goliath et se dirigent vers l'esplanade du Temple pendant que l'armée croisée se livre au pillage et au massacre généralisé.
Lors de l'assaut final, vers midi, Letold et Gilbert de Tournai sont au premier rang puis viennent Godefroy de Bouillon suivi de son frère Eustache III de Boulogne. Ils se hissent en haut des remparts pendant que la muraille Nord est envahie à son tour.
A toute vitesse les défenseurs se replient vers le temple et Iftikhar al-Dawla gouverneur de Jérusalem, cerné par les provençaux se rend avec son entourage à Raymond VI de Toulouse qui en toute loyauté respecte sa promesse de vie sauve, formulée avant la prise des remparts.
Au Temple, Tancrède de Hauteville et Gaston IV de Béarn laissent leurs étendards à un groupe de civils réfugié en haut d'une mosquée. Le jour suivant, un groupe de croisés exaltés se dirigeant vers le Temple, assassine ces civils, provoquant la colère de Tancrède de Hauteville et Gaston IV de Béarn.
Toutes les autres promesses données par les autres commandants ne sont pas respectées. Tancrède de Hauteville fait des centaines de prisonniers musulmans, tente de les conduire dans l'asile d'une mosquée, mais ils sont massacrés malgré sa protection.
Pendant 2 jours les croisés se livrent à un des plus abominables massacre de l'Histoire. Environ 60.000 personnes sont exterminées.
Les portes sont enfoncées, les civils, hommes, femmes, enfants, vieillards sont exécutés sans distinction, ni pitié.
Des musulmans sont décapités, d'autres tombent des remparts criblés de flèches, d'autres enfin brûlent dans les flammes ! A travers les rues et les place publiques de la ville sainte on voit des amoncellements de pieds, de mains et de têtes coupées imprégnées de sang coagulé... Dans l'ancien temple de Salomon où les musulmans ont l'habitude de célébrer leur fêtes religieuses on avance avec du sang jusqu'à la hauteur des genoux...
Toute la communauté juive est enfermée dans une synagogue où l'on met le feu, il n'y a aucun survivant.
Après la prise de la ville, il est beau de voir devant le Saint Sépulcre, la dévotion des pèlerins qui manifestent leur joie en chantant au Dieu vainqueur et triomphant par des chants inexprimables en paroles !
Bataille d'Ascalon
Le 12 août 1099, l'armée égyptienne arrive enfin à Ascalon, le vizir qui croit toujours en une possible collaboration avec les francs envoie un ambassadeur pour discuter avec les nouveaux chefs de Jérusalem.
Mais sachant que l'armée égyptienne est à leur portée, les croisés foncent sabre au clair sur le campement égyptien installé devant Ascalon.
Encore une fois la surprise est totale puisque même les éclaireurs n'ont pas le temps d'annoncer l'arrivée des cavaliers.
L'armée du grand Vizir est décimée avec ses 10 000 hommes et comme des soldats égyptiens se sont réfugiés dans la cité d'Ascalon, de nombreux civils sont également massacrés avec les fuyards.
La victoire croisée ne se concrétise pas par la prise de la ville, faute d'accord entre les différents chefs.
Raymond VI de Toulouse participe à cette bataille.
Gaston IV de Béarn et Centulle II de Bigorre participent à cette bataille.
Hugues II d'Amboise participe à cette bataille.
En quelques mois toutes les places fortifiées de Galilée se rendent aux croisés avec les ports du littoral méditerranéen.
Voyage de Retour
En septembre 1099, Gaston IV de Béarn, Robert II de Flandre, Robert II Courteheuse et probablement, Centulle II de Bigorre, s'embarque pour Constantinople au port de Laodicea.
Mariage de Centulle II de Bigorre avec Aimable Trencavel
Centulle II de Bigorre épouse vers 1100 Aimable Trencavel, fille de Bernard-Atton IV Trencavel et de Cécile de Provence. Leur enfant est :
Mariage de Raymond-Bérenger III de Barcelone avec Douce Aldonza Ire de Provence
Raymond-Bérenger III de Barcelone Comte de Provence et de Gévaudan, Vicomte de Millau
Raymond-Bérenger III de Barcelone (1082-1131) épouse à Saint-Victor de Marseille le 3 février 1112 Douce Aldonza Ire de Provence, Comtesse de Provence. Leurs enfants sont :
Raymond-Bérenger III de Barcelone devient :
Le mariage semble avoir lieu à Saint-Victor de Marseille et non à la cathédrale Saint-Trophime d'Arles alors capitale du comté de Provence. Baratier écrit : Cette union a peut-être été favorisée par Richard de Millau, archevêque de Narbonne.
Plusieurs donations successives légitiment l'autorité du comte barcelonais sur la Provence.
L'abbaye de Saint-Victor a alors de nombreux domaines en Catalogne, ce qui explique probablement les contacts de l'Église avec les princes Catalans par l'intermède d'anciens abbés de ce monastère.
Mort de Bernard III de Bigorre
Centulle II de Bigorre Comte de Bigorre.
Bernard III de Bigorre meurt en 1112 ou 1113.
Centulle II de Bigorre devient Comte de Bigorre.
Centulle II de Bigorre doit soumettre son vassal Sanche Garcia d'Aure, qui refuse de lui rendre hommage.
Par la suite Sanche Garcia se révoltera à plusieurs reprises, soutenu par Bernard Ier de Comminges, ennemi de Centulle II de Bigorre.
Siège de Saragosse
En 1114, Centulle II de Bigorre accompagne Gaston IV de Béarn en Espagne pour lutter contre les Maures.
Plusieurs seigneurs occitans se regroupent sous la bannière d'Alphonse Ier le Batailleur, Roi d'Aragon et assiègent Saragosse.
Mariage de Pierre de Marsan avec Béatrix II de Bigorre
Pierre de Marsan Comte de Bigorre
Pierre de Marsan épouse en 1118 Béatrix II de Bigorre (vers 1104-vers 1156), fille de Centulle II de Bigorre et d'Amable de Béziers. Leurs enfants sont :
Ce mariage permet l'union entre le comté de Bigorre et la vicomté de Marsan séparés depuis le Xe siècle.
Pierre de Marsan porte le titre de Comte de Bigorre.
Siège et prise de Saragosse
Gaston IV de Béarn Gouverneur de Saragosse et Pair de la couronne d'Aragon
En 1118, le pape Gélase II organise un petit concile à Toulouse, durant lequel il accorde le titre de croisade à l'expédition planifiée par Alphonse Ier le Batailleur et Gaston IV de Béarn contre la ville musulmane de Saragosse.
Pour l'attaque de Saragosse, Alphonse Ier le Batailleur bénéficie, en plus de ses propres forces aragonaises et navarraises, de l'appui de nombreux chevaliers francs croisés.
Gaston IV de Béarn accueille les Francs en Béarn en mai 1118, les conduit à Saragosse et prend le commandement du siège.
Guy de Lons l'accompagne.
Ermengol VI d'Urgell participe à cette prise de Saragosse.
La prise des faubourgs est aisée, mais la ville résiste de longs mois.
Gaston IV de Béarn fait construire 20 catapultes et plusieurs châteaux roulants semblables à ceux utilisés à Jérusalem.
Les Almoravides capitulent finalement le 2 décembre 1118 sans qu'il soit clairement établi si les assiégés se rendent poussés par la faim, ou à cause d'une brèche que les croisés réussirent à ouvrir.
Il n'y a ni pillage ni massacre.
Les vies et les biens des habitants sont respectés et ceux qui veulent partir le peuvent.
Les vainqueurs se répartissent les grandes richesses du gouverneur almoravide et le contrôle des différents quartiers de la ville.
Saragosse devient la nouvelle capitale d'Aragon.
Gaston IV de Béarn est tout particulièrement récompensé par Alphonse Ier le Batailleur.
Gaston IV de Béarn est nommé gouverneur de Saragosse et pair de la couronne d'Aragon.
À son tour Gaston IV de Béarn répartit une partie des terres reçues entre les nobles béarnais qui l'ont accompagné.
Centulle II de Bigorre obtient aussi des privilèges sur Saragosse.
Allégeance de Centulle II de Bigorre à Alphonse Ier le Batailleur
Le Béarn et la Bigorre font respectivement partie du duché d'Aquitaine et du royaume de France, mais cette appartenance est purement théorique, au contraire des liens avec l'Aragon.
Centulle II de Bigorre prête allégeance à Alphonse Ier le Batailleur en 1122, sortant ainsi formellement de l'orbite aquitaine.
Gaston IV de Béarn est lui considéré comme un égal par le roi aragonais, auquel il n'aura jamais à prêter allégeance.
Mariage de Centulle II de Bigorre avec Étiennette de Barcelone
Centulle II de Bigorre épouse en 1128 Étiennette de Barcelone, fille de Raymond-Bérenger III de Barcelone et de Douce Aldonza Ire de Provence.
Bataille de Fraga
Mort de Alphonse Ier le Batailleur Roi d'Aragon et de Navarre
Mort de Centulle II de Bigorre
Mort d'Aimery II de Narbonne
Ramire II d'Aragon Roi d'Aragon
Garcia V le Restaurateur Roi de Navarre
Béatrix II de Bigorre Comtesse de Bigorre
Pierre de Marsan Comte de Bigorre
Guiscarde de Béarn Vicomtesse de Béarn, d'Oloron et de Boulhois
Pierre II de Béarn Vicomte de Béarn, d'Oloron, de Gabardan et de Boulhois
Talèse d'Aragon Régente de la vicomté de Béarn
S'inspirant de la succession de Gaston IV de Béarn, Alphonse Ier le Batailleur, dans son testament lègue ses propriétés, incluant son royaume, aux Ordres militaires de Terre Sainte :
Alphonse Ier le Batailleur assiège Fraga en Catalogne.
Centulle II de Bigorre, Aimery II de Narbonne et Centulle VI de Béarn participent à ce siège.
Alphonse Ier le Batailleur confie à Guy de Lons la direction spirituelle de la croisade, malgré la présence dans l'expédition des évêques aragonais de Roda, Huesca ou Nájera.
Guy de Lons est responsable de la protestion de la relique : un lignum crucis ou morceau de la vraie croix, qu'Alphonse transporte à ses côtés pour lui porter chance dans les combats.
Le 11 ou le 17 juillet 1134, l'armée almoravide attaque et met en déroute l'armée croisée, faisant périr la quasi totalité des chevaliers chrétiens.
Centulle II de Bigorre, Aimery II de Narbonne et Centulle VI de Béarn meurt durant cette bataille.
Aimery II de Narbonne est inhumé dans l'abbaye de Lagrasse, dont Bérenger, son frère, est alors abbé.
Aimery II de Narbonne n'a jamais accepté la suzeraineté d'Alphonse Jourdain de Toulouse, Duc de Narbonne.
Ermengarde de Narbonne, l'aînée des deux filles qui lui survivent, lui succède.
Guy de Lons défend la relique mais est finalement fait prisonnier. Ses vainqueurs lui arrachent les yeux et le libèrent contre une forte rançon.
Alphonse Ier le Batailleur meurt à Poleñino le 7 septembre 1134, sans postérité.
Ramire II d'Aragon se trouve en train de célébrer la nativité de la Vierge, le 8 septembre 1134, à Tierrantona, en Sobrarbe, lorsqu'il apprend la nouvelle de la mort de son frère.
Le testament Alphonse Ier le Batailleur spécifie que son royaume est légué à plusieurs ordres militaires religieux mais est refusé par les noblesses aragonaise et navarraise.
Ramire II d'Aragon, évêque de Barbastro, est élu cinquième Roi d'Aragon par l'assemblée par les nobles aragonais réunis Jaca.
Ramire II d'Aragon abandonne la vie cléricale.
Ramire II d'Aragon n'a pas le temps de prendre possession de son évêché.
Ramire II d'Aragon est couronné à Saragosse, le 29 septembre 1134.
En 1134, García V Ramirez qui avait été spolié du trône à la mort de son père se voit offrir le trône de Navarre par la noblesse navarraise. Il est surnommé García V le Restaurateur.
Le lègue des propriétés d'Alphonse Ier le Batailleur aux Ordres militaires de Terre Sainte déclenche une énorme crise politique qui s'achèvera 3 ans plus tard par la remise du royaume d'Aragon dans les mains Raymond-Bérenger IV de Barcelone.
Béatrix II de Bigorre succède à son père comme Comtesse de Bigorre. Son mariage avec Béatrix apporte à Pierre de Marsan le comté de Bigorre.
Centulle VI de Béarn étant mort sans succession, Guiscarde de Béarn, sa sœur, veuve de Pierre II de Gabarret, devient vicomtesse de Béarn.
Les femmes ne pouvant pas être vicomtesses, les titres de Béarn, d'Oloron et de Boulhois passe automatiquement à Pierre II de Béarn, son fils.
Jusqu'à ce que l'enfant atteigne la majorité, la régence est assurée par Talèse d'Aragon, mère de Guiscarde.
Talèse d'Aragon prend parti contre Ramire II d'Aragon qui en représailles lui retire les seigneuries de Saragosse et d'Uncastillo, qu'elle avait héritées de Gaston IV de Béarn, son mari.
Mariage de Raymond Arnaud II de Gascogne avec Étiennette de Barcelone
Étiennette de Barcelone est veuve de Centulle II de Bigorre.
Raymond Arnaud II de Gascogne (vers 1105-1167), Vicomte de Dax, épouse Étiennette de Barcelone. Leurs enfants sont :
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