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Événements contenant la ou les locutions cherchées



31 événements affichés, le premier en 1754 - le dernier en 1818



Naissance de Catherine-Dominique de Pérignon

Catherine-Dominique de Pérignon naît à Grenade dans le Languedoc le 31 mai 1754.

Il et issu d'une famille aisée établie dans le Languedoc depuis le XVIe siècle et dont une branche a été anoblie par le capitoulat de la ville de Toulouse au XVIIIe siècle en 1706.



Catherine-Dominique de Pérignon Sous-lieutenant dans le corps des grenadiers royaux

Pérignon effectue de bonnes études.

Catherine-Dominique de Pérignon entreprendune carrière militaire et obtient un brevet de sous-lieutenant dans le corps des grenadiers royaux en Guyenne en 1769.



Catherine-Dominique de Pérignon Aide de camp du comte de Preissac

En 1770, Catherine-Dominique de Pérignon est aide de camp du comte de Preissac.



Édit de Ségur

Dans le contexte de guerre d'indépendance américaine et de l'émulation des idéaux des Lumières, la noblesse française entame une réaction nobiliaire et raffermit son monopole sur l'armée française.

L'Édit de Ségur du 22 mai 1781 impose à tous les candidats à une sous-lieutenance dans l'infanterie, la cavalerie et les dragons :

L'édit de Ségur bloque l'avancement militaire des roturiers et des anoblis récents.

Catherine-Dominique de Pérignon démissionne de ses fonctions et retourne sur ses terres.



Mariage de Catherine-Dominique de Pérignon avec Hélène-Catherine de Grenier

Catherine-Dominique de Pérignon épouse à Montech dans le Tarn-et-Garonne le 14 février 1786 Hélène-Catherine de Grenier. Leurs enfants sont :



Catherine-Dominique de Pérignon Juge de paix du canton de Montech

Rentré depuis quelque temps déjà dans la vie civile, Catherine-Dominique de Pérignon accueille les événements de 1789 avec bienveillance et en épouse les idées.

Catherine-Dominique de Pérignon accepte les fonctions de juge de paix du canton de Montech.



Catherine-Dominique de Pérignon Député de la Haute-Garonne

Catherine-Dominique de Pérignon est élu député de la Haute-Garonne.

Il siège à droite et est membre du comité militaire.



Guerre du Roussillon

Catherine-Dominique de Pérignon Lieutenant-colonel d'infanterie

La guerre du Roussillon, aussi dénommée guerre des Pyrénées ou guerre de la Convention est un conflit qui oppose l'Espagne et la France révolutionnaire entre 1793 et 1795, à l'intérieur du conflit plus général entre la Première Coalition et la France.

En janvier 1793, Antonio Ricardos remplace à Barcelona, le comte de Lacy qui vient de mourir et devient gouverneur de Catalogne.

Manuel Godoy, l'homme fort du gouvernement espagnol, signe avec la Grande-Bretagne son adhésion à la Première Coalition contre la France, afin de récupérer la partie de la Catalogne : Roussillon, Conflent et Cerdagne, devenue française depuis le traité des Pyrénées de 1659.

La Convention nationale déclare la guerre à Charles IV d'Espagne, se mobilise la première et attaque l'Espagne le 7 mars 1793 à travers la frontière catalane.

En réponse à l'exécution de Louis XVI, l'Espagne déclare la guerre à la République française le 17 avril 1793.

Une flotte anglo-espagnole opère à Toulon en soutien aux royalistes.

Catherine-Dominique de Pérignon démissionne au premier cri de guerre pour devenir lieutenant-colonel d'infanterie dans l'armée des Pyrénées orientales.

À l'armée des Pyrénées, Jean-Baptiste Bessières gagne ses grades de lieutenant et de capitaine.

L'armée espagnole, bien préparée et aguerrie, sous le commandement du général Antonio Ricardos, bouscule l'armée des Pyrénées orientales, composée de nouvelles recrues qui ne peuvent qu'opposer qu'une faible résistance.

L'armée espagnole envahit le Roussillon avec environ 25 000 hommes et une centaine de pièces d'artillerie, en passant par Saint-Laurent-de-Cerdans, et se rend maître du Perthus, de la vallée du Tech (Arles-sur-Tech, Céret, Trouillas...) et s'approche de Perpignan par le sud.

Les troupes espagnoles, scindées en 3 colonnes, sont positionnées :

Le gros des troupes françaises est installé sur une ligne allant de Cabestany à Orles, avec des positions secondaires au nord de Perpignan à Rivesaltes et Salses.



Bataille de Peyrestortes

Les Français refoulent à nouveau Antonio Ricardos dans la bataille de Peyrestortes le 17 septembre 1793.

Les Espagnols inversent les rôles dans la bataille de Truillas le 22 septembre 1793.

Catherine-Dominique de Pérignon se fait remarquer au combat de Truillas par les représentants du peuple.

Catherine-Dominique de Pérignon devient colonel en 1793.

Catherine-Dominique de Pérignon obtient le grade de général de brigade en septembre 1793.



Bataille de Peyrestortes

Jusqu'en septembre 1793, l'armée espagnole prend toutes les zones fortifiées de la zone frontalière ainsi que les localités de la vallée du Tech : Banyuls-dels-Aspres, Céret, Arles-sur-Tech,...

Les troupes espagnoles sont scindées :

Le gros des troupes françaises est installé sur une ligne allant de Cabestany à Orles, avec des positions secondaires au nord de Perpignan à Rivesaltes et Salses.

Antonio Ricardos installe son quartier général à Trouillas. Il a pour but de prendre Perpignan.

Il attaque, le 3 septembre 1793, le moulin d'Orles situé à moins de 3 km de Perpignan.

L'attaque est repoussée par :

Antonio Ricardos décide alors de contourner Perpignan par le Nord.

Le 8 septembre 1793, Antonio Ricardos ordonne à la division de Jeronimo Giron-Moctezuma, marquis de Las Amarillas, de quitter Saint Estève par Baixas et de prendre possession de la colline de Peyrestortes en attaquant les 4 000 fantassins français sous les ordres d'Eustache Daoust installés à Rivesaltes.

Malgré une résistance acharnée des Français, les espagnols prennent Rivesaltes et les français sont rejetés sur Salses et sur les positions avancées de Perpignan au Vernet.

Le 10 septembre 1793, les espagnols mettent en place un second campement, de 10 000 fantassins et de 2 000 cavaliers à Peyrestortes, coupant ainsi les communications avec Narbonne.

Le territoire fertile est traversé par 3 ruisseaux affluents du fleuve Agly : la Llavanera, la Llobera, l'Oms.

Le général Eustache Charles d'Aoust renforce alors le camp du côté du Vernet pour faire face au camp espagnol de Peyrestortes.

Les troupes de Joseph Cassanyes redescendent alors rapidement de Cerdagne et s'installent un peu plus au nord, au fort de Salses.

Le 17 septembre 1793, Antonio Ricardos lance deux offensives sur les troupes françaises :

Au sud, 400 artilleurs bombardement la citadelle de Perpignan à partir de 2 heures du matin.

Les troupes espagnoles se déplacent sur Pollestres.

Les troupes françaises des généraux Luc Siméon Auguste Dagobert, Barbantane, Catherine-Dominique de Pérignon et Pierre Poinsot de Chansac contre-attaquent.

Les français malgré la perte de 2 000 hommes, font reculer l'ennemi.

Les troupes espagnoles refluent dans le désordre vers Le Boulou, et malgré l'instance de Joseph Cassanyes, le général en chef Louis-Charles de Flers refuse d'exploiter cet avantage pour les anéantir.

A l'ouest, sur la colline du Vernet face à Peyrestortes, la cavalerie de Jeronimo Giron-Moctezuma, surveille, harcèle les artilleurs de Joseph-Charles Mondredon qui a remplacé le général Louis Lemoine.

Les avants postes du camp retranché de Vernet sont attaqués et les Français sont obligés de céder devant le nombre des assaillants.

Toutefois les 40 canons bombardent le camp espagnol et les troupes du général Charles de Eustache d'Aoust sont renforcées par 6 000 hommes venant du camp de l'Union permettant, dans un premier temps de tenir la position.

Une fois les renforts totalement arrivés, les Français lancent alors une contre attaque :

Au petit matin, les Français attaquent la position espagnole de Peyrestortes sous un déluge d'artillerie.

La colonne de gauche, sous les ordres de Louis Lemoine, contourne les positions ennemies et les prend à revers.

Désormais les français et les espagnols sont face à face sur le plateau séparé par le ravin que forme la rivière Llavanera.

Louis Antoine Goguet lance par surprise ses fantassins à l'assaut des positions espagnoles de Jeronimo Giron-Moctezuma.

À la baïonnette les soldats Français s'engage dans un corps à corps jusque tard dans la nuit, repoussant également les contre-attaques de la cavalerie ennemie.

La colonne d'observation du général Soulheirac, passée à droite du dispositif français, ainsi que les soldats de la garnison du Fort de Salses arrivent en renfort, attaquent et percent le flanc droit espagnol.

A 22 heures, les forces de Jeronimo Giron-Moctezuma et de Juan Curten sont en déroute et refluent en désordre au-delà de la Têt vers Ponteilla, Mas Deu et Trouillas.

Cette victoire française marque l'arrêt des attaques contre la citadelle de Perpignan et la fin de la progression espagnole en Roussillon.

Elle fait 800 tués, 1 500 blessés et 1 200 prisonniers côté espagnol.

Les Français eurent 300 tués.

Les Français, étant rentrés dans le campement espagnol, capturent 6 obusiers, 40 canons et un important stock d'armes, de vivres,…



Catherine-Dominique de Pérignon Général de division

Catherine-Dominique de Pérignon devient Général de division deux mois plus tard, le 3 nivôse an II soit le 23 décembre 1793.



Reconquête du Roussillon

Bataille du Tech

Bataille des Albères

Prise du camp du Boulou

Prise de Port-Vendres

Reprise de Collioure

Reprise du Fort de Bellegarde

En avril 1794 Dugommier juge que tout est prêt pour une vaste offensive.

Son plan est à la fois simple et audacieux : cerner de toutes parts les Espagnols afin de les refouler derrière la frontière.

Le 28 avril 1794, Dugommier passe le Tech à Brouilla et remporte la bataille du Tech.

Ce succès est confirmé par la victoire des Albères, le 30 avril 1794, remportée conjointement avec Jean-Victor Marie Moreau, sur les Espagnols et les Hollandais.

Dugommier ordonne à ses généraux deux actions simultanées :

Au Boulou, se voyant cernés de toutes parts, les Espagnols fuient comme ils le peuvent, en désordre, non sans vouloir exploser leurs dépôts de munitions.

Héroïques, les Boulounencs vont tout faire pour éviter que la chapelle Saint-Antoine ne saute et notamment un certain Llagone sauvé in extremis au moment où il va couper la mèche malgré la menace d'un sapeur espagnol.

Fuyant comme ils peuvent sur la route de Maureillas et du col du Portell où ils livrent des combats d'arrière-garde aussi farouches que terribles, les Espagnols refluent vers chez eux en laissant à son sort une de leur garnison au fort de Bellegarde.

La victoire décisive du Boulou ou de Montesquieu, remportée sur les Espagnols de Luis Firmin de Carvajal le 1er mai 1794, assure à Dugommier la reconquête du Roussillon.

Le siège est mis devant Fort de Bellegarde le 7 mai 1794

Le général La Union a sous ses ordres les 400 nobles français de la Légion Panetier.

Port-Vendres, défendu par le général La Union, tombe courant mai 1794.

Collioure est reprise le 26 mai 1794.

Le 24 juin 1794 c'est au tour de Commissari.

Quelques combats assurent une avancée progressive :

Dugommier reprend le Fort de Bellegarde le 17 septembre 1794.

Le 22 septembre 1794, une offensive audacieuse permet à Dugommier d'enlever la redoute et le camp de Coustouges, mettant en fuite l'ennemi qui abandonne la majeure partie de son matériel.

Le 10 novembre 1794, par un dernier courrier adressé au Comité de Salut Public, Dugommier rend un vibrant hommage à Pierre Bayle (1783-1794), un garçon de 11 ans natif de Tourreilles, engagé volontaire, tambour à l'État-major de Pierre Augereau, mort au champ d'honneur en battant la diane afin que les Espagnols n'entendent pas le déplacement de l'artillerie légère française.



Bataille de la Sierra Negra

Mort de Dugommier

Mort de Luis Firmin de Carvajal Comte de La Union ou de l'Union

La bataille de la Sierra Negra est aussi appelée :

Elle se déroule du 17 au 20 novembre 1794 à Sant Llorenç de la Muga en Catalogne, entre :

Dugommier meurt le 18 novembre 1794 deuxième jour de cette bataille.

Catherine-Dominique de Pérignon lui succède comme commandant en chef de l'armée des Pyrénées.

Luis Firmin de Carvajal, le commandant espagnol, meurt le 20 novembre 1794 lors de cette bataille.

Il est remplacé, par intérim, par Jeronimo Morejon Giron y Moctezuma marquis des Amarillas jusqu'à ce que Don José de Urrutia y de las Casas vint le remplacer.

La bataille se solde par une victoire des Français.

Pendant les 4 jours de bataille, le chirurgien Larrey se distingue, pratiquant 700 amputations.

Suite à cette bataille, Figueres ou Figueras est reprise le 27 novembre 1794 par Catherine-Dominique de Pérignon.

Dugommier est d'abord inhumé au fort de Bellegarde, dans le bastion qui regarde l'Espagne, et son nom est inscrit au Panthéon.

Napoléon Ier conservera son souvenir, puisqu'il léguera 100 000 francs à son fils en mémoire du siège de Toulon.

Dugommier repose actuellement à Perpignan au cimetière Saint Martin.



Catherine-Dominique de Pérignon Élu par la Haute-Garonne au Conseil des Cinq-cents

Catherine-Dominique de Pérignon est élu par la Haute-Garonne au Conseil des Cinq-cents.



Catherine-Dominique de Pérignon Ambassadeur à Madrid

Catherine-Dominique de Pérignon est envoyé en ambassade à Madrid est chargé de cimenter les relations amicales que ses victoires ont rétablies, et de conclure une alliance offensive et défensive.

Bertrand de Clauzel l'accompagne en décembre 1795.



Rappel de Catherine-Dominique de Pérignon par le Directoire

À la suite d'une liaison avec une espionne royaliste, Catherine-Dominique de Pérignon est rappelé par le Directoire en 1797 et placé au traitement de réforme.



Laurent Jean-François de Truguet Ambassadeur à Madrid

Bertrand de Clauzel rentre en France lors du remplacement de Catherine-Dominique de Pérignon comme ambassadeur à Madrid par Laurent Jean-François de Truguet, au commencement de vendémiaire an VI soit en septembre 1797.



Catherine-Dominique de Pérignon Commandant des troupes de Ligurie

Remis en activité en 1799, Catherine-Dominique de Pérignon se voit confier le commandement des troupes de Ligurie.


Bataille de Novi - par Alexander Kotzebue (1815-1889)

Barthélémy-Catherine Joubert Général en chef de l'armée d'Italie

Mariage de Barthélémy-Catherine Joubert avec Félicité Françoise de Montholon-Sémonville

Bataille de Novi

Mort de Barthélémy-Catherine Joubert

Catherine-Dominique de Pérignon Prisonnier des Russes

Jean Gabriel Marchand Général de brigade

Le 30 prairial an VII soit le 18 juin 1799, Barras et Sièyes cherchent un sabre pour réaliser un coup d'État en France et jettent les yeux sur Barthélémy-Catherine Joubert pour commander dans Paris et agir au besoin contre les démocrates.

Mais comme Barthélémy-Catherine Joubert ne jouit pas d'une grande popularité, on veut lui fournir l'occasion de remporter quelque victoire importante et on le nomme à cet effet général en chef de l'armée d'Italie.

Jean-Victor Marie Moreau consent à rester pour le conseiller.

Nommé le 17 messidor an VII le 5 juillet 1799, au lieu de se rendre à son poste immédiatement, il tarde pour se marier.

Barthélémy-Catherine Joubert épouse à Granpré le 18 juillet 1799 Félicité Françoise de Montholon-Sémonville, fille adoptive de l'ambassadeur Charles-Louis Huguet de Montaran Sémonville.

Barthélémy-Catherine Joubert franchit les montagnes du Montferrat, opère sa jonction avec l'armée de Naples et se dispose à livrer bataille dans les plaines de Novi.

Le retard de Barthélémy-Catherine Joubert donne à Alexandre Vassiliévitch Souvorov le temps d'avancer en réunissant toutes ses forces.

La bataille de Novi a lieu le 28 thermidor an VII soit le 15 août 1799.

Barthélémy-Catherine Joubert fait preuve d'une fatale indécision.

Il donne aux Russes le temps d'attaquer son armée très inférieure en nombre.

Elle ne compte que 20 000 hommes contre 40 000 Austro-Russes.

Après quelques minutes de combat, Barthélémy-Catherine Joubert tombe mortellement blessé, en répétant le nom de Félicité Françoise de Montholon-Sémonville, sa jeune épouse, et en excitant ses soldats qui sont vaincus, en dépit de l'habileté de Jean-Victor Marie Moreau qui reprend la tête des troupes.

Napoléon Ier fait déposer les restes de Barthélémy-Catherine Joubert près de Toulon, dans le fort La Malgue, appelé depuis fort Joubert.

Barthélémy-Catherine Joubert est inhumé dans l'église de Pont-de-Vaux, son village natal.

Catherine-Dominique de Pérignon commande l'aile gauche lors de cette bataille.

Ses deux divisions, aux ordres des généraux Emmanuel de Grouchy et Louis Lemoine, gardent les vallées de la Bormida et du Tanaro.

Catherine-Dominique de Pérignon défend le village de Pasturana mais accablé par le nombre, il tombe couvert de blessures aux mains de l'ennemi.

Jean Gabriel Marchand participe à cette bataille

Jean Gabriel Marchand est promu peu après Général de brigade.



Libération de Catherine-Dominique de Pérignon

En 1800, les Russes rendent Catherine-Dominique de Pérignon à la France.



Catherine-Dominique de Pérignon Vice-président du Sénat

Napoléon Ier fait nommer Catherine-Dominique de Pérignon vice-président du Sénat conservateur en 1801.

Retiré de l'armée active, Catherine-Dominique de Pérignon rentre ainsi dans la carrière législative par la première magistrature de la République.

Napoléon Ier le juget déjà trop mûr pour le champ de bataille.

On peut marquer ici le terme de sa vie militaire.



Catherine-Dominique de Pérignon Sénateur

Catherine-Dominique de Pérignon est mis en possession de la sénatorerie de Bordeaux par disposition consulaire en 1803, avec un revenu annuel de 25 000 francs.



Catherine-Dominique de Pérignon Président du collège électoral de la Haute-Garonne

Catherine-Dominique de Pérignon est nommé Président du collège électoral de la Haute-Garonne le 10 mars 1804.



Catherine-Dominique de Pérignon Grand officier de la Légion d'honneur

Catherine-Dominique de Pérignon devient Grand officier de la Légion d'honneur, le 25 prairial an XIII soit le vendredi 14 juin 1804.


Catherine-Dominique de Pérignon - par Philippe-Auguste Hennequin -vers 1804

Catherine-Dominique de Pérignon Maréchal d'Empire

Le 19 mai 1804, Napoléon Ier rend un décret, désignant 14 maréchaux de France, auxquels sont adjoints, avec le même titre, 4 sénateurs ayant commandé en chef, parmi lesquels Catherine-Dominique de Pérignon.

Catherine-Dominique de Pérignon, Marquis de Pérignon, est fait Maréchal d'Empire par Napoléon Ier.

Trop âgé pour mener campagne, Catherine-Dominique de Pérignon n'exerce sous le régime impérial que des fonctions administratives.


Sacre de Joséphine de Beauharnais - par Jacques Louis David

Sacre de Napoléon Ier

Le 4 novembre 1804, Pie VII fait une halte d'une nuit à Montargis, dans la maison de Vincent-Marie Viénot de Vaublanc.

Du 25 au 28 novembre 1804, Pie VII fait un premier séjour à Fontainebleau pour le sacre de l'empereur Napoléon Ier.

Le 2 décembre 1804, Napoléon Ier est sacré empereur en présence du pape Pie VII à Notre-Dame de Paris.

Napoléon Ier pose la couronne impériale sur la tête de son épouse Joséphine de Beauharnais et qui la proclame impératrice.

François Étienne Christophe Kellermann porte la couronne de Charlemagne lors du sacre de Napoléon.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord assiste à ce couronnement.

Napoléon Ier fait Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord Grand chambellan en 1804.

Lors de la cérémonie du Sacre, Catherine-Dominique de Pérignon porte le sceptre de Charlemagne.

Jacques Louis David dispose d'une loge à Notre-Dame d'où il peut suivre les épisodes et les détails de la cérémonie du sacre.

Il y prend des croquis, et réalise Le Sacre de Napoléon en 3 ans.

Ce tableau contient plus de 200 cents figures

Jacques Louis David, comme les autres artistes résidents, vient d'être expulsé du Louvre où il possédait 2 ateliers,

Jacques Louis David dispose de l'ancienne église de Cluny pour les besoins de la réalisation du tableau, dont les dimensions importantes (9,80 mètres sur 6,21 mètres) nécessitaient un grand local.

Jacques Louis David conçoit seul la composition de l'œuvre.

À l'origine le tableau doit montrer Napoléon Ier se couronnant lui-même,

Mais finalement, sur la suggestion de François Gérard, l'ancien élève de Jacques Louis David, le tableau représente le couronnement de Joséphine de Beauharnais,

Napoléon Ier lui fait subir d'autres modifications, dont la plus remarquée est d'ajouter la mère de l'empereur Letizia Bonaparte qui, en réalité, n'a pas assisté à la cérémonie.

Napoléon Ier fait aussi attribuer au pape Pie VII un geste de bénédiction, alors que Jacques Louis David lui a fait prendre une attitude passive :

Je ne l'ai pas fait venir de si loin, pour qu'il ne fasse rien.



Catherine-Dominique de Pérignon Grand aigle de la Légion d'honneur

Catherine-Dominique de Pérignon devient Grand aigle de la Légion d'honneur le 13 pluviôse an XIII soit le samedi 2 février 1805.



Jean-Andoche Junot Gouverneur de Parme

Catherine-Dominique de Pérignon Gouverneur de Parme

L'amitié de Jean-Andoche Junot avec un banquier lui porte préjudice.

Demandant un prêt à Napoléon Ier, Jean-Andoche Junot se voit de nouveau exilé en 1806, cette fois-ci comme Gouverneur de Parme où il remplace Moreau de Saint-Méry.

Son action consiste à réprimer une insurrection en raison de l'instauration du service militaire, l'administration réelle étant entre les mains du préfet Hugues Nardon.

Jean-Andoche Junot démissionne de son poste de Gouverneur de Parme le 7 juin 1806 et est remplacé comme Gouverneur de Parme et de Plaisance par le maréchal Catherine-Dominique de Pérignon.


Catherine-Dominique de Pérignon - Comte de l'Empire et gouverneur de Naples - gravure sur bois du XIXe siècle

Catherine-Dominique de Pérignon Commandant en chef des troupes françaises dans le royaume de Naples et Comte de l'Empire

En 1808, Catherine-Dominique de Pérignon remplace Jean-Baptiste Jourdan comme gouverneur.

Catherine-Dominique de Pérignon reçoit l'ordre d'aller prendre le commandement en chef des troupes françaises dans le royaume de Naples.

Catherine-Dominique de Pérignon est nommé grand dignitaire de l'ordre des Deux-Siciles et comte de l'Empire.


Exécution de Michel Ney

Mort de Michel Ney

À la chambre des Pairs, Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul refuse de participer au procès du maréchal Ney.

Aymard-Charles-Marie-Théodore de Nicolaï s'abstient dans le procès du maréchal Ney.

Lors du procès de Michel Ney, Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul recommande l'accusé à la clémence du roi.

Jean Baptiste Louis Philippe de Félix d'Ollières, Catherine-Dominique de Pérignon, François Étienne Christophe Kellermann, Jacques Jean Alexandre Bernard Law, Louis-Mathieu Molé, Claude de Beauharnais et Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers votent la mort.

Certains biographes affirment cependant que Louis-Mathieu Molé use ensuite de son influence pour soustraire d'autres victimes à la Terreur blanche.

Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers se signale à la Chambre haute par son intolérance royaliste.

Michel Ney meurt place de l'Observatoire à Paris le 7 décembre 1815 fusillé.


Tombe de Catherine-Dominique de Pérignon au cimetière du Père-Lachaise

Mort de Catherine-Dominique de Pérignon

Catherine-Dominique de Pérignon meurt à Paris le 25 décembre 1818.

Il repose au cimetière du Père-Lachaise, 24e division.

Le nom de Catherine-Dominique de Pérignon figure sur l'arc de triomphe de l'Étoile.


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