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Événements contenant la ou les locutions cherchées
28 événements affichés, le premier en 1278 - le dernier en 1633
Mariage de Thierry VII de Clèves avec Marguerite de Gueldre
Thierry VII de Clèves épouse Marguerite de Gueldre, fille d'Otton II de Gueldre et de Philippa de Dammartin. Leurs enfants sont :
Mariage d'Adolphe Ier de Clèves avec Marie de Bourgogne
Adolphe Ier de Clèves est veuf d'Agnès de Bavière.
Adolphe Ier de Clèves épouse en 1406 Marie de Bourgogne (1394-1463), fille de Jean sans Peur et de Marguerite de Bavière. Leurs enfants sont :
Marie de Bourgogne demeure à la Cour de Jean sans Peur, son père, à cause de différends concernant la dot.
Naissance de Catherine de Clèves
Catherine de Clèves naît en 1417, fille d'Adolphe Ier de Clèves, Duc de Clèves, et de Marie de Bourgogne.
Mariage d'Arnold d'Egmont avec Catherine de Clèves
Arnold acquiert le soutient de ses états en leur accordant des privilèges, et obtient l'appui de Philippe III le Bon, Duc de Bourgogne, dont il épousa une nièce.
Arnold d'Egmont épouse à Clèves le 26 janvier 1430 Catherine de Clèves (1417-1479), fille d'Adolphe Ier, Duc de Clèves, et de Marie de Bourgogne. Leurs enfants sont :
Il laisse également 8 enfants illégitimes.
Naissance de Marie d'Egmont
Marie d'Egmont ou de Gueldre naît à Grave en 1432, fille d'Arnold d'Egmont et de Catherine de Clèves.
Naissance d'Adolphe d'Egmont
Adolphe d'Egmont naît à Grave le 12 février 1438, fils d'Arnold d'Egmont, Duc de Gueldre, et de Catherine de Clèves.
Il passe une partie de sa jeunesse à la cour de son beau-frère Jacques II d'Écosse.
Mariage de Jacques II d'Écosse avec Marie d'Egmont
Jacques II d'Écosse épouse à l'abbaye d'Holyrood près d'Édimbourg le 3 juillet 1449 Marie d'Egmont, fille d'Arnold d'Egmont, Duc de Gueldre, et de Catherine de Clèves. Leurs enfants sont :
Mort de Catherine de Clèves
Catherine de Clèves meurt en 1479.
Mariage de François Ier de Clèves avec Marguerite de Bourbon-Vendôme
François Ier de Clèves épouse au château du Louvre à Paris le 10 ou le 20 janvier 1538 Marguerite de Bourbon-Vendôme, fille de Charles IV de Bourbon-Vendôme et de Françoise d'Alençon. Leurs enfants sont :
Le contrat de mariage date du 19 janvier 1538 au château du Louvre à Paris.
Un bal masqué est organisé dans lequel :
sont costumés en satyres.
Naissance de Catherine de Clèves
Catherine de Clèves, dite aussi Catherine de Nevers, naît en 1548, fille de François Ier de Clèves et de Marguerite de Bourbon-Vendôme.
Mariage de François Ier de Lorraine-Guise avec Anne d'Este
François Ier de Lorraine-Guise épouse à Saint-Germain-en-Laye le 29 avril 1548 ou le 4 décembre 1548 Anne d'Este, fille d'Hercule II d'Este et de Renée de France. Leurs enfants sont :
Mariage d'Antoine de Croÿ avec Catherine de Clèves
Antoine de Croÿ, Prince de Château-Porcien, épouse en 1560 Catherine de Clèves.
Mariage d'Henri Ier de Guise avec Catherine de Clèves
Déjà très ambitieux à 20 ans, le duc de Guise espère épouser la princesse Marguerite de France.
Cette alliance qui n'est pas du goût de la reine mère, ne se fait pas.
Henri Ier de Guise, dit le Balafré, épouse le 4 octobre 1570 Catherine de Clèves, Comtesse d'Eu et Princesse de Château-Renault, fille de François Ier de Clèves et de Marguerite de Bourbon. Leurs enfants sont :
Catherine de Clèves devient ainsi Duchesse de Guise.
Liaison de Saint-Mégrin avec Catherine de Clèves
Mort de Paul Stuart de Caussade de Saint-Mégrin
Paul Stuart de Caussade de Saint-Mégrin est aimé d'Henri III de France autant que Caylus et Maugiron.
Selon l'Estoile, le bruit court que Saint-Mégrin a une liaison avec Catherine de Clèves.
Henri III de France surnomme Catherine de Clèves la maîtresse de Saint Megrin.
Paul Stuart de Caussade de Saint-Mégrin est assassiné, en sortant du Louvre, dans la rue Saint-Honoré au coin de la rue de l'Oratoire.
On soupçonne Henri Ier de Guise d'avoir organisé cet attentat pour se venger et se débarrasser d'un autre favori du roi.
Porté à l'hôtel de Boissy où étaient morts ses 2 amis, il meurt le 21 juillet 1570 victime des 34 blessures qu'il a reçues la veille.
Naissance de Charles Ier de Lorraine
Charles Ier de Lorraine naît à Joinville le 2 ou le 20 août 1571, fils d'Henri Ier de Guise et de Catherine de Clèves.
Charles Ier de Lorraine est baptisé en l'église Saint-Laurent de Joinville.
Signature du contrat de mariage entre Henri IV de France et Marguerite de Valois
Le 3 mars 1572, Jeanne III d'Albret et Louis de Nassau-Dillenbourg arrivent à Blois.
Jeanne III d'Albret mène de longues négociations à Paris, pour unir son fils, le futur Henri IV de France, à Marguerite de France, la troisième fille de Catherine de Médicis.
Jeanne III d'Albret doit cependant accepter une condition : Marguerite de France ne se convertira pas à la religion protestante.
Le contrat de mariage est signé le 11 avril 1572.
La dot est de 300 000 écus d'or.
Marie de Clèves, placée sous la tutelle de sa tante Jeanne III d'Albret, découvre à cette occasion la cour de France en mars 1572 où elle retrouve ses deux sœurs aînées, de religion catholique :
Naissance de Louis III de Lorraine
Louis III de Lorraine naît le 22 janvier 1575, fils d'Henri Ier de Guise et de Catherine de Clèves.
Louis III de Lorraine est destiné à l'état ecclésiastique contre son gré.
Naissance de Claude de Lorraine
Claude de Lorraine naît en 1578, fils d'Henri Ier de Guise et de Catherine de Clèves.
Réconciliation d'Henri III de France avec Henri IV de France
Siège de Paris
Mort d'Henri III de France
Charles II de Mayenne échoue cependant à empêcher Henri III de France et Henri IV de France à s'approcher de Paris pour en faire le siège.
Henri III de France et Henri IV de France tentent ensemble de reprendre Paris, alors aux mains des ligueurs.
Les deux rois ont réuni une armée de plus de 30 000 hommes.
Paris est défendue par 45 000 hommes de la milice bourgeoise, armée par Philippe II d'Espagne.
Jean de Biencourt s'illustre pour la ligue pendant ce siège.
Jean de Biencourt se retrouve défait de sa fortune.
Henri III de France s'installe au Château de Saint-Cloud et désigne Jérôme de Gondi pour conduire le siège de Paris.
Charles de Choiseul suit Henri III de France au siège de Paris en qualité de capitaine d'une compagnie de gendarmes.
La Sainte Ligue sait qu'elle ne pourra résister.
Maximilien de Béthune combat à côté d'Henri IV de France devant Paris.
Le 1er août 1589, Henri III de France reconnaît formellement son beau-frère et cousin Henri IV de France comme son successeur légitime.
Repoussant catégoriquement toute tentative d'alliance avec les protestants, Louis de Gonzague quitte la cour.
Charles II de Mayenne se résout, semble-t-il, à organiser l'assassinat d'Henri III de France.
Le 1er ou le 2 août 1589, quelques heures après, Henri III de France meurt assassiné d'un coup de couteau dans le Château de Saint-Cloud par Jacques Clément, un moine dominicain fanatique.
À la demande d'Henri III de France mourant, Jean-Louis de Nogaret se rallie à Henri IV de France.
Catherine-Marie de Lorraine se vante d'être à l'origine de l'assassinat d'Henri III de France.
Débarrassée de son pire ennemi, elle déverse alors sa haine sur Henri IV de France.
Catherine de Clèves n'a pas pardonné au roi l'assassinat de son mari.
Farouche partisane de la Ligue, elle approuve l'assassinat Henri III de France.
Jean Héroard, médecin d'Henri III de France, réalise l'autopsie d'Henri III de France.
François Ier de Bourbon-Vendôme se rallie à Henri IV de France.
Armand Ier de Gontaut-Biron et Jean VI d'Aumont sont parmi les premiers à reconnaitre Henri IV de France et à lui jurer fidélité.
Paris est une vraie anarchie", écrit le parlementaire Étienne Pasquier à son fils en 1589.
Pour mettre un terme au conflit, Henri IV de France doit s'appuyer sur les princes catholiques ralliés et sur ceux des protestants qui acceptent la perspective de l'abjuration du roi et de sa conversion au catholicisme.
Présenté par Touchard, Jacques Davy du Perron entre dans la maison du cardinal Charles Ier de Bourbon, chef de la Ligue. Jacques Davy du Perron se rallie à Henri IV de France, auquel il rédige de concert avec ses patrons, une requête dans laquelle il est menacé de défection s'il ne se fait pas catholique.
Résidence de Catherine-Marie de Lorraine, Anne d'Este et Catherine de Clèves à l'hôtel de la reine
De 1589 à 1594, durant les terribles guerres et sièges qui menacent la ville de Paris, les princesses dites de Lorraine : Catherine-Marie de Lorraine, Anne d'Este, sa mère, et Catherine de Clèves, sa belle-sœur, occupent l'hôtel de la reine et luttent contre Henri IV de France.
Conférence de Suresnes
Abjuration solennelle du protestantisme par Henri IV de France
Ralliement de François de Joyeuse à Henri IV de France
Jacques Davy du Perron s'occupe avec insistance de la conversion du roi, et le détermine enfin à se faire instruire dans la religion catholique.
En 1593, Maximilien de Béthune conseille au roi de se convertir au catholicisme, afin de pacifier le royaume, mais refuse lui-même d'abjurer.
Suresnes est choisi pour accueillir les délégations chargées de débattre des questions religieuses et surtout politiques qui empoisonnent le pays.
Les conférences de Suresnes sont présidées par Renaud de Beaune, l'archevêque de Bourges.
Nicolas IV de Neufville de Villeroy est commissaire à cette conférence.
Jacques-Auguste de Thou prend une part importante aux conférences de Suresnes.
Habile politique, Henri IV de France parvient à vaincre politiquement les ligueurs en abjurant solennellement le protestantisme et en se reconvertissant au catholicisme.
Il se fait baptiser par Jacques Davy du Perron en la basilique Saint-Denis le 25 juillet 1593.
On lui a prêté, bien à tort, le mot selon lequel "Paris vaut bien une messe".
Jean de Sponde, conseiller du roi, fait de même.
Maximilien de Béthune négocie alors le ralliement de quelques chefs de la Ligue :
François de La Rochefoucauld reconnait la légitimité d'Henri IV de France.
Nicolas IV de Neufville de Villeroy, adhérant de la Ligue, la quitte lors de la conversion d'Henri IV.
Dès 1593, François de Joyeuse préfère se rallier à Henri IV de France.
François de Joyeuse devient Abbé de La Grasse en 1593.
Ferdinand Ier de Médicis joue de son influence pour forcer le Pape à accepter la conversion d'Henri IV. Clément VIII donne l'absolution au roi de France Henri IV de France lors de sa conversion.
Malgré toute cette sollicitude, Henri IV n'a jamais récompensé Ferdinand Ier de Médicis pour ces services.
Ferdinand Ier se concentre alors à nouveau sur l'indépendance de la Toscane.
Cession du comté de Beaufort
César de Bourbon Duc de Beaufort
Le 6 juillet 1597, Gabrielle d'Estrées acquiert de Catherine de Clèves le comté de Beaufort et toutes ses dépendances.
Henri IV de France réunit le comté de Beaufort à la baronnie de Jaucourt et les érige en duché-pairie en faveur de César de Bourbon, son fils naturel.
Mariage d'Henri IV de France avec Marie de Médicis
Nicolas Brûlart de Sillery conclut le remariage du roi avec Marie de Médicis.
Ce mariage répond à des préoccupations dynastiques et financières.
Les Médicis, banquiers créanciers du roi de France, promettent une dot d'un montant total de 600 000 écus d'or, ce qui donne à la reine le surnom de la grosse banquière.
Le contrat de mariage d'Henri IV de France et de Marie de Médicis est signé le 25 avril 1600 à Florence.
Le mariage est célébré par procuration à Florence le 15 juillet 1600.
Lors de l'arrivée de Marie de Médicis, ayant trouvé Antoinette de Pons plus vertueuse que jamais Henri IV de France lui déclare que puisqu'elle est véritablement dame d'honneur elle sera dame d'honneur de sa femme.
Antoinette de Pons est chargée d'accueillir Marie de Médicis à Marseille où elle débarque en France avec une suite de 2 000 personnes.
Henri IV de France épouse à Lyon, le16 ou 17 décembre 1600 Marie de Médicis, fille de François Ier de Médicis et de Jeanne de Habsbourg. Leurs enfants sont :
Ils passent leur première nuit de noce à Lyon.
Marie de Médicis est une femme de belle prestance, grande, grasse, de petits yeux, froide, hautaine, fastueuse, paresseuse, jalouse, vindicative, d'humeur acariâtre.
Elle a un magnifique teint blanc, des cheveux châtains.
Marie de Médicis ne s'entend pas toujours avec Henri IV.
D'un tempérament très jaloux, elle ne supporte pas les aventures féminines de son mari, et les nombreuses indélicatesses de ce dernier à son égard.
En effet il l'oblige à côtoyer ses maîtresses, et lui refuse souvent l'argent nécessaire pour régler toutes les dépenses qu'elle entend réaliser pour manifester à tous son rang royal.
Des scènes de ménage ont lieu entre les deux époux, suivies de périodes de paix relative.
Catherine de Clèves sera dame d'honneur de Marie de Médicis.
Mariage de François de Bourbon-Condé avec Louise-Marguerite de Lorraine
François de Bourbon-Condé est veuf de Jeanne de Coesme
Louise-Marguerite de Lorraine est aimée d'Henri IV de France, qui veut l'épouser
Sur la volonté d'Henri IV de France, François de Bourbon-Condé épouse au château de Meudon le 24 juillet 1605 Louise-Marguerite de Lorraine (1588-1631), fille d'Henri Ier de Guise et de Catherine de Clèves. Leur enfant est :
Mort d'Henri IV de France Roi de France
Louis XIII Roi de France
Louis XIII Roi de Navarre
Marie de Médicis Régente du Royaume de France
Nomination de Maximilien de Béthune au Conseil de régence
Le 14 mai 1610, François Ravaillac vole un couteau dans une auberge.
Il se cache dans la rue de la Ferronnerie à Paris, dans l'actuel Quartier des Halles pour y guetter le passage du carrosse royal.
Henri IV de France décide de se rendre à l'Arsenal pour visiter Maximilien de Béthune qui est souffrant.
Jean-Louis de Nogaret, Jacques Nompar de Caumont, Jean III de Beaumanoir et Hercule de Rohan-Guémené accompagnent le roi dans son carrosse.
À 4 heures de l'après-midi, le convoi reste bloqué suite à un encombrement.
François Ravaillac profite de l'aubaine, se jette sur le roi et lui porte 2 coups de couteau : le premier glisse entre deux côtes, l'autre atteint la carotide droite.
Hercule de Rohan-Guémené est blessé.
François Ravaillac se réfugie ensuite dans un caveau dans la rue des Lombards toute proche (à l'actuel n 62) mais est rapidement retrouvé et maîtrisé.
Il est ramené à l'Hôtel de Retz afin de lui éviter un lynchage, puis conduit à la Conciergerie.
Les armes d'Henri IV, sculptées sur le sol, indiquent aujourd'hui le lieu du régicide rue de la Ferronnerie.
Henri IV de France est inhumé à la basilique Saint-Denis le 26 juin 1610.
Louis XIII, âgé de 9 ans, est couronné roi de France et de Navarre à Reims le 17 octobre 1610.
Côme II Clausse de Marchaumont assiste au sacre de Louis XIII en 1610.
Au sacre de Louis XIII, Jean III de Beaumanoir remplit les fonctions de grand maitre.
Jean Héroard, Seigneur de Vaugrineuse est premier médecin de Louis XIII.
Jean Héroard devient le premier médecin de Louis XIII.
Il tiendra un journal où il consignera très précisément les détails de la santé et de la vie intime du roi.
Jean Héroard achète le château de Vaugrigneuse en Essonne dont il devient le seigneur.
Jean Héroard et François Achard, Seigneur du Pin sont chevalier de l'ordre du roi et gentilhomme ordinaire du Roi.
En sa qualité de colonel général de l'infanterie, Jean Louis de Nogaret prend le contrôle de la capitale et assure la transmission de la totalité du pouvoir à Marie de Médicis, au mépris des dispositions d'Henri IV de France qui instituaient un conseil de régence.
Le pouvoir est alors assuré par Marie de Médicis, qui gouverne le royaume comme régente au nom de Louis XIII, son fils beaucoup trop jeune pour régner.
Marie s'implique dans les affaires politiques de la France.
Elle commence par garder les conseillers de son mari.
Mais Marie de Médicis fait de Concino Concini son favori.
François Ravaillac ayant commis son crime après le couronnement de Marie de Médicis, ouvre ainsi les portes du pouvoir à l'autorité légitime des catholiques proches de l'Espagne.
Connu pour être un homme prétentieux et arrogant, Concino Concini néglige de cultiver l'amitié du prince héritier Louis XIII.
Le cardinal François de Joyeuse perd son influence sous la régence de Marie de Médicis.
Henri II de Rohan est écarté de la Cour par la régente.
Pendant les troubles de la régence, Catherine de Clèves conseillera à son fils Charles Ier de Lorraine de ne pas participer aux soulèvements nobiliaires.
Les Guise sont donc un des soutiens les plus fermes du gouvernement de Marie de Médicis.
Maximilien de Béthune est nommé membre du Conseil de régence et prépare le budget de 1611.
En 1610, Charles Ier de Lorraine se brouille avec Charles II de Mayenne, son oncle.
Mort de Concino Concini
Prise du pouvoir par Louis XIII
Exil de Marie de Médicis à Blois
Marie de Médicis et Louis XIII s'entendent mal.
Louis XIII se sent humilié par la conduite de sa mère.
Louis XIII ne peut arrêter Concino Concini, maréchal d'Ancre,, protégé de Marie de Médicis, qui dispose d'une armée personnelle de plus de 7 000 hommes (sans compter ses partisans).
Afin d'accéder au pouvoir, Louis XIII opère un coup de force.
Nicolas de L'Hospital devient capitaine des gardes du corps de Louis XIII.
Aidé de Charles d'Albert, son maître de fauconnerie, et de quelques fidèles, Louis XIII fait assassiner Concino Concini à coups de pistolet par Nicolas de L'Hospital, le 24 avril 1617 dans la cour du Louvre.
Concino Concini est discrètement enterré en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois.
Louis XIII remercie chaleureusement les meurtriers : Grand merci à vous, à cette heure, je suis roi !
On sait par plusieurs mémorialistes que Charles d'Albert avait déconseillé au roi d'exécuter Concino Concini et a même proposé la médiation de l'évêque de Carcassonne.
Louis XIII décide de rappeler au Conseil les conseillers d'Henri IV de France, surnommés les barbons en raison de leur grand âge.
On pout s'attendre à la reprise de la politique d'affrontement avec l'Espagne.
Pourtant, la tendance est à l'époque à un rapprochement entre puissances catholiques.
Paul Phélypeaux de Pontchartrain conserve ses fonctions de secrétaire d'État.
Louis XIII remplace Concino Concini par son propre favori, Charles d'Albert qui cependant ne joue pas un rôle prépondérant au sein du conseil du roi.
Très rapidement Charles d'Albert accumule les titres et les fortunes.
Son avancement crée des mécontentements, d'autant qu'il est un très mauvais homme d'État.
Louis XIII exile Marie de Médicis à Blois.
Catherine de Clèves partage l'exil de celle-ci.
Richelieu se trouvant alors du mauvais côté doit suivre la reine mère à Blois puis Richelieu est confiné dans son évêché.
Henriette-Marie de France est séparée de Marie de Médicis, sa mère entre 1617 et 1620.
Partisan d'une monarchie très modérée qui aurait laissé une large place aux Grands, Charles Ier de Lorraine fait preuve d'une fidélité moindre après la prise du pouvoir par Louis XIII.
François de Bassompierre Prisonnier
Exil de Louise-Marguerite de Lorraine
Mort de Louise-Marguerite de Lorraine
A cause de son alliance avec Louise-Marguerite de Lorraine, fille d'Henri Ier de Guise, et malgré ses services, Louis XIII, sous le conseil du cardinal de Richelieu, fait arrêter François de Bassompierre pour complot et emprisonner à la Bastille en 1631.
Louise-Marguerite de Lorraine, son épouse, est disgraciée avec lui et est exilée dans ses terres d'Eu.
Elle y écrit Les aventures de la cour de Perse où elle décrit sous le sceau de la fantaisie la vie à la cour de France.
Louise-Marguerite de Lorraine meurt en exil le 30 avril 1631.
Sa mort porte un coup très dur à Catherine de Clèves, sa mère.
Mort de Catherine de Clèves
Charles Ier de Lorraine Comte d'Eu
Catherine de Clèves se retire au château d'Eu.
Catherine de Clèves y meurt le 11 mai 1633.
Elle y a fait construire un somptueux tombeau pour elle et Henri Ier de Guise.
Charles Ier de Lorraine devient Comte d'Eu en 1633.
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