Listes | Recherche par nom de personne, de lieu,... | Recherche par Année | Carte |
---|---|---|---|
|
|
|
Événements contenant la ou les locutions cherchées
23 événements affichés, le premier en 1050 - le dernier en 1124
Naissance de Calixte II
Guy de Bourgogne, futur Calixte II, naît à Quingey, à 20km au sud de Besançon, en 1050, fils de Guillaume Ier Tête-Hardie et d'Étiennette de Longwy-Metz.
Mariage de Guillaume Ier Tête-Hardie avec Étiennette de Longwy-Metz
Guillaume Ier Tête-Hardie épouse en 1053 Étiennette de Longwy-Metz, fille d'Albert II d'Alsace avec Clémence de Foix. Leurs enfants sont :
Mort d'Hugues II de Montfaucon Archevêque de Besançon
Hugues de Bourgogne Archevêque de Besançon
Calixte II administrateur du diocèse de Besançon
Hugues II de Montfaucon meurt en 1085.
Guillaume Ier Tête-Hardie met la main sur le pouvoir ecclésiastique.
Il fait ordonner Archevêque Hugues de Bourgogne, son fils, sous le nom d'Hugues III.
Guy de Bourgogne, futur Calixte II, un autre fils, devient administrateur du diocèse de son frère.
Calixte II Archevêque de Vienne
Guy de Bourgogne, futur Calixte II, devient Archevêque de Vienne en 1088.
Étienne de Montbéliard est le fils de Thierry Ier de Montbéliard et d'Ermentrude de Bourgogne-Comté.
Destiné à l'Église, Étienne de Montbéliard est élevé par Guy de Bourgogne, son oncle maternel, alors archevêque de Vienne.
Mariage de Louis VI le Gros avec Adélaïde de Maurienne
Louis VI le Gros épouse à Paris le 4 mai 1115 Adélaïde de Maurienne ou de Poitiers, Comtesse de Savoie, nièce de Calixte II.
Leurs enfants sont :
Mort de Gélase II
Calixte II Pape
Gélase II vient à Cluny après avoir été chassé de Rome par des troubles civiques.
Gélase II meurt le 28 janvier 1119 dans l'abbaye de Cluny, où sa tombe sera profanée durant la Révolution française.
Selon la tradition, Pons de Melgueil aurait été proposé par Gélase II comme son successeur, mais aurait préféré faire élire son ami Guy de Bourgogne.
Guy de Bourgogne, archevêque de Vienne, est élu 160e Pape le 1er ou le février 1119 à l'Abbaye de Cluny dans le Comté de Bourgogne sous le nom de Calixte II.
Il est consacré le 9 février 1119.
Le premier texte où il est fait référence au mot France remonte à 1119, quand Louis VI le Gros se proclame dans une lettre au pape Calixte II "Roi de la France, non plus des Francs, et fils particulier de l'Église romaine".
Négociations de Mouzon
Gottfried Ier de Calw intervient dans les négociations de Mouzon en 1119
Alors que les deux parties sont lasses du conflit, le nouveau pape Calixte II entame, en 1119, des négociations avec Henri V de Franconie.
Alors que l'armée impériale et les rebelles venus de Saxe sont prêts à s'affronter, les princes allemands, réunis à l'initiative de l'archevêque de Trèves, enjoignent à Henri V de Franconie de se soumettre au pape si celui-ci préserve l'honneur de l'Empire.
Un an de difficiles négociations commence.
Lambert d'Ostie, légat du pape Calixte II, sait ménager Henri V de Franconie.
Concile de Toulouse
En juin 1119, Atton de Bruniquel participe au concile de Toulouse présidé par le pape Calixte II, où est évoquée la situation d'Aniane.
La tradition rapporte que l'archevêque Atton de Bruniquel aurait invité le pape à s'arrêter à Arles sur le chemin de Rome et qu'à cette occasion ce dernier aurait consacré l'autel de la première église Saint-Julien construite pour le nouveau quartier du Bourg-Neuf.
Consécration de l'autel de la Sainte-Coiffe en la cathédrale de Cahors
En 1119, Guillaume de Calmont d'Olt accueille le pape Calixte II, venu pour consacrer l'autel de la Sainte-Coiffe en la cathédrale de Cahors.
Lutte de Frédéric de Namur et de l'archidiacre Alexandre
En 1119, Arnoul Ier de Looz soutient et défend Frédéric de Namur, évêque de Liège, soutenu par le pape Calixte II en lutte contre, que Henri V de Franconie a investit du même diocèse.
Chapitre général des cisterciens
En 1119, Bernard de Clairvaux fait partie du chapitre général des cisterciens convoqué par Étienne Harding, qui donne sa forme définitive à l'ordre.
La "Charte de Charité" qui y est rédigée est confirmée peu après par Calixte II.
À cette époque, Bernard de Clairvaux rédige ses premières œuvres, des traités et homélies, et surtout une Apologie, écrite sur la demande de Guillaume de Saint-Thierry, qui défend les bénédictins blancs (cisterciens) contre les bénédictins noirs (clunisiens).
Pierre le Vénérable, Abbé de Cluny, lui répond amicalement, et malgré leurs différends idéologiques, les deux hommes se lient d'amitié.
Bernard de Clairvaux envoie également de nombreuses lettres pour inciter à la réforme le reste du clergé, en particulier les évêques.
Sa lettre à l'archevêque de Sens, Henri de Boisrogues, surnommée par la suite De Officiis Episcoporum (Sur la conduite des évêques) est révélatrice du rôle important joué par les moines au XIIe siècle, et des tensions entre clergé régulier et séculier.
Rencontre d'Henri Ier Beauclerc et de Calixte II
Liaison d'Henri Ier Beauclerc avec Isabelle de Beaumont
Galérand IV de Beaumont-le-Roger et Robert II de Beaumont-le-Roger deviennent rapidement les principaux conseillers d'Henri Ier Beauclerc et l'accompagnent dans diverses missions, d'abord en Normandie, puis à une rencontre avec le pape Calixte II, en 1119.
Henri Ier Beauclerc a une liaison avec Isabelle de Beaumont, leur sœur.
Calixte II est étonné par la maîtrise de la dialectique chez Galérand IV de Beaumont-le-Roger et Robert II de Beaumont-le-Roger.
Siège d'Évreux
Incendie d'Évreux
Concile de Reims
En 1119, Henri Ier Beauclerc reprend mais ne peut se rendre maître de la citadelle, tenue par les partisans d'Amaury III de Montfort-l'Amaury.
Audin de Bayux donne son accord pour mettre le feu à la ville.
Henri Ier Beauclerc incendie Évreux.
Cette décision coûtera cher à la cathédrale qui se trouve ruinée.
Le concile de Reims permet à Henri Ier Beauclerc et à Amaury III de Montfort-l'Amaury de conclure un accord : Amaury III de Montfort-l'Amaury rend le donjon d'Évreux à Henri Ier Beauclerc qui lui donne le comté d'Évreux.
Calixte II oblige Henri Ier Beauclerc et Audin de Bayeux à reconstruire la cathédrale d'Évreux.
Le 20 octobre 1119, le concile de Reims se réunit pour tenter de résoudre la querelle des Investitures.
Il est présidé par le pape Calixte II qui a près de lui :
Geoffroi le Breton assiste à ce concile.
Louis VI le Gros y assiste et y porte plainte contre Henri Ier Beauclerc, qui a envahi la Normandie.
Le concile édicte plusieurs décrets contre la simonie, les investitures données par des laïques, et l'incontinence des clercs.
Un des canons défend de ne rien exiger pour le baptême, les saintes huiles, la sépulture ou l'onction des malades.
La trêve de Dieu est de nouveau proclamée.
Pons de Melgueil fait l'objet de sévères critiques lors du concile de Reims, en 1119.
Le concile qui dure jusqu'au 30 octobre 1119 échoue dans sa tentative de conclure la paix entre le pape Calixte II et Henri V de Franconie.
Calixte II à Reims
En octobre 1119, la venue du pape Calixte II à Reims est le signe de son soutien à la réforme de l'Église que mène Raoul le Verd,
Étienne de Montbéliard Évêque de Metz
Fondation de l'abbaye Notre-Dame d'Autrey
Destruction des châteaux de Marsal, de Terli, de Vic-sur-Seille, de Moyenvic, de Thicourt, de Vatimont et de Bacourt
Calixte II fait Étienne de Montbéliard Évêque de Metz en 1120.
Calixte II créé Étienne de Montbéliard cardinal-diacre de Santa Maria in Cosmedin.
La Querelle des Investitures empêche Étienne de Montbéliard temporairement de prendre possession de son diocèse.
Étienne de Montbéliard occupe son épiscopat à reconstituer le temporel de son diocèse et fonde plusieurs églises et monastères, dont l'abbaye Notre-Dame d'Autrey.
Avec l'aide de Renaud Ier de Montbéliard, son frère, dès le début de son mandat, désireux de consolider son autorité, Étienne de Montbéliard s'attaque aux forteresses castrales qui se sont indument multipliées.
Ainsi sont détruits des châteaux de Marsal, de Terli, de Vic-sur-Seille et Moyenvic, construits par les comtes de Metz et les ducs de Lorraine.
Sont aussi détruits les châteaux de Thicourt, de Vatimont et de Bacourt.
Déprédations commises par Guilhem Porcelet
Le 3 février 1120, Calixte II mande Atton de Bruniquel, Archevêque d'Arles, de réprimer les déprédations de Guilhem Porcelet, seigneur arlésien allié des Baux.
Première mention de Crest
La première mention officielle connue en est faite le 2 mars 1120 par le pape Calixte II qui s'y arrête et adresse une lettre aux évêques de Coimbra et Salamanque du "château fort de Crest".
Le lieu est mentionné comme "oppidum Cristam" et "castrum Cristam".
Le site tient son nom d'une crête rocheuse nord-sud, une barrière calcaire presque perpendiculaire au cours de la Drome.
Grégoire VIII Prisonnier
Henri V de Franconie abandonne Grégoire VIII en 1121.
Grégoire VIII, assiégé dans Sutri par Calixte II, est pris et enfermé dans un monastère,
Pons de Melgueil Cardinal.
Démission de Pons de Melgueil comme Abbé de Cluny
Hugues II de Cluny Abbé de Cluny
Mort d'Hugues II de Cluny
Pierre le Vénérable Abbé de Cluny
Pons de Melgueil, lointainement apparenté à l'empereur Henri V de Franconie, rompt avec la traditionnelle neutralité de l'ordre clunisien et prend le parti du pape dans l'interminable querelle des Investitures.
Pons de Melgueil prépare ainsi le concordat de Worms.
En remerciement, Calixte II nomme Pons de Melgueil cardinal.
En mars 1122, Pons de Melgueil est convoqué à Rome par Calixte II, qui a reçu des plaintes de ses moines.
La raison de cette brusque convocation est traditionnellement attribue au rejet par Pons de Melgueil du privilège de l'exemption, qui relève l'abbaye de l'autorité épiscopale.
C'est plutôt une manœuvre des traditionalistes clunisiens, s'opposant à sa volonté de réforme disciplinaire.
Pons de Melgueil démissionne ou est déposé par le pape.
Pons de Melgueil redevenu simple moine gagne le Mont-Cassin, puis la Terre Sainte.
Selon Orderic Vital, il est accueilli à Jérusalem comme un saint et se voit confier la Sainte Lance lors d'une sortie contre les Sarrasins.
Parallèlement, le pape se hâte de lui faire élire un successeur, l'ordre de Cluny n'étant alors pas en état de rester sans chef.
Hugues II de Cluny lui succède donc en avril 1122.
Mais, déjà âgé, Hugues II de Cluny meurt au bout de 3 mois et est remplacé par le traditionaliste Pierre de Montboissier, que la postérité appellera Pierre le Vénérable.
Pierre le Vénérable, considéré à juste titre comme le dernier des grands abbés de Cluny, est le neuvième abbé de Cluny.
Pierre le Vénérable réforme l'abbaye de Cluny, en proie à des difficultés financières.
Il réforme le domaine seigneurial pour assurer le train de vie des moines (Dispositio rei familiaris).
Les inventaires qui sont constitués (Constitutio expense cluniaci) constituent une précieuse source pour les historiens, avec des données sur les rendements, les semences, les techniques agricoles… Henri de Blois, Évêque de Winchester, joue un rôle essentiel dans cet ouvrage.
Excommunication d'Alphonse Jourdain
Le 22 avril 1122, Calixte II informe Atton de Bruniquel de l'excommunication d'Alphonse Jourdain de Toulouse.
Fin de la querelle des Investitures
Concordat de Worms
Honorius II, légat du pape, accompagné du futur Innocent II, participe activement au Concordat de Worms.
Henri V de Franconie finit par se réconcilier et s'accorder avec le pape Calixte II par le Concordat de Worms, le "Pactum Calixtinum", le 23 septembre 1122, mettant fin à la querelle des Investitures.
Simon Ier d'Alsace accompagne l'empereur Henri V de Franconie.
L'élection des évêques est réservée à l'Église :
Une des conséquences du conflit est la disparition progressive des églises et monastères privés, l'investiture laïque étant remplacée par les droits de patronage.
À son retour, Gregorio Papareschi, futur Innocent II, s'attache au clan des Frangipani, l'une des grandes familles romaines, contre les Pierleoni, plus populaires.
Mort de Calixte II Pape
Célestin II Pape éphémère
Honorius II Pape
Calixte II meurt le 12 ou 13 décembre 1124 au Vatican à Rome.
Calixte II fait de Saint-Jacques-de-Compostelle dont son frère Raymond Ier de Bourgogne est Roi, un Archevêché et suscite l'écriture du Codex Calixtinus, pour assurer la dévotion à l'Apôtre du Christ St Jacques le Majeur et la promotion du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle dans toute l'Europe
Teobaldo Boccapecora, cardinal prêtre déjà âgé, est élu Pape sous le nom de Célestin II le 15 décembre 1124, de façon tout à fait régulière, à l'unanimité des votants.
Son élection venait après l'échec d'un candidat de compromis entre plusieurs partis rivaux.
Dès le lendemain, alors qu'il assiste à un te deum en présence des cardinaux, il est attaqué et violenté par des hommes affiliés au parti concurrent tandis qu'un autre cardinal Lamberto Scannabecchi est proclamé pape sous le nom d'Honorius II par les agitateur.
Blessé et choqué, Célestin II renonce alors au trône pontifical.
Célestin II est qualifié par certains à tort d'Antipape, sans doute du fait que ses partisans continuèrent un temps à se réclamer de lui.
Il peut être plutôt qualifié de Pape éphémère car son pontificat se termine avant même d'avoir pu commencer.
Son nom et son numéro ont été repris par le pape légitime Célestin II, le 26 septembre 1143.
Lamberto Scannabecchi est ensuite couronné le 21 décembre 1124 sous le nom d'Honorius II.
Le nom d'Honorius II a aussi été porté au siècle précédent (1061-64) par un antipape Pierre Cadalus, mais celui-ci n'a jamais été reconnu comme pape légitime.
Concordat de Worms
Fin de la querelle des Investitures
Honorius II, légat du pape, accompagné du futur Innocent II, participe activement au Concordat de Worms.
Simon Ier d'Alsace accompagne Henri V de Franconie.
Henri V de Franconie finit par se réconcilier et s'accorder avec le pape Calixte II.
Le concordat de Worms, le "Pactum Calixtinum", signé le23 ou 24 septembre 1122, met fin à la querelle des Investitures.
L'original de l'acte de l'empereur Henri V de Franconie est conservé aujourd'hui aux archives du Vatican.
Henri V de Franconie, excommunié, est absous sans faire acte de pénitence.
Cet accord sonne le glas du césaropapisme en Occident.
Il s'avère toutefois difficilement applicable.
L'élection des évêques est réservée à l'Église :
Henri V de Franconie accepte la libre élection des évêques par le chapitre de la cathédrale.
En cas de conflit lors de cette désignation, Henri V de Franconie peut arbitrer en faveur du candidat le plus digne.
Henri V de Franconie donne ensuite, d'abord en Allemagne puis, après son sacre, sur tout son territoire l'investiture temporelle sous la forme d'un sceptre pour les biens fonciers et les fonctions régaliennes de l'évêque.
Ce dernier a l'obligation de s'acquitter des tâches que lui imposent les terres concédées par l'empereur.
Mais ce droit de regard sur l'élection épiscopale ne s'exerce que sur les possessions allemandes de Henri V de Franconie.
Henri V de Franconie perd donc son influence sur la nomination des évêques en Bourgogne et en Italie.
Or dans cette dernière région, les évêques étaient les plus fidèles soutiens de Henri V de Franconie et de gros pourvoyeurs de fonds pour le trésor impérial.
Henri V de Franconie restitue à l'Église les biens et les régales temporelles (le droit de percevoir les revenus d'un siège épiscopal vacant) et spirituelles (soit la nomination aux bénéfices et donc aux prébendes).
Une des conséquences du conflit est la disparition progressive des églises et monastères privés, l'investiture laïque étant remplacée par les droits de patronage.
Henri V de Franconie garantit en outre paix et assistance à l'Église.
À son retour, Gregorio Papareschi, futur Innocent II, s'attache au clan des Frangipani, l'une des grandes familles romaines, contre les Pierleoni, plus populaires.
Si, dans le résultat d'une recherche, un nom de personne ou de lieu ou une date vous interpelle, sélectionnez-le et faites un clique droit pour lancer une nouvelle recherche. Si ce site vous est utile, placez le dans vos favoris ou marques-pages ! |