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Événements contenant la ou les locutions cherchées



26 événements affichés, le premier en 1627 - le dernier en 1705



Mariage de Léon Bouthillier avec Anne Phélypeaux

Léon Bouthillier épouse le 20 mai 1627 Anne Phélypeaux (1611 ou 1613-1694), Dame de Villesavin ou de Ville-Savim, fille de Jean Phélypeaux, Seigneur de Villesavin, et d'Isabeau Blondeau. Leurs enfants sont :



Naissance de César III Auguste de Choiseul

César III Auguste de Choiseul de Plessis-Praslin naît en 1637, fils de César Ier de Choiseul et de Colombe le Charron.



César III Auguste de Choiseul Chevalier de Plessis-Praslin

En 1650 : César III Auguste de Choiseul est chevalier de Plessis-Praslin



César III Auguste de Choiseul Abbé commendataire de l'Abbaye Saint-Sauveur de Redon

De 1652 à 1681, César III Auguste de Choiseul abbé commendataire de l'Abbaye Saint-Sauveur de Redon.



Mariage de Jean-François de La Baume Le Blanc avec Gabrielle Glé de la Cotarday.

Jean-François de La Baume Le Blanc épouse à Paris le mardi 12 juin 1663 Gabrielle Glé de la Cotarday, une jeune héritière bretonne. Leurs enfants sont :

Gabrielle Glé de la Cotarday apporte une dot de 60 000 livres de rente.

Jean-François de La Baume Le Blanc est un homme volage.

L'épouse, trop jeune, ne semble pas retenir le fringant La Vallière.

Le ménage ne semble pas s'être beaucoup entendu.

Le ménage loge dans un hôtel de la place des Tuileries.

Courtisan infatigable, et âpre aux biens et honneurs, Jean-François de La Baume Le Blanc sollicite les biens de tous les personnages tombés en disgrace auprès du Roi : c'est le droit d'aubaine.

Sa fortune est bientôt évaluée à 200 000 Francs or.



César III Auguste de Choiseul Colonel

Vers 1665, César III Auguste de Choiseul commence à servir dans l'armée comme colonel d'un régiment d'infanterie.



Expédition de Candie

Mort de François de Vendôme

Louis-Joseph de Vendôme Duc de Vendôme

Mort de Louis Chalon du Blé

Nicolas Chalon du Blé Capitaine et gouverneur de la ville et citadelle de Chalon-sur-Saône

Mort d'Armand Fortin de La Hoguette

Charles Fortin de La Hoguette Marquis de la Hoguette

En 1669, François de Vendôme, duc de Beaufort et François de Rose, marquis de Provenchère conduisent des secours aux Vénitiens contre les Turcs, et dirige les troupes françaises défendant Candie contre les troupes ottomanes.

Louis Victor de Rochechouart commande l'escadre composée de 15 bâtiments à rames.

Anne Hilarion de Costentin participe à l'expédition de Candie en 1669.

Il protège le commerce français et s'oppose aux Turcs.

Charles-Paris d'Orléans-Longueville prend la tête de 100 gentilshommes pour combattre les Turcs au siège de Candie sans parvenir à faire lever le siège.

César III Auguste de Choiseul obtient en 1669 un brevet de Maréchal de camp pour aller servir à Candie.

André de Nesmond se bat sous les ordres de François de Vendôme.

François de Vendôme meurt le 25 juin 1669, tué durant un assaut.

François de Vendôme est surnommé le Roi des Halles par les Parisiens.

Louis-Joseph de Vendôme devient:

Louis Victor de Rochechouart monte alors le vaisseau amiral et tente de poursuivre la lutte.

Louis Victor de Rochechouart est blessé lors d'un combat le 24 juillet 1669,

Charles-Auguste de Goyon-Matignon participe à cette expédition de Candie où il est blessé.

Louis Chalon du Blé meurt en août 1669 sans descendance.

Nicolas Chalon du Blé abandonne alors l'état ecclésiastique et reprend toutes les charges de son frère, capitaine et gouverneur de la ville et citadelle de Chalon-sur-Saône.

Armand Fortin de La Hoguette meurt lors de ce siège.

Charles Fortin de La Hoguette devient Marquis de la Hoguette.

Louis Victor de Rochechouart constate l'impossibilité de forcer les lignes turques et lève le siège le 21 août 1669

Louis Victor de Rochechouart ramène la flotte à Toulon le 28 octobre 1669.



Charles-Paris d'Orléans Candidat au trône de Pologne

Prise d'Orsoy, Wesel, Rhinberg, Burick

Franchissement du Rhin au gué Tolhuis

Mort de Charles-Paris d'Orléans-Longueville

Occupation de Zwolle

Siège de Groenlo

Prise d'Arnheim

Mort d'Alexandre de Choiseul du Plessis-Praslin

Prise de Nimègue

Tentative de négociation des Hollandais avec Louis XIV

Charles-Paris d'Orléans est Duc de Longueville, d'Estouteville, Prince de Neufchâtel et de Valangin, Comte de Dunois et de Saint-Pol.

François de Callières travaille à faire élire Charles-Paris d'Orléans sur le trône vacant de Pologne.

Il est près de l'emporter sur son compétiteur, Michel Wiecnowiecki.

En 1672, François-Egon de Fürstenberg et Guillaume-Egon de Fürstenberg obtiennent la signature d'un traité d'alliance entre la France et Maximilien-Henri de Bavière, le prince-archevêque de Cologne, en vue de la guerre de Hollande.

En 1672, évitant les Pays-Bas espagnols, les Français entrent dans les Provinces-Unies.

Johan de Witt ne peut empêcher cette invasion.

Le 1er juin 1672, les troupes commandées par Bernhard von Galen, prince-évêque de Münster, contournent les défenses néerlandaises par le sud et envahissent l'est des Pays-Bas, assiégeant les villes d'Enschede, Almelo, Borculo et Groenlo ou Groningue, où les rejoignent les forces de France et de Cologne.

Les forces alliées comportent quelque 100 000 hommes.

Entourée de remparts et de fossés, Groenlo est bien fournie en provisions, et défendue par dix compagnies d'infanterie et une compagnie de cavalerie, soit 600 soldats commandés par le lieutenant-colonel d'infanterie Gustaff Tungel, disposant de 22 canons montés sur des nouveaux affûts.

La ville se rend le 10 juin 1672.

Les troupes de Bernhard von Galen détruisent les plus importantes fortifications de Groenlo. Elles occuperont la ville jusqu'en 1674.

Les alliés se tournent alors sur Deventer et d'autres villes.

Commencent alors ce que les néerlandais appelleront la Rampjaar, la pire année pour la République néerlandaise.

Louis XIV et Louis II de Bourbon-Condé prennent Orsoy, Wesel, la place forte de Rheinberg ou Rhinberg, Burick.

Le dimanche 12 juin 1672, ils passent le Rhin au gué de Tolhuis.

Melchior II de Vogüé participe à la bataille de Wesel et au passage du Rhin.

Lors d'un retour au camp après une soirée de plaisir passée à boire plus que de raison, Charles-Paris d'Orléans-Longueville aperçoit le bateau de Louis II de Bourbon-Condé, son oncle, s'apprêtant à traverser l'Issel.

Désespéré d'être laissé sur la rive et de ne point participer aux prochains combats, Charles-Paris d'Orléans-Longueville crie de la rive qu'on l'attende sinon il se jette à l'eau.

Louis II de Bourbon-Condé qui connait son neveu, donne l'ordre de retourner à terre et prend Charles-Paris d'Orléans-Longueville à bord.

Autre hypothèse : Charles-Paris d'Orléans passe le Rhin à la nage avec la cavalerie française.

À peine débarqué, Charles-Paris d'Orléans-Longueville se jette à bride abattue sur un corps retranché aux Pays-Bas et attaque une barrière détenue par un régiment de frisons.

Charles-Paris d'Orléans-Longueville meurt le 12 juin 1672 tombant de cheval percé de 5 à 6 coups.

Louis Victor de Rochechouart se trouve au passage du Rhin. Son cheval, appelé Jean Le Blanc, fait au milieu du fleuve un faux pas qui faillit renverser son maître dans les flots. Tout beau, Jean Le Blanc, dit tranquillement Vivonne, voudrais-tu faire mourir en eau douce un général des galères ? Au même moment, Louis Victor de Rochechouart reçoit à l'épaule gauche un coup de feu dont il ne guérira jamais, et qui le forcera toujours à porter son bras en écharpe, mais il supportra gaiement cette disgrâce.

Pendant ce temps, François-Henri de Montmorency-Bouteville occupe Zwolle.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon prend Arnheim.

César III Auguste de Choiseul et Alexandre de Choiseul du Plessis-Praslin, son frère aîné, participent à la bataille d'Arnheim.

Alexandre de Choiseul du Plessis-Praslin meurt le 14 juin 1672 tué d'un coup de canon.

César III Auguste de Choiseul prend alors le titre de comte du Plessis-Praslin.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon prend Nimègue.

Mais sur les conseils de François Michel Le Tellier, Louis XIV ne marche pas sur Amsterdam pourtant à portée.

Dès le 16 juin 1672, débordés, les Hollandais envoient des négociateurs qui proposent de céder les villes du Rhin, Maastricht, le Brabant et la Flandre hollandaise avec en sus une indemnité de 10 000 000 de livres.

Mais Louis XIV exige plus de terrain et le rétablissement de la liberté du culte catholique, c'est la rupture.

Le 20 juin 1672, les Hollandais rompent les écluses de Muyden et provoquent l'inondation du pays.

Les Français ne peuvent plus avancer.



Prise de Gennep

En juillet 1672, César III Auguste de Choiseul investit avec un corps de troupes Gennep sur le Rhin qui se rend à son approche.



Prise de Grave

En 1672, César III Auguste de Choiseul assiège Grave et prend la ville.


Bataille de Sinsheim

Bataille de Sinsheim

En 1674, favorable à l'alliance autrichienne, Marie-Anne d'Autriche s'allie de nouveau aux puissances Européennes contre la France et s'engage dans la Guerre de Hollande.

L'essentiel des forces françaises est mobilisé :

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon, chargé de contenir les Impériaux, reste en Alsace avec de maigres effectifs.

En désaccord avec la stratégie de Louis XIV, Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon voit dans l'Alsace un lieu hautement stratégique dont il veut à tout prix éviter l'invasion.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon va donc attaquer plutôt que défendre, pour éviter que la guerre ne soit portée en Alsace.

Parti d'Haguenau, Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon passe le Rhin près de Philippsburg, sur un pont de bateaux, avec 6 000 cavaliers et 1 500 fantassins.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon accomplit 160 kilomètres en 5 jours pour rattraper les Lorrains d'Aeneas Sylvius de Caprara (7 000 cavaliers, 2 000 fantassins) et les empêcher de faire leur jonction avec l'armée des Cercles, commandée par Alexandre II Hippolyte Balthazar de Bournonville.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon oblige Aeneas Sylvius de Caprara à combattre, le 16 juin 1674, à Sinsheim ou Sinzheim (au sud-est de Heidelberg).

L'infanterie d'Aeneas Sylvius de Caprara s'aligne le long des haies et des jardins, à l'entrée de la ville.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon déploie ses fantassins et ses dragons à pied.

Ils forcent les avant-postes, traversent l'Elsenz, entrent dans Sinsheim.

Les Impériaux se replient à travers la ville.

Ils se mettent en ligne sur le plateau.

Pour y accéder, les Français doivent gravir un étroit défilé.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon dispose fantassins et dragons dans les haies qui flanquent le défilé, ainsi que dans le château et le vignoble.

La cavalerie française peut s'engager dans le défilé.

Une contre-attaque ennemie est enrayée par les tirs de l'infanterie présente dans le vignoble.

Les Impériaux sont repoussés du plateau.

Ils se retirent.

Il y a 2 000 à 3 000 morts, selon les sources.

La ville est entièrement détruite.

Alexis Bidal, César III Auguste de Choiseul et Édouard François Colbert participent à cette bataille.

Il s'agit pour Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon d'un succès limité, puisque les Allemands finiront tout de même par opérer leur jonction, près de Heidelberg.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon repart aussitôt surveiller le gros de l'armée impériale, stationné sur la Moselle.



César III Auguste de Choiseul Lieutenant général des armées du roi

Le 25 février 1677, César III Auguste de Choiseul devient Lieutenant général des armées du roi et Lieutenant général des Ville, Province, Comté et Évêché de Toul.



Fin du Siège de Valenciennes

Henri de Guise-Lorraine reçoit un commandement dans l'armée royale et fait ses premières armes au siège de Valenciennes.

César III Auguste de Choiseul participe à ce siège.

L'usage est de n'attaquer les bastions, demi-lunes et autres ouvrages, que de nuit, afin de ne pas être aperçu de l'ennemi.

Toutefois, contre l'avis des maréchaux, et pour le plus grand étonnement du roi, Sébastien Le Prestre préconise une attaque de jour, pour créer la surprise et ne pas laisser à l'ennemi le temps de récupérer d'une nuit de veille.

Le 17 mars 1677, à 9 heures du matin, deux compagnies de Mousquetaires, une centaine de grenadiers, un bataillon des gardes, un du régiment de Picardie, montent à l'assaut du Grand Couronné, avec la seule intention d'y demeurer.

Mais la surprise est totale, on tue et poursuit l'ennemi.

Les mousquetaires baissent le pont-levis qui relie l'ouvrage aux autres, et pénètrent de retranchement en retranchement, à la suite des assiégés.

Avant que le roi ne soit seulement informé que le premier ouvrage est tombé, les mousquetaires sont déjà dans la ville et progressent de maison en maison.

Le conseil de la ville s'assemble et envoie des députés auprès du roi.

Celui-ci fait prisonnière toute la garnison et, encore étonné d'en être maître, entre dans Valenciennes.

Jean-Aymard de Nicolaï, âgé de 21 ans, sert comme guidon dans la compagnie des mousquetaires du roi.

Peu de jours avant l'assaut, Louis XIV, qui dirige en personne les travaux du siège, lui annonce qu'il lui accorde la survivance de la première présidence laissée vacante par la mort de son frère aîné, et lui enjoint de quitter immédiatement l'armée pour occuper son nouveau poste.

J'accepte avec reconnaissance les dons de Votre Majesté, répondit-il, mais qu'elle me permette d'y mettre une condition : ne quitter l'armée que lorsque la ville sera prise.

Le jour de l'assaut Jean-Aymard de Nicolaï, escaladant les remparts de Valenciennes, y plante le guidon de sa compagnie.

En souvenir, le roi l'autorise à se présenter à la cour dans n'importe quelle résidence royale, et lui accorde même les entrées de Marly, dérogeant ainsi à la loi qu'il s'est faite de ne point y recevoir de magistrats.

Louis XV et Louis XVI accorderont privilèges à son fils et son petit-fils.


Plan de Cambrai datant de 1710 – les inondations au sud - à l'oues, la porte de Selles, la porte Notre-Dame au nord Codification des attaques des places fortes par Vauban Siège et reddition de la forteresse de Cambrai en avril 1677 par Adam François van der Meulen Philippe de France portant une armure à fleur de lys et le cordon bleu de l'Ordre du Saint-Esprit.

Siège de Cambrai

Siège de Saint-Omer

Forte d'une armée de métier bien payée et bien organisée qui comprend plus de 279 000 hommes, bénéficiant d'une artillerie puissante, la monarchie française est alors la meilleure armée d'Europe.

Face à elle, les places fortes des anciens Pays-Bas espagnols sont défendues par quelques milliers d'hommes, souvent des mercenaires mal payés et des compagnies de bourgeois qui n'offrent que leur courage.

Louis XIV, qui veut assurer à jamais le repos de ses frontières, décide d'en finir avec Cambrai et se porte en personne devant la ville.

Charles II d'Espagne estime plus la place de Cambrai, que tout le reste de la Flandre ensemble.

Elle est fameuse par le nombre des affronts qu'elle a fait souffrir aux Français.

Selon Boileau on juge, en France, que les Espagnols feront tous les efforts pour sauver Saint-Omer et Cambrai, dont la perte risque d'entraîner le reste des Pays-Bas.

Cambrai est isolé et ne peut espérer aucun secours mais la défense de la ville est confortée par :

Le temps, froid, pluvieux et neigeux, rend les conditions difficiles pour les assiégeants.

Les services secrets de François Michel Le Tellier l'ont renseigné sur les sentiments des Cambrésiens : ils ne sont pas belliqueux et n'ont pas d'attaches particulières avec l'Espagne.

Le 22 mars 1677, Louis XIV et François III d'Aubusson, s'installent à Awoingt d'où il dirige le siège.

François-Henri de Montmorency-Bouteville prend position à la Marlière.

Guy Aldonce II de Durfort s'installe au château d'Escaudœuvres.

Armand-Frédéric de Schomberg prend position à Ramilliesn.

La suite de Louis XIV comprend aussi François Michel Le Tellier et Simon Arnauld d'Andilly et le père de la Chaise, confesseur du roi.

Nicolas Chalon du Blé, Henri de Guise-Lorraine et Yves de Tourzel d'Alègre participent à ce siège.

César III Auguste de Choiseul participe à ce siège, sous les ordres de Philippe Ier d'Orléans

L'armée française est composée de 38 bataillons d'infanterie et 48 escadrons de cavalerie, soit plus de 40 000 hommes.

Les défenseurs de Cambrai sont au nombre de 4 000.

Vauban, qui commande les opérations, entreprend la réalisation de lignes de circonvallation et de contrevallation entourant la place :

Le front nord de Cambrai est vulnérable.

Profitant de cette faiblesse, les Français ouvrent une tranchée du côté de la porte Notre-Dame.

7 000 paysans viennent de Picardie aident aux travaux d'approche qui avancent rapidement.

Des buttes sont construites afin de placer, pour une meilleure performance, les canons au niveau de la contre-escarpe.

Le 30 mars 1677 les premières batteries se mettent à battre en brèche 3 demi-lunes et le corps de la place.

Le 1er avril 1677 les troupes françaises attaquent les 3 demi-lunes.

Le 2 avril 1677 les troupes françaises investissent l'une des demi-lunes entre la porte de Selles et la Porte Notre-Dame.

Le 5 avril 1677, la ville se rend après que les troupes françaises ont sapé les fortifications.

La garnison se réfugie dans la citadelle.

Les Français ouvrent alors une tranchée sur l'esplanade.

Dans la nuit du 11 au 12 avril 1677, 150 Français sont tués.

En réponse le roi fait saper les fortifications à 3 endroits au niveau du bastion Saint Charles.

Le gouverneur refuse toutefois de se rendre.

Le 17 avril 1677, le commandement français indique que deux autres mines vont de manière imminente écrouler les fortifications.

Le gouverneur Pedro de Zavala, blessé à la jambe durant les combats, fait battre la chamade et capitule.

Le roi apprend la nouvelle alors qu'il assiste, à Awoingt, à la messe officiée par le père de la Chaise.

Le 19 avril 1677, après les négociations d'usage, Pedro de Zavala, porté sur une litière en raison de sa blessure, remet les clefs de la citadelle à Louis XIV, après un siège de 29 jours.

On lui rend les honneurs pour sa belle défense.

Les combats de la citadelle ont fait plus de 1 200 blessés.

Les 2 000 Espagnols encore valides quittent la place tambours battant, mèches allumées, enseignes déployées.

Le 20 avril 1677, Louis XIV entre dans la ville et fait chanter le Te Deum dans l'église cathédrale puis visite la citadelle, qu'il ne trouve pas aussi forte qu'il le croyait.

Le 21 avril 1677, Louis XIV nomme le marquis de Cezen gouverneur de la ville.

Celui-ci nomme 14 nouveaux échevins tout en gardant le même prévôt.

Les jours suivants Louis XIV quitte Cambrai pour rejoindre Douai.

L'évènement grandit la gloire du roi en raison de l'ancienneté de la ville et du prestige de son archevêché.



Bataille de la Peene

Le 5 avril 1677, les armées de la coalition néerlandaise et espagnole, dirigées par Guillaume III d'Orange-Nassau., sont à Ypres.

Les Français partent à leur rencontre.

La bataille a lieu les 10 et 11 avril 1677 dans la vallée de la Peene, entre les villages de Noordpeene, Zuytpeene et Bavinchove.

Jeune mousquetaire, Charles François de Vintimille perd un bras lors de cette bataille et passe dans la Marine royale comme capitaine des galères.

César III Auguste de Choiseul participe à cette bataille.

Philippe Ier d'Orléans remporte cette bataille.

Ses troupes et les parisiens l'acclament.

Ses armées sont à nouveau devant Saint-Omer le 14 avril 1677.

Mal informés, espérant des renforts - qui bien sûr ne viendront pas, les Audomarois résistent encore 6 jours !

Finalement, le 20 avril 1677, la ville de Sait-Omer tombe.

À partir de ce jour, par jalousie ou par précaution, Louis XIV enlève à Philippe Ier d'Orléans, son frère, tout commandement militaire majeur.

Cette bataille de la Peene sera donc son seul fait d'armes.


Siège d'Ypres

Prise de Gand

Siège d'Ypres

L'alliance entre l'Angleterre et les Provinces-Unies est décidée le 10 janvier 1678.

Louis XIV décide de parer cette menace.

Les Néerlandais s'attendent à défendre Namur.

Louis XIV fait converger ses armées, et prend Gand le 9 mars 1678.

César III Auguste de Choiseul participe à la prise de Gand.

Louis XIV met alors immédiatement le siège devant Ypres.

Jean Marie Hocquart et César III Auguste de Choiseul participent à ce siège.

Henri de Guise-Lorraine est gravement blessé à la cuisse lors de ce siège.

Le 18 mars 1678, les travaux d'approche commencent du côté de la citadelle.

Dom Francisco de Pardo, le gouverneur de la ville, ordonne d'inonder les terres environnantes, mais les Français sont déjà trop avancés.

22 pièces de gros calibre et 12 mortiers ravagent la forteresse.

Le 23 mars 1678 Sébastien Le Prestre ouvre la tranchée.

Les travaux avancent si vite que Louis XIV ordonne d'attaquer dans la nuit du 24 au 25 mars 1678.

Côté ville, le chemin couvert tombe rapidement.

Au levé du jour, les assiégés capitulent.

La citadelle résiste encore, mais le lendemain 1600 hommes valides et 600 blessés se rendent à leurs assaillants.

En avril 1678, Sébastien Le Prestre commence la reconstruction des fortifications d'Ypres.

Louis de Crevant est nommé gouverneur de la ville.

Afin de négocier la paix, Louis XIV confie le commandement à François-Henri de Montmorency-Bouteville et se retire à Lille.

Les Allemands et les Espagnols rejettent toutes tentatives de négociation.

En Angleterre Charles II se hâte de lever une vingtaine de régiments et d'envoyer des renforts à Ostende, mais il hésite à déclarer la guerre à la France.

Louis XIV décide alors de négocier séparément avec les Hollandais.

Le 9 avril 1678 il s'engage à ne pas reprendre les combats en Flandre avant le 10 mai 1678.

Nicolas Chalon du Blé est aux sièges de Gand et d'Ypres.



Mariage de César III Auguste de Choiseul avec Louise Gabrielle de La Baume le Blanc

César III Auguste de Choiseul épouse le 30 juillet 1681 Louise Gabrielle de La Baume le Blanc de la Vallière, fille de Jean-François de la Baume le Blanc et de Gabrielle Glé de la Cotarday.

Leurs enfants sont :



Naissance de Marie-Louise Gabrielle de Choiseul

Marie-Louise Gabrielle de Choiseul naît en 1683, fille de César III Auguste de Choiseul et de Louise Gabrielle de La Baume le Blanc.



Guerre des Réunions

Siège de Luxembourg

Nicolas Chalon du Blé commandant de la province d'Alsace

César III Auguste de Choiseul Duc et pair

François de Blanchefort de Créquy de Bonne et Armand-Frédéric de Schomberg prennent Luxembourg en 1684.

François-Louis de Bourbon-Conti se distingue à ce siège où il monte à l'assaut d'un bastion à la tête de ses grenadiers.

Camille d'Hostun, Nicolas Auguste de La Baume, Yves de Tourzel d'Alègre et Nicolas Chalon du Blé participent à de ce siège.

Alexis Bidal commande tous les dragons lors de ce siège.

Charles-Auguste de Goyon-Matignon participe à ce siège.

Nicolas Chalon du Blé obtient à cette occasion le commandement de la province d'Alsace.

Louis de Mailly-Rubempré, comme volontaire, se distingue lors de ce siège.

Le 28 avril 1684, César III Auguste de Choiseul participe à ce siège, au cours duquel son neveu perd la vie

César III Auguste de Choiseul devient de ce fait duc et pair de France.

César III Auguste de Choiseul est fait gentilhomme de la Chambre de Philippe Ier d'Orléans.



César III Auguste de Choiseul Chevalier des Ordres du Roi

Le 2 décembre 1688, Louis XIV nomme César III Auguste de Choiseul Chevalier des Ordres du roi : Ordre de Saint-Michel et Ordre du Saint-Esprit.

César III Auguste de Choiseul reçoit le collier et la croix le 1er janvier 1689.


Bataille de Fleurus - 1er juillet 1690 - Attribué à Pierre-Denis Martin - Château de Versailles

Bataille de Fleurus

Mort de Charles-Édouard Colbert

Le 1er juillet 1690, la bataille de Fleurus oppose une armée française aux armées d'une coalition rassemblant les Provinces-Unies, les Impériaux, l'Espagne et l'Angleterre.

Les troupes françaises sont sous le commandement de François-Henri de Montmorency-Bouteville accompagné de Louis François de Boufflers, de Louis-Auguste de Bourbon, de Claude de Choiseul, de Philippe de Vendôme et de François-Louis de Bourbon-Conti.

Les armées de la coalition sont commandées par le général allemand Waldeck.

Les artilleurs français tirent sur leurs régiments d'infanterie dont ils n'ont pas identifié les couleurs. Tous les drapeaux reçoivent alors, comme signe distinctif commun, une écharpe blanche nouée au sommet de la hampe.

La France remporte une grande victoire sur la coalition qui perd 20 000 hommes alors que la France ne perd que 4 000 hommes.

Charles-Eugène de Lévis s'illustre à la tête d'un régiment de cavalerie lors de cette bataille.

Yves de Tourzel d'Alègre et Antoine V de Gramont participent à cette bataille.

Yves de Tourzel d'Alègre devient Brigadier.

Louis d'Aubusson prend part à cette bataille.

César III Auguste de Choiseul commande l'aile droite de l'armée française.

Ferdinand de Marsin est blessé au cours de cette bataille.

Claude de Jussac meurt lors de cette bataille.

Charles-Édouard Colbert meurt lors de cette bataille.

Jean-Jules-Armand Colbert, son frère, hérite du régiment de Champagne le 11 juillet 1690.


Bataille de Steinkerque

Bataille de Steinkerque

Mort de Louis-Christophe Gigault

Après la prise de Namur par les Français, ceux-ci établissent une forte position défensive.

Le 2 août 1692, François-Henri de Montmorency-Bouteville, commandant de l'armée des Flandres, apprend par un espion que les Coalisés feront grand fourrage le lendemain, sur la droite française, et s'attend donc à une belle journée calme.

Pourtant, le Comte de Tracy découvre que l'ennemi se livre à de considérables mouvements de troupes et avertit son supérieur.

Guillaume III d'Orange-Nassau commandant en chef des alliés de la Ligue d'Augsbourg (majoritairement des anglo-hollandais) décident de lancer une attaque surprise à l'aube du 3 août 1692.

Le 3 août 1692 au matin, l'attaque de l'avant-garde alliée surprend complètement les Français mais leur armée principale perd beaucoup de temps durant sa marche. Les Français ont le temps d'organiser une ligne de défense efficace quand débute l'attaque principale, aux alentours de midi.

Les premières lignes françaises perdent du terrain mais une extrême confusion règne dans l'armée alliée avec notamment la cavalerie hollandaise qui gêne la progression de l'infanterie anglaise.

Pris de court, François-Henri de Montmorency-Bouteville ordonne à ses brigades de se ranger en ligne dès que possible, et masse son infanterie en un pâté de 5 rangs.

La cavalerie est déployée derrière l'infanterie, et sur les ailes afin de couvrir les flancs.

François-Henri de Montmorency-Bouteville donne l'ordre de contre-attaquer et, après de rudes combats, les alliés sont repoussés.

À 9 heures, l'ennemi débouche entre Rebecq et le Petit-Enghien, au nord de Steinkerque.

Steinkerque est aujourd'hui devenue Steenkerque en Belgique wallonne.

Mais le terrain très accidenté entrave leur avance.

Il faudra une heure pour que les coalisés soient au contact, ce qui ôte quelque peu l'effet de surprise.

Les Coalisés portent leurs coups sur l'aile droite des troupes françaises, mais toute cohésion tactique est illusoire en un lieu si peu commode.

Par fraction séparée, toutes les lignes françaises prendront part à l'action.

Par ailleurs, au cours de l'engagement, les piquiers abandonnent leurs armes obsolètes pour ramasser les fusils de l'ennemi.

Enfin, Louis François de Boufflers arrive d'Enghien à marche forcée avec ses dragons, il charge la cavalerie ennemie.

Voyant que les pertes subies par son infanterie sont sévères et que la bataille est en train de lui échapper, Guillaume III d'Orange-Nassau donne l'ordre de la retraite.

Il a perdu 10 000 soldats et 9 drapeaux qui iront décorer la nef de Notre-Dame, et 10 canons.

Les Français, ayant également souffert de lourdes pertes, ne sont pas en état de poursuivre leurs adversaires.

François-Louis de Bourbon-Conti y a 2 chevaux tués sous lui.

Un coup de feu casse le bras d'Yves de Tourzel d'Alègre.

Charles-Eugène de Lévis s'illustre lors de cette bataille.

Louis d'Aubusson participe à cette bataille.

Louis-Christophe Gigault meurt lors de cette bataille.

Jean-Jules-Armand Colbert participe à ce combat où il est blessé.

César III Auguste de Choiseul commande la Maison du roi lors de cette bataille.



Naissance de Marie-Louise Thérèse de Choiseul

Marie-Louise Thérèse de Choiseul naît le 5 octobre 1692, fille de César III Auguste de Choiseul et de Louise Gabrielle de La Baume le Blanc.



Paix séparée de la Savoie avec la France

Traité de Turin

La France envahit les états de Victor-Amédée II de Savoie.

Entre 1693 et 1696, René III de Froulay tient avec Victor-Amédée II de Savoie des pourparlers secrets.

Ces pourparlers aboutissent au traité de Turin du 19 ou du 29 août 1696.

Le traité oblige Victor-Amédée II de Savoie et à marier Marie-Adélaïde de Savoie, sa fille, avec Louis le Petit Dauphin, duc de Bourgogne.

Victor-Amédée II de Savoie doit repasser dans le camp français et signer avec Louis XIV une paix séparée

César III Auguste de Choiseul est envoyé en otage en septembre 1696 à Turin, dans le cadre de l'exécution du traité de paix avec Victor-Amédée II de Savoie.



Mariage de César III Auguste de Choiseul avec Marie Bouthillier de Chavigny

César III Auguste de Choiseul est veuf de Louise Gabrielle de La Baume le Blanc.

Marie Bouthillier de Chavigny est veuve de Nicolas Brûlart, Seigneur et marquis de la Borde, Sombernon, de Memont, du Malain, de Mussey, premier président au Parlement de Bourgogne.

César III Auguste de Choiseul épouse le 4 mai 1699 Marie Bouthillier de Chavigny, fille de Léon Bouthillier et d'Anne Phelyppeaux.

Léon Bouthillier est Comte de Chavigny et du Busançois, ministre et secrétaire d'État, commandeur et grand trésorier des ordres du roi, gouverneur des villes et citadelle d'Antibes et du château de Vincennes,



Mort de César III Auguste de Choiseul

César III Auguste de Choiseul meurt à Paris, le 12 avril 1705.

Il est inhumé le 14 avril 1705 au Couvent des Feuillants, rue Saint-Honoré à Paris.


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