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Événements contenant la ou les locutions cherchées



46 événements affichés, le premier en -510 - le dernier en 1895



Mariage de Marcus Junius Brutus avec Tarquinia

Marcus Junius Brutus épouse Tarquinia, fille de Tarquin l'Ancien. Leurs enfants sont :

Lucius Junius Brutus est donc le neveu de Tarquin le Superbe.



Lucius Junius Brutus à Delphes

La légende raconte qu'un jour, un serpent sort inexplicablement de l'un des piliers du palais. Titus et Arruns, deux des fils de Tarquin le Superbe, se rendent à Delphes, afin de consulter l'oracle sur ce prodige.

Ayant des soupçons sur la politique de Tarquin le Superbe à l'égard des aristocrates, dont beaucoup ont été assassinés sur son ordre, Lucius Junius Brutus fait semblant d'être idiot (sens de son nom en latin). Il est ainsi autorisé à aller en Grèce, afin de divertir ses cousins.

Après avoir posé la question officielle à l'oracle, les fils du roi veulent savoir lequel, parmi eux, deviendra roi de Rome après la mort de leur père.

Il leur est répondu que le premier qui embrassera sa mère serait le souverain suprême de Rome.

Les princes tirent au sort le droit d'embrasser leur mère à leur retour, et jurent de tenir secrète la réponse à leur plus jeune frère, Sextus Tarquin.

Lucius Junius Brutus interprétant le mot mère dans le sens de la terre, la mère nourricière, trébuche à dessein, et embrasse le sol.



Siège d'Ardée

Peu après le retour de l'expédition de Lucius Junius Brutus à Delphes, Tarquin le Superbe déclare la guerre à Ardée, riche cité rutule, située à 18 milles de Rome, et met l'assiège.


Brutus et Lucrèce - Château de Schönbrunn - Autriche Lucius Junius Brutus -Musées du Capitole

Proclamation de la République à Rome

Lucius Junius Brutus Consul

Tarquin Collatin Consul

Sextus Tarquin est cousin du général Lucius Tarquinius Collatinus ou Tarquin Collatin.

Lucrèce est la femme de Tarquin Collatin.

Durant le siège d'Ardée, Sextus Tarquin, aussi violent que son père, devient amoureux de Lucrèce et la viole à Collatie, dans la maison de son mari.

Après son départ, Lucrèce envoie chercher Spurius Lucretius Tricipitinus, son père, et Tarquin Collatin, son mari.

Lucrèce leur révèle ce qui lui est arrivé et, après les avoir fait jurer de venger son honneur, elle se poignarde sous leurs yeux et meurt dans les bras de son père.

Tarquin Collatin vient avec Lucius Junius Brutus, en compagnie de qui il chevauchait, quand le message est arrivé

Publius Valerius Publicola est également présent.

Lucius Junius Brutus leur arrache un second serment celui de renverser la royauté et la tyrannie des Tarquins d'établir la République à Rome.

Les autres sont stupéfaits de la transformation de celui qu'ils croyaient idiot, mais acceptent de le prendre comme chef.

Les 4 hommes exposent le corps de Lucrèce sur le Forum Romanum, haranguent le peuple de Rome.

La population vote pour l'abolition du pouvoir royal et l'exil de la famille royale par la Lex Iunia de Tarquiniis exilio multandis.

La République est proclamée en 509 avant Jésus-Christ. La fête romaine antique Regifugium ou Fugalia célèbrait cette destitution le 23 ou 24 février.

Tarquin le Superbe, ayant appris la révolte, marche sur Rome à la tête de ses compagnons les plus fidèles, avec l'intention de restaurer l'ordre. Il trouve les portes fermées et sa condamnation à l'exil.

Après avoir exercé le pouvoir pendant 25 ans, Tarquin le Superbe s'enfuit avec sa femme et ses enfants, et se réfugient à Caeré en Étrurie.

Après la chute de la monarchie romaine, des magistrats succèdent aux rois. Bien que la tradition les nomme consuls dès 509 avant Jésus-Christ, certains historiens pensent qu'ils sont d'abord appelés préteurs (praetores) avant de changer pour consules (consuls) à une date mal définie (promulgation de la Loi des XII Tables).

Ce sont les principaux magistrats de la République qui convoquent et président le Sénat, lèvent et commandent les armées. Ils peuvent présenter des projets de loi.

Ils donnent leur nom à l'année de leur mandat (on parle de consul éponyme).

Lucius Junius Brutus et Tarquin Collatin sont élus par les citoyens.

Publius Valerius Publicola laisse Lucius Junius Brutus prendre le commandement mais est indigné de ne pas être choisi.


Les licteurs apportant à Lucius Junius Brutus le corps de ses fils - Jacques Louis David - 1789

Conspiration contre la république romaine

Des ambassadeurs de Tarquin le Superbe, sous quelques obscures prétextes de restitution de fortune, restent à Rome et corrompent certaines familles de sénateurs dans le but :

Un esclave témoin qui a peur de la réaction des deux consuls, informe Publius Valerius Publicola de cette conspiration.

Publius Valerius Publicola confond les conjurés, dont Titus et Tiberius, 2 fils de Lucius Junius Brutus. Des lettres adressées aux Tarquins prouvent leur culpabilité.

Tarquin Collatin, laisse les autres conjurés libres de préparer leur défense, et s'oppose vivement :

Son attitude dresse le peuple contre lui.

Les traîtres sont arrêtés et emprisonnés. Lors du jugement de ses deux fils, Lucius Junius Brutus fait preuve de cette force d'âme et de cette gravité que les Romains aiment à considérer comme leur apanage.

Lucius Junius Brutus prononce lui-même la sentence condamnant ses fils.

Les licteurs attachent les jeunes hommes à des poteaux, les flagellent, puis les décapitent.

Toutes les têtes sont tournées vers Lucius Junius Brutus qui assiste à leur exécution, malgré toute son angoisse, ne fléchit point.

Lucius Junius Brutus récompense l'esclave informateur en lui octroyant la citoyenneté, et de l'argent.



Exil de Tarquin Collatin

Publius Valerius Publicola Consul suffect

Tarquin Collatin fait parti de la famille des Tarquins.

Selon Tite-Live, le peuple supplie Tarquin Collatin d'abdiquer de sa charge.

Tarquin Collatin est le premier à jurer qu'il ne ferait rien en faveur des Tarquins et qu'il les combattra de toutes ses forces pour le maintien de la liberté.

Spurius Lucretius Tricipitinus demande la permission d'intervenir devant le peuple, une première pour un citoyen privé. Il convainc Tarquin Collatin d'abdiquer finalement de sa magistrature de consul.

Lucius Junius Brutus pousse son ami à quitter la ville, afin d'écarter tout danger. Tarquin Collatin s'exile loin de Rome, à Lavinium, avec tous ses biens, de peur qu'on les réquisitionne.

Lucius Junius Brutus, pour le remercier, fait voter un don pour Tarquin Collatin auquel il participe.

Les comices centuriates, réunies par Lucius Junius Brutus, élisent Publius Valerius Publicola consul suffect en 509 avant Jésus-Christ.

Lucius Junius Brutus fait voté un senatus consulte bannissant tous les membres de la famille des Tarquins.

Lucius Junius Brutus et Publius Valerius Publicola font adopter 3 mesures :

Ils accordent une chance à tous les exilés qui ont suivi les Tarquins de revenir à Rome en toute impunité et sous une amnistie générale jusqu'à une date limite. Ensuite, s'ils ne sont pas revenus, ils accaparent leurs biens.



Bataille entre Rome et les Étrusques

Mort de Lucius Junius Brutus

Mort de Arruns Tarquin

Tarquin le Superbe persuade les Étrusques de Véiès et de Tarquinii de s'allier à lui pour attaquer Rome.

Lucius Junius Brutus et Publius Valerius Publicola, les deux consuls, mènent l'armée romaine.

Lucius Junius Brutus est à la tête de la cavalerie tandis que Publius Valerius Publicola commande l'infanterie.

Lucius Junius Brutus et Arruns Tarquin, fils de Tarquin le Superbe, s'entretuent.

La bataille tourne au massacre pour les deux camps lorsqu'un orage éclate arrêtant momentanément les combats, Les deux armées, aux vues des pertes, sont persuadés qu'elles ont été vaincues. On dit qu'alors une voix d'une divinité s'élève pour dire que les Toscans ont perdus un homme de plus que les Romains.

Les hommes de Publius Valerius Publicola reprennent courage et prennent le camp ennemi.

Près de 23 000 soldats seraient morts, autant d'un camp que de l'autre.

Publius Valerius Publicola obtient le droit de triompher, rend les honneurs à Lucius Junius Brutus et prononce son oraison funéraire.



Naissance de Brutus

Brutus naît en 85 avant Jésus-Christ, fils de Jules César et de Cornelia.



Révolte des Vénètes

En 56 avant Jésus-Christ, César fait face à la révolte de la branche de l'Armorique des Vénètes et des Unelles qui résistèrent aux légions de Jules César sur terre et sur mer dans le Morbihan.

Les Osismes auraient participé à cette révolte.

Brutus les défait sur mer (85-42), en présence de César.

En 56 avant Jésus-Christ, une bataille oppose :


Prise de Marseille

Siège et prise de Marseille

Pendant la guerre civile qui ébranle Rome, la brillante cité de Marseille préfère soutenir Pompée. Cette erreur de jugement de la part d'avisés commerçants met César en colère.

En 49 avant Jésus-Christ, Jules César se rendait en Espagne pour y apaiser un soulèvement contre la domination romaine.

En traversant la Provence, il voulut obliger les Marseillais à renoncer entièrement au parti de Pompée, son rival.

César essaya d'abord d'attirer les Marseillais à lui par la persuasion ; n'y réussissant pas, il assiégea la ville.

Il fit construire douze galères à Arles, les plaça sous le commandement de Brutus Décimus et leur donna l'ordre de bloquer le port.

Comme il prévoyait que le siège pouvait être long, il en confia les opérations à ses lieutenants et il continua sa marche vers l'Espagne.

Trebonius, lieutenant de César fait le siège de Marseille sur terre avec 3 légions romaines (18 000 hommes environ) et sur mer.

Un combat naval eut lieu dans la rade de Marseille. Il ne fut pas favorable à la flotte marseillaise. Pompée envoya alors au secours de Marseille seize galères sous les ordres de Nasidius. La victoire demeura à Brutus. Toutes les galères furent coulées ou prises. Une seule rentra au port apportant la nouvelle du désastre.

Personne ne voulut se rendre et tous les citoyens valides mirent leur énergie à faire face aux assaillants du côté de la terre, où Trébonius poussait activement ses travaux d'approche et ses attaques.

Les assiégés résistèrent longtemps, grâce au secours de leurs alliés, les audacieux et intrépides montagnards connus sous le nom d'Albiques ou Albiciens, une confédération composée de huit peuplades.

A la fin pourtant, la tactique romaine l'emporta lorsque Jules César, de retour d'Espagne eut rejoint Trebonius.

César reçut la soumission des habitants.

Marseille fut obligée de livrer ses armes, ses bateaux, le trésor public et la citadelle, de démolir ses remparts et de subir une garnison romaine composée de deux légions.

Elle doit d'être épargnée du pillage et de la destruction à la stratégie politique de César car il risquait de s'aliéner l'opinion romaine, favorable à une si ancienne cité amie.

César laissa aux Marseillais le droit de vivre sous leurs lois, de jouir en paix des avantages de leur commerce, mais il leur ravit leur indépendance.

Les Romains établirent un camp, sur une colline proche de la ville, pour surveiller Marseille. On l'appela "la colline de la garde".



Mort de César

Dans la nuit du 14 au 15 mars 44 avant Jésus-Christ, l'épouse de César fait un songe: l'étendard de son mari se trouvant sur le toit est emporté par un coup de vent tandis qu'elle aperçoit sur son lit une tunique déchirée par des coups de poignard. Elle se réveille en sueur et supplie son mari de ne pas se rendre au Sénat le 15. Rien n'y fait, César s'y rend insensible à ses supplications.

Dans les rues, un esclave lui tend un papier. Distrait, César le prend sans le lire.

Il est poignardé en pleine séance du Sénat par une conspiration patricienne dirigée par Cassius et Brutus son fils adoptif.

Une cinquantaine de sénateurs partisans de la restauration de la république oligarchique, se jettent sur lui et lui assènent 27 coups de poignard. César tombe au pied de la statue de son ancien rival Pompée.

En apercevant son fils adoptif, Brutus au milieu de ses assassins, avant de tomber, Jules César lui lancera en grec: "Kai su teknon", qui sera traduit en latin populaire par "Tu quoque, mi fili" ("Toi aussi, mon fils").

Il serrait dans sa main le papier qu'un ami lui avait envoyé, lui conseillant de ne pas se rendre au Sénat et lui fournissant la liste des conspirateurs.

Son corps sera ramassé par des esclaves et incinéré, comme le veut la tradition, au Champs de Mars.

Dans son testament, César a désigné pour héritier son fils adoptif, Octave, futur empereur Auguste.



Bataille de Modène

Soutenu par les financiers, en particulier par le richissime Mécène, Octave lève à ses propres frais une arme. Il se fait`conférer illégalement par le sénat l'imperium proconsulaire.

Antoine assiégeait dans Modène le conjuré Décimus Brutus. Octave avec les consuls Hirtius et Pansa bat Marc Antoine devant Modène le 21 avril 43 avant Jésus-Christ. Antoine est contraint de s'enfuir en Gaule Cisalpine.



Pacte pont sur l'Argens

Marc Antoine et Lépide commandants en Gaule Méridionale, réunissent leurs armées, plus de 40.000 hommes, au pont sur l'Argens à 23 kilomètres de Fréjus.

Elle compte les VIIème, VIIlème (dont les vétérans s'implanteront plus tard à Fréjus), IXème Légions, plus de trente cohortes de cavalerie gauloise et la fameuse Vème Légion des Alouettes.

Contre ces deux armées et face aux républicains Brutus et Cassius (qui veulent restaurer la République romaine), Octave forcé de s'associer au pacte passé entre Marc Antoine et Lépide.



Entrevue de Bologne

En octobre 43 avant Jésus-Christ, Lépide organise une rencontre entre Antoine et Octave lors de laquelle ils concluent une alliance qui aboutit au second triumvirat.

Lors de cette rencontre dans une île du Reno, au confluent de deux rivières, entre Pérouse et Bologne, ils joignirent leurs mains et saluèrent réciproquement leurs armées.

Tous avaient des vues différentes :



Lutte contre Les Salasses

En 43 avant Jésus-Christ., le consul Decius Brutus, fuyant Modène, arriva en Vallée d'Aoste et dut payer pour son passage un péage d'une drachme par soldat.

Même les habitants de la nouvelle ville d'Eporedia (Ivrée) ne réussirent pas à faire valoir leurs raisons et les Romains décidèrent d'arriver à un accord.



Bataille de Philippes

Octave et Antoine se coalisent pour vaincre les dernières résistances armées des républicains qui tenaient la Grèce et la Macédoine.

Le 23 octobre 42 avant Jésus-Christ, deux batailles eurent lieu près de Philippes, ville macédonienne de Thrace. Cassius se tua après la première, Brutus après la seconde.



Mort de Brutus

Brutus meurt en 42 avant Jésus-Christ.



Mariage de Jean André François Joseph Louis Menier avec Renée Catherine Vernet

Jean André François Joseph Louis Menier (31 mars 1769-22 septembre 1822) épouse à Bourgueil le 14 février 1791 Renée Catherine Vernet. Leurs enfants sont :



Naissance de Jean Antoine Brutus Menier

Jean Antoine Brutus Menier naît à Bourgueil en Touraine le 17 mai 1795, fils de Jean André François Joseph Louis Menier et de Renée Catherine Vernet.

Il suit un enseignement primaire dans sa ville natale.


Prytanée Militaire de la Flèche au XVIIe siècle

Jean-Antoine Brutus Menier au Prytanée Militaire de la Flèche

Jean-Antoine Brutus Menier entre en 1808 au Prytanée Militaire de la Flèche dans la Sarthe où il effectue ses études secondaires.

Il y reste 2 ans.

Puis il entre au service de Santé des armées et plus particulièrement au Val-de- Grâce.

Pendant un an, il est, sous les ordres de pharmaciens militaires, amené à préparer des substances pharmaceutiques.



Début de Jean Antoine Brutus Menier

Jean Antoine Brutus Menier s'installe 13 rue Bar-du-Bec en 1815.

Jean Antoine Brutus Menier crée une maison de commerce au capital de 16 000 F.

Il s'adonne au négoce des vins de Touraine, il est également le représentant des affaires commerciales de son père dans les spiritueux.



Mariage de Jean Antoine Brutus Menier avec Marie-Edmée Virginie Pichon

Naissance d'Honorine Virginie Menier

Jean Antoine Brutus Menier épouse en l'église Saint-Ambroise à Paris le 17 ou 24 février 1816 Marie-Edmée Virginie Pichon. Leurs enfants sont :

Elle lui apporte une dot confortable et des relations dans le milieu du commerce.

Les parents de Marie-Edmée Virginie Pichon sont décédés.

Mineure, elle est autorisée au mariage par Ambroise Pattu, son tuteur qui est assisté par Marie-Honorine Vaudin, seconde épouse de son père.

Jean Antoine Brutus Menier débute modestement en 1816 dans le quartier du Marais

Jean Antoine Brutus Menier fabrique des farines de lin et de moutarde.

Honorine Virginie Menier naît le 30 ou 31 décembre 1816, fille de Jean Antoine Brutus Menier et de Marie-Edmée Virginie Pichon.



Jean Antoine Brutus Menier Rue du Puits qui parle

En 1818, Jean Antoine Brutus Menier occupe un magasin rue du Puits qui parle.



Jean Antoine Brutus Menier et Marie-Edmée Virginie Pichon 1, rue du puits-au-Marais

Vers 1821, Jean Antoine Brutus Menier et Marie-Edmée Virginie Pichon s'installent 1, rue du puits-au-Marais devenu le 3, rue Aubriot.



Jean Antoine Brutus Menier fabriquant de poudres médicamenteuses

En 1821, Jean Antoine Brutus Menier dispose d'une meule à bras dont il se sert pour préparer des poudres médicamenteuses.

L'activité grandissante, Jean-Antoine Brutus aura jusqu'à 20 chevaux pour actionner ses meules.

Il n'est pas pharmacien, mais le période troublée de la première restauration est propice à toutes les audaces.


Moulin de Noisiel 1824 - par Kuweseig - tryptique au musée de la vicomté de Melun

Location du moulin de Noisiel

À la mi-décembre 1824, Jean Antoine Brutus Menier loue avec un bail de 15 années et un loyer de 5 680 F le moulin de Noisiel.

Le moulin à roue pendante utilise la force des eaux toute l'année, s'adaptant constamment au niveau de la Marne.


Moulin de Noisiel en 1825 - par Kuweseig - tryptique au musée de la vicomté de Melun

Début de la fabrication du chocolat à Noisiel

Le 1 avril 1825 Jean Antoine Brutus Menier rachète le matériel d'exploitation des chocolatiers Auger et Compagnie. Ces derniers, faute de moyens ne peuvent utiliser leurs procédés.

Jean Antoine Brutus Menier décide de décentraliser l'unité de production sur les bords de Marne.

L'atelier de pulvérisation est transféré à Noisiel et, immédiatement, la puissance énergétique que fournit le moulin permet d'améliorer la fabrication des substances les plus variées.

À cette époque, à Noisiel sont recensés 136 habitants.

Dès 1825, la production annuelle de chocolat à Noisiel est de 16 Tonnes.



Naissance d'Émile-Justin Menier

Émile-Justin Menier naît à Paris le 10 ou 18 mai 1826, fils de Jean Antoine Brutus Menier et de Marie-Edmée Virginie Pichon.



Équipement nouveau du moulin de Noisiel

En 1827, au moulin de Noisiel, Dominique Girard installe une roue-hélice à la place de la roue pendante.

Jean Antoine Brutus Menier entre en conflit avec le voisinage dont le plâtrier Noël. Il écrit au Préfet qui ordonne une enquête. Les propriétaires soutiennent le plâtrier. Jean-Antoine Brutus s'en souviendra.



Renée Catherine Vernet À Noisiel

Renée Catherine Vernet, mère de Jean Antoine Brutus Menier, s'installe à Noisiel en 1830.

Renée Catherine Vernet dirige l'usine Menier conjointement avec Nicolas Laurent.



Nicolas-Alphonse Laurent Maire de Noisiel

En juillet 1830, Jean Antoine Brutus Menier ouvre un nouveau siège au 37 rue des Lombards à Paris. Il est associé à Adrien.

Nicolas-Alphonse Laurent frère du chimiste Auguste, devient contremaître de l'usine de Noisiel et maire de Noisiel.



Publication du premier Catalogue Prix Courant Général

En 1832, Jean Antoine Brutus Menier publie le premier Catalogue Prix Courant Général.

C'est le plus ancien instrument de vente et de promotion. On y trouve de véritables spots publicitaires et des annonces sur les publications spécialisées liées aux domaines médical, pharmacologique et toxicologique.

Il y en aura 3 autres éditions du vivant de Jean-Antoine Brutus, en 1834, 1839 et 1845.


Tablette de chocolat Menier

Lancement sur le marché de la tablette de chocolat Menier

Le 8 septembre 1836, Jean Antoine Brutus Menier lance sur le marché la tablette de chocolat.

Jusqu'à cette époque, le chocolat était moins une denrée alimentaire qu'un complément de santé.

Les tablettes sont de forme demi-cylindrique avec un emballage de couleurs différentes en fonction du prix.

Au milieu, une étiquette rectangulaire blanche avec un fac-similé gravé noir, la face et le revers de la médaille d'or de la Société d'Encouragement décernée en 1832 et celle d'argent de l'Exposition de l'industrie française de 1834.

Cette signature engage le fabricant aux yeux du public et sera une garantie contre les contrefaçons.



Achat du moulin de Noisiel

En avril 1838, de nouveaux commanditaires entrent dans la société Jean Antoine Brutus Menier, aux assises financières plus larges : la Maison Centrale de Droguerie est née.

Grâce à des capitaux frais, le moulin de Noisiel devient la propriété des Menier pour la somme de 117 950 F.


Moulin de Noisiel 1842 - par Kuweseig - tryptique au musée de la vicomté de Melun

Jean Antoine Brutus Menier Membre résident à la société des pharmaciens

Refonte du Moulin de Noisiel

Le succès grandissant de Jean Antoine Brutus Menier dérange. On lui reproche de n'être pas pharmacien diplômé. Il y répond en passant ses examens et le 2 février 1842, il est admis comme membre résident à la société des pharmaciens.

En 1842 Jean Antoine Brutus Menier tombe malade.

Il mène une longue et épuisante course à la croix de chevalier de la Légion d'honneur.

Il se désengage progressivement au profit de son fils Émile-Justin Menier.

Le bâtiment du moulin de Noisiel est entièrement réédifié par M. Dutreuil, entrepreneur à Chelles. L'Architecte est J. Bonneau.

Un nouveau mécanisme est installé par M. Antiq, mécanicien et fondeur à Paris.

Jean Antoine Brutus Menier conserve la base des 2 piles en pierres de l'ancien moulin, ainsi que la roue pendante et flottante qui n'a plus besoin du grand vide précédent sous le plancher car le barrage sur la rivière est plus performant et minimise l'étiage en le régulant.

Il utilise, entre la roue et le plancher, un espace utile pour le fonctionnement avec 4 fenêtres.



Mort de Renée Catherine Vernet

Renée Catherine Vernet qui demeure à Noisiel, meurt en 1844.

Elle est inhumée au Père-la-Chaise dans le caveau de Jean Antoine Brutus Menier, son fils.

Aimée-Justine Menier, sœur de Jean Antoine Brutus Menier, dirige l'usine Menier jusqu'en 1856.



Nouvelle publication du Catalogue Prix Courant Général

En 1845, Jean Antoine Brutus Menier édite une nouvelle version de son catalogue prix courant Général.

Ce catalogue recense tout ce qui est fabriqué par la maison Menier en pharmacie et droguerie mais également ce qu'il commercialise :

La production chocolatière n'est encore à cette date qu'une activité complémentaire. La quantité produite n'est que de 2 tonnes par jour en France.

17 ouvriers travaillent sur le site de Noisiel en 1846.



Ajoutà la donation à Marie-Edmée Virginie Pichon

Le 18 mai 1846, Jean Antoine Brutus Menier fait ajouter à la donation prévue dans le contrat de mariage avec Marie-Edmée Virginie Pichon une donation d'un quart en propriété et d'un quart en usufruit de tous les biens qui composeront sa succession, sans exception ni réserve.



Nouveau siège parisien de Menier

Jean Antoine Brutus Menier achète en février 1848 des terrains au 37 rue Sainte-Croix de la Bretonnerie.

Il y fait édifier par l'architecte Bonneau un immeuble de 3 étages où il installe son nouveau siège parisien.



Dépôt légal Menier

Jean Antoine Brutus Menier effectue son premier dépôt légal de modèle le 2 août 1849.

La production annuelle de chocolat à Noisiel est de 396 Tonnes.



Visite de Napoléon III au siège parisien de Menier

Jean Antoine Brutus Menier ouvre rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie à Paris la Maison centrale de droguerie.

En 1851, Napoléon III visite le siège parisien de Jean Antoine Brutus Menier .



Exposition universelle

Lors de l'Exposition universelle de 1851, l'un de ses concurrents, François Dorvault, reconnaît les qualités des fabrications pharmaceutiques de Jean Antoine Brutus Menier.


Moulin de Noisiel 1855 - Plaque photographique de 1864 Moulin de Noisiel vu d'aval - extrait du catalogue prix courant de 1860 - typographie Henri Plon - Collection Gérard Messence

Agrandissement du moulin de Noisiel

Jean Antoine Brutus Menier est frappé d'une attaque de paralysie le 16 mars 1852.

Le premier souci d'Émile-Justin Menier est d'agrandir et de moderniser l'établissement de Noisiel.

De 1852 à 1855, Jules Bonneau agrandit le moulin à Noisiel.

La bâtisse conserve les éléments du précédent moulin sur 2 piles.

En ajoutant une pile, côté berge, avec 4 ouvertures sous plancher, on obtient 5 fenêtres nouvelles sur 3 étages.

Ce qui donne, par rajout, une symétrie horizontale étonnante de : 3, 2, 3, 2, 3.

Cette image montre que l'édifice est déjà encadré et cerclé de métal...

Dans la prévision d'un agrandissement ultérieur, Émile-Justin Menier fait aussi les fondations d'une 4e pile coté de l'île.


Turbine de Girard

Naissance d'Henri Émile Anatole Menier

Le 1er janvier 1853, un décret impérial nomme Jean Antoine Brutus Menier Chevalier de la Légion d'Honneur.

Henri Émile Anatole Menier naît à Paris le 14 juillet 1853, fils d'Émile-Justin Menier et de Claire-Henriette-Clémence Gérard.

En 1853, l'ingénieur Louis-Dominique Girard (1815-1871) met en place des turbines de 80 chevaux sur le site du moulin de Noisiel.


Tombe de Jean Antoine Brutus Menier - de Marie-Edmée Virginie Pichon - d'Honorine Virginie Menier - de Renée Vernet - au Père-Lachaise Émile-Justin Menier - Collection Alain Lateb

Mort de Jean Antoine Brutus Menier

Jean Antoine Brutus Menier meurt dans sa maison 19, rue Singer à Passy le 19 décembre 1853.

En 1854, Marie-Edmée Virginie Pichon sa veuve, acquiert pour lui une concession à perpétuité au Père-Lachaise dans l'actuelle 36e division, en bordure de l'allée des acacias.

Émile-Justin Menier, son fils, lui succède.

Émile-Justin Menier conteste les avantages de Marie-Edmée Virginie Pichon, sa mère, obtenus dans son contrat de mariage de 1816 et dans la donation de 1846 ainsi que les comptes de la maison Menier.

Marie-Edmée Virginie Pichon part vivre chez Honorine Virginie Menier, sa fille.

La production annuelle de chocolat à Noisiel est de 400 Tonnes.



Mort de Adélaïde Olympe de Courchant

Jean Pichon est le frère de Marie-Edmée Virginie Pichon.

Le 31 octobre 1895, Adélaïde Olympe de Courchant, épouse de Jean Pichon, est inhumée au Père-la-Chaise dans le caveau de Jean Antoine Brutus Menier


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