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Événements contenant la ou les locutions cherchées



34 événements affichés, le premier en 1235 - le dernier en 1483



Naissance de Boniface VIII

Benedetto Caetani, futur Boniface VIII, naît en 1235 originaire d'Anagni.



Boniface VIII Cardinal

Boniface VIII, d'abord avocat et notaire du pape à Rome, obtient le chapeau de cardinal en 1281.



Jens Grand Prisonnier

En 1294, Christophe II de Danemark est chargé par Éric VI de Danemark, son frère, d'arrêter l'archevêque Jens Grand. Il est emprisonné à Soeborg.

Jens Grand s'enfuit et se réfugie auprès du Pape Boniface VIII.


Célestin V Pape Célestin V Pape Boniface VIII Pape Boniface VIII Pape

Célestin V Pape

Abdication de Célestin V

Boniface VIII Pape

Interdit sur le royaume du Danemark

Matteo Rubeo Orsini participe aux conclaves de de 1292 à 1294.

Les cardinaux impressionnés par la réputation de saint-homme de Pietro Angeleri l'élisent Pape le 5 juillet 1294 sous le nom de Célestin V.

Célestin V est consacré le 29 août 1294, à Santa Maria di Collemaggio (l'Aquila).

Inexpérimenté dans les affaires de ce monde, il se laisse difficilement convaincre, il sait qu'il n'a pas l'habileté politique pour mener à bien ce rôle.

Bientôt il se fait manipuler par Charles II d'Anjou. L'idée se fait en lui de renoncer à son mandat pour rejoindre son ermitage.

Célestin V promulgue solennellement sa propre abdication, appelée le grand refus, le 13 décembre 1294, au Châteauneuf à Naples, 5 mois après son élection.

Il est le seul Pape à avoir démissionné !

Célestin V retourne à l'ermitage de San Onufrio.

Toujours au Châteauneuf à Naples, le nouveau conclave élit Benedetto Caetani pape le 24 décembre 1294 sous le nom de Boniface VIII. Bien que son élection soit régulière, on l'accuse d'avoir poussé son prédécesseur à se retirer.

Boniface VIII veut élever la puissance spirituelle au-dessus de la puissance temporelle, et prétendait disposer des trônes.

Boniface VIII a de vifs démêlés avec les Colonna, qui soutiennent les droits de la couronne d'Aragon.

Boniface VIII met l'interdit sur le royaume du Danemark.



Célestin V Enfermé

Célestin V s'installe à San Giovanni in Piano, puis Vieste.

En juin 1295, Boniface VIII le fait conduire à Anagni, puis au château de Furmone ou Fumone (entre Alatri et Ferentino) en Campanie.



Jean Ier de Grailly Recteur du Comtat-Venaissin

En 1295, Boniface VIII nomme Jean Ier de Grailly Recteur du Comtat Venaissin, comme l'avait fait son prédécesseur.



Mort de Guillaume d'Avesnes

Gui de Colle Medio Évêque de Cambrai

Guillaume d'Avesnes meurt en 1295.

Le chapitre de Cambrai élit évêque de Cambrai Gérard de Relenghes, alors prévôt de la cathédrale.

Le pape Boniface VIII prétend que, Guillaume d'Avesnes étant mort à plus de 2 journées de distance de Cambrai, son successeur doit être nommé par le Saint-Siège.

Gui de Colle Medio est, en conséquence, placé par Boniface VIII à la tête du diocèse de Cambrai.

Gui de Colle Medio vient du village de Colmier. D'autres sources situent son origine à Collemezio en Italie.



Traité d'Anagni

Le traité d'Anagni est un avenant du traité de Tarascon.

Il est signé le 20 juin 1295, sur l'initiative de Boniface VIII, pour mettre un terme à la guerre opposant la couronne d'Aragon à la France au sujet de la Sicile.

Il est élaboré par :

Les clauses essentielles sont les suivantes :

Retenu au château de Torroella de Montgrí depuis 10 ans :

sont libérés.

Deux clauses secrètes s'ajoutaient :

Ni Frédéric II de Sicile, ni les Siciliens n'acceptent ce traité et poursuivent la lutte pour l'indépendance de l'île contre les troupes angevines et la flotte envoyée par le roi d'Aragon, en respect du traité.

Jaspert V de Castelnou peut rentrer en Vallespir.

Il semble alors avoir avec Jacques II de Majorque des relations plus sereines.


De gauche à droite - Louis d'Anjou - Charles Ier de Valois - Philippe VI de Valois

Louis d'Anjou Évêque de Toulouse

Louis d'Anjou est un religieux franciscain,

En 1296 ou le 5 février 1297, le Pape Boniface VIII le nomme Évêque de Toulouse, poste qu'il accepte à condition de garder la bure franciscaine.

Durant son bref ministère à Toulouse, il consacre tous ses biens, ainsi que les revenus de son évêché à aider les pauvres et les malades, les servant même humblement à sa table.



Guillaume VI Durand Évêque de Mende

Guillaume VI Durand devient chanoine puis archidiacre à Mende avant de devenir évêque le 17 décembre 1296.

Guillaume VI Durand n'était alors pas encore prêtre, est non éligible à la qualité d'évêque mais il obtient une dérogation du pape Boniface VIII.



Gaucelin de la Garde Évêque de Maguelone

Le pape Boniface VIII change l'affectation de Gaucelin de la Garde en août 1296 pour l'évêché de Maguelone.

Gaucelin de la Garde est connu, entre autres pour l'accord passé avec Raymond, Évêque d'Agde, concernant la limite entre le diocèse de Maguelone et celui d'Adge, au travers l'étang de Thau.



Étienne de Montarène Abbé de Montmajour

Étienne de Montarène devient abbé de l'abbaye de Montmajour en 1296.

En 1296, Durand de Trésémines, Évêque de Marseille assiste le pape Boniface VIII pour régler le conflit entre Étienne de Montarène et Aymon de Montagny Grand maître de Saint Antoine dans l'Isère.



Création de la Décime

Bulle "Clericis Laicos"

En 1296, Philippe IV le Bel crée, sans l'autorisation du Pape Boniface VIII, la décime, impôt dû par le clergé.

Boniface VIII réplique par la bulle "Clericis Laicos" dans laquelle il interdit aux membres du clergé de payer ou de promettre un impôt de n'importe quelle nature à des laïques sans demander l'autorisation du Saint-siège. De plus Boniface VIII menace Philippe IV le Bel d'excommunication. Le Roi déclare l'interdiction de l'exportation de toutes les valeurs en dehors du Royaume privant le Pape de revenus important. Le Pape retire quelques mois plus tard la bulle.

Louis de France défend avec fermeté le droit de l'État contre l'Église et seconde son frère Philippe IV le Bel dans sa lutte contre Boniface VIII.



Condamnation d'Éric VI de Danemark par Boniface VIII

Boniface VIII condamne Éric VI de Danemark à une amende de 49 000 marks en 1297.



Canonisation de Saint-Louis

À partir de 1271, la papauté mena une longue enquête au sujet de Saint-Louis.

Comme Jean de Joinville avait été l'intime du roi, son conseiller et son confident, son témoignage est très précieux pour les enquêteurs ecclésiastiques.

Philippe IV Le Bel obtient du Pape Boniface VIII la canonisation de son grand-père Saint-Louis en 1297.



Jacques II le Juste Roi de Sardaigne

Boniface VIII créé le royaume de Sardaigne en 1297 afin de résoudre les conflits entre les maisons d'Anjou et d'Aragon au sujet du royaume de Sicile.

Jacques II le Juste conquiert la Sardaigne en 1297 et devient Roi de Sardaigne sous le nom de Jacques Ier.



Nomination de William Wallace Gardien de l'Écosse

Mort de William Fraser

William Lamberton Évêque de Saint-Andrews

Bataille de Falkirk

Les orgueilleux Comtes et Barons écossais reconnaissent l'autorité de William Wallace, simple roturier.

En mars 1298, une réunion de chefs le proclame Gardien du royaume d'Écosse et chef de ses armées au nom de l'illustre prince Jean, roi d'Écosse par la grâce de Dieu.

Robert Ier Bruce arme William Wallace chevalier.

Dans les mois qui suivent, on voit William Wallace agir comme un régent.

William Fraser, évêque de Saint-Andrews, meurt,

William Wallace désigne pour le remplacer William Lamberton, un anti anglais notoire. Boniface VIII, le Pape confirme ce choix.

William Wallace fait régner l'ordre dans les territoires libérés de l'occupation anglaise et dirige même des opérations au delà des frontières, en Cumberland et Northumberland,

Abandonnant un temps le continent où il appuie les Flamands contre la France, Édouard Ier d'Angleterre rassemble à York la plus grosse armée d'invasion : 2 400 chevaliers, 2 900 soldats, 8 Comtes avec leurs contingents.

Édouard Ier d'Angleterre remonte à marche forcée vers le nord. Au début de juillet 1298, il réoccupe sans difficultés Berwick, puis Roxburgh.

William Wallace, regroupant ses forces, décide de se retirer en pratiquant la politique de la terre brûlée dans l'Ouest du pays où sont ses bases.

Il sait que les armées d'Édouard Ier d'Angleterre doivent se ravitailler sur le terrain.

Édouard Ier d'Angleterre, averti par le Comte de Dunbar, jaloux de Wallace, barre le chemin de William Wallace à Falkirk.

Dans les rangs anglais, la situation n'est pas brillante, les désertions se multiplient et la cohabitation entre hommes d'armes et archers gallois dégénère.

William Wallace aurait dû disperser ses hommes dans les forêts environnantes et épuiser l'armée anglaise par une tactique de guérilla.

Mais le 21 juillet 1298, ayant mal jugé la situation dans les rangs anglais, William Wallace décide de se retrancher et d'attendre.

L'attaque frontale d'Édouard Ier d'Angleterre intervient le 22 juillet 1298.

Les fameux piquiers écossais constituent l'épine dorsale de l'armée écossaise qui est entraînée et bien préparée, habituée à combattre en formation serrée. Sur quatre rangs dont le premier est à genoux, les piquiers sont protégés par des palissades érigées en hérissons et regroupés en 4 bataillons (schiltrons). Entre chacun d'eux, William Wallace place ses archers. Comme à Stirling, William Wallace positionne ses troupes derrière un terrain marécageux.

Pourtant, une fois de plus, l'impétuosité de la chevalerie anglaise l'emporte sur le sens tactique. Ivres de vengeance, les nobles anglais chargent avant que l'armée ne se déploie. La plus grande partie de la chevalerie vient s'empaler sur les piques des schiltrons écossais. Cette charge réussit tout de même à mettre en fuite la faible cavalerie de Wallace et ses archers. Édouard comprend tout de suite que ses archers ne risquent plus ni les tirs, ni les charges adverses. Une pluie de flèche s'abat alors sur des formations écossaises si serrées que presque chaque trait fait mouche.

Les positions écossaises ne sont bientôt plus qu'un amas de cadavres et une charge de cavalerie achève les derniers points de résistance. A la fin de la journée, plus de 2 000 hommes restent sur le terrain, et Wallace lui-même est fugitif. C'était la fin de la glorieuse aventure commencée un peu plus d'un an plus tôt.

La bataille de Falkirk fait la preuve que les archers peuvent venir à bout de n'importe quelle formation immobile, aussi compacte fût elle. 48 ans plus tard cette même tactique assurera la victoire des Anglais contre les Français à Crécy.

Édouard Ier d'Angleterre ne réussit pas à soumettre l'intégralité de l'Écosse avant son retour en Angleterre. Mais la réputation militaire de William Wallace est bafouée. Il doit se résigner à vivre caché et renonce à son statut de Gardien de l'Écosse.

Cependant Robert VI Bruce revient à la cause écossaise après la défaite de Falkirk.


Albert Ier de Habsbourg

Albert Ier de Habsbourg Roi des Romains

Bataille de Goelheim

Mort d'Adolphe Ier de Nassau

Rodolphe III de Habsbourg Duc d'Autriche et de Styrie

N'ayant pas tenu les promesses qu'il leur avait faites, les princes électeurs déposent Adolphe Ier de Nassau le 23 juin 1298.

Rodolphe de Bavière soutient Adolphe Ier de Nassau, son beau-père contre Albert Ier de Habsbourg, son oncle maternel.

Albert Ier de Habsbourg bat Adolphe Ier de Nassau à Goelheim ou Gelheim, près de Worms le mardi 1er juillet ou le 2 juillet 1298.

Albert Ier de Habsbourg tue Adolphe Ier de Nassau.

En 1298, Thiébaud II de Lorraine fait partie des combattants contre Adolphe de Nassau.

Albert Ier de Habsbourg, Duc de Habsbourg, est à son tour élu roi des Romains le 27 juillet 1298.

Rodolphe de Bavière rejoint alors le parti des Habsbourg.

La forte politique dynastique d'Albert Ier de Habsbourg provoque une résurgence des conflits dynastiques chez les Wittelsbach.

Boniface VIII a de vifs démêlés avec l'empereur d'Allemagne et incite les princes d'Allemagne à se révolter contre Albert Ier de Habsbourg.

Rodolphe III de Habsbourg devient Duc d'Autriche et de Styrie avec Albert Ier de Habsbourg, son père.



Jean Ier de Chevry Évêque de Carcassonne

Jean Ier de Chevry est sous-chantre de Chartres puis archidiacre de Rouen.

En 1299, Boniface VIII nomme Jean Ier de Chevry, Seigneur de Chevry et de Torcy, Évêque de Carcassonne.



Bataille de Comines

Traité de Montreuil-sur-Mer

Les Français sont victorieux sur les Anglais à Comines en 1299.

Les succès et l'intervention du Pape Boniface VIII amènent les Anglais à signer la paix avec la France.

Le 19 juin 1299, Philippe IV le Bel et Édouard Ier d'Angleterre signe le traité de Montreuil-sur-Mer.


Venceslas II de Bohême - par Jan Matejko

Attaque de Venceslas II de Bohême contre la Mazovie

Venceslas II de Bohême Roi de Pologne

En 1300, la détérioration des relations entre la Bohême et la Mazovie pousse Venceslas II de Bohême à attaquer la Mazovie. Boleslas II de Mazovie résiste et ne change pas sa ligne politique.

En 1300, Venceslas II de Bohême chasse Ladislas Ier de Pologne et s'empare de la Grande-Pologne ainsi que de la Poméranie de Gdansk.

Ladislas Ier de Pologne part en exil.

Hedwige de Kalisz et ses enfants se cachent à Radziejów.

Ayant réunifié une grande partie des territoires polonais à l'exception de la Mazovie, Venceslas II de Bohême est couronné Roi de Pologne, sous le nom de Venceslas Ier de Pologne, à Gniezno le 25 juillet 1300, par l'archevêque Jakub Swinka.

Venceslas II de Bohême renforce aussi son influence en Silésie en devenant le protecteur des jeunes ducs de Legnica et de Wroclaw.

Cette montée en puissance de Venceslas II de Bohême est mal acceptée par les Hongrois, par le pape Boniface VIII et par Albert Ier de Habsbourg.

Boleslas II de Mazovie ne reconnaît pas Venceslas II de Bohême comme roi de Pologne.


Boniface VIII proclame le jubilé en 1300 - fresque de Giotto - à Saint-Jean de Latran - à Rome

Mille trois cent Année jubilaire

Boniface VIII déclare 1300 comme année jubilaire.



Interdiction à Venceslas II de Bohême de porter le titre de roi de Pologne

En 1302, le pape Boniface VIII interdit à Venceslas II de Bohême de porter le titre de roi de Pologne.



Bulle de Boniface VIII sur la prééminence du Saint Siège sur les souverains temporels

Le Pape irrité, après plusieurs tentatives de libération de Bernard Saisset, publie la bulle "Unam Sanctam" le 18 novembre 1302 où il réaffirme la prééminence du Saint Siège sur les souverains temporels.



Excommunication Philippe IV le Bel

Philippe IV le Bel fait brûler la bulle de Boniface VIII. Quelques semaines plus tard, le Pape excommunie Philippe IV le Bel pour la deuxième fois.



Projet contre Boniface VIII

En 1303, Armand VII de Polignac donne son adhésion aux résolutions de Philippe IV le Bel contre le pape Boniface VIII.

En février 1303, Guillaume de Nogaret persuade Philippe IV le Bel de s'emparer du Pape pour le ramener en France où un concile réuni pour l'occasion le déposera.

Le 7 mars 1303, Guillaume de Nogaret reçoit l'ordre d'agir.

Le 12 mars 1303, lors d'une assemblée royale solennelle tenue au Louvre, Guillaume de Nogaret prononce un discours au cours duquel il lance une série d'accusations contre Boniface VIII, et réclame la convocation d'un concile général pour faire son procès.

Aussitôt après, Guillaume de Nogaret part pour l'Italie il engage une bande d'aventuriers, le clan Colonna, ennemis de la famille Gaetani, la famille du Pape.



Ratification par le Pape de la Paix de Caltabellotta

Le Pape insiste auprès de Charles II d'Anjou pour l'obliger à rompre la Paix de Caltabellotta, mais ce dernier y tient vraiment.

Finalement Boniface VIII la ratifie en 1303, à la condition que Frédéric II de Sicile lui paie un tribut.



Albert Ier de Habsbourg Roi des Romains

Albert Ier de Habsbourg est reconnue en 1303 roi des Romains par le pape Boniface VIII. Il n'eut pas le temps d'être sacré empereur.

Jean II de Brabant s'impose dans la région qui deviendra par la suite la Belgique et combat l'empereur Albert Ier de Habsbourg qui cherche à raffermir son autorité dans la région, mais doit se soumettre.



Attentat d'Anagni contre Boniface VIII

Le 7 septembre 1303, Sciarra Colonna et Guillaume Nogaret, avec leur petite armée de quelque 1 600 hommes, prennent par surprise Anagni, la ville natale de Boniface VIII.

Le Pape est fait prisonnier. Sciarra veut le tuer, mais le but de Nogaret est de le ramener en France. Boniface VIII se couvre de sa tiare, prit en main sa crosse et les clefs, en disant

Je suis Pape, je mourrai Pape

Mais le 9 septembre 1303 un soulèvement de la population en faveur du Pape oblige Nogaret et ses alliés à prendre la fuite. Boniface VIII est libéré.


Benoît XI Pape

Mort de Boniface VIII Pape

Benoît XI Pape

Boniface VIII tombe malade par suites des mauvais traitements qu'il a subis.

Boniface VIII meurt à Rome, un mois plus tard, le 11 octobre 1303 sauvant la mission de Nogaret.

A son retour, lorsque Guillaume de Nogaret rend compte au roi de sa mission, il est chaleureusement remercié par l'attribution de terres et reçoit une grosse somme d'argent.

Matteo Rubeo Orsini participe à ce conclave.

Nicolas Boccasini est élu pape le 22 octobre 1303 sous le nom de Benoît XI.

Cette élection marque le début du triomphe de la France sur la Papauté.

Par amour de la paix, Benoît XI cherche à réconcilier la papauté avec Philippe IV le Bel en annulant les bulles lancées par son prédécesseur.

Benoît XI rappelle les frères Jacques Colonna et Pierre Colonna.



Absolution générale pour Attentat d'Anagni

Philippe IV le Bel envoie Guillaume de Nogaret en ambassade auprès de Benoît XI afin de demander l'absolution pour tous les participants à la querelle avec Boniface VIII. Le Pape refuse de le recevoir et l'exclut de l'absolution générale qu'il accorde le 12 mai 1304.

Le 7 juin 1304, il fulmine contre lui et ses alliés d'Anagni dans la bulle "Flagitiosum scelus".


Couronnement de Clément V Pape Clément V Pape Clément V Pape

Clément V Pape

Sacre de Clément V

Mort de Jean II de Bretagne

Arthur II de Bretagne Duc de Bretagne et Comte de Penthièvre

Jean de Bretagne Comte de Richmond

Matteo Rubeo Orsini participe aux conclaves de 1304 à 1305.

Au sein du conclave des cardinaux, réuni à Pérouse, durant 11 mois, ont lieu de pénibles tractations entre le parti français, conduit par la famille romaine des Colonna, et le parti du défunt Boniface VIII, conduit par les Caetani.

Le 5 juin 1305, on décide finalement de choisir le Pape à l'extérieur du Sacré Collège des cardinaux. La quasi unanimité se fait sur le nom de Bertrand de Got, âgé d'à peine 40 ans, prélat diplomate et juriste éminent, resté neutre dans la querelle entre le roi Philippe IV le Bel et le Pape Boniface VIII.

Apprenant son élection lors d'une tournée pastorale, il s'en réjouit modérément et rejoint Bordeaux.

Le peuple tout au long du chemin le salue et l'acclame.

Il trouve une ville en liesse lors de son arrivée en juillet 1305.

Cela entraîne la prise de mesures de sécurité et de ravitaillement par le Sénéchal d'Aquitaine.

Il prend tout son temps avant d'accepter la sentence, le 24 juillet 1305 et de choisir le nom de Clément V.

Clément V renonce à se rendre à Rome par crainte des intrigues locales.

Le 4 septembre 1305, le Pape part de Bordeaux et passe, sur son chemin, à Villandraut, dont il était le seigneur.

Clément V choisit en définitive de se faire couronner à Lyon, en l'église Saint-Just, le 14 novembre 1305.

Thiébaud II de Lorraine accompagne Philippe IV le Bel à Lyon pour assister au couronnement du pape Clément V.

Jean II de Bretagne se rend à Lyon pour le sacre du Pape Clément V.

Pendant la cérémonie, il tient la bride de la mule pontificale, quand un pan de mur s'effondre et l'ensevelit.

On l'en retire mourant.

Jean II de Bretagne expire 4 jours plus tard le 18 novembre 1305.

Il est inhumé dans l'église des Carmes de Ploërmel.

Jusqu'alors Comte de Richmond, Arthur II de Bretagne devient Duc de Bretagne et Comte de Penthièvre.

Arthur II de Bretagne laisse le comté de Richmond à Jean de Bretagne, son frère cadet.

Clément V fait son possible pour se concilier les bonnes grâces du puissant Philippe IV le Bel mais repousse sa demande d'ouvrir le procès posthume de Boniface VIII.

En 1305 et 1306, Philippe IV le Bel fait campagne auprès de Clément V pour obtenir la canonisation de Célestin V.



Mort de Venceslas II de Bohême

Venceslas III de Bohême Roi de Bohême

Venceslas III de Bohême Roi de Pologne

Ladislas Ier de Pologne Duc de Sandomierz, de Sieradz, de Leczyca et de Brzesc

Mariage de Venceslas III de Bohême avec Viola de Cieszyn

Otton III de Bavière Roi de Hongrie

Abdication de Venceslas III de Bohême du trône de Hongrie

Venceslas II de Bohême envisage d'envahir l'Autriche.

Venceslas II de Bohême meurt à Prague le 21 juin 1305 des suites d'une tuberculose.

Venceslas III de Bohême hérite des trônes de Bohême et de Pologne.

Impopulaire en Bohême, Venceslas III de Bohême doit aussi affronter une forte opposition en Pologne, menée par Ladislas Ier de Pologne et Henri III de Glogów

De plus, Venceslas III de Bohême ne reçoit aucun appui du pape Boniface VIII.

Ladislas Ier de Pologne avec l'aide des Hongrois, prend le contrôle de la Petite Pologne tandis qu'Henri de Glogów s'empare de la Grande-Pologne.

Ladislas Ier de Pologne est à nouveau Duc de Sandomierz, de Sieradz, de Leczyca et de Brzesc en 1305.

Le 8 août 1305, en échange de la région de Meissen, Venceslas III cède la Poméranie de Gdansk aux Margraves du Brandebourg, pour s'assurer de leur soutien.

Venceslas III de Bohême épouse en 1305 Viola de Cieszyn, fille de Mieszko de Cieszyn.

Otton III de Bavière devient Roi de Hongrie le 4 août 1305 au sous le nom de Béla V. Il tente de s'imposer sur le trône de Hongrie.

N'ayant plus aucune autorité dans le pays, Venceslas III de Bohême abdique du trône de Hongrie le 6 décembre 1305 au profit d'Otton III de Bavière.



Mort de Guillaume VIII Paléologue

Boniface VIII Paléologue Marquis de Montferrat

Guillaume VIII Paléologue meurt à Casal le 27 février 1483.

Boniface III Paléologue, son frère, prend sa succession et devient Marquis de Montferrat.


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