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Événements contenant la ou les locutions cherchées
5 événements affichés, le premier en 1636 - le dernier en 1686
Naissance de Boileau
Boileau naît en 1636.
Affaire des sonnets
L'Affaire des sonnets désigne un échange de sonnets qui eut lie entre les ennemis et les amis de Racine durant la cabale contre Phèdre et Hippolyte en 1677.
On attribue la paternité du sonnet qui déclenche les hostilités à Philippe-Julien Mancini.
C'était une maligne et spirituelle analyse, aussi exacte que peut l'être une parodie.
Le premier tercet, à propos duquel la lutte prend le plus de vivacité,
L'affaire prend fin par l'intervention de Louis II de Bourbon-Condé, qui déclare hautement mettre Boileau et Racine menacés sous sa protection.
Siège de Cambrai
Siège de Saint-Omer
Forte d'une armée de métier bien payée et bien organisée qui comprend plus de 279 000 hommes, bénéficiant d'une artillerie puissante, la monarchie française est alors la meilleure armée d'Europe.
Face à elle, les places fortes des anciens Pays-Bas espagnols sont défendues par quelques milliers d'hommes, souvent des mercenaires mal payés et des compagnies de bourgeois qui n'offrent que leur courage.
Louis XIV, qui veut assurer à jamais le repos de ses frontières, décide d'en finir avec Cambrai et se porte en personne devant la ville.
Charles II d'Espagne estime plus la place de Cambrai, que tout le reste de la Flandre ensemble.
Elle est fameuse par le nombre des affronts qu'elle a fait souffrir aux Français.
Selon Boileau on juge, en France, que les Espagnols feront tous les efforts pour sauver Saint-Omer et Cambrai, dont la perte risque d'entraîner le reste des Pays-Bas.
Cambrai est isolé et ne peut espérer aucun secours mais la défense de la ville est confortée par :
Le temps, froid, pluvieux et neigeux, rend les conditions difficiles pour les assiégeants.
Les services secrets de François Michel Le Tellier l'ont renseigné sur les sentiments des Cambrésiens : ils ne sont pas belliqueux et n'ont pas d'attaches particulières avec l'Espagne.
Le 22 mars 1677, Louis XIV et François III d'Aubusson, s'installent à Awoingt d'où il dirige le siège.
François-Henri de Montmorency-Bouteville prend position à la Marlière.
Guy Aldonce II de Durfort s'installe au château d'Escaudœuvres.
Armand-Frédéric de Schomberg prend position à Ramilliesn.
La suite de Louis XIV comprend aussi François Michel Le Tellier et Simon Arnauld d'Andilly et le père de la Chaise, confesseur du roi.
Nicolas Chalon du Blé, Henri de Guise-Lorraine et Yves de Tourzel d'Alègre participent à ce siège.
César III Auguste de Choiseul participe à ce siège, sous les ordres de Philippe Ier d'Orléans
L'armée française est composée de 38 bataillons d'infanterie et 48 escadrons de cavalerie, soit plus de 40 000 hommes.
Les défenseurs de Cambrai sont au nombre de 4 000.
Vauban, qui commande les opérations, entreprend la réalisation de lignes de circonvallation et de contrevallation entourant la place :
Le front nord de Cambrai est vulnérable.
Profitant de cette faiblesse, les Français ouvrent une tranchée du côté de la porte Notre-Dame.
7 000 paysans viennent de Picardie aident aux travaux d'approche qui avancent rapidement.
Des buttes sont construites afin de placer, pour une meilleure performance, les canons au niveau de la contre-escarpe.
Le 30 mars 1677 les premières batteries se mettent à battre en brèche 3 demi-lunes et le corps de la place.
Le 1er avril 1677 les troupes françaises attaquent les 3 demi-lunes.
Le 2 avril 1677 les troupes françaises investissent l'une des demi-lunes entre la porte de Selles et la Porte Notre-Dame.
Le 5 avril 1677, la ville se rend après que les troupes françaises ont sapé les fortifications.
La garnison se réfugie dans la citadelle.
Les Français ouvrent alors une tranchée sur l'esplanade.
Dans la nuit du 11 au 12 avril 1677, 150 Français sont tués.
En réponse le roi fait saper les fortifications à 3 endroits au niveau du bastion Saint Charles.
Le gouverneur refuse toutefois de se rendre.
Le 17 avril 1677, le commandement français indique que deux autres mines vont de manière imminente écrouler les fortifications.
Le gouverneur Pedro de Zavala, blessé à la jambe durant les combats, fait battre la chamade et capitule.
Le roi apprend la nouvelle alors qu'il assiste, à Awoingt, à la messe officiée par le père de la Chaise.
Le 19 avril 1677, après les négociations d'usage, Pedro de Zavala, porté sur une litière en raison de sa blessure, remet les clefs de la citadelle à Louis XIV, après un siège de 29 jours.
On lui rend les honneurs pour sa belle défense.
Les combats de la citadelle ont fait plus de 1 200 blessés.
Les 2 000 Espagnols encore valides quittent la place tambours battant, mèches allumées, enseignes déployées.
Le 20 avril 1677, Louis XIV entre dans la ville et fait chanter le Te Deum dans l'église cathédrale puis visite la citadelle, qu'il ne trouve pas aussi forte qu'il le croyait.
Le 21 avril 1677, Louis XIV nomme le marquis de Cezen gouverneur de la ville.
Celui-ci nomme 14 nouveaux échevins tout en gardant le même prévôt.
Les jours suivants Louis XIV quitte Cambrai pour rejoindre Douai.
L'évènement grandit la gloire du roi en raison de l'ancienneté de la ville et du prestige de son archevêché.
Louis Victor de Rochechouart Premier gentilhomme de la Chambre du Roi
Louis Victor de Rochechouart, succédant à son père, devient Premier gentilhomme de la Chambre du Roi.
Louis Victor de Rochechouart mène la vie d'un courtisan voluptueux, devenant un des plus intimes du Roi-Soleil.
M. de Vivonne a infiniment d'esprit, l'amuse sans pouvoir se faire craindre.
Le roi en fait 100 contes plaisants, rapporte Louis III de Rouvroy de Saint-Simon.
Louis Victor de Rochechouart est très lié avec :
François-Marie Arouet de Voltaire, dans Le siècle de Louis XIV, le met au nombre des hommes de la Cour qui a le plus de goût pour la lecture.
Mais à quoi sert de lire ? lui dit un jour le roi.
Louis Victor de Rochechouart, qui est toujours le premier à plaisanter de son excessif embonpoint et qui a de belles couleurs, répond : la lecture fait à l'esprit ce que vos perdrix, sire, font à mes joues.
Mort de Louis II de Bourbon-Condé
Henri Jules de Bourbon-Condé Prince de Condé et Duc de Montmorency
Louis II de Bourbon-Condé finit sa vie dans son château de Chantilly, entouré de musiciens et de poètes, cultivant les lettres et conversant avec Jean Racine, Boileau et Molière.
Louis II de Bourbon-Condé meurt à Fontainebleau le 11 décembre 1686.
Toute sa vie, Louis de Condé avait été l'âme du parti libertin.
François-Marie Arouet de Voltaire lui reproche comme un signe de sénilité sa conversion au parti dévot les deux dernières années de sa vie.
En effet, signe non-équivoque de cette conversion, Jacques-Bénigne Bossuet prononce sur son cercueil une oraison funèbre qui est restée un chef-d'œuvre du genre : Oraison funèbre de très haut et très puissant prince Louis de Bourbon.
Henri Jules de Bourbon, son fils, lui succède comme 5e prince de Condé et troisième Duc de Montmorency sous le nom de Henri III de Bourbon-Condé.
Il s'installe à Chantilly.
Très instruit, Henri Jules de Bourbon-Condé poursuivit l'œuvre de son père à Chantilly.
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