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Événements contenant la ou les locutions cherchées
21 événements affichés, le premier en 1051 - le dernier en 1111
Mariage de Robert Guiscard de Hauteville avec Aubrée de Bourgogne
Robert Guiscard de Hauteville poursuit sa vie de voleur jusqu'à son mariage qui améliore sa condition.
Robert Guiscard de Hauteville épouse vers 1051 ou 1052 ou 1057 Albérade ou Aubrée de Bourgogne ou de Buonalbergo, fille de Renaud Ier de Bourgogne-Comté, et parente d'un puissant baron d'Apulie servant le duché lombard de Bénévent. Leurs enfants sont :
Il reçoit en dot, l'autorité d'une troupe de quelques 200 chevaliers normands.
Naissance de Bohémond Ier de Hauteville
Boémond ou Bohémond Ier de Hauteville, dit de Calabre ou le Grand, naît vers 1054 ou en 1057, fils de Robert Guiscard de Hauteville et d'Aubrée de Bourgogne.
Mariage de Philippe Ier de France avec Berthe de Hollande
Pour consolider son alliance avec la Flandre, Philippe Ier de France épouse en 1072 Berthe de Hollande, fille de Florent Ier de Hollande, et de Gertrude de Saxe.
Leurs enfants sont :
Attaque de l'Empire romain d'Orient
La dernière grande expédition de Robert Guiscard de Hauteville est d'attaquer l'Empire romain d'Orient avec ses vassaux. Son objectif est peut-être, même, de s'emparer de Byzance.
En effet, les Normands détestent les Byzantins, qu'ils trouvent trop efféminés, et l'ambitieux Normand songe à prendre la capitale de l'Empire espérant se saisir du trône du basileus, prenant dès lors la cause de Michel VII Doukas.
De plus, l'une de ses filles, Olympias, était fiancée à Constantin Doukas, fils de Michel VII Doukas, avant le renversement de sa famille.
Robert Guiscard de Hauteville s'embarque donc avec 16.000 hommes (des troupes en majorité non normandes) en mai 1081.
Bohémond Ier de Hauteville, son fils, participe à cette expédition et le seconde entre 1081 et 1085.
Robert Guiscard de Hauteville infligé une lourde défaite à l'empereur Alexis Ier Comnène en octobre 1081.
Retour de Robert Guiscard de Hauteville en Italie
Robert Guiscard de Hauteville est rappelé à l'aide par le pape Grégoire VII, assiégé par l'empereur germanique Henri IV de Franconie en juin 1083, et doit retourner en Italie, laissant le commandement à son fils aîné Bohémond Ier de Hauteville.
Siège de Rome
Exil de Grégoire VII à Salerne
Clément III à nouveau Antipape
Henri IV de Franconie Empereur germanique
Couronnement d'Henri IV de Franconie
Pillage de Rome
Perte des conquêtes normandes en Grèce
Vœu Godefroy de Bouillon
En mars 1084, Henri IV de Franconie marche sur Rome et en fait le siège de Rome.
Grégoire VII, épouvanté, quitte la ville pour aller se réfugier en lieu sûr, dans la forteresse de Salerne chez les Normands qui occupent l'Italie du sud.
Henri IV de Franconie entre dans Rome.
Godefroy de Bouillon fidèle à Henri IV de Franconie entre dans Rome les armes à la main.
Borivoj II de Bohême entre dans Rome avec une poignée de combattants.
Clément III est de nouveau pape le 24 mars 1084.
Henri IV de Franconie se fait couronner empereur romain germanique par Clément III dans la Basilique Saint-Pierre.
Grégoire VII revient à Rome avec l'armée de son allié normand Robert Guiscard de Hauteville qui marche vers le nord avec 36 000 hommes.
Ce sont quasiment tous des mercenaires sarrasins et musulmans. Dans les grandes entreprises militaires, les Normands, trop peu nombreux, ne forment que les cadres militaires et des corps d'élites.
Robert Guiscard de Hauteville entre dans Rome et force Henri IV de Franconie et Clément III, pris de court, à se retirer.
Clément III redevient archevêque de Ravenne.
Un mouvement de panique gagne les citoyens romains, ce qui provoque 3 jours de mise à sac total de la ville en mai 1084.
Durant ce temps, Bohémond Ier de Hauteville, un temps maître de la Thessalie, perd les conquêtes en Grèce.
Gravement malade peu après l'expédition sur Rome, Godefroy de Bouillon fait vœu, pour réparer ses torts, d'aller défendre les chrétiens en Orient.
Réoccupation de Corfou et Durazzo par les Normands
Mort de Robert Guiscard de Hauteville
Roger Ier de Hauteville Duc d'Apulie, de Calabre et de Sicile
Bohémond Ier de Hauteville Comte de Tarente
Robert Guiscard de Hauteville réoccupe Corfou et l'île de Céphalonie.
Robert Guiscard de Hauteville meurt de fièvre et de dysenterie le 15 ou le 17 juillet 1085 dans l'île de Céphalonie.
Son armée abandonne ses positions pour revenir dans les Pouilles.
Son corps est ramené en Apulie et il est inhumé à Venosa, sépulture familiale des Hauteville, endroit qu'il avait lui-même choisi.
Robert Guiscard de Hauteville est de très haute stature, large et robuste, les cheveux blonds, un teint coloré et des yeux d'un bleu très clair, la voix puissante, un regard vif mais qui inquiète. Il apprend à parler et à comprendre la langue grecque, toujours usitée en Italie méridionale et est fasciné par l'Empire byzantin et la culture grecque.
Le chroniqueur d'origine normande Guillaume de Pouille nous a laissé l'histoire de Robert Guiscard dans son ouvrage, Geste de Robert Guiscard (Gesti Rodberti Wiscardi).
Roger Ier de Hauteville, son frère, lui succède. Roger Ier de Hauteville est alors totalement libre dans ses actes et il devient le seul véritable maître de la Sicile qu'il organise en comté en y introduisant notamment le système féodal, tout en gardant Mileto comme capitale de ses possessions. c'est le début de la Sicile normande.
Bohémond Ier de Hauteville est écarté de l'héritage paternel.
Mais plus tard en 1085, Bohémond Ier de Hauteville s'empare du sud de l'Apulie et du comté de Tarente avec ses partisans.
Siège d'Amalfi
Départ de Bohémond Ier de Hauteville pour la croisade
En 1096, Bohémond Ier de Hauteville participe aux côtés de son oncle Roger Ier de Hauteville, au siège de la principauté indépendante d'Amalfi.
Bohémond Ier de Hauteville apprend qu'une grande expédition pour l'Orient est en route, un bon moyen pour lui d'aller se tailler un fief plus vaste et plus riche que son comté. Il s'embarque avec des troupes et des proches dont son neveu le jeune Tancrède de Hauteville et Roger de Salerne, pour la première Croisade, dont il devient un des principaux chefs.
Siège d'Antioche
L'armée des Croisés est devant Antioche le 20 ou 21 octobre 1097.
C'est une ville immense dont le mur d'enceinte fait plus de 10 km de longs, entrecoupés d'environ 400 tours fortifiées et une citadelle surplombant de 200m les bas quartiers de la ville.
La ville aurait pu être prise d'assaut, mais dans ce cas, elle aurait été remise entre les mains des alliés byzantins.
Raymond VI de Toulouse, Adhémar de Monteil, le représentant du pape, Godefroy de Bouillon et de Bohémond Ier de Hauteville, préférèrent d'un commun accord entamer un siège devant les remparts.
Au cours de ce siège pénible, les croisés affrontent la famine la soif, suivies de pluies torrentielles, le froid hivernal et bien entendu le cortège de maladies et d'enterrements.
Enguerrand Ier de Boves est présent à ce siège.
Roger de Choiseul participe à ce siège.
Hugues II de Campdavaine se distingue à ce siège.
La bannière était pour les soldats de l'époque l'unique moyen de localiser leur chef dans un combat
La légende dit que :
Au cours d'un engagement avec les Musulmans, Enguerrand Ier de Boves égare sa bannière et, découpe en bandes son manteau bleu doublé de vair rouge et y découpe un nouvel emblème.
Ainsi naquit le célèbre écu qui allait porter le nom de Coucy sur tous les champs de bataille : trois bandes rouges et trois bandes faites de cloches, tête-bêche, bleu azur et blanc.
Gaston IV de Béarn participe à la construction de catapultes, employant peut-être des techniques apprises des byzantins durant le siège de Nicée.
Siège d'Antioche par les turcs
Mort d'Héracle II de Polignac
Kerbogha, rejoint par les renforts de Duqâq de Damas, Soqman ibn Ortoq et Janah al Dawla, émir d'Alep, n'atteint Antioche que le 4 ou 5 juin 1098.
Seule résiste encore la citadelle, commandée par Shams al-Dawla, qui est contraint de la remettre à Kerbogha.
Il tente de prendre la ville à partir de la citadelle, mais sans succès, et doit se résoudre à assiéger la ville.
Kerbogha ne regrettera jamais assez d'avoir perdu 3 semaines au siège d'Édesse.
D'assiégeants, les francs deviennent assiégés.
Mais au sein des assiégeants, les dissensions commencent à diviser l'armée de Kerbogha.
L'exigence de Kerbogha de se faire remettre la citadelle soulève les inquiétudes des émirs syriens qui craignent qu'il n'en profite pour s'implanter en Syrie et ne la domine.
Ridwan d'Alep n'a pas rejoint la grande armée seldjoukide, au contraire de son frère et ennemi Duqâq de Damas.
Ridwan d'Alep craint que Duqâq de Damas ne complote avec Kerbogha.
Ridwan d'Alep attise les rivalités au sein de l'armée.
Chez les croisés, la situation est critique et le moral est bas.
Durant les 2 jours qui séparent la prise de la ville de l'arrivée de Kerbogha, les Croisés n'ont pas pu reconstituer les réserves de vivres de la ville.
Les désertions se multiplient.
Hugues Ier de Vermandois, découragé, abandonne les croisés et revient en France sans avoir accomplit son vœu.
Étienne-Henri de Blois affirme à Alexis Ier Comnène que la ville est déjà tombée et que tous les croisés sont morts et le dissuade de continuer vers Antioche.
La situation semble désespérée lorsqu'un moine Pierre Barthélémy prétend, grâce à une vision et la révélation de saint André, avoir découvert la Sainte Lance qui perça le flanc de Jésus-Christ (malgré que la soi-disante vraie lance se trouvait déjà à Byzance !).
Cela redonne un moral d'acier à l'armée chrétienne.
Fort de leur assurance retrouvée, Pierre l'Ermite et un certain Herluin qui parle turc, sont envoyés comme émissaires par les princes chrétiens afin de rencontrer Kerbogha pour proposer une entente entre les parties. Kerbogha, qui pense avoir le dessus, refuse la proposition.
La bataille a lieu le 28 juin 1098.
Les chefs chrétiens qui sourient entre eux s'emparent de la relique.
L'armée des francs sort de la ville pour affronter l'ennemi.
Kerbogha, malgré les avis des émirs, attend la sortie de toute l'armée croisée, au lieu de les attaquer au fur et à mesure de leur sortie.
Il craint que les survivants ne se replient dans la ville et sent que son armée se désagrège, ce qui ne lui permettrait pas la poursuite du siège.
Gaston IV de Béarn reçoit son premier commandement important et conduit les nobles de Gascogne et du Poitou, avec à ses côtés le légat pontifical à la recherche de Raymond de Saint-Gilles, malade.
Les turcs font preuve d'un manque total de cohésion entre leurs positions. Alors que les émirs commencent à déserter le champ de bataille, les chrétiens chargent l'armée musulmane et la mettent en déroute.
Déconsidéré et brisé, Kerbogha doit battre en retraite et rentrer à Mossoul.
Bohémond Ier de Hauteville conserve la ville, malgré les véhémentes protestations de Raymond VI de Toulouse.
Bohémond Ier de Hauteville fait de la ville le centre d'une principauté et devient Bohémond Ier d'Antioche.
Ses descendants indirects gouverneront tant bien que mal durant plus de deux siècles.
Voyant que les autres chefs de la croisade s'attardent dans la ville, Raymond VI de Toulouse organise une mise en scène pour relancer l'armée croisée vers Jérusalem.
Raymond VI de Toulouse se joint aux pèlerins non combattants, pieds nus et portant une robe de pèlerins, et part avec eux devant les soldats croisés.
Ceux-ci se décident alors à marcher vers Jérusalem, entraînant derrière eux les chefs croisés.
Héracle II de Polignac est blessé sous les murs d'Antioche le 28 juin 1098.
Héracle II de Polignac meurt le 9 juillet 1098.
Siège de Ma'arra al-Numan
Les Croisés sont inefficaces dans l'évaluation et la protection de leurs lignes d'approvisionnement, ce qui conduit à une généralisation de la faim et au manque d'équipement approprié.
Durant 3 semaines, la ville de Maara ou Marra ou Maarat ou Ma'arr al-Numan, voisine d'Antioche, dans ce qui est à présent la Syrie, est assiégé durant 3 semaines.
Le 11 décembre 1098, la forteresse de Maara est prise par les croisés de Raymond VI de Toulouse, comte de Toulouse, et Bohémond Ier de Hauteville, après un siège de
Hugues II d'Amboise participe à cette prise.
Gaston IV de Béarn ne prend pas part à ce massacre.
Guilhem V de Montpellier s'illustre lors de la prise de Maara.
Les notables obtiennent de Bohémond Ier de Hauteville la vie sauve pour tous les habitants s'ils se rendent.
À l'aube environ 15 000 habitants sont tous égorgés ou passés par le fil de l'épée, malgré la promesse du nouveau Maître d'Antioche.
Raoul de Caen, le chroniqueur franc, affirme :
Ultérieurement les témoins expliqueront ces actes par la famine, due à l'hiver et au manque de ravitaillement.
Amin Maalouf, se référant à Albert d'Aix, dit ceci :
Les nôtres ne répugnent pas à manger non seulement les Turcs et les Sarrasins tués, mais aussi les chiens.
Une lettre des chefs adressée au pape depuis la Palestine confirme qu'une terrible famine a mis l'armée dans la cruelle nécessité de se nourrir des cadavres de sarrasins et de chiens...
Bataille de Lattakié
Raymond VI de Toulouse aide les byzantins à défendre Lattakié contre Bohémond Ier de Hauteville.
Raymond VI de Toulouse se rend à Constantinople en mai 1100.
Bohémond Ier de Hauteville Prisonnier
Tancrède de Hauteville Régent de la principauté d'Antioche.
Hugues de Saint-Omer Prince de Galilée et de Tibériade
En août 1100 Bohémond Ier de Hauteville est fait prisonnier par les Seljoukides de l'émir de Sivas.
Tancrède de Hauteville devient régent d'Antioche. Tancrède de Hauteville étend le territoire de la principauté en prenant des terres aux Byzantins.
Tancrède de Hauteville abandonne sa principauté de Galilée et de Tibériade au royaume de Jérusalem. Hugues de Saint-Omer reçoit la principauté devenue ainsi vacante.
Libération de Bohémond Ier de Hauteville
Bohémond Ier de Hauteville est libéré en mai 1103.
Retour de Bohémond Ier de Hauteville en Europe
Bohémond Ier de Hauteville repart en Europe en 1104 afin d'obtenir des renforts. Il ne reviendra plus jamais dans sa principauté.
Expédition de Bohémond Ier de Hauteville contre l'Empire byzantin
En 1105, Bohémond Ier de Hauteville tente d'attaquer l'Empire byzantin avec un débarquement en Dalmatie comme son père plus de 20 ans plus tôt.
Mariage de Bohémond Ier de Hauteville avec Constance de France
Mariage de Tancrède de Hauteville avec Cécile de France
En 1106, Bohémond Ier de Hauteville se rend en Europe pour obtenir des secours.
Pendant ce temps, Tancrède de Hauteville, son neveu, assure la régence de la principauté d'Antioche.
Bohémond Ier de Hauteville épouse en 1106 Constance de France, fille de Philippe Ier de France et de Berthe de Hollande. Leur enfant est :
Profitant de son prestige, Bohémond Ier de Hauteville négocie par la même occasion le mariage de Cécile de France, avec Tancrède de Hauteville.
Cécile de France se rend à Antioche par mer pour rejoindre Tancrède de Hauteville, son fiancé. Alexis Ier Comnène craignant que cette alliance se retourne contre lui, demande aux républiques de Gênes, de Pise et de Venise d'intercepter le navire afin d'empêcher l'alliance, mais il n'est pas entendu.
Tancrède de Hauteville épouse à fin 1106 Cécile de France.
Naissance de Bohémond II d'Antioche
Bohémond II d'Antioche naît en 1107 ou 1108, fils de Bohémond Ier de Hauteville et de Constance de France.
Prise d'Avlona
Siège de Durazzo
Estimant que l'Empire Byzantin a trahi à plusieurs reprises les croisés, Bohémond Ier de Hauteville prêche la croisade contre Byzance.
À fin 1107, Bohémond Ier de Hauteville prend Avlona. Bohémond Ier de Hauteville débarque à Durazzo qu'il assiège.
Mais Bohémond Ier de Hauteville est vaincu par Alexis Ier Comnène en octobre 1107.
Traité de Déabolis
Humilié, en 1108, Bohémond Ier de Hauteville doit traiter avec Alexis Ier Comnène et signer le Traité de Déabolis par lequel il reconnaît que la principauté d'Antioche est vassale de Byzance.
Mort de Bohémond Ier de Hauteville
Dénonciation du traité de Déabolis
Brisé par sa défaite, Bohémond Ier de Hauteville ne retournera plus jamais à Antioche et meurt à Canosa ou Canossa en Apulie en mars 1111.
Tancrède de Hauteville lui succède comme Prince d'Antioche.
Il s'empresse de le dénoncer le traité de Déabolis.
Bohémond II d'Antioche n'est encore qu'un enfant. Il passe son enfance en Italie du Sud.
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