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11 événements affichés, le premier en 470 - le dernier en 1150



Naissance de Boèce

Anicius Manlius Torquatus Severinus Boetius ou Boëthius ou Boethius ou Boèce naît vers 470 à Rome, fils adoptif de Symmaque (Quintus Aurelius Memmius Symmachus), préfet de Rome, prince du sénat, descendant d'une famille patricienne romaine qui a donné à Rome quelques consuls et des pontifex maximus.

Boèce fait ses études à Rome, puis à Athènes.



Mariage de Boèce

Boèce épouse en 485 une fille de Symmaque.



Boèce Consule

Boèce est élevé au consulat en 487 par Théodoric Ier d'Ostrogothie.



Boèce Sénateur et patrice

Boèce devient sénateur et patrice en 500.



Boèce Consule

Boèce est élevé à nouveau au consulat en 510 par Théodoric Ier d'Ostrogothie dont il est le ministre.



Boèce Consule

Boèce est élevé à nouveau au consulat en 511 par Théodoric Ier d'Ostrogothie.



Boèce maître des offices

Boèce devient maître des offices en 522.

Ses deux fils, encore adolescents sont nommés consuls.

Boèce essaie de créer dans la cour du roi barbare, un centre de culture intellectuelle


Boèce enseignant - manuscrit de la Consolations de la philosophie - édition publiée en 1385 Consolations de la philosophie - édition publiée à Gand en 1485

Disgrâce de Boèce

Cassiodore Maître des offices

Boèce écrit le traité de l'incarnation qu'il dédie au Pape Jean Ier

Des ennemis trouvent le moyen faire perdre à Boèce la confiance de Théodoric Ier d'Ostrogothie.

Des remontrances qu'il adresse à ce dernier, au sujet des exactions des receveurs des deniers publics, est le prétexte de sa disgrâce.

Un décret du sénat le déclare coupable de trahison.

Il est enfermé dans une prison en 523 où il écrivit son traité célèbre: De "consolatione philosophiœ" dont le titre indique bien le sujet: "Boèce dans son infortune cherche le bonheur; la philosophie le console en lui apprenant où et comment il le trouvera".

De 523 à 527, Cassiodore devient Maître des offices après Boèce.



Mort de Boèce

Mort de Symmaque

Boèce meurt assassiné en 524 ou 525 à Pavie.

Ses biens, dont la confiscation avait été prononcée, sont rendus à sa veuve par la reine Amalasonte d'Ostrogothie qui fait relever ses statues.

Symmaque; père adoptif de Boèce, meurt lui aussi assassiné par Théodoric Ier d'Ostrogothie.

Boèce est l'écrivain et le philosophe le plus distingué de son temps.

Boèce, a coté du trivium (grammaire, dialectique et rhétorique) forge le terme quadrivium, ou voie quadruple, pour désigner les études scientifiques à savoir l'arithmétique, la géométrie, la musique et l'astronomie.

Boèce laisse des traductions :

Le Moyen Âge jusqu'au XIIIe siècle, ne connut Aristote que par lui.

Il publia des Commentaires sur ces ouvrages, des traités personnels sur le syllogisme et autres sujets logiques et des écrits théologiques.

Il livre aux scolastiques plusieurs définitions célèbres, entre autres :

Boèce joue un rôle majeur dans la démarche intellectuelle des siècles suivants et l'émergence de la pensée.

Son œuvre philosophique, bien que fragmentaire et peu originale, a une grande influence sur la formation de la scolastique.

Boèce est un relais majeur entre l'Antiquité et le Moyen Age, voire les temps modernes.



Sylvestre II écolâtre de l'école épiscopale

Adalbéron, Archevêque de Reims, confie en 972 à Sylvestre II la direction de son école épiscopale.

Il sera Écolâtre jusqu'en 980.

Parmi ses élèves prestigieux, figurent :


Trivium : Logique et Rhétorique

Sylvestre II remet à l'honneur la culture antique, avec des auteurs latins (Virgile, Cicéron et Boèce), Porphyre de Tyr, mais aussi Aristote qu'il est le premier à introduire en Occident.

(Platon était déjà connu en Occident).Aristote est déjà très connu dans la civilisation islamique, bien avant les traductions du XIIe siècle

Sylvestre II avait une conception très précise de la classification des disciplines.

Le trivium est composé de trois sciences.


Étude de la dialectique

Sylvestre II commence avec un travail de logique :


Étude des bases d'argumentations

Sylvestre II fait ensuite étudier à ses élèves "les Topiques" ou bases d'argumentations, traduits du grec en latin par Cicéron et commentés par le consul Manlius en 6 livres, auquel il ajoute les quatre livres des "Différences topiques", les deux des "Syllogismes catégoriques", trois sur les "Hypothétiques", un sur les "Définitions" et un autre sur les "Divisions".


Étude de la réthorique

Pour Gerbert, ce travail préliminaire est indispensable à l'étude de la réthorique proprement dite, à laquelle ses élèves peuvent s'exercer à l'aide du manuel de Victorinus.


Poésie

Le professeur Gerbert interprétait les poètes Virgile, Stace, Térence, Lucain, mais aussi les satiristes Juvénal, Perse, Horace (lui-même écrivit toutes sortes de poèmes : douze vers élégiaques, un épigramme sur Boèce, qu'il admirait tant, des épitaphes de quatre longs vers, qui ornent les tombeaux d'Othon II, de Lothaire, du duc Frédéric, et du scolastique Adalbert.


Quadrivium : Les Mathématiques

Sylvestre II remet à l'honneur lLe quadrivium qui a été oublié après les périodes d'invasions viking, hongroise et sarrasine.


L'arithmétique

L'arithmétique est alors la première branche des mathématiques.

Sylvestre II, surnommé parfois le "Pape des chiffres", introduit en Europe l'algèbre et les chiffres arabes et le zéro qu'il a découverts lors de ses études en Espagne.



Mort de Guillaume de Conches

Guillaume de Conches, un grammairien et philosophe français, est un des maîtres de l'École de Chartres, avec :

Il étudie et commente les textes :

Il commente le Timée de Platon, dont il se sert pour créer l'idée d'une âme du monde, dont il donne l'image d'une chaîne d'or, qui lie tous les degrés de l'univers.

Guillaume de Conches laisse :

On lui doit la diffusion des Quaestiones naturales (Questions naturelles) du philosophe stoïcien Sénèque.

Libre penseur, pour son temps, certaines idées sur la Trinité et sur " l'âme du monde " le compromettent auprès de l'Église, et il sera obligé de rétracter certaines de ses positions dans le Dragmaticon.

Il distingue :

Guillaume de Conches meurt vers 1150

Il est inhumé dans l'Église Sainte-Foy de Conches-en-Ouche.


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