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Événements contenant la ou les locutions cherchées
7 événements affichés, le premier en 1400 - le dernier en 1431
Naissance de Bertrand de Saluces
Bertrand de Saluces ou di Saluzzo naît vers 1400, fils d'Hugues de Saluces et de Marguerite des Baux (1369-1407).
Mariage de Bertrand de Saluces avec Anne de La Chambre
Anne de La Chambre est la fille d'Urbain de La Chambre (mort en 1445), Vicomte de Maurienne, et d'Aimée de Corgenon, Dame de Meillonas.
Bertrand de Saluces épouse le 9 février 1422 Anne de La Chambre.
Testament de Bertrand de Saluces Seigneur d'Anthon
Bertrand de Saluces fait son testament en 1424 instituant à défaut qu'un hoir mâle substitue Louis de Saluces, son cousin germain.
Prise du château Ivry-la-Bataille
Siège du château d'Ivry par les Anglais
Bataille de Verneuil
Mort d'Henri II de Sassenage
Mort de Jean Stuart
Mort de Robert Stuart
Mort d'Archibald Douglas
Mort de James Douglas
Mort de Guillaume II de Narbonne Vicomte de Narbonne
Mort d'Hugues de Chalon
Mort de Guy Malet
Mort de Jean Rouhault
Jeanne II de Chalon Comtesse de Tonnerre
Jean II d'Alençon Prisonnier
Libération d'Antoine de Chabannes
Guillaume III de Narbonne Vicomte de Narbonne
Mort de Jean VIII d'Harcourt Comte d'Aumale
Mort de William Seton
Jean de Dunois Capitaine du Mont Saint-Michel
Un partisan du Dauphin prend par surprise le château Ivry-la-Bataille ce qui entraîne en réaction un siège anglais.
Les assiégés proposent de se rendre le 15 août 1424 si aucun secours ne leur parvient.
L'armée du Dauphin réunie à Châteaudun, se met en route pour les secourir.
Les éclaireurs ayant démontré la trop forte position anglaise, les Français décident de se détourner d'Ivry-la-Bataille.
Il leur parait alors opportun de prendre la ville proche de Verneuil-sur-Avre dans l'Eure.
Déguisant les archers écossais en archers anglais, ils occupent la ville.
Jean de Lancastre furieux marche sur Verneuil-sur-Avre.
Après avoir parlementé, les Franco-Écossais acceptent de livrer bataille le 17 août 1424 plutôt que de subir un siège.
11 000 Français et quelque 7 000 Écossais affrontent 14 000 Anglais.
Jean Poton de Xaintrailles combat à la bataille de Verneuil-sur-Avre.
Thomas Montaigu participe à la bataille de Verneuil-sur-Avre.
Jean V de Bueil sert lors de sa première bataille aux côtés de Jean II d'Alençon et sous Guillaume II de Narbonne.
Malgré sa jeunesse, Jean V de Bueil gagne le surnom de Fléau des Anglais.
Après de longues heures d'attente et d'observation, les archers anglais décident de provoquer les Français.
Cependant, ces derniers chargent avant que les archers aient pu se fixer sur leurs nouvelles positions, faisant voler en éclats l'aile droite anglaise.
Au même moment, sur la droite franco-écossaise, les archers écossais s'avancent et engagent un formidable duel d'archerie, 12 000 archers s'affrontant pendant près de 3/4 d'heure.
Et plus à droite, les mercenaires espagnols et lombards, contournant ce combat d'archers, s'attaquent aux bagages anglais et s'éloigne avec son butin.
Plutôt que de protéger ses valets, l'escorte des bagages anglais contre-attaque victorieusement l'aile gauche française.
Les Français battent en retraite tandis que les Anglais encerclent les Écossais et les massacrent.
John Stuart participe à la bataille de Verneuil-sur-Avre.
Sont tués :
Henri II de Sassenage institue Albert III de Sassenage, son frère cadet, et François III de Sassenage comme héritiers de la baronnie de Sassenage.
Jeanne II de Chalon devient Comtesse de Tonnerre.
Jean II d'Alençon et Antoine de Chabannes sont pris par les Anglais.
Le château Ivry-la-Bataille est finalement repris par les Anglais qui détruisent les parties supérieures.
Libéré, Antoine de Chabannes devient le page d'Étienne de Vignolles, puis de Charles Ier de Bourbon.
Guillaume II de Narbonne est le dernier vicomte de Narbonne de la maison de Lara. Guillaume II de Narbonne lègue sa vicomté à son demi-frère utérin Pierre de Linières, qui prend le nom de Guillaume III de Narbonne.
Après la mort de Guillaume II de Narbonne, Jean V de Bueil entre au service du mercenaire Étienne de Vignolles.
Jean VIII d'Harcourt meurt lors de cette bataille.
Il est inhumé à la Saussaie.
N'ayant pas d'héritier légitime, sa charge de capitaine du Mont Saint-Michel passe à Jean de Dunois, son cousin, époux de Marie d'Harcourt, fille de Jacques d'Harcourt et de Marguerite de Melun.
Occupation des châteaux d'Anthon, de Colombier et de Saint Romain
Le 1er mai 1428, les soldats Louis II de Chalon-Arlay ont raison des quelques troupes delphinales qui occupent les châteaux d'Anthon, de Colombier et de Saint Romain.
Ces forteresses reçoivent une garnison d'archers et d'arbalétriers bourguignons.
Antoine Ferrières et Jean Grand, lieutenants de Louis II de Chalon-Arlay, mettent en geôle plusieurs châtelains et fonctionnaires delphinaux dont :
Anne de la Chambre, veuve de Bertrand de Saluces, est chassée de son château d'Anthon.
Mais, le redressement du royaume de France, grâce aux initiatives de Jeanne d'Arc, contraint Louis II de Chalon-Arlay à accepter un compromis avec Raoul VI de Gaucourt, gouverneur du Dauphiné le 14 août 1428.
Les portes des châteaux de Pusignan, d'Anthon et de Colombier sont à nouveau ouvertes aux commissaires delphinaux et les garnisons orangistes doivent quitter les forteresses.
Louis II de Chalon-Arlay, quelque peu humilié, prépare en secret sa revanche.
Il fait preuve de bonne volonté mais continue à occuper les châteaux de la baronnie d'Anthon.
Bataille d'Anthon
Amédée VIII de Savoie rêve toujours d'une Grande Savoie s'étendant des Alpes à Lyon et espère sans doute récupérer ses possessions en Viennois et en Velin.
Amédée VIII de Savoie pense que la conquête du Dauphiné par Louis II de Chalon-Arlay est une chose tout à fait réalisable puisque l'élite dauphinoise a été complètement anéantie 6 ans plus tôt à Verneuil.
Amédée VIII de Savoie envoie à Louis II de Chalon-Arlay 300 cents lances triées sur ses réserves, tout en se tenant à l'écart.
Durant l'hiver de 1429 à 1430, Louis II de Chalon-Arlay fait fortifier le port d'Anthon et installe des garnisons dans les principaux châteaux de la baronnie.
Le château de Pusignan est occupé par ces troupes orangistes.
La Bâtie d'Azieu, forteresse delphinale, est prise d'assaut et conquise en quelques heures.
L'inquiétude se répand à travers tout le Dauphiné, même jusqu'à Vienne, qui se prépare à résister aux assauts des hommes d'armes du prince d'Orange.
Dès les premiers mois de 1430, on signale des levées d'hommes d'armes en Bourgogne.
Philippe III le Bon se décide à mener une guerre totale contre le Dauphiné et le royaume de France.
D'ailleurs, Louis II de Chalon-Arlay écrit à son châtelain d'Anthon, Antoine Ferrières :
Très chier et bien amé escuier, lettres de Monsieur de Bourgogne, lesquelles contiennent, qu'il veut que nous fassions la guerre au Dauphiné le plus fort que nous pouvons...
Il recommande cependant de faire comme si rien ne se préparait, obéissant ainsi aux gens du conseil delphinal.
Raoul VI de Gaucourt comprend rapidement les intentions de Louis II de Chalon-Arlay.
Le 20 mai 1430, Raoul VI de Gaucourt réunit les États du Dauphiné, à la Côte-Saint-André, pour voter un subside.
Raoul VI de Gaucourt se rend ensuite à Annonay où il engage les routiers espagnols de Rodrigue de Villandrando, qui traversent le Rhône à Vienne, le 26 mai 1430.
Le 27 mai 1430, Raoul de Gaucourt donne rendez-vous devant le château d'Auberive, à Humbert de Grolée, maréchal du Dauphiné et sénéchal du Lyonnais, qui amène avec lui :
Les Dauphinois prennent l'initiative de s'emparer des châteaux déjà occupés par les troupes orangistes.
La forteresse d'Auberive est prise et rasée le 27 mai 1430 par la petite armée delphinale
Les troupes dauphinoises se dirigent vers le nord et pénètre en Velin, où ils établissent leur camp sous les murs du château de Pusignan, le 7 juin 1430.
La garnison orangiste ne peut longtemps résister et capitule à la première attaque, dès le 9 juin 1430.
Le 8 juin 1430, la Bâtie-d'Azieu ou Assieu se rendit après un terrible assaut.
Le vendredi 9 juin 1430, l'armée delphinale doit faire face à une forte garnison orangiste devant le bourg fortifié de Colombier.
Le capitaine châtelain réside alors dans la puissante tour maîtresse circulaire dominant le village d'où des archers et arbalétriers peuvent tirer sur les assaillants.
Pour réduire cette place forte au plus vite, Sibuet de Rivoire, châtelain de Crémieu, est chargé de ramener les bombardes de la cité de Crémieu.
Le bourg est pris dans la journée mais une pluie torrentielle contraint les Dauphinois à renoncer au siège de la tour maîtresse où se trouvent les derniers défenseurs.
Le 10 juin 1430, vers 6 heures, la pluie cesse, permettant aux hommes d'armes de Raoul de Gaucourt de poursuivre leur attaque du dernier réduit. En milieu de journée, après une défense acharnée, les Orangistes déposent les armes.
Entre-temps, Louis II de Chalon-Arlay, qui a passé le Rhône la veille, dépêche un groupe de soldats à Colombier afin de savoir ce qui s'y passe. Ces hommes se heurtent aux Milanais de Burnon de Caqueran qui viennent à leur rencontre.
Au lieu d'engager la lutte, les orangistes préfèrent s'enfuir, persuadés que la position de Colombier, plus forte, peut repousser les assauts dauphinois. Ils ignorent alors que cette place forte est prise.
Selon les chroniqueurs, l'armée dauphinoise se compose d'un peu plus de 1 600 hommes :
Parmi les combattants, se trouvent :
Selon le rapport officiel, l'armée de Louis II de Chalon-Arlay compte environ 4 300 hommes dont :
Les nobles qui accompagnent Louis II de Chalon-Arlay sont :
Les troupes dauphinoises doivent faire face à une armée 3 fois plus importante et mieux organisée.
Le dimanche 11 juin 1430, l'armée dauphinoise entend au petit jour dans la plaine la messe célébrée par le chapelain du gouverneur du Dauphiné puis s'ébranle en direction d'Anthon.
Louis II de Chalon-Arlay, perplexe, décide de rassembler ses chevaliers et sa piétaille, puis d'Anthon se dirige vers Colombier, afin de porter secours à ses hommes.
La stratégie des dauphinois consiste à :
En ce temps-là, le grand bois des Franchises, dans lequel va se dérouler la bataille, est beaucoup plus étendu et plus compact qu'il ne l'est aujourd'hui. Il s'étend depuis les environs d'Anthon jusqu'à la maison-forte de Malatrait et la ferme de la Batterie situés un peu au sud de Janneyrias.
À l'est de ce village, se trouvent des marécages que l'on appelle aujourd'hui marécages de la Laichère.
En bon ordre, les forces dauphinoises vont prendre les positions d'embuscade assignées.
Le premier temps de l'offensive s'exécute de point en point :
Les premiers cavaliers de la colonne orangiste sont à la Batterie, prêts à sortir, quand les routiers de Villandrando se jettent, lance au poing, à leur tête.
Les chevaux blessés se cabrent, les hommes tombent. Le massacre commence alors dans un désordre indescriptible.
Dans la plus grande confusion, la tête de la colonne orangiste, empêtrée, décimée, cherchant une échappatoire, reflue et se retourne sur le reste de l'armée de Louis II de Chalon-Arlay.
Pour accentuer l'affolement parmi les Orangistes, les Dauphinois hurlent et les bombardes venues de Crémieu rajoutent au tumulte. La marche confiante de l'armée orangiste devient un sauve-qui-peut général.
Les cavaliers orangistes abandonnent dans les bois leurs destriers sellés et harnachés.
Les hommes de trait et d'armes laissent arcs, épées, lances et arbalètes à terre afin d'échapper à la fureur dauphinoise.
Les survivants se dirigeant vers Anthon, arrivés au passage de la route de Lyon-Crémieu, sont alors obligés de se découvrir devant les dauphinois.
Louis II de Chalon-Arlay perd la bataille entre 13 heures et 14 heures.
Les fuyards bourguignons sont massacrés : environ 300 morts. Des charniers sont constitués le long de la route du château des Burlanchères.
Le Dauphiné est sauvé et reste dans le Royaume de France.
Sur le champ de bataille gisent les corps :
Selon la chronique, pour échapper aux hommes d'armes de Grolée, détalèrent comme des lapins :
Le comte de Fribourg, récemment promu dans l'ordre de la Toison d'Or, est dégradé par Philippe III le Bon après avoir fait preuve de lâcheté au combat.
Sont fait prisonniers par les dauphinois:
François de la Palud, le nez emporté par un coup de hache, aura recours à sa mère Aynarde de la Baulme pour payer une rançon de 8 000 florins d'or.
Les pertes dauphinoises se limitent à quelques hommes d'armes.
Le 13 juin 1430, à Crémieu sont vendus 1200 chevaux harnachés récupérés.
L'étendard rouge et or d'Orange sera exposé à la cathédrale Saint-Jean à Lyon.
Une stèle commémorant cette bataille est érigée sur la route à l'est de Janneyrias.
Louis II de Chalon-Arlay s'enfuie et s'échappe grâce à la rapidité de son vigoureux destrier.
Selon Mathieu Thomassin, Louis II de Chalon-Arlay retraverse le Rhône à Anthon en se précipitant en armure dans le fleuve avec sa monture et réussit malgré le fort courant à gagner la rive opposée.
Selon les propos du héraut Berry, il aurait traversé le Rhône en bateau, à la faveur de la nuit.
Louis II de Chalon-Arlay est fait prisonnier après avoir traversé le Rhône.
Bien longtemps après, avoir payé une forte rançon, Louis II de Chalon-Arlay se rend dans l'un de ses châteaux jurassiens.
Louis II de Chalon-Arlay perd ses fiefs en Dauphiné et ne cessera de revendiquer, auprès du roi de France, ses possessions en Dauphiné.
Louis II de Chalon-Arlay doit faire hommage à Charles VII de France pour sa principauté d'Orange, ce qui lui évitera d'ailleurs de payer la totalité de sa rançon.
Philippe III le Bon retire à Louis II de Chalon-Arlay tous les privilèges liés à son appartenance à l'ordre de la Toison d'Or.
Raoul de Gaucourt confie la garde des châteaux de Colombier et d'Anthon à Gilet Richard, seigneur de Saint-Priest jusqu'au moment où Louis de Saluces sera reconnu comme légitime héritier de Bertrand de Saluces, son oncle.
La baronnie d'Anthon sera restituée à la maison de Saluces et Louis II de Chalon-Arlay n'obtient que de maigres compensations financières.
Charles VII de France confisque le château de Pusignan à Alix de Varax qui avait pris le parti de Louis II de Chalon-Arlay et en fait don à Rodrigue de Villandrando, dont la vaillance a été déterminante dans l'issue du combat.
600 chevaliers bourguignons et savoyards prisonniers seront libérés contre une forte rançon.
Humbert de Grolée est fait maréchal du Dauphiné.
Mariage de Guillaume de Luyrieu avec Anne de La Chambre
Anne de La Chambre est veuve de Bertrand de Saluces.
Guillaume de Luyrieu épouse le 4 septembre 1431 Anne de La Chambre. Leurs enfants sont :
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