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Événements contenant la ou les locutions cherchées
19 événements affichés, le premier en 1126 - le dernier en 1174
Échange de la seigneurie de Naplouse contre celle de Montréal
Philippe de Milly échange avec Baudouin III d'Anjou sa seigneurie de Naplouse contre celle de Montréal.
Philippe de Milly a deux filles dont Étiennette de Milly.
Geoffroy V Plantagenêt Comte d'Anjou et du Maine
Mariage de Foulques V d'Anjou avec Mélisende de Jérusalem
Lutte de Geoffroy V Plantagenêt contre une révolte de ses barons en Anjou
Foulques V d'Anjou règle ses affaires et cède toutes ses possessions en France dont le Comté d'Anjou, à son fils Geoffroy V Plantagenêt.
Foulques V d'Anjou quitte la France au début 1129.
Il aborde à Saint-Jean-d'Acre au milieu du printemps 1129.
Foulques V d'Anjou est veuf d'Eremburge du Maine.
Foulques V d'Anjou épouse le 2 juin 1129 Mélisende de Jérusalem, fille de Baudouin de Bourcq et de Morfia de Malatya. Leurs enfants sont :
Dès le départ de Foulques V d'Anjou, Geoffroy V Plantagenêt est confronté à une coalition de ses vassaux conduite par Lisiard, Seigneur de Sablé.
Il vient à bout des révoltés un à un.
Il s'empare et brûle Meslay en Mayenne et oblige Guy IV de Laval à demander la paix.
Amaury VI de Thouars engage la lutte contre Geoffroy V Plantagenêt qui s'empare de Thouars en et fait raser le Donjon du château.
Les Seigneurs de Blaison et Parthenay se rendent et Mirebeau se soumet après un siège de 40 jours.
Geoffroy V Plantagenêt s'empare de l'Ile Bouchard dont le Seigneur, Peloquin, se soumet.
Geoffroy V Plantagenêt enlève Briollay et La Suze au Seigneur de Sablé et fait construire un château à Châteauneuf sur Sarthe pour le contrôler.
Naissance de Baudouin III d'Anjou
Baudouin III d'Anjou naît en 1131, fils de Foulques V d'Anjou et de Mélisende de Jérusalem.
Mort de Foulques V d'Anjou
Baudouin III d'Anjou Roi de Jérusalem
Mélisende de Jérusalem Régente du royaume de Jérusalem
Manassès d'Hierges Connétable du royaume de Jérusalem
Foulques V d'Anjou parvient avant sa mort à conclure un traité de paix avec l'émir de Damas.
Foulques V d'Anjou meurt à Acre en Palestine le 13 novembre 1142 ou le 10 novembre 1143 d'une chute de cheval.
Il est inhumé dans l'église du Saint-Sépulcre de Jérusalem.
Baudouin III d'Anjou devient Roi de Jérusalem en 1143 sous la régence de Mélisende de Jérusalem, sa mère.
Dès son avènement, Baudouin III d'Anjou accompagne l'ost royal dans une expédition contre les Bédouins qui ont pris le château de Val-Moyse et massacré sa garnison.
Mélisende de Jérusalem nomme Manassès d'Hierges Connétable du royaume de Jérusalem.
Ambassades à Rome
Mélisende de Jérusalem, Reine du Royaume de Jérusalem et veuve de Foulques V d'Anjou et mère du jeune roi Baudouin III d'Anjou, envoie une ambassade désespérée à Rome afin d'obtenir l'envoi de troupes pour soutenir la défense des États Latins d'Orient. En arrivant à Viterbe, où le pape Eugène III se trouve, cette ambassade en rencontre une autre envoyée par les Arméniens.
Conflit entre les Francs et Mu'in ad-Din Unur
Mélisende de Jérusalem, la régente du royaume de Jérusalem, continue la politique de Foulques V d'Anjou qui consiste à rester allié avec Damas contre Zengi et Nur ad-Din, son fils.
De son côté, Mu'in ad-Din Unur, régent de l'émirat de Damas, a la même intention politique.
Mais Altûtâsh, émir de Hauran, se brouille avec Mu'in ad-Din Unur et demande la protection des Francs, ce qui rompt l'harmonie franco damascène en juin 1147.
Les négociations avec Damas échouent et les Francs envoient une expédition à laquelle Baudouin III d'Anjou.
Mais l'armée est battue par les armées de Nur ad-Din et de Mu'in ad-Din Unur.
La vaillance de Baudouin III d'Anjou redonne du courage aux soldats et permet à l'armée de rentrer sans trop de pertes.
Assises d'Acre
Balian Ier d'Ibelin le Vieux Seigneur de Ramla
Siège de Damas
Les Assises d'Acre ont lieu le 24 juin 1148. Lors de cette assemblée, Louis VII le Jeune, Baudouin III d'Anjou et Conrad III de Hohenstaufen décident d'attaquer Mu'în-al-Dîn Unur, le régent de Damas, allié des Francs et ami de feu le roi Foulques V d'Anjou.
Guillaume de Tyr, dans sa chronique, énumère tous les barons et prélats qui y ont assisté et parmi eux, il cite le nom de Robert de Craon, Maître du Temple, et de Raymond du Puy, Maître de l'Hôpital.
En 1148 Balian Ier d'Ibelin le Vieux hérite de la seigneurie de Ramla par sa femme Helvis de Rama.
Balian Ier d'Ibelin le Vieux est également présent au conseil tenu à Acre.
Robert Ier de Dreux participe au siège de Damas.
À mi-juillet 1148, les troupes se dirigent vers Damas en passant par Bâniyâs (Panéas) et les contreforts méridionaux de l'Hermon.
Après avoir traversé le Nahr al-Sâbirâni à gué, les croisés établissent leur campement à Dâreiya, à 6 km au sud-ouest de Damas, à l'orée de la Ghûta, terrains irrigués par de nombreux canaux et composés de vergers, de haies et de jardins entourant la ville de Damas.
Les croisés veulent s'emparer de ces vergers, pour priver la ville d'une partie de ses défenses et de son ravitaillement. Une succession de petites escarmouches commence le 24 juillet 1148 entre la chevalerie franque maladroite sur ce type de terrain et les archers damasquins cachés dans chaque recoin des jardins. Obligés de battre en retraite, les francs entament alors une fouille et une destruction systématique de chaque abri potentiel pouvant servir aux musulmans. Ils s'emparent ainsi d'une partie de la Ghûta et occupent les positions de Mezzé, de Neirab et de Rabwé, se rapprochant ainsi de Damas.
Les troupes de Baudouin III d'Anjou, utilisées comme force principale dans ces combats sont arrêtés sur les rives de la rivière Baradâ que les turcs ont garnies de défenseurs.
Conrad III de Hohenstaufen, avisé de cet arrêt, se porte à la tête du combat et parvient à mettre l'ennemi en déroute et s'empare ainsi d'une importante position stratégique, car elle commande toute l'irrigation de l'oasis de Damas. Les habitants de la ville pris de panique, commencent à se barricader le mieux possible. Au même moment, Thierry III d'Alsace, comte de Flandre, parvient à se faire promettre par Louis VII le Jeune et Conrad III de Hohenstaufen l'investiture de la future principauté franque de Damas.
Mu'în-al-Dîn Unur ne s'avoue pas vaincu, et dès le 25 juillet 1148, il dirige vers le camp ennemi une vigoureuse sortie qui cause énormément de pertes humaines du côté franc. Les jours suivants, grâce aux renforts arrivés des provinces damasquines du nord-est, il peut rétablir le moral de ses troupes et lancer de nouvelles contre-attaques et recommencer une guérilla meurtrière pour les francs dans les jardins de la Ghûta. L'avantage reste cependant du côté des francs.
Le 26 juillet 1148 au soir, des barons syriens parviennent à convaincre Louis VII et Conrad III de Hohenstaufen que la prise de la ville est impossible par ce côté de la Ghûta et qu'il faut changer de position. Cette attitude des barons syriens est sans doute due à la jalousie causée par l'investiture de Thierry III d'Alsace. L'abandon des positions sur la Bâranâ et dans la Ghûta prive les francs de tout leur ravitaillement en eau et en nourriture. Le siège de la ville est levé. Dès que les francs ont eu abandonné la Ghûta, Mu'în-al-Dîn Unur y fait envoyer nombre de guerriers avec pour mission d'y rétablir un système de défense inexpugnable. La situation des francs devient de plus en plus précaire.
Mu'în-al-Dîn Unur à l'approche de l'armée chrétienne avait résolu d'alerter ses anciens ennemis zengides pour qu'ils viennent à son aide. L'arrivée de l'armée de Nûr al-Dîn à Homs risque de provoquer l'encerclement des francs. Ceux-ci se résignent à quitter définitivement l'endroit et à opérer leur retraite vers Jérusalem le 28 juillet 1148.
L'action des barons syriens refroidit pour longtemps les relations entre les latins de Syrie et les latins d'Occident.
Bataille d'Inab
Mort de Raymond Ier de Poitiers
Profitant de l'anarchie, les Ortoqides s'emparent de Gargar et de sa région. Mas'ûd Ier, sultan de Roum, un seldjoukide, s'empare de Mar'ash.
En 1149, Nur ad-Din, l'atabeg d'Alep, lance une offensive contre la principauté d'Antioche.
Il attaque les territoires dominés par le château de Hârim, situé sur la rive orientale de l'Oronte, après quoi il assiège le château d'Inab.
Raymond Ier de Poitiers, Prince d'Antioche, vole au secours de la citadelle assiégée.
Nur ad-Din, bat son armée à Inab ou Ma'arratha le 29 juin 1149.
Raymond Ier de Poitiers meurt durant cette bataille.
Raymond Ier de Poitiers est décrit par Guillaume de Tyr comme un seigneur d'ascendance très noble, de figure grande et élégante, le plus beau des princes de la terre, un homme d'une conversation et d'une affabilité charmante, fort dans le maniement des armes et dans l'expérience militaire, protecteur des lettres bien qu'illettré, un croyant sincère et un mari fidèle, mais une personnalité entêté, colérique et peu raisonnable.
Aimery de Limoges, patriarche d'Antioche, assure la défense de la ville et donne ainsi à Baudouin III d'Anjou le temps suffisant pour arriver de Jérusalem avec son armée et obliger Nur ad-Din à lever le siège et quitter la principauté.
Siège de Turbessel
Nur ad-Din se retourne contre les restes du comté d'Édesse et notamment Turbessel qu'il assiège.
Une fois encore la venue de Baudouin III d'Anjou oblige Nur ad-Din à lever le siège en octobre 1149.
L'intervention de Baudouin III d'Anjou empêche la principauté d'Antioche de tomber entièrement aux mains de Nur ad-Dîn.
Josselin II de Courtenay prisonnier
Vente des restes du comté d'Édesse
En mai 1150, Josselin II de Courtenay se rend à Antioche pour conférer avec le patriarche de la ville dans le but d'une défense commune contre Nur ad-Din.
Josselin II de Courtenay est capturé par des Turcomans et emprisonné à Alep le 4 mai 1150.
Béatrice de Saône, son épouse, tente de défendre Turbessel contre les incursions turques de plus en plus fréquentes, mais finit par vendre les restes du comté d'Édesse aux Byzantins en août 1150, avec l'accord de Baudouin III d'Anjou.
Béatrice de Saône se réfugie dans le royaume de Jérusalem.
Mort de Raymond II de Tripoli
Raymond III de Tripoli Comte de Tripoli
En 1152, Raymond II de Tripoli et son épouse Hodierne de Jérusalem, sœur de Mélisende de Jérusalem, sont sur le point de se séparer et menace le comté de Tripoli de guerre civile.
Mélisende de Jérusalem et Baudouin III d'Anjou tente de les réconcilier.
Après un début d'apaisement, Raymond II de Tripoli meurt en avril 1152 tué par 2 assassins Ismaéliens ou Nizarites, probablement envoyés par son épouse.
Raymond III de Tripoli succède à son père et devient Comte de Tripoli, sous la régence de Baudouin III d'Anjou.
Raymond III de Tripoli combattra les armées de Nur ad-Din pendant les années qui suivent.
Couronnement de Baudouin III d'Anjou
Retour en Europe de Manassès d'Hierges
Hugues d'Ibelin Seigneur de Rama
En 1152, la majorité de Baudouin III d'Anjou approche mais la régente Mélisende de Jérusalem ne semble pas encline à céder son pouvoir.
Le couronnement de Baudouin III d'Anjou est prévue le 30 mars 1152.
Mélisende de Jérusalem compte être couronnée aux côtés de son fils, mais Baudouin III d'Anjou se présente seul à la cérémonie et le clergé, pourtant favorable à Mélisende de Jérusalem, ne peut refuser le couronnement.
Baudouin III d'Anjou a pour lui le soutien des barons francs, ainsi que la légitimité que lui assurent les lois du royaume.
Soutenu par Onfroy II de Toron qu'il nomme connétable et par d'autres barons, Baudouin III d'Anjou réclame à sa mère les villes de Jérusalem et de Samarie comme indispensable à la défense du royaume.
Mélisende de Jérusalem refuse de céder, et Baudouin marche immédiatement sur Mirabel, possession de Manassès d'Hierges, le principal soutien de la reine mère, qu'il soumet.
Manassès d'Hierges doit abandonner ses terres et ses charges et retourner en Europe.
Puis Baudouin III d'Anjou se rend à Jérusalem et doit prendre d'assaut la Tour de David, dans laquelle Mélisende de Jérusalem s'était retranchée.
Mélisende de Jérusalem, vaincue, se retire dans son fief de Naplouse.
Elle se retire de la vie politique et se consacre aux affaires religieuses.
Hugues d'Ibelin hérite d'Helvis de Rama, sa mère, de la seigneurie de Rama.
Prise d'Ascalon
Mort de Bernard de Tramelay
Les croisés du Royaume de Jérusalem assiègent Ascalon, dernier bastion fatimide en Palestine, pour la seconde fois.
Le 19 octobre 1153, Baudouin III d'Anjou prend d'Ascalon qu'il intégre au royaume de Jérusalem et rattache au comté de Jaffa.
Hugues d'Ibelin prend part à ce siège.
Eustache II le jeune commande la quinzaine de galères de la flotte chrétienne qui bloque l'entrée du port, mais n'ose pas attaquer la flotte égyptienne laquelle, dotée d'une écrasante supériorité numérique, réussit à pénétrer pour apporter du secours aux assiégés.
Eustache II le jeune est connu pour avoir dirigé plusieurs escadres corsaires, rançonnant les navires musulmans mais aussi dit-on, plusieurs navires chrétiens.
Bernard de Tramelay, maître de l'Ordre du Temple, y est tué avec tous ses chevaliers.
Prise de Damas
Les erreurs des derniers bourides, atabegs de Damas, ont affaibli l'émirat.
Baudouin III d'Anjou ne réussit pas à empêcher Nur ad-Din de s'emparer de Damas en 1154.
Baudouin III d'Anjou évite cependant que la situation ne tourne au désastre, obligeant même Nur ad-Din à la défensive.
Invasion de Chypre par Renaud de Châtillon
Prétextant le refus de Manuel Ier Comnène de lui payer une somme due pour services militaires contre Thoros II d'Arménie, Renaud de Châtillon décide de lancer un raid contre Chypre, qui est alors province byzantine.
Renaud de Châtillon s'allie avec son ennemi de la veille Thoros II d'Arménie
Ils débarquent à Chypre au printemps 1155.
Renaud de Châtillon surprend la garnison byzantine et la défait sans difficultés, puis ravage systématiquement l'île :
Avant de quitter l'île, Renaud de Châtillon fait rassembler tous les prêtres et les moines grecs et leur fait couper le nez avant de les envoyer à Constantinople.
Les envahisseurs repartent et font voile vers leurs foyers.
Le butin permettra de rendre Antioche prospère pour des années.
Baudouin III d'Anjou qui a un accord avec Manuel Ier Comnène, désapprouve l'attaque de Renaud de Châtillon sur Chypre.
Le peuple de Chypre, qui a envoyé de la nourriture aux Croisés mourants de faim, lors de la Première croisade, est récompensé de sa bonté par le sang.
Les Byzantins se demandent alors qui sont leur ennemi des Sarrasins ou des Croisés.
La violence de cette razzia indigne tous les chroniqueurs.
Les exactions de Renaud de Châtillon le rendent odieux à ses voisins Alépins, aux Byzantins et à ses propres sujets.
Versement d'un tribut par les fatimides
Profitant des guerres civiles, Baudouin III d'Anjou obtient en 1160 le versement d'un tribut de 160 000 dinars des fatimides.
Naissance de Baudouin IV d'Anjou
Baudouin IV d'Anjou dit le Lépreux naît à Ascalon en Palestine estimée à 1161, fils d'Amaury Ier d'Anjou (1136-1174) et d'Agnès de Courtenay (1133-vers 1184), Dame de Toron.
Amaury Ier d'Anjou demande à Baudouin III d'Anjou, son frère aîné, d'être le parrain et il lui donne son prénom.
Alors que Sibylle d'Anjou est envoyée auprès d'Yvette de Jérusalem, Abbesse de Saint-Lazare de Béthanie, sa grande tante, pour y être éduquée, Amaury Ier d'Anjou préfère garder Baudouin IV d'Anjou, son fils, auprès de lui.
Mort de Baudouin III d'Anjou
Amaury Ier d'Anjou Roi de Jérusalem
Séparation d'Amaury Ier d'Anjou et d'Agnès de Courtenay
Baudouin III d'Anjou meurt le 10 janvier ou février 1162, sans enfants.
Théodora Comnène, sa veuve, reçoit comme promis Saint-Jean-d'Acre ou elle se retire.
Initialement élective, la couronne du royaume de Jérusalem était devenue au fil du temps héréditaire, mais le nouveau roi doit toujours être approuvé par la Haute Cour des barons.
Le prétendant au trône est Amaury Ier d'Anjou, frère de Baudouin III d'Anjou.
Or la plupart les barons déclarent qu'ils jugent Agnès de Courtenay trop volage et intrigante pour devenir leur reine.
Ils somment Amaury Ier d'Anjou de choisir entre sa femme et le trône.
Il choisit le trône.
Comme d'habitude on invoque le motif de consanguinité et le divorce est officiellement légitimé.
Amaury Ier d'Anjou est sacré Roi de Jérusalem le 18 février 1162.
En réalité beaucoup de gens sont persuadés qu'au travers d'Agnès de Courtenay c'était plutôt Josselin III que l'on veut écarter du pouvoir.
Marie de Salerne témoigne en 1162 lors de ce procès en annulation.
Cependant Amaury Ier d'Anjou légitime les deux enfants qu'Agnès de Courtenay lui a donnés :
Mort de Amaury Ier d'Anjou Comte de Jaffa et d'Ascalon
Baudouin IV d'Anjou Roi de Jérusalem
Siège d'Alexandrie
Mort de Miles de Plancy
Raymond III de Tripoli Régent du royaume de Jérusalem
Au printemps 1174, Amaury Ier d'Anjou prépare une nouvelle expédition en Égypte en concertation avec Guillaume II le Bon et les mécontents chiites d'Égypte, qui projettent de se révolter.
Amaury Ier d'Anjou meurt à Jérusalem le 11 juillet 1174 du typhus.
Il est inhumé dans le tombeau des rois de Jérusalem.
Guillaume de Tyr décrit Amaury Ier d'Anjou comme ayant une taille moyenne et étant fort gras, avec un visage noble, le teint clair, un nez aquilin, des cheveux blonds et portant toute sa barbe.
Il bégaie légèrement, mais c'est un juriste accomplis, connaissant mieux que quiconque les lois du royaume.
Lors des campagnes militaires, il est aguerri comme un sergent, mais il est également un fin lettré, c'est d'ailleurs lui qui a encourage Guillaume de Tyr à composer son Historia rerum in partibus transmarinis gestarum.
Mais ses mœurs sont si libres qu'il s'en prend même à l'honneur des femmes mariées.
Au contraire de son frère Baudouin III d'Anjou, qui est affable, Amaury Ier d'Anjou est distant et taciturne, et suscite parfois l'antipathie parmi ses proches.
Baudouin IV d'Anjou devient le plus jeune Roi de Jérusalem et est immédiatement couronné le 15 juillet 1174.
Malheureusement, Baudouin IV d'Anjou est très tôt atteint par la lèpre et aucun médecin ni remède ne permettent sa guérison.
Le sénéchal Miles de Plancy, un soldat valeureux, mais sans grand sens politique, se comporte en régent informel.
Baudouin IV d'Anjou est un jeune homme fort capable de maintenir le royaume, mais il atteint d'un mal qui ne lui permet ni de se marier, ni d'assurer sa descendance.
Deux semaines après le sacre, le 28 juillet 1174, Guillaume II le Bon, aidé par Margaritus de Brindisi, un brillant amiral, débarque à Alexandrie et commence à l'assiéger
Mais Guillaume II le Bon est battu par Saladin le 31 juillet 1174.
Si Miles de Plancy avait eu le bon sens de lancer une attaque simultanée, Saladin, qui est encore dans une situation précaire se serait trouvé dans une situation très défavorable.
En outre, Miles de Plancy abuse de sa position de régent, si bien que les barons demandent au régent de se dessaisir de son pouvoir.
Miles de Plancy refuse.
Miles de Plancy meurt assassiné à la fin 1174, lors d'une tournée d'inspection à Saint-Jean-d'Acre.
Raymond III de Tripoli est alors choisi comme régent, jusqu'à la majorité du roi fixée à 15 ans selon les lois du royaume, mais ses conseils de prudence ne sont pas toujours suivis.
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