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Bataille navale des Cardinaux

Bataille navale des Cardinaux

Procès d'Hubert de Brienne

En 1759, un débarquement en Écosse, nommé le Grand Dessein de débarquement, pour envahir la Grande-Bretagne est organisé par Louis XV, Berryer et le Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle.

Hubert de Brienne, vice-amiral du Ponant, se voit confier le commandement de l'escadre de Brest avec pour mission de protéger ce débarquement.

Le commandement du corps expéditionnaire est confié à Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis-Richelieu.

Les rapports entre les 2 hommes sont tendus et tout au plus cordiaux.

Hubert de Brienne ne supporte guère le fait d'être tenu à l'écart par ses supérieurs

Hubert de Brienne informe Louis XV qu'il tient à éviter le combat avec l'escadre britannique de l'amiral Edward Hawke qui croise au large de Brest.

Le corps expéditionnaire est rassemblé dans le golfe du Morbihan, c'est là que Hubert de Brienne doit commencer son devoir d'escorte.

Hubert de Brienne doit également chasser le danger que la division du commodore Duff, qui rôde aux alentours de Quiberon, fait peser sur la flotte de transport.

Edward Hawke lève momentanément son blocus de Brest afin d'éviter une tempête, et rejoint l'Angleterre.

Hubert de Brienne à bord du Soleil Royal en profite pour prendre la mer vers les midi le 14 novembre 1759.

La flotte française est forte de :

Joseph de Bauffremont-Courtenay commande les escadres blanches et bleues et arbore sa marque sur le Tonnant, de 80 canons et 800 hommes d'équipage.

Les vents contraires de sud-est font dériver Hubert de Brienne de sa route initiale.

Hubert de Brienne ne parvient en vue de Belle-Île que le 20 novembre 1759, le vent ayant alors tourné à l'ouest.

Entretemps Edward Hawke alerté du départ d'Hubert de Brienne s'est mis à la poursuite de l'escadre française.

Le 20 novembre 1759, c'est sur une mer agitée qu'Hubert de Brienne est en vue de la division de Duff qui s'enfuit, et il donne l'ordre d'attaquer.

Alors que les navires français s'apprêtent à engager le combat, l'escadre d'Edward Hawke arrive en vue de celle d'Hubert de Brienne par l'ouest.

Duff inverse alors ses ordres tandis qu'Hubert de Brienne rompt le combat.

Edward Hawke organise son escadre en ligne de bataille et lance la poursuite.

Hubert de Brienne décide de s'engager dans la baie de Quiberon que les Britanniques connaissent peu, mais Edward Hawke s'engage à son tour dans la baie.

Il rattrape bientôt l'escadre française et le combat s'engage.

Deux vaisseaux français coulent et 2 autres amènent leur pavillon.

Sans ordre, comme s'il considérait que la bataille est déjà perdue, Joseph de Bauffremont-Courtenay choisit de sortir de la baie, de gagner la pleine mer puis Rochefort.

Il était pourtant possible de passer la nuit dans les parages pour reprendre le combat le lendemain.

Hubert de Brienne se porte au secours de son arrière-garde mais la nuit met bientôt fin au combat.

Durant la nuit sans le savoir, Hubert de Brienne mouille le Soleil Royal, à quelques encablures de l'escadre britannique.

Lorsque le jour se lève Hubert de Brienne se rend compte du danger qui le guette et fait voile vers le Croisic pour s'y échouer avec le Héros, un autre navire français.

Il brûle ensuite son navire après l'avoir fait évacuer.

La bataille est le pire revers subit par la marine française pendant ce conflit.

De retour à Brest, Hubert de Brienne doit répondre de la défaite mais aussi de l'incendie volontaire de son navire amiral.

Ses décisions d'abandonner son navire et sa flotte font suite à sa couardise et lui sont beaucoup reprochées.

Il aurait dû être condamné à mort pour abandon et ruine de la marine française.

Son poste de vice-amiral du Ponant est confié à Joseph de Bauffremont-Courtenay, son subalterne.

De façon éhontée, Hubert de Brienne ose accabler ses subalternes pendant son procès, alors qu'il a chanté leurs louanges lors de son premier rapport écrit.

Hubert de Brienne accuse Joseph de Bauffremont-Courtenay d'avoir désobéi aux ordres.

À cela, Joseph de Bauffremont-Courtenay a beau jeu de répondre !

Son argumentation est admissible, d'autant que les autres navires qui ont quitté les lieux du combat donnent les mêmes arguments.

En revanche, le manque de combativité Joseph de Bauffremont-Courtenay, comme sa déficience dans la direction de son escadre lui valent réprobation.

Pendant quelques années, Joseph de Bauffremont-Courtenay n'obtiendra pas la promotion qu'il réclame.

Louis-René-Madeleine Levassor de La Touche sert sur le Deragon à la bataille des Cardinaux le 20 novembre 1759, puis sur la Louise, sur l'Intrépide et prend part à 2 combats livrés par de petits bâtiments.


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