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2 événements affichés, le premier en 1793 - le dernier en 1870



Bataille du Geisberg

La bataille de Wissembourg se déroule du 26 au 29 décembre 1793 et oppose une armée française sous le commandement de Louis Lazare Hoche aux armées coalisées.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel et Dagobert Sigmund von Wurmser regroupent alors leurs forces près du Geisberg, non loin de Weissembourg.

Louis Lazare Hoche est nommé à la tête des deux armées de la Moselle et du Rhin.

Le 26 décembre 1793, Louis Lazare Hoche lance une offensive générale contre les positions ennemies.

Louis Lazare Hoche prend lui-même la tête des attaques qui sont menées contre les troupes autrichiennes de Dagobert Sigmund von Wurmser.

Malgré les violentes charges de la cavalerie autrichienne, les soldats français résistent puis enfoncent les lignes d'infanterie autrichiennes.

Dans le même temps, Jean Étienne Vachier et Nicolas Jean-de-Dieu Soult réussissent à repousser les Prussiens de Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel.

Afin de protéger sa retraite, le général prussien tente une dernière attaque contre Louis Lazare Hoche.

Les Français la repoussent assez vite.

Battus de manière décisive, les Autrichiens et les Prussiens évacuent définitivement l'Alsace.



Bataille de Wissembourg

Mort d'Abel Douay

La bataille de Wissembourg également appelée bataille du Geisberg ou encore bataille de Wissembourg-Geisberg est la première bataille de la Guerre franco-prussienne qui eut lieu le 4 août 1870, sur la frontière nord de l'Alsace au même endroit que les première et deuxième batailles de 1793.

À la pointe du jour le 4 août 1870, Abel Douay envoie une reconnaissance au-delà de la Lauter.

Les escadrons de cavalerie reviennent vers 6 heures sans avoir décelé une présence ennemie.

Abel Douay ignore toujours où se trouve l'ennemi bien que les autorités locales : sous-préfet et maire, lui indiquent que 30 000 Prussiens ont quitté Landau.

Il reçoit de Patrice de Mac-Mahon un télégramme :

Pendant ce temps, le corps d'armée du général Werder composé de la division badoise et de la division wurtembergeoise passe la Lauter à Lauterbourg et pénètre en territoire français sans rencontrer de résistance.

L'impression de sécurité est totale dans le camp français : les hommes font la soupe et nettoient les armes quand retentissent les premiers coups de canon vers 8 heures 15.

La IVe division bavaroise qui a quitté son cantonnement de Bergzabern à 6 heures du matin attaque Wissembourg soutenue par 2 batteries d'artillerie installées sur les hauteurs du Schweigen au nord de la Lauer.

Wissembourg est bombardée et de nombreuses maisons sont en flammes. Le 2e bataillon du 74 RI organise la défense de la ville et tient les Bavarois à distance.

Le 1er RTA dit régiment des turcos assure la défense de la gare d'Altenstadt et interdit le franchissement de la Lauter vers l'est.

Pendant ce temps, le 50e RI s'installe sur le Geissberg, une éminence qui domine la vallée de la Lauter au Sud. Le château est mis en état de défense.

En envoyant un escadron du 11e Chasseurs à Soult, Abel Douay fait prévenir Patrice de Mac-Mahon que les Allemands canonnent Wissembourg.

Les combats continuent sur la Lauter et toutes les attaques bavaroises sont repoussées.

La brigade de cavalerie, qui est une brigade de cavalerie légère, n'est pas utilisée pour reconnaître et couvrir les approches de Wissembourg face à l'est.

Elle est mise à l'abri dans le vallon qui se trouve au sud du Geissberg et du Vogelsberg.

Au début de la canonnade, la tête du Ve Corps prussien était à Steinfeld ; son commandant, le général von Kirchbach, fait presser le mouvement et à Schweighofen il partage sa troupe en 2 éléments :

Pendant ce temps, le XIe Corps prussien du général von Bose arrive de la route de Lauterbourg. Il laisse passer les éléments du Ve Corps et oblique vers le sud en direction du Geissberg.

La division d'Abel Douay qui n'est jusque là opposée qu'à la IVe division bavaroise se trouve désormais opposée au Corps bavarois et aux 2 corps prussiens.

Malgré la résistance opiniâtre des soldats français, leur situation ne cesse de s'aggraver.

Les Prussiens renforcent leur artillerie qui croise ses feux sur le Geissberg rendant la position de plus en plus difficile.

L'artillerie française est pratiquement réduite au silence et les canons à balles ne peuvent se maintenir sur leur position.

Vers 10 heures 1/2, Abel Douay se rend compte qu'il n'a pas affaire à une simple reconnaissance mais à une attaque menée par des forces largement supérieures.

Attaqué de front par les Bavarois, est assailli sur son flanc droit par les Prussiens.

Il est pris au piège.

Pour sauver sa division et rejoindre Auguste-Alexandre Ducrot installée à Lembach, Abel Douay décide d'effectuer la retraite vers le col du Pigeonnier, comme Patrice de Mac-Mahon le lui a ordonné.

Le général Pellé commence à désengager ses troupes qui sont dans Wissembourg pendant que la brigade Montmarie couvre ses mouvements à partir du Geissberg et de Rott.

Abel Douay est alors atteint par un éclat d'obus.

Abel Douay meurt sans avoir repris connaissance. Il est 11 heures.

Pour désengager les unités prises sous les feux ennemis, notamment les turcos du 1er RTA, le général Pellé qui vient de prendre le commandement de la division a besoin de troupes fraîches, mais il n'en dispose pas.

La brigade du général Montmarie s'est regroupée autour des bâtiments du château de Geissberg et forme un môle de fixation afin de permettre au 1e RTA de se désengager.

L'artillerie reçoit l'ordre de prendre position à Steinselz pour protéger la retraite de l'infanterie de la 1e brigade.

Celle-ci s'effectue en ordre en abandonnant progressivement les positions occupées pour se diriger vers Oberhofen.

En même temps les généraux von Kirchbach (Ve Corps) et von Bose (XIe Corps) organisent la prise du Geissberg avec leurs unités.

Ils menacent de tourner les derniers défenseurs, aussi le chef de bataillon Cécile du 1er bataillon du 74 RI tente une sortie qui échoue.

Le château est investi de tous les côtés et soumis à un feu d'artillerie particulièrement violent.

À bout de munitions, le capitaine Lagneaux se résout à la capitulation. Il est 14 h 00 passées.

Avec le château tombe le dernier appui de la défense, mais sa résistance a permis à la 1re brigade de se reformer le long de la route de Strasbourg et de la ferme de Schafsbusch.

Pendant ce temps, le chef de bataillon Liaud (2e bataillon du 74 RI) est toujours dans Wissembourg, mais il est de plus en plus isolé.

Lorsqu'il apprend qu'il doit quitter la ville, toutes les issues sont bloquées :

Il décide alors de défendre à outrance Wissembourg.

L'artillerie bavaroise abat les montants de la porte de Landau et les troupes ennemies pénètrent dans la ville.

Il est 14 heures lorsque le maire de Wissembourg fait hisser le drapeau blanc. La garnison se rend.

L'ennemi ne poursuit pas les troupes en retraite de la 2e division. Celles-ci ne sont inquiétées que par les feux de l'artillerie ennemie.

L'artillerie rejoint le 1er RTA à Climbach, suivie par une fraction du 74e et la brigade de cavalerie Septeuil. Puis par le col du Pfaffenschlick et Pfaffenbronn, elles atteignent Lembach dans la nuit.

De son côté la brigade Montmarie essaie de rejoindre Haguenau où elle parvient à 11 heures du soir.

Quant aux blessés, ils sont abandonnés sur le terrain et à la ferme de Schafsbusch où un poste de secours a été installé.


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