Listes Recherche par nom de personne, de lieu,... Recherche par Année Carte

Page précédente Accueil du site Mode d'emploi Nous écrire



De l'année à l'année
Sans mise en forme











Événements contenant la ou les locutions cherchées



1 événement affiché, le premier en 1871 - le dernier en 1871



Bataille de la Butte-aux-Cailles

Walery Wroblewski est contraint à la retraite par l'effondrement du front fédéré au Panthéon et sur les forts parisiens du sud.

La défense de la Butte-aux-Cailles repose sur 3 bataillons fédérés : le 175e, le 176e et surtout le 101e.

Ce dernier est considéré comme une des meilleures unités de la Commune de Paris.

Walery Wroblewski a installé plusieurs batteries d'artillerie : une de 8 pièces et 2 de 4.

Il a fait fortifier les boulevards d'Italie, de l'Hôpital et de la Gare.

Son Q-G est situé à la mairie des Gobelins et il dispose de réserves places d'Italie et Jeanne-d'Arc ainsi qu'à Bercy.

Les forces du gouvernement de Versailles disposent du IIe corps d'armée du général Ernest Courtot de Cissey, fort de 23 000 hommes, qui mène l'essentiel de l'attaque.

Il bénéficie aussi du soutien de plusieurs autres corps d'armée qui, par leur progression, obligont Walery Wroblewski à déployer ses réserves pour couvrir ses flancs et non repousser l'assaut principal.

Ernest Courtot de Cissey dispose aussi d'une cinquantaine de canons et mitrailleuses place d'Enfer, au Luxembourg et au bastion 81.

La prise des forts d'Ivry et de Bicêtre lui permette d'en faire installer d'autres.

La bataille de la de la Butte-aux-Cailles commence dans la nuit du 24 au 25 mai 1871 alors que les Versaillais attaquent sur toute la rive gauche.

Quatre assauts versaillais échouent et sont repoussés.

Le 25 mai 1871, la bataille reprend mais les Versaillais sont désormais avantagés par la prise du Panthéon qui découvre la droite de la butte.

Walery Wroblewski est forcé de détacher une partie de ses réserves pour établir des barricades sur la place Jeanne-d'Arc et sur le pont d'Austerlitz.

Pendant ce temps, Ernest Courtot de Cissey fait bombarder la Butte-aux-Cailles mais l'un des dangers principaux pour les Fédérés est la progression de Joseph Vinoy le long de la rue Saint-Antoine vers le pont d'Austerlitz.

Un second problème pour Walery Wroblewski est l'évacuation des forts d'Ivry et de Bicêtre sur lesquels il comptait pour assurer son aile gauche.

En effet, les Versaillais ont occupé les positions abandonnées et établi des batteries qu'ils utilisent contre la Butte-aux-Cailles.

Vers midi, l'attaque générale débute.

Les Versaillais, 6 fois plus nombreux, essaient de suivre le rempart jusqu'à l'avenue d'Italie et la route de Choisy mais ils buttent sur d'imposantes barricades.

En revanche, la défense du boulevard Saint-Marcel, protégé par des incendies mais entrecoupé de nombreux jardins, finit par céder.

Les Versaillais s'emparent alors de la rue des Cordières-Saint-Michel après 3 trois heures de combats.

L'arrivée de la garnison fédérée qui a évacué le fort d'Ivry, environ 600 hommes, ne renverse pas l'issue du combat et de nombreux prisonniers sont fusillés par les Versaillais.

À 15 h, la prison de l'avenue d'Italie est à son tour bombardée tandis que Walery Wroblewski transfère le centre de sa défense place Jeanne-d'Arc.

Les Versaillais effectuent leur jonction à la mairie du XIIIe et ils progressent de nouveau le long des remparts.

Ils font sauter les murs des jardins de l'hôpital de la Salpêtrière pour permettre le passage des troupes.

Ce mouvement accentue la pression sur les arrières fédérés et menace le pont d'Austerlitz laissant envisager la possibilité pour les Versaillais d'encercler toutes les troupes fédérées encore présentes sur la rive gauche.

Walery Wroblewski est alors contraint de battre en retraite vers la rive droite par le pont d'Austerlitz.

La barricade qui y est établie lui permet d'effectuer ce mouvement sans être inquiété par les Versaillais.

Il parvient ainsi à franchir le fleuve avec un millier d'hommes et une partie de son artillerie.

En revanche, de nombreux Fédérés restent en arrière dans leur quartier où plusieurs seront pris et fusillés.

La bataille de la Butte-aux-Cailles permet aux Versaillais de s'emparer de toute la rive gauche de la Seine.

Les Fédérés sont obligés de se replier sur les quartiers est de Paris.


Menu contextuel

Si, dans le résultat d'une recherche, un nom de personne ou de lieu ou une date vous interpelle, sélectionnez-le et faites un clique droit pour lancer une nouvelle recherche.


Si ce site vous est utile, placez le dans vos favoris ou marques-pages !