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1 événement affiché, le premier en 1812 - le dernier en 1812
Bataille de la Bérézina
La retraite de Napoléon Ier se fait dans de mauvaises conditions.
L'hiver n'est pas précoce mais est très rigoureux.
Les températures atteignent -30 au thermomètre de Réaumur.
La Grande Armée est :
Les armées russes comptent sur cet obstacle naturel pour bloquer l'armée de Napoléon Ier.
Napoléon Ier décide d'organiser une manœuvre de diversion pour permettre le franchissement de la Bérézina 15 km en amont, face au village de Stoudienka, où le général Corbineau a identifié un passage possible.
Le succès de l'opération passe par la très rapide construction de deux ponts à Stoudienka.
À cet endroit, la largeur de la rivière n'est que de 20 m et sa profondeur est de l'ordre de 2 m.
Les 26, 27, 28 novembre 1812, les pontonniers néerlandais du général Éblé réalisent et entretiennent ces deux ouvrages.
Le fait que les soldats se jettent dans l'eau glacée pour construire les ponts prouve que la Bérézina n'est pas gelée.
La Grande Armée commence à franchir la Bérézina le 26 novembre 1812, dès 13 heures, malgré l'opposition des 3 armées russes.
La division de Charles Antoine Louis Alexis Morand franchit la Bérézina en ordre, à la stupéfaction générale, au son des fifres et des tambours les 27 et 28 novembre 1812.
Dans la nuit, Tchitchagov se rend compte de son erreur mais ne peut intervenir immédiatement.
Tchitchagov, Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg et l'avant-garde de Mikhaïl Illarionovitch Golenichtchev-Koutouzov prennent l'offensive le 28 novembre 1812 vers 8 heures du matin.
Claude-Victor Perrin, à la tête du neuvième corps de la Grande Armée, avec 10 000 hommes, défend toute la journée sur la rive est de la Bérézina les hauteurs de Stoudienka face à l'armée de Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg, dont les effectifs se renforcent à mesure que le temps passe.
Fournier emmène 800 cavaliers à la charge, à de multiples reprises, pour repousser la cavalerie et l'infanterie russes.
Claude-Victor Perrin permet à la majeure partie des débris de l'armée de passer le fleuve,
Alors que la traversée s'achève, la nuit interrompt les combats et Claude-Victor Perrin en profite pour passer à son tour sur la rive droite.
Le 28 novembre 1812, Tchitchagov attaque sur le côté droit.
Là, la bataille se déroule dans une forêt de pins et se poursuit toute la journée.
Les maréchaux Nicolas Charles Marie Oudinot et Michel Ney à la tête de 18 000 vétérans dont 9 000 Polonais commandés par les généraux Joseph Zajonchek, Jean Henri Dombrowski et Charles Kniaziewicz, culbutent l'amiral Tchitchagov qui se replie sur Bolchoi Stakhov et lui font 1 500 prisonniers, ce qui permet à la Grande Armée de passer le fleuve.
Pour que cette armée puisse se replier, le 126e régiment d'infanterie de ligne se sacrifie volontairement pour permettre aux éléments qui n'ont pas encore traversé de le faire, il n'y aura que quelques survivants.
Les formations combattantes, l'état-major et l'artillerie de la Grande Armée ont franchi la Bérézina.
Plus tard, de nombreux retardataires sont encore sur l'autre rive.
Jean-Baptiste Éblé envoie plusieurs fois dire autour des bivouacs que les ponts vont être détruits dès l'aube du 29 novembre 1812 pour protéger la retraite.
Des voitures sont incendiées pour convaincre les retardataires de l'urgence à traverser, mais la plupart des traînards, épuisés, préférant attendre le jour, restent sourds à ces injonctions.
Après avoir autant que possible reporté l'échéance, les 2 ponts sont incendiés sur l'ordre de Napoléon Ier entre 8 h 30 et 9 heures.
La rive gauche de la Bérézina offre alors le spectacle tragique d'hommes, de femmes et d'enfants se précipitant à travers les flammes des ponts ou tentant de traverser la rivière à la nage.
Parmi les 400 hommes qui ont construit les ponts, seuls :
survivront à la bataille.
Les cosaques russes, trouvant le passage libéré après le départ de Claude-Victor Perrin, arrivent à 9 h 30.
Jacques Louis César Alexandre Randon participe à la retraite de Russie
Ils s'emparent du matériel abandonné par la Grande Armée et font de nombreux prisonniers, en tout environ 10 000 prisonniers.
Même si la Grande Armée évite l'anéantissement, elle ne comporte plus de quelques milliers de soldats en état de combattre, surtout des grenadiers de la Vieille Garde, alors qu'environ 50 000 traînards se replient sur Vilnius.
Napoléon Ier aura perdu beaucoup d'hommes, environ 45 000 morts, lors de cette bataille, ce qui causera en partie sa perte par la suite.
La Bérézina peut être vue selon les sources soit comme une défaite française soit comme une bataille victorieuse menée dans une campagne perdue.
En France, le mot de Bérézina est devenu dans le langage courant synonyme de désastre.
Pour les Russes, la perspective est autre : la campagne de 1812 marque avant tout pour eux une victoire et un sursaut national.
Le 29 décembre 1812, les débris de la division de Charles Antoine Louis Alexis Morand se regroupent à Thorn.
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