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Événements contenant la ou les locutions cherchées
3 événements affichés, le premier en 1708 - le dernier en 1793
Bataille de Wattignies
Prise de Lille
Prise de Gand
La route de France étant désormais dégagée, Eugène-François de Savoie-Carignan marche vers le sud dans les jours qui suivent avec 75 000 hommes pour porter le combat sur le territoire français.
Louis François de Boufflers arrive juste à temps, le 28 juillet 1708 avec un contingent de 15 000 hommes.
Antoine V de Gramont participe à cette campagne.
Jean-Baptiste Desmarets se distingue lors de ce siège.
Jean-Baptiste François Desmarets apprend l'art de la guerre se distingue au siège de Lille en 1708.
Jean-Baptiste François Desmarets devient Brigadier général en 1708.
Louis François de Boufflers parvient à défendre Lille jusqu'au 12 août 1708 mais, obligé de l'abandonner, il se replie dans la nouvelle citadelle.
À fin septembre 1708, Louis François de Boufflers envoie un appel à l'aide à Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg.
Ce dernier, avec 2000 cavaliers, parvient à forcer les lignes anglo-autrichiennes et apporte un chargement de 40 000 livres de poudre aux assiégés.
Louis XIV envoie des troupes fraîches depuis Paris vers Lille.
Elles sont confrontées au double cercle défensif construit par John Churchill autour de Lille. Le système défensif s'appuie sur la rivière Deûle à l'ouest avec des marais environnant et sur la rivière la Marque à l'est.
Les deux armées se trouvent en contact sur un front ouest-est entre Wattignies et Fretin, au sud de Lille.
Le principal engagement se déroule à Wattignies au lieu dit champ de bataille.
Les Français tentent de passer sur le flanc ouest. Ils sont mis en déroute le 22 octobre 1708.
Les troupes françaises, sous les ordres de Louis François de Boufflers, abandonnent la ville, et se retranchent dans la citadelle de Lille, où elles poursuivent une défense acharnée.
Elles capitulent finalement avec 8 000 survivants seulement le 9 décembre 1708.
John Churchill et Eugène-François de Savoie-Carignan se retournent alors vers Gand, où les troupes battues à Audenarde se sont repliées, et s'emparent de cette place le 29 décembre 1708.
Les Français doivent évacuer les Flandres et le Hainaut.
La presque totalité des places fortes du Nord de la France sont alors sous le contrôle des Austro-Anglais coalisés.
Louis XIV refuse les conditions de paix humiliantes.
En 1708, les États généraux dépossèdent Louis II de Melun, des biens dont sa maison jouit depuis 40 ans en faveur de Claude Lamoral II de Ligne.
Les armes de Melun sont grattées à Roubaix, à Lille et à Antoing.
Elles sont remplacées par celles de Claude Lamoral II de Ligne.
Siège de Maubeuge
Bataille de Wattignies
Le 28 septembre 1793, Frédéric Josias de Saxe-Cobourg met le siège devant Maubeuge.
Jean-Baptiste Jourdan quitte le camp de Gravelle à la tête de 45 000 hommes pour se porter au secours de la cité assiégée.
Frédéric Josias de Saxe-Cobourg, informé de ce mouvement de troupe décide en conséquence de prendre position entre Avesnes et Maubeuge sur le plateau de Wattignies.
Il ne dispose que de 21 000 Anglo-Autrichiens, militaires professionnels qu'il répartit comme suit :
François-Sébastien de Croix commande les troupes autrichiennes.
Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen participe à cette bataille.
Les troupes françaises sont constituées de jeunes recrues encadrées par les soldats de métier de l'ex armée royale. Les Français disposent de peu d'équipement à l'exception des remarquables nouveaux canons de Gribeauval.
Le 14 octobre 1793 ont lieu les premières escarmouches entre les deux armées mais sans conséquences.
Lazare Nicolas Marguerite Carnot, connu également sous le nom de l'organisateur de la victoire, représentant du tout-puissant Comité de Salut Public, reconnait les positions ennemies en compagnie de Jean-Baptiste Jourdan.
Deux stratégies opposées se dessinent alors :
Finalement, le politique primant le militaire en France à cette époque, c'est la stratégie de Lazare Nicolas Marguerite Carnot qui est retenue.
Le 15 octobre 1793, les Français lancent l'assaut contre les positions autrichiennes mais sans succès probant.
La bataille s'étend sur un front de 20 kilomètres. Les deux armées se font face.
Vers 5 h du matin le 16 octobre 1793, Florent Duquesnoy lance l'aile droite française contre l'aile gauche autrichienne dans une manœuvre jugée irréalisable par les autrichiens; il profite de la brume matinale pour lancer ses artilleurs et ses fantassins le long de la pente menant sur la position autrichienne par son côté non protégé. Ils tirent et déplacent après chaque tir, les canons de Gribeauval. C'est la surprise complète chez les autrichiens.
Frédéric Josias de Saxe-Cobourg constate que ses propres canons sont pris au village de Wattignies et retournés contre lui par les hommes de Florent Duquesnoy.
Il est pris en tenaille entre :
L'inertie de la garnison de Maubeuge sera sévèrement reprochée à son commandant car une sortie aurait permis d'écraser les troupes de Frédéric Josias de Saxe-Cobourg.
Le 16 octobre 1793 à 13h les Autrichiens sont bousculés sur le plateau de Souvergeaux, les combats sont intenses et malgré les escarpements du terrain les Français réussissent à gravir les pentes sous une pluie de balles et de boulets.
Pendant ce temps de l'autre côté du village, d'autre combats se déroulent au lieu dit le Try Glarges où la cavalerie autrichienne entre en jeu. Cette attaque est repoussée par les Français.
Les Français ont des pertes plus élevés car ils affrontent un ennemi en position défensive sur des hauteurs très difficiles d'accès.
Charles Antoine Louis Alexis Morand prend part au combat de Wattignies.
Frédéric Josias de Saxe-Cobourg est contraint de se replier. Cette victoire permet de rétablir la situation militaire sur la frontière nord-est de la France.
La Convention ordonne alors à Jean-Baptiste Jourdan de reprendre la Belgique aux coalisés mais celui-ci échoue.
L'exploitation du succès obtenu à Wattignies ne peut se réaliser faute notamment d'armes et de munitions qui font alors cruellement défaut.
Jean-Baptiste Éblé Général de division
La conduite de Jean-Baptiste Éblé à la bataille de Wattignies lui fait attribuer le grade de général de division le 25 octobre 1793, dont il a déjà rempli les fonctions.
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