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1 événement affiché, le premier en 1297 - le dernier en 1297


Statue de William Wallace à Aberdeen Statue de William Wallace au château d'Édimbourg

Révoltes en Écosse

Massacre de la garnison anglaise de Lanark

John de Warrenne Gardien des marches du Nord

Siège de Dundee

Bataille de Stirling Bridge

Des révoltes en Écosse éclatent au début 1297, menées par William Wallace, Andrew de Moray et d'autres nobles écossais.

William Wallace assassine le shérif anglais de Lanark pour venger, dit-on, la mort de Marion Braidfute, sa bien aimée.

William Wallace est mis hors la loi et se réfugie dans les bois où il est bientôt rejoint par une trentaine de compagnons avec lesquels, en mai 1297, il massacre la garnison anglaise de Lanark.

Les opérations de harcèlement contre les Anglais se multiplient, parvenant à bloquer toutes les levées d'impôts.

De grands seigneurs ne tardent pas à se joindre à lui :

Robert Wishart, ancien gardien d'Écosse, se montre actif à susciter des vocations de résistants.

En juin 1297, James Stewart, grand seigneur du Sud-ouest, rejoint le camp de William Wallace.

Un peu plus tard, c'est Robert Ier Bruce le Jeune qui saute le pas et passe à la rébellion alors que les Bruce avaient été parmi les plus fidèles soutiens des Anglais en Écosse.

John de Warrenne, Comte de Surrey, est nommé gardien des marches du Nord, prend la tête d'une expédition punitive.

Édouard Ier d'Angleterre est alors en France et ne participe pas à cette opération.

En août 1297, William Wallace encercle le château de Dundee, la riche cité de l'estuaire de la Tay, qui ne manifeste pas l'intention de se rallier à lui.

John de de Warrenne sous-estime gravement les forces écossaises.

John de Warrenne et Hugh Cressingham, le trésorier, veulent alors barrer la route du retour à William Wallace vers ses bases de l'Ouest.

Ils font mouvement vers Stirling dont la forteresse domine la plaine marécageuse du Forth à l'endroit où s'élève le dernier pont permettant le passage de la rivière avant son estuaire.

William Wallace comprend le danger et revient en hâte, mais les Anglais, fort de 15 000 fantassins et de 1 000 chevaux, sont déjà installés sur la rive droite du Forth, bloquant le pont.

William Wallace se campe sur la rive gauche, près de l'abbaye de Cambuskenneth, sur une éminence rocheuse nommée Abbey Craig.

Son armée comprend 4 000 fantassins et 180 chevaux, ce qui donne une idée de l'ampleur des ralliements qu'il a alors recueillis.

La défaite des Écossais semblait inéluctable, mais, à 2 moines venus lui proposer une trêve pour éviter l'effusion de sang, William Wallace réplique :

Nous ne sommes pas venus ici pour avoir la paix, mais pour libérer le royaume. Que nos ennemis viennent à nous quand ils voudront, ils nous trouveront prêts à les combattre face à face

Le site est, en apparence, défavorable à William Wallace. La rivière, entourée de marais, n'est franchissable que par l'étroit pont de bois sur lequel deux cavaliers ne peuvent passer de front. Il suffit aux Anglais, bien adossés à la colline imprenable du château de Stirling, de ne pas bouger pour bloquer Wallace sur la rive gauche et empêcher toute retraite.

Au matin du 11 septembre 1297, Marmaduke Tweng, un chevalier anglais, engage le combat prématurément et s'engage sur le pont, étendard en tête, sans rencontrer de résistance. Mais le terrain marécageux brise l'élan de la charge des cavaliers qui s'engluent dans la boue.

William Wallace, avec un coup d'œil de vrai stratège, laisse passer la moitié de l'armée anglaise, envoie des éléments s'emparer du pont afin d'isoler les chevaliers, puis descend de sa colline et lance ses troupes.

Les Anglais, surpris avant d'avoir eu le temps de se regrouper, sont taillés en pièces.

Ils perdent 3 000 hommes, dont plus de 100 chevaliers.

À la vision d'un tel carnage, le reste de la troupe anglaise s'enfuit. Hugh Cressingham est tué, et sa peau est coupée en lanières.

John de Warrenne, Comte de Surrey, réussit de justesse à s'enfuir.

C'est pour William Wallace une victoire imprévue, éclatante, l'annonce d'une possible libération de l'Écosse.

À Aberdeen, il fait pendre les bourgeois qui lui ont résisté.

Entraînées par le mouvement, des villes ouvrirent leurs portes :


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