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1 événement affiché, le premier en 1812 - le dernier en 1812
Bataille de Smolensk
Afin d'obliger l'ennemi à se confronter à lui, Napoléon Ier conçoit une manœuvre pour essayer de balayer les troupes russes et les défaire une bonne fois pour toutes.
Le 14 août 1812, les forces françaises, sous le commandement de Joachim Murat, Louis Nicolas Davout et Michel Ney, traversent le fleuve Dniepr à Rassna, plus loin à l'est, sur des ponts construits pendant la nuit.
Le plan consiste:
Smolensk est une ville de 12 600 habitants, qui n'a pas vraiment de valeur stratégique, si ce n'est d'être sur le chemin de la Grande Armée.
Elle est défendue par des bastions et d'épaisses murailles de pierres, et occupe les deux rives du fleuve Dniepr, ce qui complique son encerclement.
Mais, alors que ses ordres sont de marcher à l'ouest, le général russe Pierre de Bagration désobéit et se rend au sud à Smolensk.
Quand les forces françaises arrivent sur la ville, le 16 août 1812, celle-ci est fortement défendue, la garnison est considérablement renforcée par l'arrivée de Barclay et du gros de l'armée.
Napoléon Ier pense que les Russes vont sortir pour empêcher la destruction de la ville qui abrite une icône sainte.
Comme cela ne se produit pas, il décide de prendre la ville par la force.
La grande armée est forte de 175 000 soldats.
Les forces du prince Pierre de Bagration sont de 130 000 soldats
Mais seuls 50 000 et 60 000 hommes des deux camps respectifs sont réellement engagés.
Le 14 août 1812, après en avoir chassé deux régiments de cosaques, Emmanuel de Grouchy entre à Liady avec la cavalerie de Nansouty.
Pendant ce temps, Joachim Murat et Michel Ney sont à Krasnoi.
Le 15 août 1812, la Garde impériale, le 1er et le 4e corps, arrive à Liady, tandis que le 3e corps repousse la division de Newerowski, forte de 6 000 hommes, 1 200 chevaux et 10 canons, qui bat en retraite vers Smolensk.
Les Russes qui perdent 2 000 hommes, 8 canons et leurs caissons, sont poursuivis jusque Korytnia où Napoléon Ier établi son quartier général.
Michel Ney est à Lubna
La bataille commence le 16 août 1812 par un premier test sur 2 des faubourgs.
Les Russes ne réagissent pas comme prévu face à cette provocation, et restent dans la ville.
Napoléon Ier commande l'assaut général avec 3 corps de la Grande Armée, soutenus par 200 pièces d'artillerie.
Cela réussit pendant un certain temps, mais quand les Français atteignent les murs de ville, ils n'ont aucun moyen pour les franchir.
Ils essaient vainement de s'élever sur les épaules des uns et des autres, exposés au feu de l'artillerie russe.
Au soir du 16 août 1812, ils n'ont fait aucun progrès.
Vers 14h le 17 août 1812, voyant que les Russes ne sont pas décidés à sortir, Napoléon Ier ordonne à Poniatowski de faire mouvement pour couper les communications entre la ville et la rive droite du fleuve, tandis qu'une division du général Bruyères s'empare du plateau devant les faubourgs de Sloboda-Raczenka.
60 pièces d'artillerie y sont installées.
Leurs tirs de mitraille obligent les Russes de la rive droite à évacuer leurs positions.
Louis Nicolas Davout attaque ensuite les faubourgs qui tombent vers 17h.
De son côté, Michel Ney attaque les positions ennemies situées devant la ville.
Des tirs d'artillerie chassent les occupants des tours.
Par la rive droite, la ville reçoit le renfort de 2 divisions et deux régiments d'infanterie de la garde.
L'intense bombardement d'artillerie provoque de nombreux incendies, et la majeure partie de la ville brûle à la tombée de la nuit.
Deux compagnies de mineurs s'attaquent aux remparts.
Dans la nuit, sacrifiant une petite garnison, Barclay abandonne la ville par la rive droite.
Le général Korff commandant l'arrière-garde met le feu à différents endroits de la ville et brûle le dernier pont derrière lui.
Vers l'aube du 18 août 1812, des brèches sont ouvertes dans les murs.
La Grande Armée pénètre dans la ville, sans grande résistance.
En quelques heures, le gros des troupes l'investit.
Barclay maintient des forces de l'autre côté du fleuve empêchant une traversée avant la nuit du 18 août 1812.
La ville de Smolensk est presque totalement détruite.
Les Russes comptent :
Côté français, les pertes sont de :
La bataille de Smolensk est une victoire pour Napoléon Ier qui a pris la ville, et a subi moins de pertes que ses ennemis.
Mais la chaîne d'approvisionnement française est défaillante et ils manquent de nourriture.
Smolensk eût été une source utile d'approvisionnement si elle avait été prise intacte.
Jean-Andoche Junot est blâmé pour avoir permis à l'armée russe de faire retraite après cette bataille.
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