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Événements contenant la ou les locutions cherchées



7 événements affichés, le premier en 732 - le dernier en 1430


Raids sarrasin Bataille de Poitiers

Prise de Bordeaux

Alliance de Eudes de Gascogne et de Charles Martel

Bataille de Poitiers

Mort d'Abd-er-Rahman

Les Omeyyades d'Espagne lancent alors deux offensives simultanées :

À la tête de 15.000 combattants Arabes ou Berbères fraîchement convertis à l'islam, Abd-er-Rahman projette de remonter jusqu'au riche sanctuaire de Saint-Martin de Tours. Il a l'intention de s'en approprier les richesses avant de s'en retourner au sud des Pyrénées.

Abd-er-Rahman passe par Roncevaux pour traverser les Pyrénées et éviter Toulouse.

Abd-er-Rahman vainc Eudes de Gascogne à Bordeaux dans une bataille sanglante au passage de la Dordogne ou de la Garonne en 732. La ville est pillée et dévastée.

Eudes de Gascogne s'enfuit et demande de l'aide à Charles Martel, son ancien ennemi. Charles Martel accourt à la tête d'une armée de cavaliers francs lourdement équipée.

Eudes de Gascogne craint avec raison qu'il ne tourne désormais ses ambitions vers le Sud de la Loire. Il accepte malgré tout de rapprocher leurs deux armées pour faire face à la menace musulmane.

Devant l'avancée des armées de Charles Martel et d'Eudes de Gascogne, Abd el-Rahmann arrête sa progression le 17 octobre 732. C'est à Moussais, sur la commune de Vouneuil-sur-Vienne, entre Poitiers et Tours, que se font face les ennemis.

Pendant 6 jours, les cavaliers musulmans et les fantassins chrétiens s'observent et se livrent quelques escarmouches.

Le 25 octobre 732, qui est aussi le premier jour du mois de Ramadan, les musulmans se décident à engager la bataille. Abd-er-Rahman meurt au combat et la nuit suivante, découragés, ses hommes plient bagage et se retirent.

C'est probablement à cette occasion que le chef des Francs aurait gagné le surnom de Martel : celui qui frappe comme un marteau. Il fait figure de sauveur de la Chrétienté.

Après avoir remporté la victoire, il écrit au pape Grégoire III lui annonçant l'heureuse nouvelle. Depuis, la plupart des rois de l'Occident respectent cette nouvelle force de France. C'est de là que vient à Charles Martel le titre de "Très Chrétien" accordé par le pape et auquel ont droit tous ses successeurs.

Profitant de l'affaiblissement d'Eudes de Gascogne, s'empare des évêchés de la Loire. L'Aquitaine doit reconnaître l'autorité des Francs et s'y soumettre.

Puis Charles Martel descend dans le Midi qu'il saccage consciencieusement et d'où il chasse les chefs musulmans qui s'y étaient installés quelques années plus tôt.

Ayant réuni les Francs d'entre Loire et Rhin sous son autorité, Charles Martel gouverne en laissant dans l'ombre le roi mérovingien Thierry IV en titre, lointain descendant de Clovis.



Romuald Comte de Vexin

Romuald, survivant de la bataille de Poitiers, devient Comte de Vexin en 753.



Mariage de Guy VIII de Montmorency-Laval avec Jeanne de Brienne

Guy VIII de Montmorency-Laval est veuf d'Isabelle de Beaumont-en-Gâtinais.

Guy VIII de Montmorency-Laval épouse le 11 novembre 1286 Jeanne de Brienne (morte en 1323), Dame de Loué, fille de Louis Ier de Brienne et d'Agnès de Beaumont. Leurs enfants sont :

Ils sont à l'origine de la branche des Laval-Roix.



Mariage de Jean III d'Harcourt avec Alix de Brabant

Jean III d'Harcourt (mort en 1329) épouse en 1302 Alix de Brabant (morte en 1315) , Dame d'Arschot, fille de Godefroy de Brabant et de Jeanne Isabelle de Vierzon, Dame de Mézières-en-Brenne. Leurs enfants sont :

Son mariage avec Alix de Brabant fait de lui un proche parent des ducs de Brabant et des rois de France.



Mariage de Bouchard VI de Vendôme avec Alix de Bretagne

Le contrat de mariage de Bouchard VI de Vendôme et d'Alix de Bretagne est signé en août 1310 ou 1320 à Ronchamp-sur-Montfort ou à Rondechanier-sous-Montfort.

Bouchard VI de Vendôme épouse Alix de Bretagne, fille d'Arthur II de Bretagne et de Yolande de Dreux. Leurs enfants sont :

Bouchard VI de Vendôme devient Seigneur de La Ferté-Allais.


Bataille de Poitiers

Bataille de Poitiers

Jean II le Bon prisonnier

Charles V Régent du Royaume de France

Mort de Gautier VI de Brienne

Mort de Geoffroy Marcel de Longueil

Mort de Louis Ier de Brosse Seigneur de Boussac, de Sainte-Sévère, d'Huriel et de La Pérouse

Mort de Jean Ier de Rochechouart Vicomte de Rochechouart, Seigneur de Brigueil et de Tonnay-Charente

Mort de Pierre Ier de Bourbon

Mort de Pierre de Vendôme,

Louis II de Bourbon Duc de Bourbon et Grand chambrier de France

Mort de Robert de Morée

Mort de Geoffroy Ier de Charny

Mort d'Hugues III de Castelnau-Calmont

Henri V de Joinville Prisonnier

Jacques Ier de Bourbon Prisonnier

Tandis que les Anglais remontent de leur possession de Bordeaux vers la Loire pour une nouvelle chevauchée, le Roi de France peut enfin lever une armée pour se porter à leur rencontre.

L'armée anglaise compte à peine 7 000 hommes mais elle est solidement retranchée sur le plateau de Maupertuis.

Archambaud de Grailly combat aux côtés du Prince Noir.

Thomas de Beauchamp participe à cette bataille, côté anglais.

Le Roi de France, de son côté, aligne pas moins de 15 000 hommes.

Participent à la bataille :

Aimery Ier de Rochechouart est blessé et est laissé pour mort sur le champ de bataille.

Aimery Ier de Rochechouart est sauvé par Aimery II de Rochechouart, son fils.

Jean VI de Vendôme est fait prisonnier.

Thomas de Montmorin est fait prisonnier par les Anglais lors de la bataille de Poitiers

Libéré par Louis Ier de Hongrie, Robert de Morée combat pour Jean II le Bon.

Arnaud de Cervole participe à la bataille où il est fait prisonnier et discrètement libéré.

Amaury IV de Craon participe à la bataille et est fait prisonnier.

Henri V de Joinville est fait prisonnier.

Jean II de Melun et Guillaume II de Melun sont fait prisonniers.

Le 19 septembre 1356, l'armée française est écrasée par les archers anglais près du bourg de Nouaillé à une dizaine de kilomètres au sud-est de Poitiers.

Placé à la tête d'un corps d'armée, Jean Chandos, capitaine anglais, joue un rôle décisif dans la victoire anglaise.

Malgré la charge folle des chevaliers, la bataille tourne très vite à la déroute française.

Beaucoup de chevaliers sont faits prisonniers.

D'autres se replient lâchement et abandonnent leur Roi à son sort.

Le Roi Jean II le Bon, surnommé ainsi en raison de sa bravoure, ose se lancer à la poursuite du Prince Noir mais il est lui-même fait prisonnier.

Une belle légende garde le souvenir du dévouement légendaire de Philippe II le Hardi, jeune fils de Jean II le Bon.

Au cœur de la bataille, lorsque les chances de vaincre sont quasiment anéanties, Jean II le Bon ordonne à ses 3 fils aînés, Charles V le Sage, Louis Ier d'Anjou et Jean Ier de Berry, de prendre la fuite.

Le Roi veut protéger sa descendance, et donc sa succession.

Seul Philippe II le Hardi, âgé de 14 ans, reste auprès de son père, pour le soutenir jusqu'au bout, non par les armes, mais par les paroles :

Père, gardez-vous à droite, père, gardez-vous à gauche !"

Il en gardera son surnom.

Le pouvoir est laissé à Charles V le Sage, lieutenant du Roi, qui assume la régence du royaume dès 1356, à 18 ans. Il doit défendre une position considérablement affaiblie.

Pierre Ier de Bourbon meurt durant la bataille, en faisant rempart de son corps devant son Roi.

Louis II de Bourbon devient Duc de Bourbon et reçoit la charge de Grand chambrier de France.

Meurt durant la bataille :

Philippe de Chambly est inhumé au couvent des Cordeliers de Poitiers.

Jacques Ier de Bourbon est blessé et fait prisonnier.

Isabeau de Brienne hérite des titres et revendications de la famille de Brienne après la mort de Gautier VI de Brienne, son frère, les transmettant à la famille de Gauthier III d'Enghien, son époux,

Le corps de Louis Ier de Brosse est d'abord déposé au couvent des Frères mineurs de Poitiers.

Il est ensuite ramené et inhumé dans l'église Saint-Martin à Huriel dans l'Allier.

Enguerrand VII de Coucy est désigné, parmi d'autres seigneurs de son rang pour servir de caution à la rançon de Jean II le Bon, retenu prisonnier par le Prince noir.



Séjour de Jeanne d'Arc à Lagny-sur-Marne

Prise de Melun

Séjour de Jeanne d'Arc à Melun

Troisième séjour de Jeanne d'Arc à Lagny-sur-Marne

Combat de la prairie de Vaires

Franquet d'Arras Prisonnier

Mort de Franquet d'Arras

Le 28 mars 1430 ou le 1er avril 1430, Jeanne d'Arc part de Sully-sur-Loire avec environ 200 hommes.

Elle arrive le 5 ou le 7 avril 1430 à Lagny-sur-Marne.

Lors de ce deuxième passage, la Pucelle accomplit un miracle, dans la chapelle des Ardents de l'abbatiale, sur lequel s'appuieront les autorités catholiques pour sa canonisation : elle ressuscite un enfant mort depuis 3 jours, pour lui permettre de recevoir le sacrement du baptême.

Pendant ce temps, sous l'impulsion des bourgeois de Melun, profitant du départ de la garnison anglaise partie en expédition de ravitaillement, les habitants s'emparent des clés de la ville et ferment les portes. La petite garnison retirée dans le château de l'île se rend au bout de 12 jours.

La libération de Melun, position clé sur la Seine au sud de Paris, et la résistance de Lagny-sur-Marne est susceptibles d'occasionner de graves difficultés aux Anglais pour le ravitaillement de Paris qui se fait essentiellement par voie d'eau. Deux sorties organisées par les Anglais pour assurer le ravitaillement de Paris se soldent par des échecs sanglants.

Le 17 avril 1430, Jeanne d'Arc part pour Melun pour la semaine pascale. Elle vient témoigner toute sa sympathie à la population, à l'occasion de son action courageuse.

Elle séjourne à Melun du 18 au 23 avril 1430.

Dans les fossés de Melun, les voix de Jeanne d'Arc, Sainte Katherine et Sainte Marguerite, lui disent qu'elle sera prise et livrée aux Anglais avant la Saint-Jean, c'est-à-dire avant le 24 juin 1430.

Le 23 ou le 24 avril 1430, elle revient à Lagny-sur-Marne pour un troisième séjour.

Jeanne d'Arc est résolue à quitter la ville quand elle apprend qu'une troupe d'environ 300 routiers Anglos-bourguignons commandée par Franquet d'Arras passe à proximité.

Elle décide alors de provoquer une rencontre.

Jean Chartier situe le combat en Île-de-France, donc au nord de la Marne, la Brie commençant au sud de la rivière.

Dom Jean Charles de Chaugy, un bénédictin, auteur présumé du Manuscrit de Lagny, document aujourd'hui disparu, mais dont il nous reste la copie, désigne le lieu exact des combats : Jeanne livre bataille aux Anglais dans la prairie de Vair.

Les documents de l'époque spécifient la prairie de Vaires-sur-Marne emprès Chelles ou au dessoubz des malins de Noisiel.

Un plan géométrique du terroir de Vaires, dressé en 1778 et conservé au Minutier central, situe la prairie de Vaires à la pointe sud-ouest du terroir de la commune, à cheval sur l'actuel canal et sur la zone industrielle de Vaires.

Entre le 1er et le 3 mai 1430, Jeanne d'Arc et Jehan Foucault, commandant de la place de Lagny-sur-Marne, avec environ 400 hommes, combattent Franquet d'Arras dans la prairie de Vaires-sur-Marne.

Pour engager la bataille, on peut penser que la troupe emprunte la rive sud de la Marne, traverse à gué à Gournay-sur-Marne et prend Franquet d'Arras à revers dans la prairie en le forçant à s'adosser aux haies, seuls abris permettant aux archers anglais de mettre à mal la troupe de Jeanne et de Jehan Foucault.

Le combat semble long et indécis. Jeanne d'Arc obtient le renfort de la garnison de Lagny-sur-Marne et des places alentour sous les ordres de Quennedy Escot, Geoffroy de Saint Aubin et du capitaine Baree.

Franquet d'Arras est capturé et remet, selon l'usage, son épée à Jeanne d'Arc.

C'est le dernier combat victorieux de Jeanne contre les Anglo-Bourguignons.

Jean Charrier ajoute que Franquet d'Arras est ramené le soir même à Lagny-sur-Marne.

Ceux de la justice de Lagny désirent entamer le procès dans les plus brefs délais, pressés par les habitants de Lagny et des environs qui ont eu à souffrir des méfaits des routiers anglo-bourguignons.

Le procès dure une quinzaine de jours et la sentence de mort est exécutée vraisemblablement à Lagny-sur-Marne.

Franquet d'Arras est décapité.

Le 5 mai 1430 Jeanne d'Arc part de Lagny-sur-Marne pour Senlis.

L'épée de Sainte-Catherine-de-Fierbois, que la tradition présente comme étant celle que portait Charles Martel à la Bataille de Poitiers en 732, équipe symboliquement la Pucelle, à la demande de ses voix, dès le début de sa mission officielle contre l'Anglais. Elle l'arbore journellement jusqu'à Lagny-sur-Marne.

À son départ, Jeanne d'Arc porte l'épée de Franquet d'Arras qui est bien bonne à donner de bonnes buffes et bons torchons, comme elle le précisera au cours de son procès (séance du 27 février 1431).

Elle laisse 6 épées dont celle de Sainte-Catherine-de-Fierbois.

L'épée de Sainte-Catherine-de-Fierbois détériorée, aurait été remise par la Pucelle à une autorité de l'abbaye.

Marcel Pouzol un auteur latignacien, pense qu'elle aurait été enfouie dans un souterrain sous l'abbatiale ou murée dans un pilier de la chapelle de la Vierge des Ardents.


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