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Bataille de Montebello - Toile de Giovanni Fattori - 1864-1868

Guerre austro-franco-sarde

Bataille de Montebello

Élie-Frédéric Forey prend le commandement de la 1re division du 1er corps de l'armée d'Italie.

La deuxième guerre d'indépendance de l'Italie ou guerre austro-franco-sarde débute en mai 1859.

La concentration des forces alliées à Alessandria incite Ferencz Gyulai à penser que l'adversaire va avancer entre le Pô et les Apennins, en tournant son flanc gauche.

Le 19 mai 1859, le Ve corps d'armée du Graf Stadion est envoyé pour éclaircir la situation sur la rive droite du Pô, avec une reconnaissance en force.

Il se répartit :

De leur côté, les Français attendent une attaque autrichienne.

Le 20 mai 1859, la colonne d'Urban avance rapidement le long de la route principale en direction de Voghera, repousse la Guardia Nazionale sarde à Casteggio, puis atteint Montebello à 13h30.

Il décide d'occuper le village de Genestrello, un kilomètre et demi plus loin, avant de faire une halte.

Un peu plus au nord, les deux autres colonnes progressent lentement sur les routes de campagne.

Stadion est étonné d'entendre d'importants coups de feu de Genestrello à 14h30.

Les forces de tête d'Urban ont soudainement heurté l'infanterie de la division d'Élie-Frédéric Forey.

Tandis que les cloches de l'église piémontaise sonnent l'alarme, Élie-Frédéric Forey renforcent ses avant-postes avec 4 bataillons.

Les renforts autrichiens insistent le long de la route et de la ligne ferroviaire, malgré les charges répétées des régiments de cavalerie légère sardes de Novara et Montferrato, forcés de former le carré.

L'arrivée du gros des troupes d'Élie-Frédéric Forey stabilise la situation.

Dans la plaine, la brigade du général Blanchard occupe la ferme fortifiée de Cascina Nuova près d'un ruisseau connu sous le nom de Fossa Grazza, pendant que la brigade du général Beuret s'empare des hauteurs sur la droite des Français.

Les troupes de Stadion sont 3 fois supérieures en nombre aux troupes françaises, mais la concentration de ces derniers au point décisif devant Montebello donne aux Français une supériorité numérique localement.

Ils se déploient de cette façon :

De son côté, Hesse est tenu en échec entre Casatisma et Oriolo par le régiment de cavalerie légère Aosta et une paire de bataillons, auxquels il est 3 fois supérieur en nombre.

À 15h00 les Autrichiens perdent Genestrello, forçant les hommes de Braum à reculer.

Renforcés par 3 bataillons de la brigade Gaal, les hommes de Schaafsgottsche barricadent le village.

Élie-Frédéric Forey reprend l'offensive entre 16h00 et 17h00 avec 3 bataillons, soit 6.000 hommes.

Blanchard menace Montebello par la plaine, alors que Beuret continue son mouvement tournant sur le flanc droit.

Élie-Frédéric Forey a perdu son tranchant numérique, mais les défenseurs de Montebello sont secoués par les combats précédents.

Élie-Frédéric Forey n'hésite pas à descendre de cheval, à se mettre à la tête de ses tirailleurs comme un vieux chasseur à pied et l'épée à la main Élie-Frédéric Forey charge l'ennemi.

Avec 8 200 hommes Élie-Frédéric Forey bat 20 000 ennemis.

La vigueur et l'intelligence dont il fait preuve dans ce combat, font croire aux Autrichiens qu'ils ont affaire à tout le corps de Baraguey d'Hilliers et à une brigade de piémontais.

Les hauts champs de blé cachent les Jäger autrichiens, et un ennemi frais semble sortir de terre à chaque pas effectué par les Français.

Aux extrémités du village, les assaillants font une pause pour recharger, avant d'extraire de force les défenseurs maison par maison.

À la longue, seul le cimetière est encore aux mains des Autrichiens, crachant du feu comme un volcan.

Le général Beuret est abattu, mais ses hommes prennent résolument d'assaut la redoute improvisée.

Les seuls Autrichiens restants à Montebello à 18h30 sont soit morts soit prisonniers.

Élie-Frédéric Forey amène ses canons pour consolider sa position, mais ne lance pas de poursuite.

Le lendemain Élie-Frédéric Forey est rejoint par Napoléon III qui l'embrasse avec effusion et le complimente pour sa belle victoire.


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