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1 événement affiché, le premier en 1421 - le dernier en 1421



Attaque de la nef du sire de Boubers

Siège de Saint-Riquier

Bataille de Mons-en-Vimeu

Mort de Pierre IV de La Viesville

Jacques II d'Harcourt perpétue des actions à l'encontre de Philippe III le Bon.

Son sentiment anti-anglais étant plus fort que la fidélité au fils de Jean sans Peur qu'il a servi durant des années.

La première action d'opposition de Jacques II d'Harcourt est d'attaquer une nef remplie de céréales qui mouille dans le port d'Etaples.

Cette nef appartient à Hémon de Boubers-sur-Canche, un fidèle de Philippe III le Bon.

Hémon de Boubers-sur-Canche se venge en détruisant les navires de Jacques II d'Harcourt qui mouillent dans le port du Crotoy.

Jacques II d'Harcourt se venge à son tour en pillant sur les terres d'Hémon de Boubers-sur-Canche.

Jacques II d'Harcourt déclare finalement la guerre à Henri V de Lancastre et Philippe III le Bon.

Jacques II d'Harcourt est suivi par un certain nombre de seigneurs locaux.

Ces défections dans le camp bourguignon amènent la perte des châteaux de Pont-Rémy, d'Airaines, de Gamaches.

Certaines places sont reprises par la force :

d'autres se rendent comme

Saint-Riquier, Bourguignonne, se rend sans coup férir.

Les troupes Armagnacs qui investissent Saint-Riquier sont composées de 1 200 à 1 400 hommes conduits par Guy de Clermont, Seigneur d'Offémont, et Jean Poton de Xaintrailles.

Ces ennemis de Philippe III le Bon commencent à ravager son pays. Philippe III le Bon se doit d'intervenir.

Philippe III le Bon réunit 3 000 combattants à Amiens puis se rend à Beauvais, Gisors et Mantes.

Philippe III le Bon, décidé d'aller combattre Charles VII de France, mais les évènements de Picardie l'obligent à changer ses plans.

Philippe III le Bon repart pour Amiens, Doullens, Auxy-le-Château.

L'armée bourguignonne reprend Pont-Rémy, Mareuil et Eaucourt.

Philippe III le Bon retourne à Abbeville pour attendre l'arrivée de ses troupes qui sont en chemin.

Le siège de Saint-Riquier commence sans doute le 28 ou le 29 juillet 1421.

Le nombre des forces Bourguignonnes est évalué à 5 000 à 6 000 combattants par la plupart des chroniqueurs.

Philippe III le Bon s'installe dans le château de la Ferté, en face de Saint-Riquier.

Alors que trois portes sur quatre sont assiégées, La porte du Héron reste libre.

Ceux de Saint-Riquier peuvent facilement sortir de la ville pour quérir du renfort.

Jacques II d'Harcourt fait appel à :

Le but de cette armée est de traverser la Somme au gué de Blanquetaque puis de se joindre aux troupes de Jacques II d'Harcourt pour attaquer ensuite Philippe III le Bon.

Philippe III le Bon organise un système d'espionnage efficace qui lui permet d'être prévenu de l'approche d'une armée ennemie venue pour prendre sa propre armée à revers.

La décision est prise de lever le siège le 29 août 1421 et d'envoyer des éclaireurs dans les environs pour connaître la position exacte des forces ennemies.

Les armées Armagnac sont été signalées.

En s'arrêtant dans un village pour y dormir, une cheminée s'écroule sur la jambe d'Étienne de Vignolles, ce qui le laissera toute sa vie boiteux et l'empêchera de participer à Mons-en-Vimeu.

Jean Poton de Xaintrailles a d'ailleurs quitté Saint-Riquier pour rejoindre l'armée des renforts.

Alors que l'armée de renfort commence à traverser le gué, l'armée bourguignonne a traversé la Somme à Abbeville et vient à sa rencontre.

On décide dans les rangs armagnacs de faire demi-tour pour reprendre position dans la plaine.

Des 5 000 à 6 000 combattants de Saint-Riquier, il ne reste peut-être que 3 000 à 4 000 lors de la bataille, Philippe III le Bon laissant une partie de son armée à Abbeville pour le rejoindre plus tard.

L'armée armagnac de renfort est composée de 1 500 à 1 600 lances, ce qui laisse penser que, vu le système de lances de l'époque, il y a en fait de 3 000 combattants dans ses rangs.

Ce qui donne des armées de tailles presque semblables, avec un léger avantage pour celle des Bourguignons.

Ayant voyagé dans la nuit du 29 août au 30 août 1421, l'armée bourguignonne va à la rencontre de l'armée armagnac et tandis que celle-ci prend position non loin de Mons-en-Vimeu, leurs ennemis font de même.

On procéde alors à une série d'adoubements vers 11 heures.

Philippe III le Bon reçoit la chevalerie de la main de Jean de Luxembourg.

À midi, tout est prêt, l'armée des Armagnac s'ébranle en une seule ligne, laissant sans doute un groupe d'archers en retrait.

L'armée bourguignonne est, semble-t-il, organisée en une bataille principale et 2 ailes, composées d'archers.

L'armure de Philippe III le Bon est portée par Pierre IV de La Viesville, Seigneur de La Viesville, maréchal de l'armée de Bourgogne à l'occasion de cette seule campagne

Philippe III le Bon ne porte pas sa propre armure :

La Viesville est un lieu-dit à Enguinegatte dans le Pas-de-Calais.

Pierre IV de La Viesville est tué lors de cette première attaque.

L'événement est corroboré par l'épitaphe d'un gisant.

Le premier choc l'armée des Armagnac est violent et porte vers le centre de la bataille bourguignonne dans l'espoir de rompre l'unité de l'armée de Philippe III le Bon.

Une partie des troupes ducales prend la fuite, sans doute les deux tiers de l'armée bourguignonne.

La bannière ducale est laissée à un valet qui la jette pour s'enfuir.

Ce signal funeste ne peut être interprété que négativement par les combattants, jugeant la bataille perdue.

Les chroniques nous racontent qu'un héraut d'Artois, fit alors circuler le bruit que le duc était mort ou prisonnier.

Ces chevaliers s'enfuient vers Picquigny, ce qui leur vaut le surnom de chevaliers de Picquigny.

Les combattants armagnacs, voyant la bataille gagnée, veulent prendre des prisonniers et partent à la chasse aux fuyards.

Cela a pour effets de dégarnir leurs lignes et de rétablir un équilibre entre les forces en présence sur le champ de bataille.

La victoire est bourguignonne et Philippe III le Bon s'y fait remarquer en prenant 2 prisonniers de sa main, qu'il libérera plus tard sans rançon.

Jean de Luxembourg reçoit un coup d'épée dans le visageet a le nez coupé.

Il y a environ 120 de prisonniers chez les Armagnacs.

Les plus importants sont :

Ces prisonniers sont libérés en échange de la ville de Saint-Riquier.

À partir de ce moment, la situation ne fera que se dégrader pour les Armagnacs.

Jean de Luxembourg prend le château du Quesnoy-sur-Airaines.

Les forteresses de Longroy, d'Hélicourt, de Tilloy ainsi que d'Airaines. de Gamaches tombent.

Louis d'Offémont remet aux Anglais Crespy-en-Valois, Pierrefonds.

Louis de Gamaches négocie la reddition de Compiègne, de Mortemer, de Gournay-sur-Aronde, de Cressonsacq.

Rambures revient à Ferry de Mailly.

Richard de Beauchamp reprend aussi Saint-Valery.

La bataille de Mons-en-Vimeu semble être de ces batailles oubliées de l'Histoire.

Pourtant, décisive pour l'État bourguignon en construction, elle stabilise pour longtemps les frontières du duché de Bourgogne.


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