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Siège de Neisse

Bataille de Mollwitz

Les Prussiens assiègent la ville de Neisse, tout au nord de la Silésie.

La ville résiste à une petite force prussienne.

Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg envoie une armée d'environ 20 000 hommes, sous la conduite de Wilhelm Reinhard de Neipperg, pour reconquérir la Silésie.

Les deux armées se précipitent en 2 colonnes parallèles :

Les conditions météorologiques sont mauvaises.

Wilhelm Reinhard de Neipperg atteint Neisse le premier et installe son camp.

Frédéric II de Prusse est maintenant derrière l'armée ennemie qui coupe ses lignes d'approvisionnement et de communication vers le reste de son royaume.

L'interrogatoire de quelques Autrichiens capturés renseigne précisément Frédéric II de Prusse sur les positions de Wilhelm Reinhard de Neipperg.

Le 10 avril 1741 à Mollwitz ou Malujowice, le brouillard et la neige matinale permettent à l'armée prussienne d'approcher à moins de 2 000 pas, sans se faire repérer.

La plupart des commandants auraient alors donné l'ordre de charger, sans laisser à l'ennemi le temps de réagir.

Frédéric II de Prusse, inexpérimenté, décide de déployer son armée en ligne de bataille.

Un épais manteau de neige éblouit les assaillants.

Frédéric II de Prusse a mal calculé la distance entre le fleuve et son aile droite.

Plusieurs unités sont positionnées derrière un coude de la rivière et ne pourront prendre part à l'action.

À droite, certaines unités sont déployées perpendiculairement aux lignes de bataille.

Curt Christophe de Schwerin, qui a tout de suite compris la situation, prévient Frédéric II de Prusse de ses erreurs, mais celui-ci n'en tient pas compte.

Quand il découvre l'armée entière de Frédéric II de Prusse à son seuil, alors que la plupart de ses soldats dorment encore, et que le gros de ses troupes est cantonné plus loin au nord-ouest, Wilhelm Reinhard de Neipperg se croit en bien mauvaise posture.

L'armée autrichienne se réveille précipitamment et tente d'improviser une ligne de défense cohérente.

Vers 13 heures, les 2 camps sont en ordre de bataille, le combat peut s'engager.

Les Prussiens avancent sur la ligne autrichienne en deux sections, mais 4 500 à 5 000 cavaliers autrichiens attaquent la cavalerie prussienne, qui n'est efficace qu'à la parade.

L'aile droite prussienne est brisée par la charge autrichienne. Profitant de la brèche ainsi ouverte, ils chargent ensuite l'infanterie qui est à leur merci.

En vétéran accompli, Curt Christophe de Schwerin s'aperçoit que l'armée prussienne est sur le point d'être défaite et conseille à Frédéric II de Prusse de quitter le champ de bataille.

Cette fois, Frédéric II de Prusse écoute son conseil, car il manqué d'être pris.

La cavalerie autrichienne pénètre maintenant entre les 2 lignes prussiennes.

La scène est chaotique car les unités d'infanterie qui étaient rangées perpendiculairement essayent de résister et, ce faisant, font feu sur d'autres troupes prussiennes.

Cependant, ces unités très bien entrainées se tournent spontanément sur la droite et salve après salve, font des ravages dans les rangs des cavaliers.

Le général Römer, qui commande la cavalerie autrichienne, reçoit à la tête un coup mortel.

Une deuxième charge de cavalerie autrichienne est repoussée.

Alarmé par la mort de ses supérieurs, un officier prussien demande à Curt Christophe de Schwerin vers quelle direction battre en retraite, mais celui-ci lui répond Nous ne retraiterons qu'au-dessus des corps de nos ennemis.

Bientôt sur la droite prussienne, la situation se rétablit.

Maintenant débarrassé d'un supérieur bien novice en la matière, Curt Christophe de Schwerin a pris les choses en main et commande à toutes les unités d'avancer.

L'infanterie prussienne, sans doute la meilleure de l'époque, capable de tirer au mousquet 4 à 5 projectiles à la minute, engage sérieusement l'adversaire.

Bientôt les Autrichiens sont repoussés hors du champ de bataille.

Frédéric II de Prusse obtient sa première victoire dont le mérite revient à Curt Christophe de Schwerin.

Frédéric II de Prusse cimente son autorité sur la Silésie nouvellement conquis.

Jusqu'à sa mort, Frédéric II de Prusse ne quittera plus jamais le champ de bataille et ne restera jamais en arrière de ses troupes.

Mollwitz était mon école aura-t-il coutume de dire.

Frédéric II de Prusse tire un certain nombre de leçons de cette bataille, dont celle d'entraîner sa cavalerie à des charges rapides, alors qu'auparavant elle attendait statiquement la charge adverse, conformément à la tactique de la caracole.

Frédéric II de Prusse généralise l'utilisation de la cavalerie légère, et la soumet à un entraînement intensif permettant la charge au galop.

Sa devise sera L'armée prussienne toujours attaque.


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