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Bataille de Meudon

Le 3 avril 1871, les Fédérés sont commandés par le général Émile François Désiré Eudes assisté par Ranvrier et Avrial.

Ils sont accompagnés de 10 000 hommes et de 8 canons.

L'ordre du jour d'Émile François Désiré Eudes ne donne comme seul ordre que de marcher en avant.

La défense versaillaise de Meudon est confiée à un corps de gendarmes comptant environ un millier d'hommes retranchés dans le château de la ville.

Ils ont le soutien d'une batterie d'artillerie construite sur une ancienne position prussienne.

La brigade du général La Mariouse se tient à Viroflay.

Elle est composée des 35e et 42e régiments.

Ces 2 régiments sont les seuls régiments rescapés de l'ancienne armée impériale et ils comptent parmi les meilleures unités versaillaises.

Un régiment d'infanterie de marine, un régiment de fusilier marin et 2 régiments de ligne sont aussi envoyés pour tenir Meudon et renforcer la brigade La Mariouse.

La bataille commence par un bombardement versaillais de la colonne fédérée à partir de la batterie de Meudon.

Ce bombardement sème la pagaille au sein des Fédérés qui sont surpris par le combat.

L'arrière se replie précipitamment sur le fort d'Issy et l'avant entre au pas de charge dans Meudon.

Arrivés là et sans commandement, les soldats fédérés ne savent quoi faire et ne peuvent profiter de leur supériorité numérique.

En effet, le village n'est alors défendu que par un millier de gendarmes qui tiennent le château.

À court de munitions, ils sont finalement chassés par les Fédérés et reculent sur le reste du village et les anciennes batteries prussiennes.

En début d'après-midi, le général versaillais La Mariouse arrive avec 9 000 hommes de renforts.

Il parvient à reprendre le château.

Les Fédérés se maintiennent cependant dans le reste du village.

Leur manque d'artillerie commence cependant à se faire sentir et les nouvelles attaques parisiennes buttent contre les murs du village.

Émile François Désiré Eudes commande alors un repli qui se termine sur le fort d'Issy où Ranvier est revenu installer de l'artillerie.

La bataille se solde par une défaite fédérée.


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