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Attaque du château de Melegnano

Entrée de Victor-Emmanuel II de Savoie et de Napoléon III à Milan

Bataille de Melegnano

Le 8 juin 1859, Victor-Emmanuel II de Savoie et Napoléon III victorieusement dans Milan, défilant sous l'arche de Paix, cours Sempione.

Pendant ce temps, l'armée autrichienne se retire vers l'est en 3 grandes colonnes :

35 000 hommes, commandés par le général Roden, s'arrêtent à Melegnano.

Comprenant l'importance de cette position pour arrêter la marche des Français vers Lodi, la brigade Roden élève des travaux tout autour du village.

En défendant Melegnano, Roden couvre les lignes de retraite autrichiennes.

Napoléon III ordonne le 9 juin 1859 à Achille Baraguey d'Hilliers, auquel est adjoint le 2e corps d'armée commandé par Patrice de Mac-Mahon, de s'emparer le jour même des positions occupées par les Autrichiens.

D'après le plan français, Patrice de Mac-Mahon doit d'abord se déplacer le long de la route principale, jusqu'à San Giuliano, au nord de Melegnano, avant de traverser la rivière Lambro pour tourner le flanc droit de Roden.

Le 1er corps d'armée doit suivre pour menacer le village par le nord et l'ouest.

Malheureusement Achille Baraguey d'Hilliers souffre des délais habituels : le train du 2e Corps d'Armée bloque la route principale, et les rizières voisines sont infranchissables.

La 3e division de François Achille Bazaine n'atteint pas Melegnano avant 15h30, et sa colonne offre une cible privilégiée pour les canons autrichiens qui font feu sur la route.

Le tempérament impatient de Achille Baraguey d'Hilliers, ainsi que l'heure tardive, l'incitent à attaquer tout de suite, sans attendre le mouvement tournant de Patrice de Mac-Mahon.

Le village de Melegnano s'étend de chaque côté de la rivière Lambro, et comprend un vieux château, partiellement entouré de douves, dans sa partie ouest.

La brigade Roden a dépensé une énergie considérable à sa défense, en construisant une plateforme de feu dans les murs épais du cimetière de l'église, et en barrant la route de Milan par des abattis.

Aux côtés de ses propres troupes, Roden peut compter sur la brigade Boer derrière le village.

Pour une fois les Autrichiens combattent bravement.

Ils repoussent le 1er régiment de zouaves, qui mène l'assaut de François Achille Bazaine, et lance de féroces contre-attaques.

La 2e division de Louis René Paul de Ladmirault vient derrière François Achille Bazaine et tente un mouvement tournant resserré, mais les pistes s'arrêtent court, le sol est boueux et la Lambro s'avère inabordable.

Les hommes de Ladmirault improvisent des ponts avec des chariots et des troncs d'arbres, avant de forcer les Autrichiens à se replier sur le château, d'où les tireurs prennent position parmi les arbres longeant ses murs.

Achille Baraguey d'Hilliers et François Achille Bazaine dirigent un sauvage combat de rue au cours duquel le 33e régiment d'infanterie de ligne manque de perdre son aigle.

Ce n'est qu'après le tir des canons de Patrice de Mac-Mahon sur la route de Lodi que les Autrichiens décident d'abandonner.

La brigade Boer couvre la retraite de Roden, en occupant le château jusqu'à ce que les troupes autrichiennes à l'est de la Lambro soient évacuées.

Achille Baraguey d'Hilliers bat les Autrichiens malgré de lourdes pertes à ses divisions.


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