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Bataille de Marathon

Bataille de Marathon

Au début septembre 490 avant Jésus-Christ, l'armée perse débarque, sur les conseils d'Hippias, l'ancien tyran d'Athènes, sur la plage de 4 kilomètres environ qui borde la plaine de Marathon à 40 kilomètres d'Athènes.

Les Athéniens n'attendent pas l'ennemi derrière leurs remparts. Conduits par Miltiade le Jeune, résolu et énergique, les hoplites athéniens et platéens, environ 10 000 hommes, se rendent à la rencontre des Perses.

Aristide le Juste est aussi stratège lors de cette bataille.

Les Perses décident d'attaquer Athènes par terre et par mer.

La bataille est essentiellement connue par le récit qu'en a fait Hérodote qui donne une date dans le calendrier luni-solaire dont chaque cité grecque utilisaient une variante. Des calculs astronomiques permettent d'obtenir une date dans le calendrier julien proleptique. Mais il est possible que le calendrier spartiate ait eu un mois d'avance sur le calendrier athénien, auquel cas il faudrait retenir la date du 12 août.

Le 12 septembre en 490 avant Jésus-Christ est la date communément admise.

Une partie des troupes perses, y compris de la cavalerie, rembarque, avec pour objectif de débarquer à Phalère afin d'atteindre rapidement l'Acropole.

Les troupes restantes, à peu près 21 000 soldats, franchissent alors le Charadra, le petit ruisseau qui traverse la plaine de Marathon avant de se perdre dans des marais littoraux, afin d'empêcher le retour des troupes athéniennes vers la cité.

Les athéniens et les platéens occupent deux petites hauteurs, le Pentélique et le Parnès, et attendent en vain les renforts promis par Sparte.

Les renforts spartiates, du fait de la fête des Karneia, arriveront trop tard.

Devant l'évolution de la situation, les Athéniens doivent battre les Perses dans la plaine de Marathon puis devancer les navires ennemis et regagner Athènes pour la protéger.

Miltiade le Jeune connaît la faiblesse de l'armée perse pour avoir combattu avec eux lors de l'offensive contre les Scythes.

Cette armée est composée de soldats d'origines différentes, ne parlant pas les mêmes langues et n'ayant pas l'habitude de combattre ensemble. L'armement perse, avec des boucliers en osier et des piques courtes, rend les troupes perses vulnérables dans les combats au corps à corps.

Au contraire, l'armement des hoplites Grecs est celui d'une infanterie lourde. Ils sont protégés par un casque, un bouclier, une cuirasse, des jambières et des brassards en airain. Ils sont armés d'une épée, d'une longue lance et d'un bouclier de peau et de lames de métal.

Les hoplites combattent en rangs serrés, selon la formation de la phalange, leurs boucliers formant devant eux une muraille.

Miltiade le Jeune décide Callimaque le Polémarque à étendre la ligne des soldats grecs, afin de ne pas être submergé par le nombre, et de renforcer les ailes au détriment du centre.

Les Perses disposent leurs meilleures troupes au centre. Il s'agit donc de les envelopper.

Les Athéniens chargent donc dès qu'ils arrivent à portée de flèche, environ 200m.

Il est improbable, au vu de la lourdeur de l'équipement des hoplites, que ceux-ci effectuent une charge de plus de 1500 mètres comme l'affirment les historiens de l'époque.

Comme prévu, les ailes de l'armée perse, composées de troupes éparses levées dans l'empire ou d'Ioniens peu motivés, se débandent et remontent dans la panique à bord des navires.

Mais le centre des Grecs est enfoncé et cède.

Les troupes grecques disposées sur les ailes renoncent à poursuivre les troupes perses en déroute et se rabattent sur le centre de l'armée perse en une parfaite manœuvre de tenaille. Celui-ci s'effondre à son tour.

Au total environ 6 400 Perses sont tués, la plupart noyés en s'enfuyant, et 7 navires sont détruits, tandis que les Athéniens perdent environ 200 citoyens.

Une telle différence n'a rien d'extraordinaire, même si le chiffre des pertes perses est sans doute exagéré. En effet on constate fréquemment, dans les diverses batailles les opposant aux peuples d'Asie, que les Grecs de l'époque ont 1 tué pour 20 à 30 morts dans les armées orientales.

Il est alors nécessaire de prévenir la seconde offensive des meilleurs éléments de l'armée perse qui ont rembarqué avant la bataille. La flotte perse a besoin d'une dizaine d'heures pour doubler le cap Sounion et atteindre Phalère.

Par une marche forcée de 7 ou 8 heures, avec une bataille dans les jambes, les hoplites grecs arrivent à Athènes environ une heure avant la flotte ennemie.

Les Perses, voyant l'échec de la manœuvre, renoncent à débarquer. Ainsi s'achève la première guerre médique.

Cette victoire stratégique devint symbolique pour les Grecs et confère un grand prestige à Athènes.

En fait, pour les Perses il s'agit surtout d'un débarquement manqué et d'un échec mineur.

Leur expédition a réussi à soumettre un grand nombre des îles de la mer Égée au pouvoir de Darius Ier.

Le peu d'insistance des Perses montre que l'objectif principal de cette expédition est bien la mer Égée et non l'invasion de la Grèce continentale.

L'empire perse a alors atteint son extension maximale.

Selon la tradition, un messager au nom de Phidippidès court annoncer la victoire aux habitants d'Athènes. En arrivant sur l'Agora, au pied de l'Acropole, après 4 heures de course, il a tout juste le temps de prononcer une phrase "Nous avons gagné" avant de mourir d'épuisement.

Cette histoire est à l'origine de la course du marathon, introduite dès 1896 dans les épreuves des Jeux olympiques modernes.



Mort d'Hippias

Hippias meurt à Lemnos en 490 avant Jésus-Christ, peu après la bataille de Marathon.


Le trésor des Athéniens à Delphes

Construction du Trésor des Athéniens

Vers 485 avant Jésus-Christ, Athènes fait ériger à Delphes, sur la pente qui mène au temple d'Apollon, le Trésor des Athéniens, un temple commémorant la bataille de Marathon.


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