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2 événements affichés, le premier en 1813 - le dernier en 1813


Napoléon Ier et Joseph Poniatowski à Leipzig- par January Suchodolski Gebhard Leberecht von Blücher - Prince de Wahlstatt

Bataille de Leipzig

Mort de Joseph Poniatowski

Gebhard Leberecht von Blücher Feld-maréchal

Napoléon Ier décide d'en finir et de battre successivement les armées prussiennes et russes à Leipzig, petite localité au sud de Berlin.

Le 13 octobre 1813 à 13 heures, l'assaut est lancé par les Coalisés qui chargent pour rompre la défense française.

120 000 Coalisés font face à 70 000 français.

Antoine Louis Alexis Morand participe à cette bataille.

Jacques Louis César Alexandre Randon combat à Leipzig en qualité d'aide de camp de Jean Gabriel Marchand, son oncle.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld participe à cette bataille.

Frédéric-Guillaume des Pays-Bas participe à cette bataille.

Armand Gaston Félix d'Andlau, chef d'escadron du 3e régiment de Gardes d'honneur, participe à cette bataille.

Napoléon Ier recule au sud de la ville, tandis qu'il gagne du terrain au nord.

Le soir, les pertes sont lourdes pour chaque camp : 15 000 morts français et 35 000 morts ennemis.

Napoléon Ier a capturé le général Merveltd et espère pouvoir le monnayer contre un arrangement à l'amiable.

Mais les Alliés, trop conscient de la victoire qui s'offre à eux, ne répondent pas à cet appel.

Le 16 octobre 1813, le combat reprend intensivement.

La division Jean Gabriel Marchand est engagée lors de cette bataille.

Jean-Baptiste Jules Bernadotte passé à l'ennemi prend part à cette bataille du 16 au 19 octobre 1813.

C'est que les corps de Jean-Baptiste Jules Bernadotte et de Gebhard Leberecht von Blücher inverse considérablement la balance.

Napoléon Ier, après concertation avec ses maréchaux, décide de préparer la retraite.

On construit des ponts sur l'Elster, et on les couvre d'explosifs pour les détruire juste après le passage de Jean-Louis-Ébénézer Reynier qui commande l'arrière-garde.

À 9 heures, le 17 octobre 1813, le gros des troupes françaises est passé.

Charles-Philippe de Schwarzenberg ne voit que très tard la manœuvre, et il décide d'attaquer.

Les 20 000 hommes français qui n'ont pas encore passé le pont se voient littéralement enfermés dans les faubourgs de la ville, assiégés par 150 000 autrichiens.

Joseph Poniatowski, qui s'est battu comme un beau diable, meurt en 1813 emporté par les eaux alors qu'il tente de rappeler Napoléon Ier.

Tous ces hommes meurent héroïquement, détruisant les ponts minés pour bloquer les Alliés et faire prendre de l'avance à leurs camarades.

Le 18 octobre 1813, Achille Baraguey d'Hilliers a le poignet gauche emporté par un boulet de canon à Leipzig.

Pour la première fois, les Alliés remportent une immense victoire sur Napoléon Ier.

La bataille de Leipzig, ou bataille des Nations entraîne l'évacuation et la libération de l'Allemagne.

Napoléon Ier est obligé de repasser le Rhin avec son armée.

Elle sonne le glas des derniers espoirs de l'Empereur.

Gebhard Leberecht von Blücher est fait feld-maréchal le 19 octobre 1813.


Bataille de Hanau - Antoine Drouot et ses artilleurs chargés par la cavalerie bavaroise - d'après la peinture de Horace Vernet (1789-1863) - gravé par Samuel Jean Joseph Cholet (1786-1874) et Édouard Girardet

Bataille de Hanau

Après la bataille de Leipzig, Napoléon Ier fait retraite en remportant quelques succès.

Cependant, les retardataires désorganisent de plus en plus la Grande Armée.

43 000 Bavarois et Autrichiens commandés par Karl Philipp von Wrede avancent en Franconie, au nord du Danube.

Ils atteignent Hanau, bloquant l'itinéraire de Napoléon Ier à Francfort.

Croyant que le gros de l'armée française fait route plus au nord pour Coblence, Karl Philipp von Wrede pense faire face à seulement 20 000 hommes protégeant le flanc de l'armée principale.

Le 30 octobre 1813, Karl Philipp von Wrede commence à déployer ses forces pour affronter les Français.

Il place son centre devant la Kinzig et son flanc droit au sud, sur une position isolée, seulement reliée à la force principale par un pont.

Avec l'infanterie de Jacques Joseph Alexandre Macdonald et la cavalerie de Sébastiani, Napoléon Ier n'a que 17 000 hommes à lui opposer.

Des forêts denses à l'est des positions de Karl Philipp von Wrede permettent aux Français de progresser jusqu'au contact des alliés.

Napoléon Ier décide d'attaquer l'aile gauche avec toutes ses troupes disponibles.

Vers midi, Victor et Jacques Joseph Alexandre Macdonald dégagent la forêt devant le centre ennemi.

Le 30 septembre 1813, Antoine Drouot trouve un accès à travers la forêt, sur la gauche des positions de Karl Philipp von Wrede.

Les grenadiers de la vieille garde dégagent le terrain et 3 heures plus tard, 50 canons sont déployés.

Après une charge de la cavalerie bavaroise, foudroyée à bout portant par un tir de mitraille, Antoine Drouot, soutenu par la cavalerie de François Horace Sébastiani, avance ses canons dans la plaine .

Après un bref bombardement d'artillerie, Antoine Drouot réduit au silence les 28 canons de Karl Philipp von Wrede.

Antoine Drouot ouvrant la route à la charge décisive de la cavalerie lourde de la Garde impériale.

La cavalerie française attaque et refoule la cavalerie adverse sur l'aile gauche, avant d'attaquer le centre qui commence à reculer avec de lourdes pertes, sur les berges de la Kinzig.

L'aile droite tente alors de renforcer le centre, mais beaucoup d'hommes périssent noyés en tentant de traverser la rivière sur l'unique pont.

C'est cette charge de cavalerie qui change la face de la bataille.

L'impact de la cavalerie lourde de la Garde impériale est terrible, les grenadiers à cheval de la Garde impériale sous le commandement du général Walther et les Dragons de l'Impératrice enfoncent les Austro-Bavarois.

Le général Louis-Michel Letort de Lorville a son cheval tué sous lui, et le chef d'escadron Claude Testot-Ferry reçoit 22 coups de sabres et de lances et est finalement ramené à l'arrière vivant.

Charles Antoine Louis Alexis Morand se signale lors de cette bataille.

Karl Philipp von Wrede qui pensait n'avoir en face de lui que les miettes de la Grande Armée est plus que déçu.

Cependant, en rassemblant ses troupes, il parvient à former une ligne défensive, du pont de Lamboy à Hanau.

Pendant la nuit, alors que l'Empereur bivouaque dans la forêt au milieu de ses troupes, les alliés abandonnent la ville que les Français occupent le 31 octobre 1813.

Napoléon Ier ne fait aucun effort pour poursuivre Karl Philipp von Wrede.

La route de Francfort est maintenant ouverte, la retraite française se poursuit.

Dans la journée du 31 octobre 1813, Karl Philipp von Wrede tente de reprendre la ville encore occupée par Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont et le général Henri Gatien Bertrand, mais il est de nouveau repoussé et perd à nouveau 1 500 à 2 000 hommes.

Son gendre le prince Œttinguen est tué, lui-même est blessé au bas-ventre et doit laisser le commandement au général autrichien Fresnel.

Karl Philipp von Wrede a perdu 9 000 hommes, Napoléon Ier en perd beaucoup moins.

Mais entre les 28 et 31 octobre 1813, environ 10 000 traînards sont faits prisonniers.

Francfort est atteint le 2 novembre 1813 par les Français, alors à seulement 35 kilomètres de leur base arrière de Mayence.


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