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Camp de l'Armée du Roi à Corbach et celui des ennemis à Saxenhausen

Bataille de Korbach

La ville de Corbach est située sur les hauteurs de Corbach, qui s'élèvent à quelque 400 mètres au-dessus de la plaine et s'étendent à environ 2 kilomètres à l'est de la ville dans le bois de Berndorf.

La ville elle-même est le carrefour de plusieurs routes.

De nombreuses et importantes forces des 2 camps se concentrent dans la région.

Le gros des troupes françaises, aux ordres de Victor-François de Broglie, sont à Frankenberg, à environ 30 kilomètres au sud.

La force principale des armées coalisées de Brunswick, de Hesse-Cassel, de la Principauté de Brunswick-Wolfenbüttel et du royaume de Grande-Bretagne, commandée par Ferdinand de Brunswick-Lunebourg, est à Sachsenhausen 10 kilomètres à l'est.

Le 4 juillet 1760, Victor-François de Broglie ordonne à Claude-Louis-Robert de Saint-Germain, stationné à Dortmund avec l'armée du Bas-Rhin, de marcher vers Corbach pour faire sa jonction avec l'armée principale française.

Le 8 juillet 1760, informé des manœuvres de Victor-François de Broglie, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg détache le Prince Héréditaire de Brunswick avec l'avant-garde, une force mixte composée principalement de Britanniques, Hanovriens et d'Hessois, avec l'intention d'occuper les hauteurs de Corbach et empêcher la jonction des deux armées françaises.

Plus tard, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg les suit avec le reste de l'armée, laissant le commandement à Lord Granby à Sachsenhausen.

Corbach est pris le 9 juillet 1760 par Nicolas de Luckner, le commandant de la cavalerie légère hanovrienne.

Le même jour, le général Clausen marche sur Corbach afin d'observer les mouvements des Alliés et y trouve le corps de Nicolas de Luckner.

Victor-François de Broglie ordonne de le déloger et envoie le comte de Rooth avec une brigade d'infanterie et le marquis de Poyanne avec les carabiniers du Comte de Provence pour soutenir Clausen.

Cependant, les Français ne peuvent préparer une attaque avant la tombée de la nuit.

Victor-François de Broglie ordonne à Claude-Louis-Robert de Saint-Germain d'accélérer sa marche.

La brigade Clausen prend position au bois gauche de Corbach et Victor-François de Broglie arrive lui-même à la tête de 6 brigades.

Le Prince Héréditaire, réuni au corps de Kielmansegg, arrive sur les hauteurs de Corbach vers 9 heures du matin, tandis que l'armée principale était encore au défilé de Sachsenhausen, à 8 kilomètres en arrière.

Croyant qu'il faisait face seulement au corps de Claude-Louis-Robert de Saint-Germain, il résout d'attaquer immédiatement sans attendre le gros de l'armée.

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain déploie 4 bataillons d'infanterie dans la ville.

Le reste de son corps, infanterie, cavalerie et artillerie, est déployé sur les hauteurs de Corbach s'étendant à l'est et au nord jusqu'au bois de Berndorf où il a déployé quelques troupes légères.

Le 10 juillet 1760, la bataille commence à 9 heures avec des escarmouches entre la cavalerie légère des 2 camps.

Le Prince Héréditaire déploie son corps en ligne de bataille et attaque immédiatement.

Toutefois, le déploiement des Français l'aurait obligé à laisser sa gauche exposée à l'arrivée des renforts français envoyés depuis Frankenberg.

Une très violente canonnade et un feu intense d'infanterie durent toute la journée.

La lutte devient particulièrement intense au centre du front sur la colline entre Corbach et le bois de Berndorf, mais les Français maintiennent fermement leur position.

Pendant ce temps ils sont renforcés par les brigades Royal-Suédois et Castella.

Les brigades Navarre et du Roi qui se déploient sur l'aile droite, avec Auvergne et Orléans en réserve.

Une batterie de 24 canons s'établit vis-à-vis de la batterie alliée.

Après ces dispositions, les Français prennent l'offensive.

La brigade Navarre se distingue par la capture d'une batterie alliée à la baïonnette.

Selon un rapport officiel de Lord Granby au maréchal Ligonier, l'arrivée des troupes françaises sur l'arrière-garde alliée convainc le Prince de la nécessité d'une retraite.

La retraite alliée commence vers 15 heures dans le désordre.

Beaucoup de confusion règne dans l'infanterie et la cavalerie allemande.

Les Français redoublent leurs tirs d'artillerie et chargent avec l'ensemble de leur cavalerie.

Le Prince Héréditaire est obligé de charger à la tête de 2 régiments de dragons britanniques : 1st King's Dragoon Guards et 2d Queen's Dragoon Guards, pour couvrir la retraite, sans pour autant pouvoir empêcher la perte de l'artillerie du flanc droit avec 18 pièces de canon.

Les Alliés perdent :

Le Prince Héréditaire est légèrement blessé à l'épaule.

Les Français perdent environ 750 hommes.

Les régiments Royal-Suédois et du Roi souffrent plus qu'aucun autre.

François-Louis-Antoine de Bourbon Busset participe à cette bataille.

Jacques Gabriel Louis Le Clerc de Juigné, brigadier, participe aux combats à la tête du régiment de Champagne.

Louis-Philippe de Durfort, colonel du régiment de Chartres, participe à cette bataille

Louis-Henri-Gabriel de Conflans d'Armentières, mestre de camp au régiment d'Orléans cavalerie sous les ordres de son père Louis de Conflans d'Armentières, participe à cette bataille

Alexandre Séraphin Joseph Magnus, comte de Sparre, colonel au régiment d'Anhalt, participe à cette bataille

François-Henri de Franquetot participe à cette bataille.

Anne Léon II de Montmorency-Fosseux participe à cette bataille.


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