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2 événements affichés, le premier en 1569 - le dernier en 1569


Henri Ier de Bourbon-Condé

Henri III de France Lieutenant général du royaume

Bataille de Jarnac

Mort de Louis Ier de Bourbon-Condé

Henri Ier de Bourbon-Condé Prince de Condé

Henri Ier de Bourbon-Condé Duc d'Enghien

Lorsqu'Henri III de France part en 1568 prendre le commandement des armées royales, il confie à Marguerite de Valois, sa sœur, la défense de ses intérêts auprès de Catherine de Médicis, leur mère.

François Ier de Coligny-d'Andelot passe la Loire, pénètre dans la Saintonge, s'empare de plusieurs villes.

Henri III de France est lieutenant général du royaume avec mission de vaincre les huguenots.

Il est secondé par Gaspard de Saulx.

Claude II de La Châtre rejoint l'armée d'Henri III de France et participe à la bataille de Jarnac

Timoléon de Cossé sert à la tête de ses 3 régiments à la bataille de Jarnac.

François III de la Noue commande l'arrière garde huguenote lors de cette bataille.

Jacques II de Goyon s'illustre lors de cette bataille.

René de Rochechouart participe à cette bataille.

Louis III de Bourbon-Vendôme et Albert de Gondi participe à cette bataille.

Philippe Hurault assiste à à cette bataille.

Antoine de La Rochefoucauld assiste à à cette bataille après la quelle il se retire à Cognac.

François II de Saint-Nectaire sert à cette bataille.

Charles II de Quélennec est fait prisonnier.

Charles II de Quélennec parvient à s'échapper alors qu'il est prisonnier sur parole.

Le 27 février 1569, les éclaireurs royaux, aux ordres d'Henri Ier de Guise, parviennent à Jarnac et occupent la ville et le château sans avoir à combattre.

De son côté, l'avant-garde huguenote parvient au bourg voisin de Cognac.

S'étant découverts, les huguenots occupent Jarnac le 3 mars 1569.

Les royaux se replient sur la rive gauche de la Charente.

Le 12 mars 1569, Louis Ier de Bourbon-Condé vient à Jarnac pour protéger ses arrières dans le déplacement prévu de ses troupes vers Saint-Jean-d'Angély et le nord de la Saintonge.

Dans la nuit du 12 au 13 mars 1569, Henri III de France fait restaurer et doubler le pont de Châteauneuf sur la Charente et passe sur la rive droite.

Surpris, Gaspard II de Coligny peine, pendant 3 heures, à rassembler ses forces éparpillées.

Le 13 mars 1569, les royaux prennent le village de Bassac.

Gaspard II de Coligny le fait reprendre par François Ier de Coligny-d'Andelot qui doit vite replier devant les reîtres du Rhingrave et un millier d'arquebusiers sur le village de Triac.

Gaspard II de Coligny fait alors donner la cavalerie de Louis Ier de Bourbon-Condé.

L'ordre est annulé mais ne parvient pas au destinataire.

Ayant eu une jambe brisée par un coup de pied du cheval de son beau-frère La Rochefoucauld, Louis Ier de Bourbon-Condé n'envisage pas un instant de quitter le combat.

Après une première charge victorieuse, ses 300 cavaliers inférieurs en nombre aux 800 lances d'Henri III de France, sont pris à revers par les reîtres allemands payés par le trésor royal.

Son cheval est tué et sa jambe brisée l'empêche d'enfourcher une autre monture.

Gabriel Ier de Montgommery tente sans succès de dégager Louis Ier de Bourbon-Condé.

A terre, isolé, Louis Ier de Bourbon-Condé se résout enfin à rendre ses gantelets à deux gentilshommes catholiques qu'il connaît et qui essaient de le sauver.

Mais survient Roland de Montesquieu, l'un des capitaines des manteaux rouges d'Henri III de France qui sachant la haine de son maître et voyant le Prince à terre, s'approche au galop en criant "Tue, tue mordious" et lui tire, par derrière, un coup de pistolet dans la tête.

Théodore Agrippa d'Aubigné est témoin de la mort de Louis Ier de Bourbon-Condé dont le cadavre est promené sur un âne et est la risée de toute l'armée catholique, puis exposé pendant 2 jours sur une table de marbre rouge au château de Jarnac.

Une partie de cette table est visible de nos jours à la mairie de Jarnac.

Son cadavre est finalement rendu à Léonor d'Orléans-Longueville, son beau-frère, frère de Françoise-Éléonore d'Orléans-Longueville, qui le fait inhumer à Vendôme dans la sépulture de ses ancêtres.

L'infanterie et l'artillerie huguenotes, qui n'ont pas participé au combat se replient sur Cognac.

La bataille n'a d'autre conséquence significative que la mort de Louis Ier de Bourbon-Condé et le rôle accru de Gaspard II de Coligny.

S'ils n'ont pas remporté à Jarnac une bataille décisive, les catholiques n'en sont pas moins fort satisfaits.

Leur armée reconstituée vient de faire ses preuves sur le terrain : depuis le siège d'Orléans, jamais elle ne s'est aussi bien comportée.

En outre, la victoire vaut à Henri III de France d'être salué, en France et dans toutes les Cours européennes, comme un héros et un génie militaire.

Henri Ier de Bourbon-Condé, fils de Louis Ier de Bourbon-Condé, âgé de 17 ans et son cousin Henri de Navarre, le futur Henri IV de France âgé de 16 ans, sont présents à la bataille de Jarnac où ils font leurs premières armes sous la direction de Louis Ier de Bourbon-Condé.

À la mort de Louis Ier de Bourbon-Condé, les lettres patentes érigeant Enghien en duché-pairie ne sont pas encore enregistrées.

Le titre de duc de Bourbon s'éteint avec lui.

Le titre de Duc d'Enghien aurait donc dû s'éteindre, mais son fils Henri Ier de Bourbon-Condé continue de le porter conjointement avec le titre de prince de Condé.

Après la mort de Louis Ier de Bourbon-Condé, Jeanne III d'Albret assure la communication avec les princes étrangers alliés, dont elle tente de conserver le soutien.

Charles IX fait chanter un Te Deum à la cathédrale de Metz où il se trouve alors.

Pie V fait placer dans une chapelle de Saint-Pierre de Rome 26 des drapeaux pris aux huguenots à Jarnac.

Philippe II d'Espagne ordonne des fêtes pour célébrer cette grande victoire.


François III de la Noue - gravure de Martin-Claverie

Mort de François Ier de Coligny-d'Andelot

François III de la Noue Commandant général de l'infanterie huguenote

Après la bataille de Jarnac, François Ier de Coligny-d'Andelot recueille une partie des débris de l'armée protestante avant de se retirer à Saintes.

François Ier de Coligny-d'Andelot est pris d'une fièvre violente et meurt à Saintes en Charente-Maritime le 27 mai 1569.

Les protestants attribuèrent sa mort au poison.

Les propos du chancelier de Birague, comme quoi cette guerre finirait non par les armes, mais par les cuisiniers, purent susciter des soupçons.

D'Andelot, capitaine vaillant et habile, n'avait ni la prudence ni la modération de Gaspard II de Coligny, son frère, avec lequel il vécut cependant toujours très uni.

Le 10 juin 1569, François III de la Noue succède à François Ier de Coligny-d'Andelot comme commandant général de l'infanterie huguenote.


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