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1 événement affiché, le premier en 1813 - le dernier en 1813
Bataille de Gross Beeren
Dans le cadre de la guerre de la sixième coalition, la bataille de Gross Beeren a lieu le 23 août 1813, à Blankenfield, à Großbeeren, et à Sputendorf à une quinzaine de kilomètres au sud ouest de Berlin.
L'Armée française commandée par Nicolas Charles Marie Oudinot comprend :
En face, le 3e corps prussien commandé par le général de brigade Friedrich Wilhelm von Bülow comprend :
Nicolas Charles Marie Oudinot a été gravement blessé récemment.
Nicolas Charles Marie Oudinot fait avancer ses 60 000 hommes dont des Saxons, sur 3 routes avec peu de communications entre elles, de cavalerie vers Berlin par la route de Wittenberg dans la plaine de Trebbin.
La pluie torrentielle tombant sur un terrain sableux forme des lacs.
Le 4e corps, commandé par Henri Gatien Bertrand, reste aux prises toute la journée, sur la droite, avec les 13 000 hommes des milices du Brandebourg et les 32 canons de la Landwehr du général Tauenzien, mais sans avantage marquant de part et d'autre.
Le 7e corps soit 27 000 hommes, commandé par Jean-Louis-Ébénézer Reynier, attaque le centre tenu par les 38 000 hommes de Friedrich Wilhelm von Bülow.
Ils s'emparent du village et occupent la colline du moulin-à-vent qui se trouve derrière mais ils sont contre-attaqués alors qu'ils se préparent à leur cantonnement.
Le général Guilleminot, qui est sur la gauche avec le 12e corps formé des Marie-Louise, jeunes recrues enthousiastes mais inexpérimentées, du côté de Guttergotz, en observation devant les Russes de Wintzingerode et de Vorontsov, a donné toute son attention à la canonnade qui écrase le centre de l'armée française.
À ce bruit, il n'hésite pas.
Il laisse les Russes qui ne bougent pas, et mettant en pratique la maxime des tacticiens qui sont braves avant tout, à défaut d'ordre, il se dirige sur le feu.
Cependant, il ne peut arriver sur le champ de bataille que le soir.
Friedrich Wilhelm von Bülow est déjà maître de Gross-Beeren, et le centre se trouve en pleine retraite sur Gottow.
Ce mouvement réussit d'abord à arrêter l'élan des Prussiens puis à reprendre le village.
Mais le 7e corps a subi la perte de 3 000 morts ou blessés et de plus 13 canons.
1 500 soldats saxons sont fait prisonniers, qui, le lendemain même s'enrôlent au service de la Prusse.
Nicolas Charles Marie Oudinot ordonne la retraite à Jüterbog.
Dans le temps où se livre le combat de Gross-Bereen, une division est sortie de Magdebourg, sous les ordres du général Girard pour le joindre.
Le 27 août 1813, cette colonne tombe au milieu de l'avant-garde russe à Belzig.
L'infanterie française a d'abord l'avantage; mais tandis qu'elle est aux prises avec les troupes du général Hircheld, qui lui cède le terrain, elle est tournée et enveloppée par les cosaques de Tchernychev.
Un grand désordre s'ensuivit.
Le général Girard est blessé, et sa colonne ne peut rentrer à Magdebourg qu'en laissant 800 prisonniers et 6 canons.
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