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Bataille de Golymin

La bataille de Golymin en Pologne intervient pendant les guerres napoléoniennes de la quatrième coalition.

Le village de Golymin se trouve dans un secteur plat entouré de marais et de bois encadrés de légères élévations au nord et au nord-est.

Du village :

Le village de Ruskowo se trouve au sud-ouest, et celui de Kaleczin à une courte distance à l'ouest.

Wadkowo s'étend plus loin le long de la route de Ciechanow.

Au matin du 26 décembre 1806, des éléments de la 4e division de Dmitri Vladimirovitch Galitzine atteignent Golymin.

Trop épuisés pour continuer sur Makow, ils décident d'attendre les unités de la 3e division de Sacken.

Dans le village ils trouvent Dokhtourov, qui a déjà envoyé la majeure partie de sa 5e division vers Makow, mais est resté à Golymin avec un régiment d'infanterie et un régiment de dragons.

Dmitri Vladimirovitch Galitzine voudrait que ses hommes se reposent avant de continuer la retraite.

Le corps de réserve de la cavalerie de Joachim Murat et le 7e corps de Pierre Augereau découvre la ville aux premières lueurs du jour.

Vers 10 heures, la division de cavalerie d'Antoine Charles Louis Lasalle arrive la première par le sud-ouest.

Dmitri Vladimirovitch Galitzine a renforcé son arrière-garde, composé de 2 escadrons de cavalerie, avec 3 escadrons des cuirassiers.

Les hommes d'Antoine Charles Louis Lasalle doivent se réfugier dans les bois.

Vers 14 heures les troupes de Pierre Augereau apparaissent à l'est.

Dmitri Vladimirovitch Galitzine abandonne son idée de retraite, car ses hommes sont trop épuisés pour avancer.

Il envoie un régiment d'infanterie sous la commande du prince Chtcherbatov dans les bois autour de Kaleczin et place le reste de sa division devant Golymin, en gardant sa cavalerie et les troupes de Dokhtourov en réserve.

Deux divisions de Pierre Augereau avancent :

Cette dernière repousse d'abord Scherbatov, avant de reculer quand il reçoit le renfort d'un bataillon d'infanterie et l'appui des canons russes.

La division de Heudelet progresse peu.

Pendant que commencel'attaque de Pierre Augereau, Joachim Murat arrive autour de Garnow avec :

Ils repoussent les Russes dans les bois aux sud de Golymin, mais le terrain ne convenant pas à la cavalerie, ne poursuivent pas plus loin.

Les forces de Dmitri Vladimirovitch Galitzine sont maintenant renforcées par deux régiments de cavalerie des 7e et 8e divisions, qui sont passés après la cavalerie de Pierre Augereau, sur la route de Ciechanow.

Cependant, la 1re division de Louis Nicolas Davout commandée par Charles Antoine Louis Alexis Morand arrive du sud-est.

Dmitri Vladimirovitch Galitzine envoie :

À environ 15h30, la première brigade de Charles Antoine Louis Alexis Morand attaque et repousse les Russes.

Louis Nicolas Davout voit que ces derniers essayent de se retirer vers Makow.

Il envoie la seconde brigade de Charles Antoine Louis Alexis Morand sur la route de Pultusk.

Une unité de dragons menée par le général Jean Rapp charge les Russes, mais tombe sur des fantassins en embuscade dans les marais de chaque côté de la route.

Jean Rapp est blessé, les dragons reculent.

Après la prise du bois, pour éviter des pertes inutiles, la division du Charles Antoine Louis Alexis Morand n'a pas avancé davantage.

La nuit est maintenant tombée et les Russes commencent à se retirer :

Dmitri Vladimirovitch Galitzine a bénéficié de l'avantage du terrain et de l'appui de ses canons, alors que les Français n'avaient pas d'artillerie.

Les attaques françaises n'était pas coordonnées, et trop tardives.

Quand le crépuscule est tombé, les attaquants sont éclairés comme des cibles par les villages incendiés derrière eux.

La fière résistance des Russes fera dire à Joachim Murat à l'adresse de Napoléon Ier : Nous pensions que l'ennemi avait 50 000 hommes.

On peut sans doute considérer que la bataille fut une victoire pour les Russes.

Dmitri Vladimirovitch Galitzine poursuivit sa retraite et Joachim Murat abandonna la poursuite.

La résistance du général Dmitri Vladimirovitch Galitzine, combinée à l'échec de Nicolas Jean-de-Dieu Soult à contourner le flanc droit russe, fait perdre à Napoléon Ier une chance de rattraper les lignes russes et de les emprisonner devant le fleuve Narew.


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