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Bataille de Freiberg

Bataille de Freiberg

L'armée impériale, commandée par Frédéric-Charles de Stolberg-Gedern, s'est retranchée sur les hauteurs à l'ouest de Freiberg.

Il est soutenu par le corps autrichien de Andreas Hadik von Futak.

Cette position défend toute approche de la ville de Dresde.

Les positions impériales sont adossées à la rivière Mulde, traversée par plusieurs ponts à l'est de la ville.

Levin August Gottlieb Theophil von Bennigsen sert comme capitaine lors de cette bataille de Freiberg.

Frédéric Henri Louis de Prusse, le frère cadet du roi Frédéric II de Prusse, commande une armée essentiellement composée de troupes de deuxième ligne.

Le 28 octobre 1762, les troupes de Frédéric Henri Louis de Prusse effectuent une reconnaissance des positions impériales.

Elles sont accrochées par les avant postes autrichiens qui occupent le bois situés devant les hauteurs.

Frédéric Henri Louis de Prusse collecte cependant suffisamment d'informations pour se représenter une bonne image des dispositions impériales.

Il semble clair à Frédéric Henri Louis de Prusse que le corps principal autrichien de Joseph de Campitelli est solidement installé sur les hauteurs et que l'armée impériale bloque l'accès à l'ouest de Freiberg.

Les positions impériales sont renforcées à l'avant par plusieurs redoutes et abattis.

Aucune disposition ne semble avoir été prise pour protéger le flanc droit des impériaux.

Cela constitue une cible trop tentante pour Frédéric Henri Louis de Prusse.

Le corps autrichien de Meyer, confortablement installé sur les hauteurs, ne semble pas disposé à quitter ses retranchements.

À l'aube le 29 octobre 1762, Frédéric Henri Louis de Prusse dispose son armée sur le terrain à l'ouest de Lang Hennersdorf et passe à l'offensive.

Frédéric Henri Louis de Prusse ;

pour attaquer les hauteurs détenues par les Impériaux.

Comme ils progressent, les principaux éléments de l'armée prussienne s'accrochent brièvement dans les bois avec des éléments Croates, mais ces troupes se retirent rapidement face à la ligne d'infanterie.

Les troupes de Stutterheim rencontrent une vive résistance du corps de Joseph de Campitelli et pendant un instant, la progression est stoppée.

Plusieurs attaques de cavalerie prussienne ne suffisent pas à forcer les rangs autrichiens et un régiment doit être emprunté à l'aile gauche afin de stabiliser le front.

Pendant ce temps, Friedrich Wilhelm von Seydlitz, dont la cavalerie est ralentie par un terrain difficile, prend le commandement de l'infanterie sur son aile et attaque le flanc de Joseph de Campitelli.

Sous la pression, Frédéric-Charles de Stolberg-Gedern commence à déplacer sa ligne vers le sud afin de renforcer la défense de la colline des Trois Croix.

Frédéric Henri Louis de Prusse a repéré la manœuvre et dépêche ses grenadiers.

La cavalerie impériale charge les Prussiens et malgré de lourdes pertes, tient suffisamment longtemps pour permettre aux grenadiers impériaux de prendre possession de la colline.

Stutterheim observe le passage de l'armée impériale vers le sud et réalise que dans cette manœuvre, les défenses qui lui font face sont maintenant considérablement affaiblies.

Stutterheim ordonne aussitôt à ses troupes d'attaquer.

Les hussards de von Belling chargent l'infanterie autrichienne qui s'effondre rapidement.

Ses alliés en retraite et son flanc ouvert, Frédéric-Charles de Stolberg-Gedern ordonne la retraite.

L'armée impériale se retire suivie par le reste des troupes de Joseph de Campitelli.

Comme prévu, le corps de Mayer n'a pas quitté ses positions pour aider le reste de l'armée.

Ce dernier affirmera plus tard qu'il n'avait fait qu'observer les ordres de tenir la position jusqu'à la dernière goutte de sang.

Les Prussiens ont perdu 1 400 hommes tandis que les Alliés en ont perdu 7 000 hommeset 28 canons.

Les impériaux se retirent jusqu'à Pirna d'abord suivi avec prudence par les Prussiens, mais ces derniers finissent par s'enhardir.

Kleist est détaché au cours de la première semaine de novembre 1762 pour détruire les magasins d'approvisionnement en Saxe.

Il bouscule ensuite les impériaux en Franconie.

Naumberg, Wurtzbourg et Ratisbonne sont prises.

Frédéric-Charles de Stolberg-Gedern demande en vain à Andreas Hadik von Futak l'autorisation de rentrer et de protéger sa patrie, mais il ignore que Andreas Hadik von Futak est en train de négocier la dissolution de l'armée impériale avec Frédéric II de Prusse.


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