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Événements contenant la ou les locutions cherchées
2 événements affichés, le premier en 1745 - le dernier en 1769
Siège de Tournai
Mort de Daniel de Talleyrand-Périgord Marquis de Talleyrand, Comte de Grignols et de Mauriac
Mort d'Alexandre de Beauvau-Craon
Bataille de Fontenoy
Mort de Louis VII de Gramont
Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, Hermann Maurice de Saxe, commande l'armée française.
Sous le couvert d'une diversion lancée vers Mons, Hermann Maurice de Saxe rabat le gros de ses troupes vers Tournai qui est totalement investie le 26 avril 1745.
William Augustus de Grande-Bretagne commande l'ensemble des forces alliées : Provinces-Unies, Grande-Bretagne, Hanovre et Autriche.
Leurrés par la diversion française, les généraux alliés rassemblent dans la précipitation leurs effectifs près de Bruxelles et se mettent d'abord en route le 30 avril 1745 vers Mons avant finalement d'obliquer leur marche vers Tournai.
Prévoyant l'arrivée de l'armée alliée, Hermann Maurice de Saxe ordonne d'édifier des retranchements sur la rive droite de l'Escaut.
Dès le 8 mai 1745, le village de Fontenoy est fortifié et 2 solides redoutes édifiées près de la corne du bois de Barry.
Daniel de Talleyrand-Périgord, Brigadier d'infanterie et colonel du régiment de Normandie, meurt le 9 mai 1745 lors du Siège de Tournai.
Le 10 mai 1745, 3 nouvelles redoutes sont érigées entre Fontenoy et Antoing.
La bataille entre les 2 armées se déroule le mardi 11 mai 1745 sur la plaine de Fontenoy, à 7 kilomètres au sud-est de Tournai.
La bataille débute dès 5 heures du matin par de violents tirs d'artillerie
Suite à de nombreux retards dans le déploiement des troupes alliées, les premières attaques ne débutent que vers 9 heures du matin.
Par 2 fois, les attaques menées par les régiments hollandais contre Fontenoy et Antoing sont repoussées par la puissante artillerie française et les défenseurs français.
Voulant forcer le destin, William Augustus de Grande-Bretagne ordonne dès lors vers 10h30 à ses bataillons anglo-hanovriens d'attaquer entre la corne du bois de Barry et le village de Fontenoy.
Malgré une canonnade meurtrière, les régiments britanniques arrivent au contact vers 11 heures avec la première ligne française.
S'avançant à la tête du 1er bataillon des Gardes britanniques, un officier, Charles Hay, veut encourager ses hommes en se moquant des Français.
Sortant une petite flasque d'alcool, il boit à leur santé en se moquant d'eux.
Apercevant cet insolent Britannique, un officier français, le comte d'Anterroches, croit qu'il s'agit d'une invitation à tirer.
Il lui aurait répondu des mots, vraisemblablement proches du célèbre: Messieurs les Anglais, tirez les premiers! Les Français furent toutefois les premiers à tirer.
Ouvrant à leur tour de terribles feux, les troupes britanniques ne tardent pas à culbuter les premiers rangs ennemis, à ouvrir une brèche et à s'avancer dans le camp français.
Craignant que l'armée française ne soit coupée en 2, Hermann Maurice de Saxe entreprend aussitôt de lancer de sanglantes contre-attaques qui, finalement, bloquent l'avance des britanniques.
Louis Philippe Marc Antoine de Noailles charge la colonne anglaise à la tête d'une brigade de cavalerie.
Gaspard de Clermont-Tonnerre intervient d'une façon décisive à la tête de la cavalerie, en dirigeant une attaque fulgurante qui disloque le carré ennemi et permet de remporter une victoire qui fut longtemps indécise.
Jules de Clermont Tonnerre commande son régiment lors de cette bataille.
À la tête de son régiment, Claude-Louis-François de Régnier charge 3 fois, la colonne anglaise.
Charles-Maurice Grimaldi participe à cette bataille le 11 mai 1745, durant laquelle il est blessé.
Alexandre de Beauvau-Craon meurt lors de cette à la bataille.
Forcés de se réorganiser défensivement, les régiments anglo-hanovriens William Augustus de Grande-Bretagne adoptent dès lors une position de rectangle à 3 côtés fermés.
Voyant apparaître vers 13h les premiers renforts français, menés par Ulrich Frédéric Woldemar de Lowendal, William Augustus de Grande-Bretagne ordonne finalement à ses troupes de se replier sur Vezon.
Au cours de ce repli, le régiment irlandais de Bulkeley parvient à s'emparer du drapeau du second bataillon des Gardes britanniques.
Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis a l'idée et la direction de la manœuvre qui anéantit la colonne de William Augustus de Grande-Bretagne.
La bataille prend fin vers 14h.
Une heure plus tard, les derniers éléments hollandais quittent le champ de bataille.
Les forces alliées se replient au cours de la nuit vers la place d'Ath.
Louis-Ferdinand de France participe aux côtés de Louis XV à cette bataille qui est son baptême du feu et où il fit preuve de courage, recevant cependant de la bouche même du roi une belle leçon d'humanité propre à édifier le futur chef d'état :
le sang de nos ennemis est toujours le sang des hommes. La vraie gloire c'est de l'épargner.
Après la victoire de Fontenoy, les troupes du roi de France s'emparent aisément de la ville de Tournai.
Louis Antoine de Gontaut-Biron participe à cette bataille.
Louis Charles César Le Tellier s'illustre lors de cette bataille.
Claude-Louis-François de Régnier participe à cette bataille.
Marc-René de Voyer d'Argenson se distingue personnellement lors de cette bataille où il commande le régiment de Berry.
Louis VII de Gramont meurt durant cette bataille tué d'un coup de canon.
Durant cette bataille, Antoine Adrien Charles de Gramont est auprès de Louis VII de Gramont, son père.
Hermann Maurice de Saxe distingue Noël Jourda de Vaux lors de cette bataille et lors des sièges de Tournai, d'Oudenarde, de Dendermonde et d'Ath.
Claude Constant Esprit Jouvenel de Harville des Ursins et Jules Charles Henri de Clermont-Tonnerre participent à cette bataille et aux sièges des villes et citadelles de Tournai, Dendermonde, Audenarde et Ath.
L'incapacité à pousser l'avantage diplomatique de la France après cette victoire de Fontenoy expose René Louis de Voyer de Paulmy aux critiques.
Cession du château d'Asnières
Transformation du château des Ormes
Marc-René de Voyer d'Argenson vend le château d'Asnières en 1769.
De 1769 à 1778, Marc-René de Voyer d'Argenson entreprend de faire transformer par l'architecte Charles De Wailly le château des Ormes dans la Vienne.
La cour d'honneur du château des Ormes dans la Vienne abrite une statue en marbre de Louis XV, façonnée par Pigalle, ainsi que 7 canons et un obusier anglais donnés par Louis XV à la suite de la bataille de Fontenoy.
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